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lundi 31 octobre 2011

Alham al Tamimi, ou quand la résistance palestinienne se conjugue au féminin



Ce samedi 29 octobre, nous nous sommes rassemblés pour commémorer le 55ième anniversaire, jour pour jour, du massacre de Kafr Qassem qui a eu lieu dans la soirée du 29 octobre 1956 et qui a oté la vie à 47 civils palestiniens innocents. 
Si  avons aussi fait le point sur tous les événements fondamentaux qui ont eu cours ces dernières semaines en Palestine occupée, nous nous sommes particulièrement attardés sur un événement tout à fait exceptionnel qui a eu cours le 18 octobre dernier : la libération d’une première vague de 477 prisonniers palestiniens des geôles sionistes, sur un total de 1027 qui font partie de l’accord d’échange conclu entre le mouvement de résistance Hamas et Israël. 
Parmi tous ces prisonniers figuraient une femme, Ahlam Al-Tamimi, surnommée "la perle de l'accord". Cette palestinienne condamnée à 16 perpétuités a passé 10 ans dans les geôles sionistes. Samedi dernier, lors de ce rassemblement, elle nous a fait l’immense honneur de s’adresser à nous en direct par téléphone depuis la Jordanie ! Son intervention fut pour toutes les personnes présentes un grand moment d’émotion et la preuve objective, que seule la résistance palestinienne permettra de faire plier l’occupant criminel en Palestine occupée et assurer la création d’un Etat palestinien souverain sur l’ensemble de la terre de Palestine d’avant 1947 ; un Etat qui aura pour capitale al-Qods et dans lequel pourront revenir tous les réfugiés et continuer à vivre tous ceux qui auront choisi de rester et de partager pacifiquement leur destinée avec un peuple palestinien souverain sur sa terre, parce que définitivement libéré de son oppresseur!
C'est ce moment tout à fait privilégié que nous avons choisi de vous présenter sur la vidéo publiée ci-dessous.


Alham al Tamimi

Tamimi: Female prisoners have high spirits







 
Ahlam at-Tamimi la princesse des femmes libres... par Resistance_palestinienne

A lire ou à relire


Ahlam al-Tamimi: among the freed women 

Ahlam al-Tamimi arrives in Amman to a hero’s welcome

La Question d'Ennahda et la Révolution

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Des supporters du parti Ennahda fêtent leur victoire, mardi 25 octobre à Tunis.
Des supporters du parti Ennahda fêtent leur victoire, mardi 25 octobre à Tunis.REUTERS/ZOHRA BENSEMRA


Par Mondher Sfar

J'ai appelé il y a peu à faire confiance aux hommes d'Ennahda, et cela m'a valu des critiques. Je voudrais y répondre en clarifiant la situation politique de notre pays au lendemain des élections.
Le désarroi actuel de nombreux compatriotes face au succès impressionnant d'Ennahda est en fait le résultat, je puis dire, d'une erreur majeure commise au lendemain de notre Révolution. Ceux qui sont sortis dans la rue s'exposer aux balles de l'ancien régime policier l'ont fait pour se débarrasser de la dictature en tant que système politique, au profit d'un régime qui respecte la dignité de chacun et d'une société solidaire et fraternelle qui est garante de notre vivre ensemble.
Malheureusement, au lendemain de la Révolution, au lieu d'assister à l'union de toutes les forces vives de notre peuple, toutes tendances confondues, au sein d'un gouvernement révolutionnaire exprimant la volonté du peuple et élaborant un programme précis de refondation de l'Etat et de ses institutions, nous nous sommes surpris d'être appelés à des élections, d'abord d'un Président, puis d'une Assemblée nationale, et pour finir, d'une Assemblée constituante.
C'est là l'erreur fatale à l'origine de la confusion et du desarroi qui habitent bon nombre d'entre nous. C'est l'épisode électif qui pose problème, parce qu'injustifiable. Certes on l'a justifié en parlant de quête de légitimité. On a trop vite oublié que la légitimité est revenue au peuple qui a dit son mot sur ce qu'il veut et sur ce qu'il ne veut pas. Le peuple a remis son sort entre les hommes politiques non pas pour faire triompher telle ou telle idéologie, telle ou telle opinion politique ou même économique, mais pour édifier ensemble un nouvel Etat et parer aux urgences économiques et sociales.
Après les élections du 23 octobre, nous nous trouvons au point de départ, nous nous trouvons face à la même exigence : édifier ensemble notre nouvelle maison commune. Il nous faut comprendre que les élections malgré qu'elles ont eu lieu, ne changeront rien quant aux nécessités voire l'urgence des objectifs des réformes fondamentales de l'Etat et de l'instauration de la solidarité sociale entre tous les Tunisiens quels que soient les hommes ou les tendances qui sont appelées à les mettre en oeuvre.
C'est ce qu'Ennahda a bien compris en appelant à la formation d'un gouvernement le plus large possible, non pas parce qu'Ennahda est généreuse, mais parce qu'elle a compris qu'il s'agit là d'une exigence révolutionnaire, quel que fut le « gagnant » de cette consultation électorale.
Car, ce gouvernement qui a trop tardé - puiqu'il aurait dû se constituer au lendemain de la Révolution - aura pour programme fondamental : la réalisation des objectifs de la révolution, en mettant au point une sorte de feuille de route pour les réformes de l'administration et des rouages de l'Etat conformément à l'esprit et à l'élan révolutionnaire : concrétisation de la dignité du Tunisien, préservation des libertés fondamentales de conscience et d'expression, et en matière économique, l'instauration d'une meilleure justice sociale.
C'est pourquoi nous devons nous dire aujourd'hui: cessons de nous occuper des colorations idéologiques ou politiques des uns et des autres, exacerbées malheureusement avec les regrettables élections. Notre seule garantie fondamentale pour notre marche actuelle, c'est notre attachement au programme révolutionnaire, quels que soient nos partenaires. C'est en nous investissant massivement dans la réalisation des objectifs de la Révolution que nous dépassereont définitivement nos suscptibilités et appréhensions idéologiques ou politiques qui trouveront leur solution dans la réalisations mêmes de ces objectifs.
J'ajouterais enfin une remarque à l'adresse de ceux qui craignent une dérive fondamentaliste religieuse dans le moyen terme. Ceux qui formulent de telles craintes n'ont-ils pas plutôt intérêt à encourager Ennahda pour l'aider à conforter ses positions modérées et fidèles aux principes révolutionnaires face aux forces rétrogrades qui sont tentées de la pousser dans leur camp. N'est-il pas un devoir révolutionnaire de soutenir Ennahda dans sa lutte contre ces extrêmistes en dénonçant de la manière la plus ferme l'usage de la violence, contraire au respect de la liberté de conscience et d'expression qui sont les acquis les plus chers de notre Révolution? Formons un front uni contre toute forme de terrorisme idéologique ou politique pour la concrétisation de notre Révolution et pour préserver nos libertés! Nous sommes condamnés à réussir ensemble dans la fidèlité à ceux qui sont morts pour que nous puissions tenir notre destin en mains.
Mondher Sfar
Paris le 31 octobre 2011
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Finie l'ère de la méfiance.
Tous ensemble pour édifier une Tunisie fraternelle
par Mondher Sfar

Un certain nombre de mes compatriotes m'ont fait part de leur desarroi devant le score impressionnant obtenu par le Parti Ennahda aux élections de l'Assemblée constituante. Je voudrais leur dire ici que ces appréhensions, si elles sont compréhensibles, sont toutefois injustifiées.
C'est mon devoir aujourd'hui de dire la vérité à mes compatriotes et leur apporter mon témoignage et ma réflexion en ce moment décisif de notre histoire.
J'ai connu les militants d'Ennahda durant mes 19 ans d'exil en France, et je peux dire que la Tunisie peut être fière d'eux. Je suis agnostique et j'ai publié deux ouvrages d'histoire et d'anthropologie sur le Coran, et j'affirme que je n'ai trouvé auprès d'eux que respect et compréhension pour ce que j'ai écrit, contrairement aux militants de mon bord ! Le long exil que nous autres avons tous connu ensemble, religieux ou laïques, a été pour nous une chance pour mieux nous connaître, nous rapprocher. Avec le temps nous avons mûri. Nous nous sommes débarrassés des jugements tranchés que nous portions les uns sur les autres, sur nos idées et nos personnes. C'est pour cette raison que nos compatriotes de Tunisie réagissent aujourd'hui avec tant de perplexité et d'appréhension. Ils n'ont pas connu l'expérience que nous avions connue dans l'exil. C'est pourquoi je voudrais les rassurer et leur dire qu'ils seront surpris par ces hommes et ces femmes admirables qui sont la fierté de notre pays.
Mais au-delà de ce considérations, il y a un second motif pour envisager notre avenir avec confiance et optimisme. Ce motif, c'est notre Révolution que nous avons peut-être trop oubliée sur la foulée de ces dernières élections. Eh oui chers frères et compatriotes, notre pays a fait une Révolution et qu'aujourd'hui, grâce au sacrifice de notre jeunesse, nous pouvons dire avec fierté que nous sommes libres et que nous avons redécouvert la solidarité et la fraternité entre nous. Le Tunisien après la 14 janvier ne ressemblera plus jamais à ce que nous étions avant cette date. Alors cessons d'avoir peur de nous-mêmes. Nous allons édifier la vraie Tunisie, celle qu'ont rêvée nos parents qui ont lutté contre le colonialisme, mais que les dictateurs ont ravie à leur peuple.

Cette vraie Tunisie, oeuvre du sacrifice de ses enfants, personne au monde ne pourra plus nous la confisquer, parce que nous sommes devenus tous maîtres chez nous, et que la Tunisie est devenue la patrie de tous ceux qui l'aiment, toutes catégories sociales confondues, et avec tous ses courants de pensée. La Tunisie rêvée par nos parents est devenue réalité. Oeuvrons tous ensemble pour soigner ses blessures, et la préserver pour les générations futures.

Mondher Sfar
Paris – le samedi 29 octobre 2011 
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Toujours au sujet de la victoire du parti Ennahda aux élections de l'Assemblée constituante Charlie Hebdo, l'ignoré, sort à nouveau du bois pour se faire de la pub et du fric sur le dos des musulmans! 

En Occident, le mensonge le mieux partagé est celui qui prétend que l'on souhaite l'avènement d'un processus démocratique pour les populations arabes car dès lors que le résultat du dit processus ne fait pas les affaires de notre célèbre supériorité issue des Lumières, les ex très chers amis des tous les tyrans arabes déchus, nos compatriotes et tous les peuples au ventre plein se mettent à hurler à ce soi-disant loup qui est entré démocratiquement dans la bergerie!!!

Les nouveaux acteurs politique de la Tunisie sont musulmans, ceux de la France, sont chrétiens, juifs, communistes, frontistes, gaullistes... même parfois chrétiens ! Et alors?! Il est où le problème?! 

Estime-t-on que la Tunisie serait bien plus chouette s'il n'y avait pas ou plus de musulmans en son sein?! Y aurait-il des envies de nouvelles croisades pour changer cette réalité qui semble sauter subitement aux yeux de tous les aliénés du journal de 20 heures! ! C'est vrai, qu'avant le tyran tunisien, il savait quoi en faire de ses musulmans! ... et nos gentils touristes n'avaient donc pas à s'inquiéter de leur présence si peu "catholique" à leur goût!

Il y a une leçon à tirer du scrutin tunisien, c'est que le monde doit être regardé comme il est réellement et non comme nous voudrions qu'il soit!!! Les Tunisiens, ces femmes et ces hommes qui se sont libérés seuls, ont voté démocratiquement en ce mois d’octobre 2011 pour les candidats les plus à même, selon eux, de répondre à leurs aspirations démocratiques, et plutôt que de les mépriser aujourd’hui pour les choix qu’ils ont fait, concentrons-nous plutôt sur nos prochaines échéances électorales parce que cela pourrait bien être nous autres Français, qui les 22 Avril et 6 Mai prochain aurons "une sacrée gueule de bois" après les choix démocratiques qui auront été faits en France!!!

Charlie Hebdo rebaptisé "Charia Hebdo" 
URL du billet: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/31/97001-20111031FILWWW00505-charlie-hebdo-se-rebaptise-charia-hebdo.php

Hamas tient l'occupation responsable de l'agression sur Gaza


Publié le 31 octobre 2011 sur le site palestine-info.net


Gaza – CPI

Le mouvement Hamas a tenu l'occupation sioniste responsable de ses agressions sur la Bande de Gaza; elles ont causé de depuis l'après-midi  du samedi 29 octobre 2011 jusqu'à aujourd'hui, le martyre de 12 résistants palestiniens. Hamas a confirmé son droit à défendre le peuple palestinien.
Dans une déclaration de presse publiée par son bureau d'information, le mouvement Hamas a déclaré : "Nous tenons l'occupation responsable de ses agressions répétées sur la Bande de Gaza et son ciblage des cadres de la résistance palestinienne dans la ville de Rafah", soulignant que cette escalade militaire sur la Bande de Gaza. n'est qu'une tentative flagrante d'ôter la joie du peuple palestinien après la libération des prisonniers héros et de fuir ses crimes sécuritaires et sociaux internes 
Hamas a estimé que cette politique sioniste ne peut pas effrayer le peuple palestinien, mais renforcera sa fermeté quant sont attachement vis à vis de tous ses droits nationaux, confirmant son droit à la résistance et à la défense du peuple palestinien par tous les moyens possibles.
En dernier lieu, le mouvement Hamas a averti l'occupation sioniste sur les conséquences de la poursuite  de ses politiques agressives.


Sur le même sujet et ce qui confirme tout à fait ce que nous pressentions dans nos commentaires de samedi! 

"La libération des terroristes sera retardée"
URL du billet:   http://www.israel7.com/

Après l'affaires des sous-marins Dolphin, les tanks Leopard, Israël donne son feu vert à l'Allemagne pour la vente de chars à l'Arabie saoudite

Publié le 30 octobre 2011 sur le site israelvalley.com
Par M.P
Rubrique: Défense

MerkavaSi les relations israélo-allemandes ont laissé apparaitre quelques tensions ces dernières semaines, les deux pays maintiennent une étroite coopération sur le plan militaire. Comme les Etats-Unis, Berlin semble aussi se soucier de la sécurité d’Israël et du maintien de sa supériorité technologique dans la région.

C’est ainsi qu’après avoir obtenu le feu vert de l’Etat hébreu, l’Allemagne a finalisé un important contrat d’armements avec l’Arabie saoudite : celui-ci va permettre au royaume d’obtenir 200 chars de type Leopard 2A7, un tank conçu avant tout pour la guérilla urbaine.

Selon des sources proches du dossier, la chancelière allemande Angela Merkel se serait tournée vers le premier ministre Benyamin Netanyahou en janvier dernier afin de solliciter son accord. Israël, à l’issue de consultations sécuritaires, n’a alors émis aucune objection particulière.

Plusieurs raisons sont invoquées pour expliquer cette étonnante conciliance. D’abord, il semble que l’acquisition de chars Léopard par les Saoudiens ne pose pas de menaces particulières à l’armée israélienne.
D’autre part, Jérusalem voit d’un bon œil l’implication de Ryad dans la lutte contre les groupes islamistes proches d’Al Qaïda, tout comme son opposition au programme nucléaire iranien.

Il n’empêche, en concluant la vente d’armements lourds à l’Arabie Saoudite, l’Allemagne rompt une politique qui, ces dernières décennies, à ne pas désavantager Israël sur un éventuel champ de bataille.
M.P

 URL du billet: http://www.israelvalley.com/news/2011/10/30/33615/israelvalley-defense-apres-laffaire-des-sous-marins-dolphin-les-tanks-leopard-israel-donne-son-feu-vert-a-lallemagne-pour

Pour la première fois dans le monde arabe : une Conférence de commémoration de l'Holocauste (Maroc)

URL du billet:  http://www2.memri.org/bin/french/latestnews.cgi?ID=SD422611

La Palestine devient membre à part entière de l'UNESCO

Publié le 31 octobre 2011 sur le site tempsreel.nouvelobs.com

On se gausse aujourd'hui de voir entrer le bantoustan palestinien occupé au sein de l'une des plus importantes organisations onusiennes ; cette adhésion est à envisager comme une "avancée" vers la reconnaissance de Etat croupion palestinien sans souveraineté ni droits disent tous à l'unisson  les nombreux faux-amis de la Palestine occupée et du peuple Palestinien!!! 
Le scénario de la pièce de théâtre (un vaudeville) onusienne pour la Palestine occupée est déjà écrit depuis très longtemps, et pas faussement sous la plume collaboratrice du renégat Abbas, mais bien sous celle de l'Alliance des génocidaires du peuple palestinien !!! 

Les Etats-Unis ont d'ores et déjà annoncé qu'ils cesseraient de financer l'organisation internationale.

Les 193 Etats membres de l'Unesco réunis en "Conférence générale" à Paris doivent se prononcer sur une résolution au texte très simple et très clair. (ABBAS MOMANI / AFP) Les 193 Etats membres de l'Unesco réunis en "Conférence générale" à Paris doivent se prononcer sur une résolution au texte très simple et très clair. (ABBAS MOMANI / AFP)

La Palestine devient membre à part entière de l'Unesco : la conférence générale de l'organisation s'est prononcée lundi 31 octobre en faveur de son adhésion.
"La Conférence générale (qui réunit l'ensemble des Etats-membres, NDLR) décide de l'admission de la Palestine comme membre de l'Unesco", selon la résolution adoptée par 107 voix pour, 52 abtentions et 14 voix contre, parmi les pays présents.
La France a voté pour, en dépit de ses mises en garde ces derniers jours contre une démarche qu'elle jugeait prématurée. La quasi-totalité des pays arabes, africains et latino-américains se sont prononcés pour l'adhésion.
Les Etats-Unis, l'Allemagne et le Canada ont voté contre, tandis que l'Italie et le Royaume Uni se sont abstenus.
Suspension des financements
Les Etats-Unis avaient rappelé leur position avant le vote, jugeant l'adhésion "prématurée" et "contreproductive".
Il y a des "lignes rouges" à ne pas franchir, avait mis en garde mercredi le porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland. "Nous sommes préoccupés quant à notre capacité à continuer à faire bénéficier l'Unesco du plein soutien américain".
Deux lois américaines du début des années 1990 interdisent en effet le financement d'une agence spécialisée des Nations unies qui accepte les Palestiniens en tant qu'Etat membre à part entière.
"Ni le lieu, ni le moment"
Des pays européens avaient également tenté d'exercer des pressions sur les Palestiniens, qui n'avaient auparavant qu'un statut de "mission d'observation" à l'Unesco, pour qu'ils renoncent à leur candidature.
Paris ou Berlin jugeaient ainsi ce vote prématuré, la demande d'adhésion des Palestiniens en tant qu'Etat membre à part entière à l'ONU étant toujours en cours d'examen par le Conseil de sécurité.
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero, avait notamment estimé : "L'Unesco, ce n'est ni le lieu, ni le moment. Tout doit se passer à New-York".
L'enjeu de ce vote était symbolique pour les Palestiniens, qui y voient la possibilité d'un premier succès dans leur démarche d'adhésion à l'ONU en tant qu'Etat membre à part entière.
Le Nouvel Observateur avec agences

URL du billet:  http://tempsreel.nouvelobs.com/palestine-onu/20111031.OBS3536/adhesion-de-la-palestine-a-l-unesco-la-france-vote-oui.html

Sur le même sujet

Palestine - Vote de la France concernant la demande d’adhésion à l’Unesco (31 octobre 2011)

Publié le 31 octobre 2011 sur le site 

Le 21 septembre dernier, devant l’Assemblée générale des Nations unies, le Président de la République présentait la vision de la France pour avancer sur le chemin de la paix au Proche-Orient, pour avancer sur le chemin d’une solution au conflit israélo-palestinien.
S’agissant des Nations unies, le Président de la République avait proposé que l’on travaille à une résolution à l’Assemblée générale permettant à la Palestine de rehausser son statut au sein de l’ONU en devenant un État non-membre observateur. Nous continuons à penser qu’une telle résolution constituerait une avancée légitime vers la reconnaissance d’un État palestinien, sans créer, comme nous pouvons le craindre d’une démarche au Conseil de sécurité, une confrontation diplomatique majeure, qui conduirait à l’impasse.
Aujourd’hui la question qui était posée était de savoir si la communauté internationale répondait oui ou non à la demande d’adhésion de la Palestine à l’UNESCO. Certes nous aurions préféré que cette question fût posée après le traitement du sujet par l’Assemblée générale à New York. Mais à partir du moment, où elle l’est aujourd’hui, il nous faut prendre nos responsabilités et répondre sur le fond. Et sur le fond la France dit oui, la Palestine a le droit de devenir membre de l’UNESCO, cette organisation dont la vocation est d’œuvrer à la généralisation d’une culture de la paix au sein de la communauté internationale. Une telle adhésion entre pleinement dans la logique de la démarche à l’AGNU proposée par le Président de la République.
La France a toujours été, est aujourd’hui et restera demain dans le camp de la paix. Elle soutient les responsables palestiniens, au premier rang desquels le Président de l’Autorité palestinienne, dans leurs efforts pour l’édification d’un État palestinien vivant côte-à-côte, en paix et en sécurité avec l’État d’Israël. Le Président de la République l’a souligné, le 21 septembre, devant l’Assemblée générale des Nations unies : si quiconque à travers le monde menaçait l’existence d’Israël, la France serait immédiatement et totalement aux côtés d’Israël. Nous le disons et le répétons, c’est, avant tout, par le biais de négociations entre Israéliens et Palestiniens que l’objectif de deux États vivant en paix et en sécurité sera atteint. Nous appelons les deux parties à faire tous les compromis nécessaires pour que ces négociations puissent reprendre sans délai.

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Point presse du ministère français des Affaires étrangères du 28 octobre 2011 (extraits)


Territoires palestiniens / UNESCO
Lundi (31 octobre 2011, ndlr.) apparemment, la question sera mise au vote de l’adhésion pleine et entière au statut d’État de la Palestine à l’UNESCO. Dans quel état de préparation est-on ? Est-ce qu’il y a des réunions préalables pour infléchir, retarder ou moduler l’action de la délégation palestinienne ? Où en est la France sur ce dossier ?
Nous n’avons pas changé sur le point de départ de notre position. Nous considérons que la conférence générale de l’UNESCO n’est ni le lieu, ni le moment pour lancer ou faire aboutir cette initiative. Les choses doivent se passer là où elles doivent se passer, c’est-à-dire à New York. A ce sujet, nous sommes en contact avec tous nos partenaires à l’UNESCO et en contact également avec les Palestiniens. Nous avons encore plus de deux jours devant nous. Nous sommes encore en train de travailler sur les différents paramètres.
Quand vous dites que c’est à New York que les choses doivent se passer, cela veut dire que c’est d’abord l’admission comme État avec un accord de paix avec Israël et ensuite, l’UNESCO irait de soi ?
C’est ce sens de la logique. La question est posée pour la reconnaissance d’un État palestinien, faisons les choses dans l’ordre et commençons par New York. C’est vrai aussi que c’est là que les problèmes commencent, c’est la raison pour laquelle le président de la République a proposé un autre chemin. Nos propositions sont toujours sur la table. Dans un souci d’efficacité et de résultats, pour que le projet des Palestiniens avance, il faudrait passer par l’Assemblée des Nations unies avec, en couplage, la reprise des négociations entre Israéliens et Palestiniens. Pour l’instant, si on continue comme cela au Conseil de sécurité, cela va mal se terminer. On l’a dit, il faut continuer le travail pour faire passer les choses vers l’autre voie, mais nous n’y sommes pas encore car le comité d’adhésion du Conseil de sécurité travaille, le moment venu le Conseil de sécurité aura à se prononcer. Nous essayons d’éviter que l’on aille dans le mur au Conseil de sécurité. C’est dans un souci d’efficacité que nous disons que l’UNESCO, n’est ni le lieu ni le moment. Par ailleurs, nous avons des contacts avec les uns et les autres de façon permanente et, s’agissant des Palestiniens, nous leur disons de bien réfléchir notamment aux propositions qu’a faite Nicolas Sarkozy devant l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Et le second message que nous passons à tous, c’est de dire que l’essentiel passe par une reprise des négociations. Ce sera là aussi le déblocage de beaucoup de choses. La dernière négociation en date c’est la réunion il y a quelques semaines du Quartet avec des contacts bilatéraux. On espère que les choses vont bouger mais, pour le moment, il faut continuer à pousser et à convaincre.
Source : diplomatie.gouv.fr


The Dark Side Of Biometrics: 9 Million Israelis' Hacked Info Hits The Web


BY
 NEAL UNGERLEIDER
Mon Oct 24, 2011

Biometrics are the next big thing in government and homeland security. But the recent theft of the personal information of 9 million Israelis living and dead--including the birth parents of adoptees and sensitive health information--could have big ramifications for foreign governments.
Every time a foreigner comes to the United States, their biometric data--fingerprints and photographs--are processed into a massive database called US-VISIT. The service prevents identity fraud and helps find criminals, and countries all over the world have adopted similar systems. Now Israel's has been hacked, leading to the leak of personal information of nearly every single citizen there (even some dead ones) onto the Internet.
Authorities in the Middle Eastern country announced the arrest on Monday of a suspect responsible for the massive data theft. He's a contract worker at the Israeli Welfare Ministry who was allegedly engaged in small-scale white collar crimes after-hours and who is accused of stealing Israel's primary national biometric database in 2006. He had access to the database, which is part of the country's population registry, through his office.
The stolen database contained the name, date of birth, national identification number, and family members of 9 million Israelis, living and dead. More alarmingly, the database contained information on the birth parents of hundreds of thousands of adopted Israelis--including children--and detailed health information on individual citizens.
Shortly after being fired from his job for unrelated offenses, the unnamed suspect began passing the database around to members of Israel's surprisingly numerous Hasidic Jewish criminal underworld. According to the ultra-Orthodox Jewish Yeshiva World Newsthe stolen biometric database was passed around by six separate suspects, who made copies of the records in exchange for cash.
Identity theft and petty Internet crimes being what they are, the stolen biometric information quickly made its way online. One of the secondary suspects uploaded the whole of Israel's biometric records database to the Internet under the name “Agron 2006.” A quick Google search reveals numerous torrents and uploaded copies of the database easily available for download.
According to Yoram Cohen of the Israeli Justice Ministry, “Any person who handles personal information and any citizen should lose sleep over the chain of information from the now exposed theft of the Population Registry information.”
There's only one problem: Biometric databases are the future. The Indian government is building the world's largest biometric database, which will handle the personal information of nearly 1 billion citizens and give millions easy access to health care and education. Many European Union members such as Germany and the Netherlands automatically include biometric information on passport RFID chips. Here in the United States, the FBI is building a billion-dollar biometric database that will give every single police department and sheriff's office in the country instant access to millions of mugshots and fingerprints. While they might be scary and big brother-ish, biometric databases save massive amounts of taxpayer money and help streamline lumbering bureaucracies.
In the Israeli case, a valuable database was stolen through an inside job. Although the information was stolen by a white-collar criminal with an identity theft jones rather than by a hostile intelligence service or an enemy hacker, the end effect was the same.
The Federal Bureau of Investigation and the Department of Homeland Security have been less than forthcoming about efforts to secure the data contained in their respective biometric databases. However, a DHS privacy impact assessment conducted for the Coast Guard's “Biometrics at Sea” program found numerous privacy concerns and weak spots that required additional security. Both the FBI and Homeland Security's databases will retain decades' worth of personal information, photographs, and fingerprints.
In the end, the government--and taxpayers--have chosen the efficiency and cost savings of biometric databases over the privacy and civil liberties concerns that experts have raised. But as the Israeli example shows, today's biometric database could easily become tomorrow's warez download.
[Image: Flickr user Bob AuBuchon]

Resheq: Deporting Sheikh Salah undermines credibility of the British judiciary

[ 30/10/2011 - 06:20 PM ]



DAMASCUS, (PIC)-- Political bureau member of Hamas Ezzet Al-Resheq has criticized the British judiciary for endorsing the deportation of Sheikh Raed Salah, the leader of the Islamic movement in 1948 occupied Palestine, despite his proven innocence of charges leveled against him in London.
He said in a statement on his Facebook page on Sunday that the ruling ran contrary to the democratic values championed by the British government and proves its blatant bias in favor of Israel.
Resheq noted that the British government had recently amended its laws to allow visit of former Israeli foreign minister Tzipi Livni to London without being prosecuted for war crimes.
The defense team of Sheikh Salah would appeal the decision on Monday, a press release by the Islamic movement on Sunday said.

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DAMAS, (CIP) -  Al-Ezzet Resheq, membre du bureau politique du Hamas, a critiqué le système judiciaire britannique qui a approuvé l'expulsion de Cheikh Raed Salah, chef du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948 et ce, malgré son innocence prouvée face aux accusations portées contre lui à Londres.
Dimanche, sur sa page Facebook, il a déclaré dans un communiqué que la décision était contraire aux valeurs démocratiques défendues par le gouvernement britannique et qu'elle est une preuve de sa partialité flagrante en faveur d'Israël.
Resheq a rappelé  que le gouvernement britannique a récemment modifié ses lois pour permettre la visite à Londres de l'ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères, Livni Tzipi,  pour qu'elle ne puisse pas être poursuivie pour crimes de guerre.
L'équipe de défense de Cheikh Salah fera appel de la décision lundi, a t-on appris dimanche dans un communiqué de presse du mouvement islamique. 
Traduction CCY
URL du billet: http://www.palestine-info.co.uk/en/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7btB%2fxE5lV%2bf2kfm3vrdygPmJL7wnfScQwqH7RTmO7Gs7rUXpvKUHTA0eElrtnqojBjKa6JJdPTYji%2f95GX2DEj0j8uxLnpAx4zwESBgLw1U%3d

Palestine: I am the Resistance فلسطين أنا المقاومة

Go on, Abbas; dissolve the Palestinian Authority .

Sunday, 30 October 2011

Go on, Abbas; dissolve the Palestinian Authority

 According to Lieberman, President Abbas is "not a man of peace
[and he] works against Israel in the international arena"

(...)

Dissolution of the Palestinian Authority should not be used as a bargaining chip or tactic to improve the negotiation terms or obtain symbolic recognition of the State of Palestine at the United Nations. It is a serious step resulting from deep conviction of the failure of the negotiation strategy; it would signal a return Palestine's other options, especially resistance to the Israeli occupation; and it would put the onus on Israel to fulfil its obligations as an occupying power.
The decision could well be the most important of Mahmoud Abbas's political career. We urge him to do it. Go on, Abbas, dissolve the Palestinian Authority.

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Allez, vas-y Abbas; dissous l'Autorité palestinienne.

Go on, Abbas; dissolve the Palestinian Authority


Selon Lieberman, le président Abbas "n'est as un homme de paix [et il ] travaille contre Israël sur la scène internationale."

(...)

La dissolution de l'Autorité palestinienne ne devrait pas être utilisée comme une monnaie d'échange, ni être une tactique visant à améliorer les conditions des négociations ou à obtenir la reconnaissance symbolique de l'Etat palestinien aux Nations Unies. C'est une étape grave qui résulte de la conviction profonde de l'échec de la stratégie de négociation; il s'agirait du signal d'un retour à d'autres options en Palestine, en particulier le retour à la résistance à l'occupation israélienne, et elle ferait incomber à Israël la responsabilité de remplir ses obligations de puissance occupante.
La décision pourrait bien être la plus importante de la carrière politique de Mahmoud Abbas. Nous lui demandons de le faire. Allez, M. Abbas, dissolvez l'Autorité palestinienne.

Traduction CCY

URL du billet:  http://www.middleeastmonitor.org.uk/resources/commentary-and-analysis/3006-go-on-abbas-dissolve-the-palestinian-authority

Par dépit, les colons sionistes déversent leur haine sur les prisonniers libérés

Publié le 31 octobre 2011 sur le site palestine-info.net


Al Qods- CPI
 
Le comité des parents de détenus, l'association des détenus à al-Qods et les prisonniers maqdissins ont voulu  communiquer sur la gravité de l'incitation au meurtre que les colons sionistes ont déclenchée contre les prisonniers libérés.

Dans une déclaration publiée, le samedi 29 octobre 2010,  le Comité des parents de détenus et l'association  des détenus ont fait savoir qu'au moment où le peuple palestinien accueille les prisonniers libérés - ces héros qui ont vu flétrir la fleur de leur jeunesse derrière les barreaux -  et fête leur héroïsme dans la ville d'al-Qods occupée, des groupes de la droite sioniste haineuse, affichent leurs machinations maléfiques et sordides ciblant les prisonniers libérés par des incitations directes à leur encontre:  le pistage où qu’ils se déplacent, le repérage de leurs lieux d’habitation et ce, dans une tentative désespérée de leur nuire.

La déclaration a assuré que le sioniste de droite plein de rancoeur A . king accompagné d'un groupe de colons criminels, ont procédé à la diffusion d’une publication incitatrice, sur laquelle se trouvent les photos des prisonniers maqdissins libérés; elle est intitulée  "Alerte, danger contre les saboteurs du pays " cette action se déroule sous le regard et en présence des appareils sécuritaires sionistes qui ne font rien pour les arrêter. La déclaration a en outre signalé que ce silence observé par les appareils sécuritaires sionistes de l’occupation confirme l’attitude complice du gouvernement de l’occupation avec les colons haineux qui ciblent des prisonniers libérés et tentent de leur nuire physiquement et psychiquement.

La déclaration a qualifié cette démarche sioniste, de maillon dans une série de provocations contre la résistance des enfants du peuple palestinien, contre sa capitale éternelle al-Qods, et une poursuite de la politique de colonisation et de déportation .

La déclaration interpelle à voix haute tous les partis, à tous les niveaux (locaux et régionaux) afin qu'ils agissent pour mettre un terme à ces invectives qui vont conduire au soulèvement de toute la région. La déclaration a également interpellé avec insistance les enfants du peuple palestinien afin qu'ils protègent les héros que sont les prisonniers libérés, et qu'ils prennent leur défense à tous les niveaux.

Par ailleurs, la direction palestinienne, les factions de l’action nationale et l’ensemble des institutions des droits de l’Homme doivent assumer leurs responsabilités dans ce dossier et attirer l’attention du parrain égyptien de cette transaction d’échange, sur la nécessité de mettre en garde le gouvernement de l’occupation contre les conséquences fâcheuses qui consistent à ignorer les pratiques des colons à l’encontre des détenus libérés, faisant assumer en dernier lieu, au gouvernement sioniste, l’entière responsabilité de la protection de la vie des prisonniers libérés.

URL du billet:  http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7fZRLoRhCWjg9Pt6oxM6Jm7H4olM4QOykmeu2%2fdSy9UhydF%2fxWRk0oPbgUwfJmtt3SA3WLbUO5qrIpsYaPKuriIgi0PZfCyZyWrp9dwNhl7I%3d
       

Deux Martyrs lors d’un raid sioniste sur Khan Younès et la résistance continue sa riposte

USu rle même sujet----
Publié le 31 octobre 2011 sur le site palestine-info.net

Et ne dites pas de ceux qui sont tués dans le sentier de Dieu qu'ils sont morts. Au contraire ils sont vivants, mais vous en êtes inconscients.
Coran , sourate 2 verset 154

Troisième violation sioniste de la trêve


Gaza - CPI

Les citoyens sont tombés en martyr lors l’un des deux raids aériens de l’aviation sioniste qui ont pris pour cible Khan Younès, au sud de la bande de Gaza peu avant minuit le lundi 31/10 *;  la résistance continue sa riposte à l'agression barbare menée par l’ennemi occupant israélien.

Le Haut Comité de secours et d’urgences a souligné que deux citoyens sont tombés en martyr, Youssef Abou Abdo et Ali ek-Akkad dans un raid aérien sur  l'est de Khan Younèss, portant le nombre total de martyrs, depuis samedi midi à 12 .
Des sources médicales ont déclaré à notre correspondant que les martyrs ont été ciblés dans la zone d’al-Fakhari, et que le personnel médical  n'a pas pu les atteindre avant le début de la matinée.

Le Brigades « al-Ansar », l’aile militaire du mouvement « al-Ahrar » (libres) ont confirmé que les deux martyrs appartiennent à leurs rangs, précisant qu’ils sont : Ali Abdullah Hussein Akkad, un résident de Khan Younès - la ligne de l'Ouest, et Youssef  Rouhi Mahmoud Abou Abdo, un résident de Khan Younès – du quartier « el-Ama ».

Cependant, et dans ces circonstances, la résistance nationale palestinienne, a continué, de son tour, à cibler par ses roquettes de fabrication locale, différentes régions dans les territoires palestiniens occupés en 1948, notamment sur "Eshkol", dans le Néguev occidental et dans la ville méridionale d'Ashkelon.


* CCY : nous sommes encore le 30 octobre puisqu'il n'est pas encore minuit, mais le CPI date déjà les raids au 31 octobre 

Sur le même sujet, l'information rapportée par l'AFP

Gaza: treize morts dans les violences après la découverte de deux corps

GAZA (Territoires palestiniens) - Les corps de deux Palestiniens tués dans un raid aérien israélien ont été retrouvés lundi, portant à 13 le bilan des morts lors des violences du week-end dans et autour de la bande de Gaza, selon des sources médicales palestiniennes.

Les deux victimes, membres d'un groupuscule islamique surnommé les Brigades al-Ansar, sont mortes près de Khan Younés dans le sud de la dans la bande de Gaza, ont indiqué des membres de ce mouvement à l'AFP.  (Note du CCY; vous noterez au passage qu'on ne nous dit pas quand ces hommes ont été assassinés par les raids sionistes; le CPI pour sa part, date les raids meurtriers au début de la nuit du 30 au 31 octobre, montrant ainsi qu'Israêl ne cesse de violer la trêve mise en place dans la nuit de samedi à dimanche à partir de 3 heures du matin!)

Ce groupe a affirmé dans un communiqué être favorable à la trêve fragile tacite entre les groupes palestiniens de Gaza et Israël, intervenue dimanche et qui semblait tenir lundi matin après plusieurs heures d'accalmie. Mais cela ne nous empêchera pas de répliquer aux attaques israéliennes, a-t-il averti.

Au total, treize personnes -douze Palestiniens et un Israélien- ont péri samedi et dimanche dans les violences dans et autour de la bande de Gaza, les plus sanglantes depuis une précédente trêve fin août.

La flambée de violences a éclaté lorsqu'un raid aérien israélien a tué samedi cinq militants du groupe radical palestinien Jihad islamique dans un camp d'entraînement de Rafah dans la bande de Gaza. Les tirs de roquettes sur le sud d'Israël à partir de Gaza se sont alors succédé, donnant lieu à de nouveaux raids aériens meurtriers.

En tout, plus d'une trentaine de projectiles ont été tirés vers le sud d'Israël, selon les autorités.

Le ministre israélien chargé de la défense passive, Matan Vilnaï, a affirmé à la radio militaire que la phase des affrontements était apparemment achevée. Actuellement, il semble que tout cela est derrière nous, même si cela peut reprendre à n'importe quel moment, a dit M. Vilnaï à la radio publique.

Nous avons attaqué uniquement le Jihad islamique, le Hamas ( le groupe palestinien au pouvoir à Gaza) ne veut pas d'affrontement il s'est mis de côté car il attend les 550 prisonniers qui doivent être libérés, a-t-il ajouté.

Il faisait allusion au deuxième contingent de détenus palestiniens qui doivent être relâchés avant la fin de l'année dans le cadre de l'accord entre le Hamas et Israël qui a permis la libération le 18 octobre du soldat israélien Gilad Shalit contre un premier groupe de 477 Palestiniens.

Des affrontements provoqueraient des difficultés, les points de passage seraient fermés. Pour le moment, le Hamas me semble-t-il se dit 'mieux vaut d'abord en finir avec cet accord et récupérer les détenus' palestiniens, a ajouté M. Vilnaï.

(©AFP / 31 octobre 2011 08h36)

URL du billet:   http://www.romandie.com/news/n/_Gaza_treize_morts_dans_les_violences_apres_la_decouverte_de_deux_corps_311020110810.asp

Sur le même sujet

Two Palestinians killed in late night raid

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Prétexte pour parler (un peu) de "The Wandering Who" de Gilad Atzmon

Publié le diamnche 30 octobre 2011 sur le site mounadil.blogspot.com
par Mounadil al Djazaïri

Un texte de Gilad Atzmon dans lequel il nous fait part de son inquiétude quant au risque d’une guerre totale au Moyen orient, voire d’un conflit mondial par la faute du bellicisme des dirigeants sionistes, qu’ils se trouvent à Tel Aviv, à Londres ou ailleurs.
Il est vrai que les sionistes comptent sur le parapluie américain, un peu comme le roquet qui compte sur le secours de son maître après avoir mordu un berger allemand.
J’ai remplacé l’expression « lobby juif » par « lobby sioniste ». Je comprends parfaitement pourquoi Atzmon a fait le choix de cette expression mais je préfère éviter des simplifications excessives qui ne sont pas du tout dans son esprit.

A propos d’esprit, je suis en train de terminer la lecture du livre d’Atzmon, « The Wandering Who», une approche assez limpide et éclairante de la problématique qui est au cœur du drame du Proche Orient.
Sauf erreur de ma part, Atzmon ne cite pas Israel Shahak dans son livre qui donne pourtant nettement l’impression d’être dans la même logique que « Histoire Juive, Religion Juive » de Shahak.

Dans un entretien accordé à Sylvia Cattori, Atzmon déclare d’ailleurs s’inscrire explicitement dans les traces d’Israel Shahak.
Comme pour  ce dernier, choqué par une scène à laquelle il assiste dans la rue, le cheminement d’Atzmon commence par une expérience vécue alors qu’il était dans l’armée sioniste.
Gilad Atzmon ne s’étend pas tant sur les ressorts religieux du sionisme, ces derniers ayant été exposés longuement dans le livre de Shahak, mais il offre par contre une analyse sociale et psychologique du sionisme avec une méthodologie dont l’application n’est pas réservée aux Juifs en tant que groupe minoritaire mais peut intéresser tous les groupes sociaux ou ethniques minoritaires.
C’est là sans doute à mon avis l’originalité et la puissance de ce travail qui ouvre de nouveaux horizons pour la compréhension non seulement du sionisme mais aussi de la dynamique des minorités.

Le livre d’Atzmon semble bien se vendre puisque j’ai dû m’adresser à trois librairies différentes pour en trouver une qui n’avait pas épuisé son stock.

Gilad Atzmon (désolé, je préfère l'accordéon au saxophone)

Par Gilad Atzmon, 29 octobre 2011 traduit de l’anglais par Djazaïri

Selon Ynet, le premier ministre Benjamin Netanyahou et le minister de la defense Ehud Barak sont très préoccupés par la «menace iranienne ». Le yediot Aharont, le plus fort tirage de la presse israélienne, a rapporté cette semaine que Barak et Netanyahou poussent pour une action contre l’Iran.
Selon le chroniqueur Israélien bien connu Nahum Barnea, les hiérarques des forces armées et du Mossad sont opposées à une action contre l’Iran pour le moment.

L’ancien chef du Mossad,, Meir Dagan, avait déclaré auparavant qu’une attaque aérienne contre l’Iran était une “idée stupide” et averti des conséquences désastreuses qui résulteraient d’une telle action – une guerre régionale totale. A ce qu’il semble, Dagan a perdu son poste pour avoir exprimé son point de vue sur cette question.

On a l’impression qu’Israël prépare le terrain pour une attaque contre l’Iran qui dégénèrerait probablement dans un atroce conflit mondial. Les dirigeants israéliens semblent avoir du mal à saisir le sens de tout cela. Ces dirigeants ont réussi à se tailler la réputation d’être imperméables aux notions de culpabilité et de responsabilité. Ils sont fondamentalement incapables de comprendre les conséquences de leurs actes.

Mais bien plus pénible encore, est l’idée que les lobbies sionistes dans le monde sont aussi loin d’être responsables de leurs actes. Liam Fox, qui a démissionné la semaine dernière du poste de ministre de la défense, était fortement soutenu par le lobby sioniste. Il s’était fait aussi l’avocat enthousiaste d’une attaque contre l’Iran. La question de savoir si Fox était un ‘agent du Mossad’, une « marionnette du lobby sioniste ou même seulement un ‘idiot utile’ n’est pas encore tranchée. Il est par contre évident qu’il servait les intérêts israéliens chez nous.

Mais il n’était pas seul, actuellement 80 % des parlementaires du parti au pouvoir sont membres de Conservative Friends of Israel [Conservateurs amis de l’entité sioniste].

Le moment n’est-il pas venu de de s’éloigner autant que possible de Jérusalem et de ses larbins ? 

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"Nous refusons de mourir en silence" : Les Palestiniens s’organisent pour résister aux attaques des colons pendant la récolte des olives

Publié le lundi 31 octobre 2011 sur le site info-palestine.net
par Ben Lorber - Mondoweiss

Un nouveau groupe de résistance non violente appelé "Nous refusons de mourir en silence" patrouille la Cisjordanie pour protéger les familles palestiniennes qui récoltent leurs olives dans toute la Palestine historique contre les violences croissantes de colons.

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La récolte est mauvaise et on pense qu’elle produira seulement la moitié de l’huile de celle de l’année dernière, rendant chaque olivier encore plus précieux.

Depuis le commencement de la récolte 2011 des olives, au début d’octobre, on a enregistré une inquiétante montée des attaques de colons. Le 20 octobre, selon OXFAM, les colons israéliens ont déjà coûté 500 000 dollars aux fermiers palestiniens de Cisjordanie en oliviers détruits depuis le début de l’année. Rien qu’en septembre, 2500 oliviers ont été détruits sur les 7500 détruits cette année (et on estime que 800 000 ont été détruits depuis l’annexion israélienne de la Cisjordanie en 1967). C’est particulièrement grave parce que la récolte est mauvaise et on pense qu’elle produira seulement la moitié de l’huile de celle de l’année dernière, rendant chaque olivier encore plus précieux.
Une carte interactive diffusée par l’organisation des droits de l’homme Al-Haq illustre "la multiplication alarmante des violentes attaques" de colons en septembre en Cisjordanie. C’est pourquoi "Nous refusons de mourir en silence", qui a été lancé le 19 septembre par crainte d’une augmentation des violences pendant le vote à l’ONU, a organisé des patrouilles quotidiennes dans les territoires entre Ramallah et Naplouse pour protéger les fermiers pendant la récolte. Le mouvement regroupe des militants palestiniens, israéliens et internationaux armés de caméras et engagés dans la résistance non violente ; il a mis en place un dispositif coordonné de voitures de patrouille, dirigé par un centre de contrôle basé à Ramallah, pour répondre aux attaques des colons au fur et à mesure qu’elles se produisent.
Haifam Katib, un coordinateur de "Nous refusons de mourir en silence" qui fait partie du groupe depuis sa création dit : "Nous avons crée ce groupe à cause des attaques des colons dans les villages de Palestine, surtout au moment de la récolte. L’année dernière il y a eu beaucoup de problèmes et donc nous avons décidé de protéger notre peuple, de les aider à récolter leurs olives et de faire savoir ce qui se passe... pour les aider, pour les encourager à continuer, à ne pas avoir peur des colons, à sauver leur terre - c’est ça notre projet."
Comme en septembre, il a eu beaucoup d’attaques en d’octobre. Le 1er octobre, des colons armés ont arraché des douzaines d’oliviers dans le village de Madama au sud de Naplouse et des colons de Yitzhar ont brûlé de nombreux oliviers dans les villages de Einabous et Huwwara au sud de Naplouse. Le même jour des oliviers ont aussi été arrachés et brûlés par des colons dans les villages de Nabi Saleh et Dier Nidham dans le district de Ramallah ; les Palestiniens auraient pu éteindre le feu pour sauver leur seule source de revenus mais les soldats israéliens les en ont empêchés.
"Nous refusons de mourir en silence" est en contact permanent avec des villages palestiniens proches de colonies israéliennes pour pouvoir aider les Palestiniens en cas d’attaque de colons. L’aide est seulement à un coup de fil de distance. "Nous sommes allés dans tous les principaux villages pour donner notre numéro de téléphone aux instances locales, aux comités populaires et à ceux qui habitent près des colonies et qui doivent récolter leurs olives. Ils ont notre numéro et ils peuvent nous appeler en cas de problème. Nous venons tout de suite voir ce qui se passe ; tous nos gars sont des journalistes et ils filment. C’est leur boulot et ils savent le faire."
Le 6 octobre, des colons ont arraché 200 oliviers juste après minuit dans le village de Qusra, au sud de Naplouse, quelques heures avant que leurs propriétaires ne viennent cueillir les olives. Katib explique : "A Qusra nous sommes arrivés le matin et nous avons vu que les colons étaient venus dans la nuit couper les arbres. La terre est très importante pour les Palestiniens et surtout les oliviers qui poussent très lentement et ils soignent les arbres pendant de nombreuses années avant de pouvoir récolter des olives. C’est donc très dur pour eux [quand les colons détruisent leurs oliviers]."
Le 9 octobre, des douzaines de colons armés de bâtons et de pierres ont attaqué les Palestiniens du village de Awarta au sud de Naplouse alors qu’ils tentaient de récolter des olives près de la clôture de la colonie de Itamar. Deux jours plus tard, le 11 octobre, des colons de la colonie de Elon Moreh ont attaqué des gens qui récoltaient des olives près du village de Azmoot, à l’est de Naplouse, dans une échauffourée consécutive à des agressions verbales. Le même jour, des colons ont mis le feu à des oliviers des villages palestiniens de Ras Karkar, Beitillu et Deir Ammar, à l’ouest de Ramallah.
"C’est toujours pareil partout," se lamente Haifam. "Les colons essaient de couper les arbres, de les brûler, de brûler tout l’endroit, d’empêcher les fermiers d’aller sur leurs terres. Et après ils prennent la terre. C’est ce que font les colons, c’est leur politique, le but est de construire de plus en plus de colonies."
La liste continue. Le 12 octobre, des colons de la colonie de Havat Gilad ont attaqué des fermiers du village de Jit ainsi que des membres de "Nous refusons de mourir en silence" et en ont blessé un ; le 21 octobre, un groupe de colons a photographié des fermiers de Burin qui cueillaient des olives et leur a jeté des pierres pendant que des soldats arrêtaient deux d’entre eux ; le 26 octobre, les colons de Yitzhar ont empêché des Palestiniens d’aller récolter leurs olives près du village de Huwwara.
Au milieu de cette vague d’attaques, l’Autorité palestinienne a publié une déclaration pour condamner l’inaction israélienne, disant que "les violations israéliennes contre les Palestiniens, leurs biens et leurs sources de revenus continuent d’augmenter sans que les autorités israéliennes ne fassent quoi que ce soit pour faire respecter la loi". Le jour suivant, l’ONG des droits de l’homme israélienne Yesh Din a publié des données qui accusent l’IDF (l’armée israélienne ndt) "d’échouer totalement à faire respecter la loi" quand il s’agit de protéger les oliviers de la violence des colons en précisant que sur les 127 cas sur lesquels l’armée avaient enquêté pendant les six dernières années, un seul avait donné lieu à une inculpation.
L’attaque la plus grave de cette année a eu lieu le 21 octobre, quand des colons masqués de la colonie de Esh Kodesh, armés de barres de fer et d’extincteurs, ont assailli des villageois qui récoltaient des olives à Jaloud près de Naplouse, en ont blessé quatre dont un garçon de 12 ans ainsi qu’un militant israélien. Katib explique que la présence des caméras à Jaloud a contribué à calmer la situation qui aurait pu vraiment mal tourner. "A Jaloud, un groupe international était venu aider les fermiers à ramasser les olives. Quand les colons ont vu les fermiers arriver pour la récolte, ils sont venus avec des fusils. Mais comme il y avait un groupe avec des caméras, les soldats sont arrivés ; ils ont essayé de parler aux colons et pour une fois ils ont fait du bon travail. Mais soyez-en sûr, quand nous n’avons pas de caméra les colons ne nous ménagent pas."
Les caméras sont comme l’oeil de la communauté internationale fixé sur les colons, et leur présence peut calmer les esprits et empêcher les agressions. "Il me semble que la caméra peut arrêter la violence" dit Katib, "parce que la caméra est toujours un témoin sur les lieux... Je crois que les colons savent maintenant que s’ils viennent faire ce genre de choses ils seront filmés. Ils commencent peut-être à avoir peur des caméras et c’est très bien." La caméra peut aussi forcer les soldats à respecter les ordres officiels de protéger les fermiers contre les attaques des colons. Dans le village de Jeet près de Naplouse, par exemple, "Nous refusons de mourir en silence" a accompagné les fermiers à leur champs "parce qu’ils avaient peur d’aller ramasser leurs olives. Il y avait des soldats qui surveillaient l’endroit, nous les avons vus mais nous ne leur avons pas prêté attention et nous avons commencé à cueillir les olives. Une demi-heure plus tard, des colons masqués sont arrivés et ont commencé à jeter des pierres pour faire peur aux fermiers ; les soldats n’ont pas bougé. Mais quand le groupe de colons a vu les caméras, il y a eu un moment de surprise, et quand les soldats et la police ont vu les caméras ils se sont dépêchés de venir repousser les colons. C’est grâce aux caméras qu’ils l’ont fait."

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Quand les soldats et la police ont vu les caméras ils se sont dépêchés de venir repousser les colons

Thorn, un militant anglais qui travaille avec "Nous refusons de mourir en silence" confirme que la caméra peut effectivement empêcher les colons de commettre des violences. "L’idée [de créer "Nous refusons de mourir en silence"] nous est venue en constatant le manque de couverture médiatique des attaques de colons. Il y a de nombreux rapports sur la violence des colons et les médias parlent des exactions après qu’elles aient été commises mais il n’y avait personne quasiment pour couvrir les attaques au moment où elles se produisaient. Alors nous avons décidé de combler ce vide ; de plus nous ne voulions pas nous cantonner dans le rôle d’observateur, nous voulions faire jouer la solidarité internationale ici en Palestine pou essayer de prévenir les agressions."
La présence des internationaux dans l’organisation est capitale, selon Katib : "Il y a toujours des militants israéliens et internationaux avec nous et c’est très important. Personne ne croit les Palestiniens. Personne, sauf parfois les médias d’ici. Quand les médias viennent de l’étranger, comme CNN par exemple, ils ne nous croient pas quand nous leur disons que les colons ont tué deux ou trois ou quatre personnes et cela prend du temps. Mais quand ce sont des militants israéliens ou internationaux qui leur expliquent ce qui se passe, qui le leur montrent et qui écrivent des rapports, personne n’ose leur dire qu’ils mentent. C’est très important pour nous. Ce qu’ils voient de leurs propres yeux en fait des témoins de ce qui se passe en Palestine et quand ils rentrent chez eux ils peuvent témoigner."
La présence des internationaux sur les lieux, cependant, ne peut pas toujours sauver la journée des Palestiniens qui récoltent les olives. Comme c’est malheureusement devenu un rite annuel dans cet endroit où le conflit fait rage, les Palestiniens n’ont pas pu récolter les olives de leurs oliviers vieux de 3000 ans, le 22 octobre, à proximité de la colonie illégale de Hébron, Tel Rumeida, sans être constamment harcelés par des colons extrémistes qui les provoquaient en piétinant le drapeau palestinien et par des soldats israéliens qui se sont joints aux colons pour le harceler et qui ont empêché les militants internationaux présents de manifester contre l’occupation et d’exprimer leur solidarité envers les fermiers.
’James’ qui vient d’Angleterre, était un des militants internationaux. "Nous sommes venus manifester notre solidarité envers les fermiers et les aider" dit-il, "parce qu’ils vivent en état de siège et qu’ils souffrent particulièrement ici. Ils sont entourés de quatre colonies et ils ont besoin du soutien extérieur. C’est très important pour eux que les internationaux sachent ce qui se passe ici." Haifam Katib, et les autres coordinateurs de "Nous refusons de mourir en silence" ont bon espoir de parvenir à créer un réseau pour coordonner les interventions dans toute la Cisjordanie afin de s’opposer efficacement aux agressions des colons au fur et à mesure qu’elles surviennent. "A Hébron ils ont des comités populaires qui font le même travail. Il y a beaucoup de gens en Palestine qui font cela, partout, à Jérusalem, Bil’in, Al Masara. B’tselem fait aussi le même travail, ils distribuent des caméras et sillonnent les territoires occupés pour rassembler des témoignages et des preuves.
"C’est le début" ajoute-t-il, "et nous voudrions nous développer, avoir plus de militants et avoir des voitures partout en Cisjordanie mais c’est vraiment difficile. Il y a parmi nous des étudiants, des gens qui ont un autre travail, alors ils viennent un jour mais ne peuvent pas venir le lendemain et il faut les remplacer ; c’est comme ça que ça marche. Nous souhaitons de tout coeur poursuivre notre mission, nous renforcer et continuer à avoir une influence bénéfique."
Ben Lorber milite avec le Mouvement de Solidarité International à Naplouse. Il est journaliste au Centre d’Information Alternatif de Bethléhem. Son blog est : freepablogly.wordpress.com.
29 octobre 2011 - Pour consulter l’original : Mondoweiss - Traduction : Dominique Muselet

URL du billet:  http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=11380