Six mois après l’engagement des donateurs lors de la Conférence du Caire, 100 000 personnes sont toujours sans abri.
Des enfants Palestiniens marchent au milieu des décombres et des ruines d’immeubles
détruits durant la guerre qui a frappé la ville de Gaza l’été dernier - Photo : AP
Dans un article que j’ai écrit pour Al-Jazeera au mois d’octobre dernier, bien avant la tenue de la Conférence du Caire qui devait réunir les donateurs en prévision de la reconstruction de Gaza, j’avais justement prévenu que la promesse d’engager d’importantes sommes, tel que les donateurs avaient convenu, n’était pas suffisante. Nous devions plutôt tirer des leçons des erreurs et échecs du passé et garantir l’acheminement des dons et aides. Hélas, six mois après la fin des attaques meurtrières, mes pires craintes se sont matérialisées. Les promesses n’ont pas été honorées, la reconstruction est au point mort et l’espoir s’est volatilisé.