Ibrahim Alloush - Free Arab Voice
Le discours contre la "judaïsation d’Israël" se concentre sur deux voies : la voie futile de la négociation et la voie ferme de la résistance.
Le discours contre la "judaïsation d’Israël" se concentre sur deux voies : la voie futile de la négociation et la voie ferme de la résistance.
Certains partent du rejet de la judaïsation d’Israël pour finir par défendre la position d’un Etat pour tous ses citoyens, ou un Etat binational, et considèrent que cette solution est une riposte aux revendications d’identité juive pure de l’Etat d’Israël. Cette voie mène à :
1. Nier l’identité arabe de la Palestine pour considérer qu’elle appartient à tous ses citoyens, y compris à ses envahisseurs, ou à reconnaître une identité partagée juive et arabe.
2. Exiger de cohabiter avec l’envahisseur dans le cadre des droits du citoyen, qui remplacent la stratégie principale de libération par une lutte contre la discrimination raciale.
3. Adopter des moyens pacifiques de lutte en s’alliant aux "juifs progressistes". Amen !
Ils considèrent que le projet d’un seul Etat est plus "réaliste" que celui de territoires palestiniens éparpillés qui occupent la superficie équivalente à celle des frontières de 67, c’est-à-dire les 6200 km² dont parle Mahmoud Abbas. Les partisans d’un Etat unique fournissent des arguments sur la non-viabilité de l’Etat palestinien : ils soutiennent que la construction du gigantesque mur raciste a rendu ce projet caduque, qu’il est impossible d’établir un Etat sur des cantons dispersés, que les Israéliens ont peur que l’Etat palestinien souhaité ne se transforme en une base base contre, etc.