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jeudi 21 juillet 2011

Flottille: Israël refuse de présenter ses excuses à la Turquie

pPublié le 21 juillet 2011 sur le site lalibre.be
par AFP

"Il n'y a aucune raison selon moi de présenter la moindre excuse dans la mesure où cela signifierait que nous en assumons la responsabilité", a déclaré le ministre chargé des affaires stratégiques, Moshé Yaalon, au cours d'une rencontre à Jérusalem avec des journalistes étrangers.

Israël n'est pas prêt à présenter des excuses à la Turquie pour l'abordage meurtrier du Mavi Marmara, navire amiral d'une flottille pour la bande de Gaza qui avait fait neuf morts turcs le 31 mai 2010, a affirmé jeudi un ministre israélien.

Le ministre a réaffirmé qu'Israël n'était disposé qu'à "exprimer des regrets pour les perte en vies humaines".

En outre, M. Yaalon a dit s'attendre à ce que le rapport de la commission d'enquête que l'ONU doit présenter sur cette affaire comporte "quelques critiques envers Israël", sans donner d'autres détails.

Mercredi, il avait déclaré qu'Israël attendait la publication de ce document après l'échec des efforts en vue d'une conciliation avec Ankara.

Après le raid meurtrier israélien dans les eaux internationales sur le Mavi Marmara, qui tentait de briser le blocus maritime imposé par Israël à Gaza, la Turquie avait rappelé son ambassadeur à Tel-Aviv et assuré que les relations bilatérales ne seraient "plus jamais les mêmes", tout en exigeant des excuses. Les relations entre les deux pays, alliés stratégiques dans les années 1990, ont commencé à se dégrader après l'offensive israélienne "Plomb durci" contre le Hamas dans la bande de Gaza (décembre 2008-janvier 2009), au cours de laquelle 1.440 Palestiniens, en majorité des civils, avaient péri.

URL du billet: http://www.lalibre.be/actu/international/article/674453/flottille-israel-refuse-de-presenter-ses-excuses-a-la-turquie.html

Israël : il n’y aura pas d’enquête sur les ONG anti-sionistes

URL du billet: http://jssnews.com/2011/07/21/israel-il-ny-aura-pas-denquete-sur-les-ong-anti-sionistes/

Netanyahu : "Moubarak était un grand ami d’Israël"

Publié le Jeudi 21 Juillet 2011 sur le site gnet.tn

Benyamin Netanyahu.Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a considéré que le Président égyptien déchu était un grand ami d’Israël. "Le régime égyptien actuel nous a promis qu’il n’y aura pas de changement, et je pense que personne ne veut rentrer dans des guerres", a-t-il ajouté lors d’une rencontre avec la chaîne al-Arabya, cité par al-Masry-alyoum.

Au sujet du dialogue avec les nouvelles forces montantes en Egypte, le Premier ministre israélien s’est dit être prêt au dialogue, "tant qu’ils reconnaissent mon droit et celui de mon peuple à l’existence".

Dans cette rencontre dont la diffusion est prévue pour aujourd’hui, et s’agissant des négociations de paix avec la partie palestinienne, Netanyahu se dit être "prêt à rencontrer le Président palestinien, Abou Mazen, à Ramallah et al-Qods sans conditions préalables pour discuter de toutes les affaires". "La direction palestinienne est responsable de torpiller les négociations de paix", a-t-il prétendu, considérant que "cette direction a refusé par le passé la fin des négociations, pour aboutir règlement, et ne veut pas aujourd’hui reprendre le dialogue pour la paix".

S’agissant de la situation en Syrie, le chef du gouvernement israélien a affirmé "qu’Israël n’intervient pas dans les événements là-bas", en faisant remarquer : "le fait que l’on n’intervienne pas, ne signifie pas qu’on est pas inquiet de ce qui se passe là-bas". Israël souhaite instaurer des relations pacifiques avec la Syrie, signalant que "le peuple syrien est digne d’un avenir meilleur". Netanyahu a exprimé son espoir que "l’Iran, Hezbollah ou des parties à l’intérieur de la Syrie ne tentent de réchauffer la situation sur les frontières israéliennes, dans une tentative de détourner le regard de la situation actuelle en Syrie". Le Premier ministre israélien a exclu les informations selon lesquelles Israël préfère le maintien de Bachar al-Assad au pouvoir.

URL du billet: http://www.gnet.tn/revue-de-presse-internationale/netanyahu-moubarak-etait-un-grand-ami-disrael/id-menu-957.html

Palestine trahie

Publié le 20 juillet 2011 sur le site elmoudjahid.com

Les pays arabes ont adopté à Doha une position qui peut faire avancer la cause palestinienne. Le futur Etat palestinien pourrait faire son entrée à l´ONU en septembre prochain et obtenir une reconnaissance internationale encore plus large que celle de l´Etat hébreu qui a vu le jour dans les conditions scandaleuses que l’on sait en 1947.

Le lobby juif aux Etats-Unis est conscient du soutien que recevra le futur Etat palestinien, et c´est pourquoi cette puissante organisation qui fait et défait les chefs de la Maison-Blanche, a sorti le grand jeu dans une conjoncture qui n´est pas plus favorable à la cause palestinienne qu’il y a 64 ans. Sous la pression d’un Congrès aux mains du lobby sioniste, Washington ne fait pas mystère de son intention d´user de son droit de veto au Conseil de sécurité pour bloquer l´initiative prise à Doha.
Le message du Congrès à majorité républicaine s´adresse en premier lieu au président Barack Obama qui a lancé, le mois dernier, dans son discours aux pays arabes, l’idée d’un nécessaire retour d´Israël aux frontières de 1967, date de la «Guerre des six jours», pour régler définitivement la question de la création de l´Etat palestinien et rétablir durablement la paix au Moyen-Orient. Les parlementaires américains ont répondu au président Obama en invitant à la tribune du Congrès américain, Benjamin Netanyahou pour annoncer à la face du monde qu´íl est hors de question d´un retour aux frontières de 1967, qu’El Qods soit la capitale des deux Etats, palestinien et israélien, que la poursuite de la colonisation juive en Cisjordanie ne s’arrêtera pas et qu’il faut oublier le droit au retour des réfugiés de 1948.
Les Etats-Unis comme l´Union européenne s´emploient, actuellement, à décourager le président Abbas de faire campagne en Europe pour recueillir l´indispensable soutien des pays européens à l’entrée de la Palestine à l’Onu. Il sera aujourd’hui à Barcelone, siège de l´Union pour la Méditerranée. Il n´est pas sûr que les pays européens, sous la pression des Etats-Unis et d´Israël, respectent l’engagement qu’ils avaient pris de reconnaître le futur Etat palestinien. Au début de l´année la ministre espagnole des Affaires étrangères, Trinidad Jimenez, soutenait que les institutions de l´Autorité palestinienne fonctionnaient très bien et que rien ne s´opposait plus à la création d´un Etat en Cisjordanie et à Gaza, aux côtés d´Israël. Aujourd´hui, Madrid et les capitales européennes semblent avoir revu ce soutien à la baisse. Les pays européens ne reconnaîtront le futur Etat palestinien si telle est la position que prendra Bruxelles. Les «27» vont certainement aligner leur position sur celle des Etats-Unis. C´est sous la pression de Washington que les pays européens, sans exception, ont bloqué la seconde « Flottille de la Liberté», après une tournée en Europe de Benjamin Netanyahou faisant campagne aussi contre l´accord de réconciliation interpalestinien signé en avril par Hamas et Fatah, et avertissant contre tout soutien de l´Europe à l´entrée de la Palestine à l´ONU dans les frontières de 1967. Ces pressions semblent avoir eu de l’effet en Europe où l’on se limite à appeler à la reprise du dialogue israélo-palestinien. Pas à exiger la fin des colonies en Cisjordanie, condition essentielle à cette fin.
La situation de trouble et d’instabilité qui sévit dans le monde arabe, Israël tente de l’exploiter pour faire retarder au maximum le projet d’un Etat palestinien. En attendant que soit parachevée au maximum la colonisation de la Cisjordanie. D´ici là, il n´y aura pas assez de territoires arabes au sens propre pour cet Etat dont l´espace territorial s´est réduit comme une peau de chagrin jusqu´à faire de Ariha, ville peuplée de 2 millions d´Arabes en 1947, un petit quartier de 20.000 habitants de Tel Aviv.
B.H.

URL du billet: http://www.elmoudjahid.com/fr/editorial/438

Netanyahu prêt à se rendre à Ramallah

Publié le 21 juillet 2011 sur le site lorientlejour.com

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est dit prêt à engager « immédiatement » des pourparlers de paix avec le président de l’Autorité palestinienne à Jérusalem et même à Ramallah, en Cisjordanie. Parallèlement, sur la Syrie, il a démenti qu’Israël souhaite que le président syrien Bachar el-Assad reste au pouvoir, mais a reconnu avoir eu dans le passé des contacts secrets avec Damas en vue d’un accord de paix.



Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est déclaré prêt à engager « immédiatement » des pourparlers de paix avec les Palestiniens à Jérusalem et même à Ramallah (Cisjordanie), dans une interview dont des extraits ont été publiés hier. « Tout est sur la table, mais il faut se rendre à la table » des négociations, a-t-il déclaré en anglais à la chaîne de télévision arabe al-Arabiya. « Je suis prêt à négocier immédiatement la paix entre nos deux peuples, directement avec le président (palestinien Mahmoud) Abbas, et nous pouvons le faire chez moi à Jérusalem, à Ramallah ou n’importe où », a-t-il ajouté.

M. Netanyahu a accusé la direction palestinienne d’avoir provoqué le blocage des discussions de paix. Selon lui, la direction palestinienne a dans le passé refusé de conclure les discussions par un arrangement, et ne veut même pas à présent renouer le dialogue de paix. Suspendues pendant près de deux ans, les négociations de paix israélo-palestiniennes ont été relancées début septembre 2010 sous la pression des États-Unis et ont à nouveau été bloquées quelques semaines plus tard à l’issue d’un moratoire partiel de dix mois de la construction dans les colonies juives qu’Israël a refusé de proroger. Les Palestiniens exigent un gel total de la colonisation sur des terres qu’ils revendiquent pour leur futur État.

Un récent accord de réconciliation entre le parti laïc Fateh de M. Abbas et le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, a encore réduit les chances d’une reprise des pourparlers de paix. « Quand des gens affirment que l’État d’Israël doit être effacé de la surface de la terre, comme le disent l’Iran, le Hezbollah ou encore le Hamas, cela ne laisse pas beaucoup de place à la discussion », a expliqué M. Netanyahu.

Parallèlement, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a plaidé hier pour une « solution consensuelle permettant de renouer le dialogue » entre Israéliens et Palestiniens, lors d’une rencontre avec Mahmoud Abbas. Le président palestinien a entamé lundi une tournée afin d’obtenir le soutien de la communauté internationale avant un vote prévu à l’ONU en septembre sur la reconnaissance d’un État palestinien, une question sur laquelle l’Union européenne est très divisée. « L’Espagne s’engage à ne pas ménager ses efforts au sein de l’Union européenne pour parvenir à cet objectif (le retour aux négociations) », a ajouté M. Zapatero. La veille, la ministre espagnole des Affaires étrangères, Trinidad Jimenez, avait assuré M. Abbas du « ferme engagement » de son pays en faveur des efforts de l’Autorité palestinienne « pour construire le futur État palestinien ».

D’autre part, une figure du soulèvement palestinien, Marwan Barghouthi, emprisonné en Israël, a appelé à des manifestations de masse en septembre pour soutenir la demande d’adhésion d’un État de Palestine à l’ONU, dans un communiqué publié hier. « Remporter la bataille de septembre prochain, qui est un pas important dans notre lutte, exige les plus grandes manifestations populaires et pacifiques ici et dans la diaspora, dans les pays arabes et musulmans et les capitales internationales », écrit-il depuis sa prison. Marwan Barghouthi, considéré comme le principal animateur de la deuxième intifada des années 2000, appelle à la « mobilisation de toutes les énergies de notre peuple et l’implication de tous dans cette bataille ». « Ce n’est pas seulement le combat du président Mahmoud Abbas, de l’Organisation de libération de la Palestine, de l’Autorité palestinienne, des mouvements ou des ambassades », affirme-t-il, pressant les formations palestiniennes de « surmonter leurs divergences pour ce combat ».

En Israël, les autorités ont commencé à renforcer les dispositifs antiémeute aux frontières en prévision de marches propalestiniennes au mois de septembre, a déclaré un haut responsable militaire qui n’a pas souhaité être nommé. L’armée pourrait aussi être autorisée à tirer sur les manifestants, a-t-il ajouté. Selon cet officier, Israël veut éviter une reproduction des marches du 15 mai, quand un nombre important de réfugiés palestiniens et de sympathisants avaient réussi à franchir les barbelés et la zone minée à la frontière avec la Syrie pour entrer sur le plateau du Golan occupé.

(Source : agences)


Sur le même sujet

Israël : La dernière stratégie de Benyamin Nétanyahou
Publié le 20 juillet 2011 sur le site bettencourtlarbrequicacheraitlaforet.blog.tdg.ch

La 66e session de l'Assemblée générale s'ouvrira au siège de l'ONU à New York le 13 septembre 2011 » sous la présidence d'un diplomate du Qatar, Nassir Abdulaziz Al-Nasser élu par acclamation. Par ailleurs, le Maroc a été élu vice-président de la 66e session (2011-2012) de l'Assemblée générale des Nations unies.

À l'ordre du jour de cette 66e Assemblée, parmi une pléthore de points, la question palestinienne au point 37.

« L'Union africaine (UA) a exhorté ses représentants au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU) à appuyer les efforts de la Palestine visant son adhésion à cette organisation mondiale comme État membre de plein droit. »

« L'Organisation de la coopération islamique (OCI) demande la reconnaissance de l'ONU du statut souverain des Palestiniens, a déclaré jeudi le secrétaire général de l'OCI. »

« Alors qu'approche le vote prévu en septembre aux Nations unies sur l'indépendance palestinienne, l'UE et ses co-médiateurs réunis au sein du Quartet ont été incapables de relancer des pourparlers de paix israélo-palestinienne... »

« Une dizaine d'États est sceptique, à commencer par l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas, la République tchèque, la Slovaquie ou encore la Pologne. Quant aux Britanniques, en l'état actuel des choses, ces derniers s'abstiendront, selon une source européenne. Pour ce pays, une reconnaissance unilatérale ne ferait qu'affecter la situation et n'aidera aucunement le processus de paix. En outre, certains d'entre eux entendent également conserver de bonnes relations avec les États-Unis. D'autres États membres, qui s'inscrivent plus en faveur de l'approche palestinienne, tels que la France, l'Espagne, l'Irlande, la Suède ou encore le Portugal, n'excluent pas forcément l'option d'une reconnaissance... »

Devant l'ampleur du mouvement international pour une reconnaissance d'un état palestinien, Benyamin Nétanyahou « s'est déclaré prêt à engager "immédiatement" des pourparlers de paix avec les Palestiniens "chez moi à Jérusalem, à Ramallah ou n'importe où", dans un entretien en anglais diffusé par la chaîne de télévision arabe Al-Arabiya. "Tout est sur la table, mais il faut se rendre à la table", a-t-il ajouté. » (20/07/2011)

« Le chef du gouvernement israélien accuse la direction palestinienne d'avoir provoqué le blocage des discussions de paix. Selon lui, la direction palestinienne a dans le passé refusé de conclure les discussions par un arrangement, et ne veut pas à présent renouer le dialogue de paix. »

En mars 2011, il affirmait («Prime Minister Benjamin Netanyahu slammed claims by the opposition that they had at one time been close to a peace deal with the Palestinians, saying) "Palestinians are not ready for peace with Israel." (Les Palestiniens ne sont pas prêts pour une paix avec Israël)

Le contre-feu organisé par Benyamin Nétanyahou a pour objectif de dissuader les Américains de suivre le mouvement et surtout de les persuader de faire usage de leur droit de veto dans tous les cas.

Le mot de la fin, c'est qu'Israël n'est, ni ne sera, jamais prête à faire une paix avec les Palestiniens quelles que soient les circonstances. La situation actuelle leur convient tout à fait.

Le statut d'État indépendant donnerait à la Palestine un pouvoir international démesuré notamment un libre accès (entrées et sorties) à la mer par la bande de Gaza, un droit de regard indépendant sur ses frontières, un partage équitable de l'eau dans la région, l'impossibilité pour Israël d'exercer des représailles selon son bon vouloir au prétexte souvent fallacieux d'attaques sur son territoire, l'accès à la juridiction ou à l'arbitrage international dans ses démêlés avec son puissant voisin, la fin de la prison à ciel ouvert à Gaza.

Sources http://www.alterinfo.net/notes/L-Union-africaine-pour-l-e... http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=25648 http://www.europolitique.info/politiques-externes/sombres... http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/07/20/ne... http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/netanyahu-p...

URL du billet: http://bettencourtlarbrequicacheraitlaforet.blog.tdg.ch/archive/2011/07/20/israel-la-derniere-strategie-de-benyamin-netanyahou.html

L'occupation arrête 150 travailleurs dont 30 citoyennes

Publié le 21 juillet 2011 sur le site palestine-info.net

Al-Qods occupée – CPI

Les forces d'occupation sioniste ont arrêté à l'auble du mercredi 20 juillet plus de 150 citoyens et travailleurs palestiniens qui étaient en route pour travailler dans les territoires palestiniens occupés en 1948, dont 30 citoyennes de Cisjordanie occupée.

Un certain nombre de travailleurs kidnappés ont déclaré que "les forces occupantes ont arrêté plusieurs ouvriers alors qu'ils tentaient d'escalader le mur d'apartheid sioniste dans la zone de Zaeim dans la ville occupée pour se rendre à leur travail en Palestine occupée en 1948".

Ils ont souligné que les policiers sionistes ont forcé les travailleurs à signer une promesse de ne pas retourner travailler dans les territoires palestiniens occupés en 1948, et de payer de lourdes amendes s'ils reviennent. Les travailleuses palestiniennes ont été interrogées sur les permis de travail et leur lieu de travail. Plusieurs palestiniens ont été arrêtés.

URL du billet: http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7r6Bn0u%2fgELdnu9aKMoEoYx8FUjpfRceNYxLnuJ0sYLbFqiyvD%2b7W0H510Xm1vgxLvc%2b0iz8d1sd2qRQ4t2raAqipZkOkvJuTDs%2f6SDqD2bI%3d

Le Shin Bet prend d'assaut la prison de Hadarim et enlève un prisonnier

Publié le 21 juillet 2011 sur le site palestine-info.net

Ramallah – CPI

Des sources bien informées de l'intérieur de la prison de Hadarim ont rapporté que des officiers du Shin Bet ont pris d'assaut mardi 19 juillet une chambre de détenus du Hamas dans la prison de Hadarim et ont enlevé,devant les autres prisonniers de la prison, le détenu appartenant aux brigades d'Al-Qassam, Akram Jibrin.

Les sources ont déclaré au centre "Born Free", le site web officiel des prisonniers du mouvement du Hamas, que les forces occupantes ont pénétré dans la prison et ont enlevé le détenu Jibrin, dans le cadre d'une action semblable aux raids lancés contre les maisons des citoyens palestiniens.

C'est la première fois que des officiers du Shin Bet sioniste envahissent une cellule de détenus et arrêtent un prisonnier dans sa cellule. On ne sait toujours pas où le prisonnier Jibrin a été emmené.

Les sources ont souligné que les forces occupantes ont aussi convoqué le détenu Ahmed Al-Barghouthi, emprisonné dans la prison de Hadarim.

Il est à noter que la prison de Hadarimest le théâtre depuis longtemps d'une vague de provocations. L'occupation a convoqué le détenu Raed Abou Dhaher et ce dernierl est toujours retenu dans le centre d'enquête d'Al-Maskoubia. Elle a aussi convoqué le détenu Jasser Al-Barghouthi avant de décider de l'isoler.

URLK du billet: http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7YcLbWxyAM2BySQqWk%2bgHREtX6yUAvreiLTOivR5jX5cmU7yFwrPNgAIM5WzsSZ4wMuXmZV6GADoSfppXHNqudvt2JXLs%2fd69vSklvM49sf4%3d

Vote à l'ONU : le chef palestinien détenu Barghouthi appelle à manifester

Publié le 20 juillet 2011 sur le site romandie.com


RAMALLAH (Territoires palestiniens) - Une figure du soulèvement palestinien emprisonnée en Israël, Marwan Barghouthi, a appelé à des manifestations de masse en septembre pour soutenir la demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, dans un communiqué publié mercredi.

L'ambassadeur palestinien aux Nations unies Riyad Mansour a par ailleurs estimé que la cause palestinienne enregistrerait des succès et Israël une défaite à l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, lors d'une conférence de presse à Ramallah (Cisjordanie).

Remporter la bataille de septembre prochain, qui est un pas important dans notre lutte, exige les plus grandes manifestations populaires et pacifiques ici et dans la diaspora, dans les pays arabes et musulmans et les capitales internationales, écrit Marwan Barghouthi de la prison israélienne de Hadarim.

Considéré comme le principal animateur de la deuxième Intifada des années 2000, il appelle à la mobilisation de toutes les énergies de notre peuple et l'implication de tous dans cette bataille.

Ce n'est pas seulement le combat du président Mahmoud Abbas, de l'Organisation de libération de la Palestine, de l'Autorité palestinienne, des mouvements, ou des ambassades, souligne M. Barghouthi, pressant les formations palestiniennes de surmonter leurs divergences pour ce combat.

Secrétaire général du Fatah en Cisjordanie, il a été arrêté par l'armée israélienne en 2002 et condamné en juin 2004 à la prison à vie par un tribunal de Tel Aviv pour implication dans des attentats anti-israéliens. Populaire parmi les Palestiniens, il est souvent présenté comme un possible successeur du président Abbas.

Nous n'allons pas échouer à cette session de l'Assemblée générale, mais l'ampleur du succès dépendra de nombreux facteurs qui sont en train d'évoluer, a affirmé pour sa part l'ambassadeur palestinien à l'ONU, évoquant les rapports de forces diplomatiques.

L'option que nous choisirons, nous parviendrons à l'appliquer, a assuré Riyad Mansour, au sujet de possibles alternatives, qu'il n'a pas voulu expliciter, à la demande d'adhésion, à laquelle les Etats-Unis devraient opposer leur veto au Conseil de sécurité.

Les Israéliens reconnaissent déjà leur défaite en disant que cela sera un succès pour eux s'ils parviennent à convaincre 30 pays de ne pas voter pour notre résolution a-t-il estimé, en référence à la volonté d'Israël de rassembler une majorité morale de pays démocratiques contre la demande palestinienne devant l'Assemblée générale.

Mais ils seront encore défaits parce qu'ils n'obtiendront pas les 30 voix pour voter contre nous, a affirmé l'ambassadeur palestinien aux Nations unies.

Faute de perspective sérieuse de reprise des négociations de paix avec Israël, enlisées depuis neuf mois, les Palestiniens comptent demander à l'ONU l'admission d'un Etat de Palestine lors de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies en septembre.

(©AFP / 20 juillet 2011 15h30)

URL de la dépêche: http://www.romandie.com/news/n/_Vote_a_l_ONU__le_chef_palestinien_detenu_Barghouthi_appelle_a_manifester200720111507.asp

Réunion en vue d'une demande d'admission de la Palestine à l'ONU

Publié le 20 juillet 2011 sur el site 7sur7.be

Les représentants à l'étranger de l'Autorité palestinienne se réuniront samedi et dimanche à Istanbul autour de leur président Mahmoud Abbas pour discuter notamment du projet de candidature de la Palestine à l'ONU, ont affirmé mercredi des sources diplomatiques.

© reuters

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s'adressera aux "ambassadeurs" palestiniens, a annoncé le ministère turc des Affaires étrangères. M. Abbas aura des entretiens axés sur les relations bilatérales, l'évolution de la situation en Palestine et le processus de paix au Proche Orient avec M. Erdogan et avec le chef de la diplomatie turque, en marge de la réunion.

La rencontre des diplomates palestiniens aura notamment pour thème le projet de demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, selon une source diplomatique palestinienne.

Faute de perspective sérieuse de reprise des négociations de paix avec Israël, enlisées depuis neuf mois, les Palestiniens comptent demander à l'ONU l'admission d'un Etat de Palestine.

Cette démarche est catégoriquement rejetée par Israël et par l'administration américaine, qui a annoncé son intention d'y opposer son veto. (belga)
20/07/11 17h16

Situation des enfants palestiniens détenus dans le système judiciaire militaire israélien

Publié le jeudi 21 juillet 2011 sur le site info-palestine.net
par DCI-Palestine/CPJPO

Le 19 juillet 2011, DCI-Palestine a soumis un rapport aux Nations-Unies : Avec leurs propres mots : rapport sur la situation des enfants palestiniens détenus dans le système judiciaire militaire israélien (juillet 2011).

C’est le deuxième rapport semestriel déposé par DCI-Palestine auprès des Nations-Unies traitant de la situation que connaissent les enfants palestiniens de Cisjordanie détenus dans les centres de détention militaires israéliens.

Le rapport couvre le semestre du 1er janvier au 30 juin 2011 et il se base sur les témoignages déposés sous serment par 45 enfants détenus durant cette période.

Dans 62 % des cas, les enfants étaient accusés d’avoir lancé des pierres. Les plaintes les plus fréquentes et les points inquiétants soulevés par les enfants dans leurs dépositions sous serment sont présentés dans le tableau ci-dessous :

Plaintes les plus fréquentes et
sujets de préoccupations
:
:
Nombre de cas :
:
Pourcentage
des enfants
Mains attachées : 44 : 98 %
Yeux bandés : 41 : 91 %
Violences physiques : 39 : 87 %
Détentions en Israël en violation de l’article 76 de
la IV Convention de Genève
:
:
34 :
:
76 %
Aveux pendant les interrogatoires : 31 : 69 %
Arrestations entre minuit et 5 h : 28 : 62 %
Violences verbales : 27 : 60 %
Fouilles corporelles : 25 : 56 %
Menaces : 17 : 38 %
Transport étendus sur le plancher du véhicule : 15 : 33 %
Documents signés ou montrés, rédigés en hébreu : 13 : 29 %
Isolement solitaire : 4 : 9 %
: :

Le rapport souligne aussi l’implication des colonies israéliennes dans le système, comme en témoigne le fait que dans 67 % des cas, les enfants disent avoir été maltraités par des soldats ou des policiers tout en étant détenus dans une colonie de la Cisjordanie occupée.

Chaque année, 700 enfants environ sont arrêtés, interrogés et détenus dans le système judiciaire militaire israélien, et les rapports sur les tortures et mauvais traitements sont monnaie courante.

(traduction : Info-Palestine.net)

Rapport DCI-Palestine

Voir aussi : Ce qui se cache derrière l’arrestation des enfants palestiniens - Jillian Kestler-D’Amours

Briser le silence ... !

« Si tu es neutre dans une situation d’injustice,

c’est que tu es du côté des oppresseurs ! »

Desmond Tutu

Comité pour une paix juste au Proche-Orient - Luxembourg

(PNG)


D’après le dernier bulletin de Defence for Children International/Section Palestine, il y avait 220 enfants palestiniens emprisonnés en avril 2011, dont 37 âgés entre 12 et 15 ans. Chaque année environ 700 enfants palestiniens sont détenus et poursuivis par les tribunaux militaires israéliens. L’acte d’accusation le plus souvent utilisé est “d’avoir jeté des pierres“. La grande majorité de ces enfants sont détenus en Israël, en contravention avec l’article 76 de la 4ème Convention de Genève.

Début avril des parlementaires britanniques Rapport intégral en visite dans la région avaient passé une matinée dans le Tribunal militaire de Ofer. La vue d’enfants amenés dans le Tribunal menottés et enchaînés avait amené le député Lord Dubs à s’adresser à la Chambre des Lords à son retour. Il y faisait part de son indignation concernant le traitement inhumain d’enfants terrorisés et l’arbitraire des accusations et des condamnations ne répondant à aucun critère de droit, ni israélien, ni international. Rapport : extraits Lord Dubs à aussi relevé que les interrogatoires n’offrent pas la sécurité d’enregistrement vidéo, que les délibérations en hébreu sont traduites en arabe d’une manière plus que hasardeuse et que les verdicts sont prononcés sur base de confessions non corroborées : quand un gosse risque 60 jours de prison parce qu’il aurait jeté des pierres contre un blindé israélien, on est en droit de se poser des questions. Pour Lord Dubs, ce processus d’humiliations n’a rien a voir avec la justice et la manière dont ces jeunes sont maltraités est en totale opposition avec le but pourtant affirmé par Israël de vouloir arriver à un règlement pacifique avec les Palestiniens. Il estime qu’Israël devrait appliquer des critères conformes aux droits humains dans leur manière de traiter les Palestiniens.

Toujours en Angleterre, l’Union Nationale des Enseignants, +/- 250.000 membres, a également adopté une motion en soutien des femmes et des enfants palestiniens prisonniers, et demande à ses dirigeants de mentionner cette cause à chaque occasion lors de rencontres internationales.

(GIF) Le 15 mars 2011, la sous-commission des Droits Humains du P.E. s’est penchée sur les conditions d’emprisonnement en Israël et dans les Territoires occupés. A l’issue de cette séance, le député P. de Rossa à fait un appel pour la libération immédiate des quelques 300 mineurs palestiniens emprisonnés comme pour la libération en phases successives des quelques 6 000 prisonniers adultes. Pour lui ces faits sont inadmissibles pour un État qui se veut démocratique. Il rappelle qu’il y a aussi une dizaine d’élus du Conseil Législatif Palestinien en prison et que 3 membres de ce même Conseil se sont réfugiés dans le centre de la Croix Rouge à Jérusalem pour éviter de se faire expulser de leur ville natale après leur libération. Il soutient aussi la demande internationale pour la libération du soldat Shalid détenu dans la Bande de Gaza et salue la condamnation sans équivoque, par le président palestinien Abbas, du meurtre de la famille Fogel de la colonie de Itamar. Si l’illégalité des colonies ne justifie en aucun cas de tels crimes, l’extension continuelle de ces mêmes colonies n’apportera pas non plus la paix que désire la très grande majorité des Palestiniens. Il a rappelé que depuis 1967, quelques 750 000 Palestiniens, dont 13 000 femmes et 25 000 enfants sont passés dans les geôles israéliennes.

DCI avait aussi fait parvenir à la sous-commission des Droits Humains des précisions sur les conditions d’interrogatoire et d’emprisonnement des enfants palestiniens, comportant mauvais traitements et torture.

* 27 % des enfants prisonniers sont forcés de signer des confessions en hébreu.

* 58 % des enfants sont emprisonnés en Israël, en contradiction avec l’article 76 de la 4ème Convention de Genève.

* 43 % des enfants ne sont pas séparés des détenus adultes.

* 55 % des enfants se plaignent par rapport à la nourriture, à l’eau et au logement

* La plupart ne reçoivent pas de visites familiales pendant les 3 premiers mois de leur détention, et aucun ne peut communiquer par téléphone avec sa famille.

* Les services d’enseignement dans les prisons sont insuffisants et parfois il n’y a pas d’enseignement du tout. Les enfants dans le centre d’interrogatoire et de détention Al Jalame près de Haifa sont systématiquement soumis aux mauvais traitements aggravés, consistant en positions contraignantes prolongées, privation de sommeil et détention en isolation.

DCI demande que tous les interrogatoires se fassent sous enregistrement vidéo et que plus aucun enfant ne soit emprisonné en Israël.

Début mai 2011, le Rapporteur Spécial de l’ONU pour les Territoires palestiniens, Richard Falk, interdit d’entrée dans les TPO par Israël !?, avait lui aussi fait part de ses préoccupations (Résumé en français) devant la détresse des enfants palestiniens. Pour lui, la communauté internationale ne « devrait économiser aucun effort pour contraindre Israël de se conformer à ses obligations au regard du droit international humanitaire et des droits de l’homme » et « à mettre un terme à l’occupation illégale et prolongée » ainsi que de « respecter le droit d’auto-détermination du peuple palestinien ».

A nos politiciens aussi, de dire « en toute amitié, mais avec lucidité » à Israël de se comporter enfin en accord avec “ces valeurs communes“ que les uns et les autres prétendent partager !

Il est inadmissible d’évoquer « des raisons sécuritaires » quand on assiste « à cette guerre honteuse contre les enfants » Jonathan Cook (en français), notamment à Jérusalem-Est.

60 professionnels ont écrit en novembre 2010 aux responsables politiques israéliens pour mettre en garde contre les graves conséquences morales et physiques de ces maltraitances. Eux aussi refusent toute argumentation sécuritaire : ces sévices contre une population particulièrement faible ne servent ni le maintien de l’ordre, ni la sécurité : elles ne peuvent qu’attiser l’hostilité et la violence.

Même constat, sans appel, par une membre de l’ONG israélienne Machsom Watch Ofra Ben Artzi (en français) :

« La conclusion de mon expérience accumulée par mon groupe est claire et très pénible. Comme je le vois, ceux qui se préoccupent tant de la jeune génération des palestiniens ne croient pas à une solution politique. Nous avons ici une mesure bien planifiée qui constitue une étape dans une politique israélienne qui a comme objectif de continuer à soumettre les Palestiniens encore pendant un bon bout de temps. La politique de criminaliser des milliers de mineurs et de transformer quelques uns en collaborateurs et dénonciateurs fragmente et détruit la prochaine génération. Ce traitement préliminaire “cautérise la conscience“ de la jeune génération et les conditionne à affronter la vie adulte sous occupation, et non avec dignité dans leur propre État... Est ce que une de ces personnalités qui mettent en œuvre cette politique criminelle brisera le silence un jour ? »

Dossier sur les prisonniers adultes : paixjuste

Autre dossier sur les enfants prisonniers : paixjuste

Dans l’enfer de l’arbitraire : paixjuste

Comité pour une juste paix au Proche-Orient

19 juillet 2011 DCI-Palestine - Comité pour une paix juste au Proche-Orient - Luxembourg

URL du billet: http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=10912

Comment l’Autorité de Ramallah brade l’unité palestinienne

Publié le mercredi 20 juillet 2011sur le site info-palestine.net
par Ramzy Baroud

Si vous étiez un employé du gouvernement palestinien, il y aurait de fortes chances que vous ne receviez que la moitié de votre salaire habituel ce mois-ci.

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Le "premier ministre" palestinien Fayyad salué à son passage par les milices mises en place par l’AP de Ramallah avec le concours des Etats-Unis et d’Israël - Photo : Loay Abu Haykel

L’autre moitié ne sera disponible que lorsque les donateurs internationaux seront suffisamment généreux pour éponger l’énorme pénurie de fonds à laquelle est actuellement confrontée l’Autorité palestinienne (AP).

Avec un déficit constant d’environ 640 millions de dollars US, le gouvernement de l’AP du premier ministre Salaam Fayyad connaît une de ses pires crises financières. Mais l’économie palestinienne n’est pas une véritable économie par rapport aux normes universellement reconnues. Elle survit en grande partie grâce aux transferts des pays donateurs. Ces fonds ont largement permis à Israël d’échapper à sa responsabilité financière en tant que puissance occupante en vertu des articles de la Quatrième Convention de Genève.

Ces mêmes fonds ont aussi maintenu à bout de bras une direction palestinienne qui tente de garantir sa propre survie en servant les intérêts de ses principaux financiers.

Mais ces fonds sont en train de s’assécher. Cela pourrait être dû à une tentative politique afin de dissuader le président Mahmoud Abbas de réclamer la reconnaissance d’un Etat palestinien aux Nations Unies en septembre prochain. Les responsables de l’AP ont été fortement irrités par ces retards dans les transferts, critiquant les pays donateurs - dont des pays arabes - pour ne pas avoir honoré leurs engagements financiers.

Yasser Abed Rabbo, le secrétaire général de l’OLP [Organisation de Libération de la Palestine], a parlé d’une crise « sans précédent » sur les ondes de Voice of Palestine. « La situation est devenue très compliquée pour l’Autorité palestinienne en raison de l’incapacité des pays arabes à respecter leurs promesses financières. »

Fayyad a qualifié « d’ironie » le fait que la crise actuelle se produise à un moment où l’Autorité palestinienne avait réduit sa dépendance envers l’aide étrangère de près de la moitié - passant de 1,8 milliard de dollars en 2008 à 970 millions - selon le Jerusalem Post. Maintenant, même cette moitié est réduite puisque seuls 331 millions de dollars sur les 970 promis ont été perçus.

Les plus hauts responsables de l’AP établissent maintenant ouvertement un lien entre la retenue à la source de ces fonds et la réalité politique en Palestine. Fayyad a insisté pour dire que « la crise ne dot pas jeter le doute sur notre préparation pour la mise en place d’un Etat », tandis que Abed Rabbo a affirmé que la crise ne stopperait pas les efforts de l’AP pour revendiquer un Etat indépendant le long des lignes d’avant la guerre de 1967.

L’AP comprend sans aucun doute le coût financier de toute aventure politique qui sera jugée défavorable à Israël - surtout depuis qu’elle se voit constamment rappelée les « liens historiques » et les « valeurs communes » qui unissent Israël et les Etats-Unis.

Un rappel en a été la marge énorme à la Chambre américaine des Représentants en Juillet 2011. Par un « vote écrasant de 406 contre 6 », a rapporté l’AFP, les législateurs des États-Unis « ont averti les Palestiniens qu’ils risquent des réductions de l’aide américaine s’ils poursuivent leur tentative d’une reconnaissance par les Nations Unies d’un futur Etat qui ne soit pas défini dans des négociations directes avec Israël. »

Le message fait écho à une autre vote sur une résolution similaire au Sénat américain.

Ce soutien inconditionnel d’Israël par les Etats-Unis rend la tâche beaucoup plus facile pour les diplomates israéliens. Ils peuvent à présent moins se concentrer sur les États-Unis et plus sur les pays européens qui ont promis de soutenir l’initiative étatique de l’AP.

L’AP est bien sûr très vulnérable face à ces menaces, malgré son insistance à dire le contraire. Une fois que les Etats-Unis et d’autres commencent à agiter la carte du blocage de fonds, n’importe quel programme politique de l’AP dégénérera en bavardages politiques indécis et même autodestructeurs. Le manque de fermeté dans le vocabulaire politique dont use l’AP peut être attribué à sa crainte qu’avec la simple décision de retenir les fonds - couplée à une décision israélienne de bloquer les taxes collectées au nom de l’Autorité palestinienne - son gouvernement ne survivrait pas plus de quelques semaines.

Il faut se souvenir que la Cisjordanie et Jérusalem-Est sont des territoires occupés. Privée de même un semblant de souveraineté territoriale et gérant une économie nationale basée sur les donations externes, l’AP n’a aucune indépendance politique en dehors des marges autorisées par les Etats-Unis et Israël, deux pays qui veulent avec acharnement détruire le projet national palestinien.

L’AP a été aux prises avec cette situation impossible depuis sa création en 1994. Etre le gardien des intérêts nationaux palestiniens tout en satisfaisant les intérêts politiques d’Israël et les attentes des Etats-Unis, est un exploit impossible. Cette énigme a presque toujours été solutionnée au détriment des Palestiniens eux-mêmes. La dernière victime en est l’accord unitaire signé en Egypte le 27 avril entre le Hamas et le Fatah, le parti de l’Autorité palestinienne au pouvoir.

L’unité est essentielle pour qu’existe un programme politique cohérent en faveur des droits palestiniens et d’un possible Etat. Lorsque l’accord a été signé officiellement au début du mois de mai, on s’attendait à ce que divers comités soient en mesure de finaliser rapidement le processus visant à fixer une date pour des élections et de mettre un terme définitif à la querelle de quatre ans entre les deux organisations.

Mais une contre-stratégie israélienne a immédiatement été mise au point. Le 4 mai, alors que les Palestiniens célébraient leur union, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mené l’offensive depuis Londres. « Ce qui s’est passé aujourd’hui au Caire est un coup terrible pour la paix et une grande victoire pour le terrorisme », a-t-il déclaré (tel que rapporté par Reuters). Les Etats-Unis ont fait écho aux propos de Netanyahou pressenti, tandis que les pays de l’UE ont répondu « avec prudence », et le bras de fer a commencé.

Encore une fois, Abbas et l’Autorité palestinienne ont été confrontés à un dilemme dans leurs priorités. L’unité nationale en Palestine a eu à souffrir un nouveau coup. « Le président palestinien ne veut pas avoir à mener deux batailles diplomatiques : l’une pour la reconnaissance d’une alliance avec les islamistes et l’autre pour un vote de l’ONU en faveur d’un Etat dans le même temps, » a déclaré un officiel de l’OLP (tel que cité par l’Associated Press et Ha’aretz).

« Le vote de l’ONU serait une étape largement symbolique par laquelle les Palestiniens espèrent néanmoins améliorer leur moyen de pression sur Israël », selon un communiqué de l’AP. « Symbolique » peut-être, mais en tout cas une priorité, pour Abbas, et qui passe avant l’urgence d’une unité nationale et d’un programme politique unifié.

Pendant ce temps, les forces de l’AP - entraînées et armées par les Etats-Unis et en coordination constante avec l’armée israélienne - ont arrêté 68 membres du Hamas ces dernières semaines, selon un rapport publié par l’Agence d’Informations Maan qui reprend un communiqué du Hamas.

Alors que Mahmoud Abbas est désormais à la tête d’une mission diplomatique qui vise à rallier un soutien pour son initiative devant les Nations Unies, Fayyad tente de recueillir des fonds pour soutenir l’économie palestinienne pour quelques mois de plus. Dans le même temps, l’unité nationale palestinienne - sans laquelle les Palestiniens resteront désespérément fragmentés et vulnérables face aux pressions et décisions extérieures - ne sera qu’un peu d’encre sur du papier.

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Ramzy Baroud (http://www.ramzybaroud.net) est un journaliste international et le directeur du site PalestineChronicle.com. Son dernier livre, Mon père était un combattant de la liberté : L’histoire vraie de Gaza (Pluto Press, London), peut être acheté sur Amazon.com.

Du même auteur :

- Yémen : une mobilisation exemplaire et qui ne faiblit pas - 14 juillet 2011
- Le succès de son économie ne suffit pas à expliquer la réussite de la Turquie - 2 juillet 2011
- « L’ouverture » de la frontière à Gaza : juste des mots ? - 19 juin 2011
- D’une frappe de missile à une aire de jeu : la volonté de Gaza - 11 juin 2011
- Retour à Nuseirat - 4 juin 2011
- Bienvenue à Gaza ! - 29 mai 2011
- L’unité palestinienne et le nouveau Moyen-Orient - 7 mai 2011
- La leçon d’humanité de Vittorio - 20 avril 2011
- Guerre contre la mémoire palestinienne : Israël résout son dilemme démocratique - 12 avril 2011
- Palestine et société civile : une force montante - 19 mars 2011
- « Shock and Awe » pour les néocons : les Arabes se soulèvent ! - 13 mars 2011
- « Du Golfe à l’Océan » le moyen-Orient est en train de changer - 25 février 2011
- Ecoutez rugir le lion égyptien - 13 février 2011

13 juillet 2011 - Article communiqué par l’auteur
Traduction : Claude Zurbach

URL du billet: http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=10915

mercredi 20 juillet 2011

Le 1er ministre turc envisage de se rendre dans la bande de Gaza

URL du billet et de la vidéo: http://fr.euronews.net/2011/07/19/le-1er-ministre-turc-envisage-de-se-rendre-dans-la-bande-de-gaza/

Israël: Les passagers du bateau français pour Gaza renvoyés

Publié le 20 juillet 2011 sur le site romandie.fr

Des activistes brandissent un drapeau palestinien sur le «Dignité - Al Karama», lors de son départ de l'Ile Rousse, en Corse, pour rejoindre la flottille internationale, le 25 juin 2011.
Des activistes brandissent un drapeau palestinien sur le «Dignité - Al Karama», lors de son départ de l'Ile Rousse, en Corse, pour rejoindre la flottille internationale, le 25 juin 2011. AFP PHOTO / MURIELLE KASPRZAK

Les quinze passagers étrangers appréhendés à bord du navire français Dignité-Al Karama, arraisonné mardi par la marine israélienne, devraient regagner mercredi leurs pays d'origine. Des vols retour sont prévus pour Athènes, Paris, Toronto et Stockholm.

Selon les services israéliens de l'immigration, les passagers "ont été entendus par nos services et ont de leur plein gré accepté de signer un document indiquant qu'ils étaient prêts à partir dans les 72 heures". Leur départ est en principe prévu mercredi.

Le navire a été abordé mardi dans les eaux internationales après plusieurs heures d'encerclement par des bâtiments israéliens. Il comptait seize passagers à bord: onze Français, des Canadiens, des Suédois, des Grecs ainsi que deux correspondants de la télévision Al-Jazira et une journaliste du quotidien israélien "Haaretz". Cette dernière a été relâchée mardi.

Le navire français était l'ultime rescapé de la flottille internationale qui tentait de forcer le blocus maritime imposé par Israël à la bande de Gaza, contrôlé par le Hamas. Le bateau français a été conduit mardi jusqu'au port israélien d'Ashdod.

(ats / 20.07.2011 09h16)

النبي صالح 15-7-2011

Ce qui se cache derrière l’arrestation des enfants palestiniens

Publié le mercredi 20 juillet 2011 sur le site info-palestine.net
par Jillian Kestler-D’Amours

En adoptant la stratégie d’arrestation et de détention des enfants palestiniens, Israël vise à dissuader la résistance, écrit Jillian Kestler-D’Amours.

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Outre le traumatisme engendré par l’occupation, les enfants palestiniens sont régulièrement la cible d’arrestations, de détentions et d’interrogatoires exercés par les forces israéliennes d’occupation

Le monde célèbre le 26 juin de chaque année la Journée Internationale contre la Torture.i Pour commémorer cet évènement, le Comité populaire d’Al-Bustan a tenu à être près des enfants du village de Silwan, à Jérusalem-Est.

Pour Murad Shafa, habitant du village et membre du Comité, il est important de redessiner le sourire sur les visages des enfants, de les rendre heureux et de leur assurer que nous les soutenons, les assistons, et serons toujours à leurs côtés. Pendant ce temps, des dizaines d’enfants remplissaient les lieux par leur excitation et leur clameur alors qu’ils brandissaient et serraient de toutes leurs forces les ficelles de plusieurs ballons d’hélium. Ils étaient heureux de relâcher ces ballons que le vent emporta ailleurs, loin dans ce ciel qui enveloppe ce chaud quartier palestinien orné de rouge, vert, noir et blanc : couleurs du drapeau palestinien.

Shafa ajoute : « Chaque ballon représente un petit enfant qui a été arrêté et battu par la police. Le rôle de cette dernière est de protéger les enfants et non pas de les capturer. Nos enfants et nous-mêmes souffrons énormément des agissements de la municipalité et de la police de l’occupation ».

Niché juste au sud des murs de la vieille cité de Jérusalem et le Mont du Temple, ou , (communément appelée zone du Bassin Sacré), Silwan est le théâtre de confrontations hebdomadaires opposant les quelques 40.000 villageois Palestiniens à plus de 400 colons israéliens, soldats israéliens, officiers de police et agents privés omniprésents dans quartier, chargés de la sécurité des colons, constamment présents dans le quartier.

Passer une journée à Silwan implique le décor d’un ciel couvert d’un mélange suffocant de gaz lacrymogènes israéliens avec la fumée dense et noirâtre qui s’échappe des pneus brûlés dans les rues, souvent utilisés pour bloquer l’entrée des véhicules de l’armée israélienne dans la zone. En fait, le quotidien de ce quartier à forte densité populaire est régulièrement marqué par des accrochages entre les forces de sécurité israéliennes et les jeunes palestiniens, sans parler des actions ordinaires et répétées tels que les raids nocturnes, les arrestations et le recours aux différentes armes, même les balles réelles.

Des enfants arrêtés et détenus

Toutefois, l’année dernière, le nombre d’arrestation de jeunes palestiniens a connu une montée en flèche. Selon les rapports de la police israélienne, la période s’étalant de novembre 2009 à décembre 2010 a enregistré l’ouverture de 1267 dossiers criminels contre des mineurs accusés de jet de pierres. Ce modèle s’étend même en 2011 puisque des centaines d’enfants, majoritairement originaires de Silwan, continuent d’être arrêtés et détenus pour des prétendus lancements de pierres.

Pour cela, la procédure est courante. Les enfants sont souvent arrachés de leurs lits en pleine nuit. Ils sont alors interrogés en l’absence d’avocats, de leurs parents ou d’autres membres de leurs familles. Ils ont tous été victime d’une façon ou d’une autre d’abus ou de maltraitance physique ou psychologique durant les interrogatoires.

Il va donc sans dire que cette pratique transgresse les conventions internationales, telles que la Convention des Nations Unies sur les Droits de l’Enfant et la Quatrième Convention de Genève, ainsi que les lois israéliennes relatives aux droits des mineurs.

Et c’est justement dans cette optique que l’Association pour les Droits Civils en Israël (ACRI) reconnait que la Loi Israélienne sur les Jeunes est fréquemment violée à travers les procédures d’arrestation et d’interrogation appliquées sur les enfants palestiniens originaires de Jérusalem-Est. Les dispositions de la loi qui sont particulièrement ignorées stipulent, entre autres, que l’arrestation de mineurs devrait être évitée si possible, que la durée de l’arrestation du mineur doit être la plus courte possible et que, quelque soit la décision prise à l’encontre d’un mineur, l’âge du suspect et l’impact de l’arrestation sur son bien-être et développement physique et mental doivent être pris en considération.

Et ce n’est pas tout. En effet, alors que l’âge de responsabilité pénale est 12 ans, des enfants ne dépassant pas les sept ans avaient été arrêtés et interrogés à Silwan car soupçonnés d’avoir lancé des pierres. Ces faits ont été mentionnés dans le rapport d’ACRI du mois de mars 2011 qui fait savoir que ‘’la police ne faisait aucune distinction d’âge lors de ses enquêtes, même si elle sait que le mineur en question n’a pas encore atteint l’âge de responsabilité pénale.

« Les enfants avaient été détenus pendant des heures, menottés. Les procédures suivies lors des interrogatoires consistaient à les menacer, à leur crier dessus et à user de tous les moyens pour les forcer à révéler des informations au sujet d’incidents commis dans leurs quartiers. Dans ce contexte, il est important, voire alarmant d’insister sur le fait que plus l’enfant est très jeune, plus il y a de grandes chances pour qu’il soit victime de traumatismes et de ravages psychologiques à cause de ces traitement » poursuit le rapport.

Le phénomène d’arrestation, souligne Sara Francis, Directrice d’Addameer (Association pour le Soutien et les Droits Humains des Prisonniers), ne vise pas seulement à intimider et effrayer les jeunes, mais est, de manière générale, utilisé comme outil politique pour dissuader le militantisme politique palestinien.

Elle explique : « D’abord, on procède par la menace [des enfants] en les poussant à réfléchir dix fois avant de se lancer dans l’avenir dans un militantisme politique. [Les autorités israéliennes] savent pertinemment que cette expérience marquera à jamais l’individu et l’accompagnera pour le restant de sa vie et par voix de conséquence, elle affectera aussi toute la communauté ». Et de poursuivre : « Les arrestations de mineurs ont également pour objectif de les faire parler et dénoncer les militants adultes. Ils savent qu’ils peuvent recueillir des aveux des jeunes gens, ainsi que les noms des organisateurs adultes ».

La présence des colons ravive les tensions

Le cas de Silwan est assez spécial. En fait, ce qui se cache derrière l’arrestation d’enfants palestiniens est clair. L’objectif étant d’atténuer la résistance des résidents Palestiniens face à l’expansion des colonies juives en cours et maintenir le contrôle juif exclusif sur le quartier, pour enfin éviter toute forme de soulèvement face à la violence de la police et de l’armée, aux démolitions des maisons ainsi que l’oppression quotidienne qui accompagne ce projet de colonisation.

Par ailleurs, Silwan a connu ces dernières années une croissance dans l’implantation des familles juives partout dans Jérusalem-Est, y compris Elad et Ateret Cohanim, objectif dessiné par des organisations privées de la droite israélienne.

D’après un rapport établi par l’ONG israélienne Ir Amim, les premiers colons appartenant à Elad ont élu domicile, en 1991, à Wadi Hilweh, quartier de Silwan. Aujourd’hui, l’organisation s’est emparée d’un bon nombre de propriétés et gère le site archéologique de la Cité de David, pôle touristique qui draine des centaines de milliers de visiteurs chaque année.

Ainsi, les habitants de Silwan affirment que la municipalité de Jérusalem a mis au point des politiques de zonage et de planification dont bénéficient exclusivement les résidents juifs et les touristes. Parmi ces plans, à titre d’exemple, la construction d’un parc où le jardin du Roi David aurait autrefois été localisé ; une démarche qui nécessiterait la démolition de 88 maisons à Al-Bustan. Autrement dit, la destruction de tout le quartier et l’expulsion de tous ses habitants.

Aujourd’hui, les chiffres rapportent qu’environ 400 colons israéliens vivent parmi les 40.000 résidents palestiniens de Silwan.

Et pour leur sécurité, outre les caméras de surveillance plantées dans chaque coin du quartier, ces colons bénéficient d’une garde privée 24h/24, employée majoritairement par la société israélienne privée pour la sécurité Civilian Intelligence (Modi’in Ezrahi en hébreu). Et c’est le Ministère Israélien pour la Construction et l’Habitat qui sous-traite avec cette firme.

Les coûts de ces services de sécurité privés accordés aux colons juifs de Jérusalem-Est, payés entièrement par les contribuables israéliens, sont estimés à environ 54.5 millions NIS (New Israeli Shekel), soit $16 millions. Ce chiffre apparait dans un rapport d’ACRI du mois de septembre 2010, intitulé « Unsafe Space ».

Ce dernier, à la base de témoignages des résidents du quartier, rapporte que les gardes de sécurité ont un comportement injurieux et n’épargnent ni enfants jouant dans les ruelles, ni adultes. Il ajoute : « Ils recourent à la violence verbale et physique et utilisent souvent des armes chargées. D’ailleurs, les résidents jugent que les gardes de sécurité ont ’la détente facile’ et considèrent qu’ils sont les seuls à pouvoir agir en tant qu’arbitres durant le quotidien du quartier ».

Contrairement aux officiers de police dont le recours à la force répond aux strictes directives établies par la loi et par les procédures policières, les gardes de sécurité privés ne sont pas soumis à ces lois, ni aux règlements fondamentaux de la police dans l’exercice de ses fonctions. En conséquence, puisque les gardes de sécurité ne sont tenus par aucune définition claire de travail, l’abus de pouvoir s’installe.

En effet, au mois de mai de cette année, le jeune Milad Ayyash, âgé de 17 ans, a été assassiné à Beit Yonatan, une colonie israélienne de sept étages située dans le quartier Baten el-Hawa de Silwan. Les circonstances réelles sur le décès de Ayyash doivent encore être examinées. D’autre part, le procureur d’état israélien avait estimé que l’immeuble, construit en 2004 par le groupe de colons de l’extrême droite Ateret Cohanim, doit être évacué dans les meilleurs délais.

Un autre cas, enregistré en septembre 2010, fait état de l’assassinat d’un habitant de Silwan dans des circonstances douteuses. Samer Sarhan a été tué par un garde de sécurité d’une colonie israélienne.

Objectif final : déplacer les Palestiniens

Au lendemain de la guerre de 1967 où Israël a entamé l’occupation de Jérusalem-Est, l’état a commencé par recenser les habitants palestiniens, en attribuant à environ 66.000 d’entre eux des cartes d’identité de Jérusalem. Cependant, toute personne absente durant le recensement n’a pu bénéficier des droits de résidence à Jérusalem.

Depuis ce jour, suite à l’application d’un système draconien décrété par les autorités israéliennes, plus de 14.000 cartes d’identités de Jérusalem avaient été retirées des Palestiniens et ce, pour prouver que son « centre de vie » se trouve dans la ville. En effet, quitter le pays pendant sept ans ou acquérir une citoyenneté étrangère sont passibles à la perte du droit de résider à Jérusalem, voire même l’interdiction d’entrer dans la ville pour travailler ou visiter les lieux saints, la famille ou les amis.

Ainsi, pour sauvegarder le soi-disant équilibre démographique » e la ville, les autorités israéliennes ont mis en place cette politique de révocation des cartes d’identité de Jérusalem, associée à l’expansion illégale de colonies exclusivement juives, aux politiques discriminatoires de zonage et aux démolitions des habitations puisque les palestiniens sont incapables de recevoir des permis de construire.

Dans ce contexte, et ne ménageant aucun effort, la municipalité de Jérusalem travaille ardemment pour augmenter la présence juive à Jérusalem, principalement dans la zone du Bassin Sacré qui entoure le Vieille Cité (dont Silwan fait partie) et ce, dans le but de préserver une majorité juive et limiter le nombre des palestiniens de Jérusalem pour qu’il ne dépasse pas les 30%.

En mars 2001, le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les Droits de l’Homme dans les territoires palestiniens occupésii, Richard Falk a rapporté que « le modèle continu de l’expansion des colonies à Jérusalem-Est, associé à l’expulsion forcée des vieux habitants palestiniens créent un environnement insoutenable dans cette partie de la ville, autrefois contrôlée par la Jordanie... [Et] au vu de ses incidences négatives, cette situation n’a qu’une seule définition : le nettoyage ethnique ».

C’est pourquoi, des quartiers comme Silwan, où la résistance, la conscience politique et les projets de responsabilisation des jeunes sont en plein essor et dont les sièges dans des domaines clés de la municipalité lui attribuent le contrôle, représentent une menace réelle pour le plan d’accomplissement fixé et recherché d’Israël, à savoir aboutir à « l’équilibre démographique ».

Ainsi, alors que l’objectif final aspire à intimider et à atténuer la résistance des palestiniens de Jérusalem face aux politiques israéliennes, l’arrestation de plus de 1200 mineurs à travers Jérusalem-Est n’offre qu’une seule lecture ; il s’agit d’un moyen utilisé aujourd’hui pour faciliter le déplacement des palestiniens de Jérusalem et préserver le contrôle juif sur la ville.

Et en ce 26 juin, sous le regard de ces enfants qui venaient de relâcher des centaines de ballons dans l’air, Murad Shafa affirme que la police israélienne soutient la municipalité de Jérusalem. Elle tente d’arrêter nos enfants, de les brutaliser, de tirer des gaz lacrymogènes sur eux et de les attaquer sur le chemin de l’école ou des magasins.

« Mais quoiqu’ils fassent - ajoute mon interlocuteur - nous leur disons que nous allons tout simplement rester ici, et nous allons apprendre à nos enfants le sens de la détermination, la stabilité et la persistance. C’est pourquoi, pour rien au monde nous ne déserterons nos maisons, notre terre et notre vie dans chaque coin de notre Jérusalem. »

* Jillian Kestler-D’Amours est journaliste canadienne indépendante vivant à Jérusalem. Elle contribue régulièrement avec The Electronic Intifada, Inter-Press Service et Free Speech Radio News. http://jkdamours.com

8 juillet 2011 - Al JAzeera- Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/indept...
Traduction de l’anglais : Niha

URL du billet: http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=10906

mardi 19 juillet 2011

Gaza : Le "Dignité al-Karama" a été arraisonné...

Des commandos de la marine israélienne ont pris le contrôle du navire français Dignité al-Karama de la flottille internationale, arrivé à 40 milles de Gaza, qui tentait de forcer le blocus maritime pesant sur l'enclave palestinienne. http://www.france24.com


Gaza : Le "Dignité al-Karama" a été arraisonné... par france24


IDF Pirates Board French Aid Ship 'Dignite-Al Karama' [19-July-11 AlJazeeraEnglish]

[footage released by Israeli army]


Mobilisation contre le coup de force israélien à l’encontre du "Dignité-Al-Karama"

Publié le 19 juillet 2011 sur le site unbateaupourgaza.fr

A Paris, un rassemblement est prévu ce soir à 18 h 30 au métro Franklin Roosevelt.

Voir tous les rassemblements prévus

Toutes les communications avec le bateau « Dignité-Al Karama »ont été coupées ce matin à 9 heures par l’armée israélienne qui l’a encerclé dans les eux internationales. Une fois de plus, le gouvernement israélien a commis un acte de piraterie en arraisonnant un bateau sur lequel se trouve 16 passagers de 6 nationalités différentes, non violents, représentants la Flotille internationale 2.

Leur seul tort était de se diriger vers Gaza pour apporter la solidarité internationale contre le blocus. Le déploiement de commandos militaires israéliens pour arraisonner ce petit bateau, véritable petit Poucet citoyen, montre clairement la logique militaire de la politique israélienne qui ne parle que le langage de la force ! Sans aucune nouvelle des passagers, nous sommes extrêmement inquiets sur leur devenir.

Le gouvernement français doit prendre ses responsabilités pour assurer la sécurité des passagers et leur intégrité physique. Une délégation de la Campagne française sera reçue en ce sens au Ministère des affaires étrangères cet après-midi. Face à ce coup de force, la Campagne française « Un bateau pour Gaza »appelle à se mobiliser dès aujourd’hui dans tout le pays, à interpeller tous les élus pour qu’ils interviennent auprès des pouvoirs publics et à protester auprès de l’Ambassade d’Israël.

A Paris, un rassemblement est prévu ce soir à 18 h 30 au métro Franklin Roosevelt.

19/07/2011

Rassemblement au Mans 18H00 place de la république à l’appel du collectif local un bateau pour Gaza.

Rassemblement à Lille 18H30 place de la république

Rassemblement ce soir à Athènes place Syntagma à 19h pour protester contre la piraterie de l’état d’Israêl et contre l’audieuse attitude du gouvernement grec complice

Rassemblons nous devant l’Opéra de Lyon (métro hôtel de ville) - Ce mardi 19 juillet à 18 h 00

Manifestation à Pau ce soir 18h30 devant la Préfecture avec un mot d’ordre : tous contre la piraterie d’état en Méditérannée

Rassemblement à Montpellier mardi 19 à 18h place de la Comédie

Rassemblement ce mardi 19 juillet 2011 à 18H00, Préfecture à NANTES

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En face des côtes de Gaza : Des navires de l'occupation encerclent le bateau el-Karama

Publié le 19 juillet 2011 sur le site palestine-info.net

Gaza - CPI

Des sources médiatiques ont rapporté ce mardi matin 19 juillet 2011, que trois navires de guerre sionistes encerclent le bateau français el-Kararma (la dignité) qui s etrouve en face des côtes de la ville de Gaza, prétextant la présence d'armes à bord du bateau, ce qu'avait totalement nié l'équipage avant même de prendre le large.

La chaine al-Jazeera précise que le bateau encerclé se trouve à 70 km des côtes de Gaza.

Selon le correspondant d'al-Jazeera Ayach Darragi, qui se trouve à bord du bateau, les forces de l'occupation ont demandé à l'équipage de faire demi-tour mais tout le monde est déterminé à atteindre les rivages de Gaza.

Rappelons que le navire français de la flottille internationale qui projette de forcer le blocus maritime sioniste de Gaza, avait quitté le port grec de Costellorizo pour se diriger officiellement vers le port d'Alexandrie.

URL du billet: http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7cdW6VeJn1aCHJuZn3hYdb2l%2b1Rz72%2fy4xN%2buXZU2Czult%2fB3dkYICI%2bif0luWBsXIdTAH7jXta%2bmIwT5cunHinaJiNnG1PE6Ww4ZwHBzhOg%3d


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Le Dignité Al Karama ne répond plus
Posté le 19/07/2011 à 11:20

Depuis 9h15 ce mardi matin, la communication est coupée à bord du bateau français Dignité Al Karama. Selon le collectif 69 Palestine en contact avec les militants français présents à bord, le bateau a été entouré ce matin à 8h30 par "plusieurs bateaux militaires israéliens", alors qu'il se situait "dans les eaux internationales à 40 miles de Gaza". 45 minutes plus tard, l'ensemble des communications avec lui étaient coupées.

Le collectif 69 Palestine dénonce "un acte de censure militaire" de la part d'Israël vis-à-vis d'un bateau qui vise à "briser le blocus de Gaza et à faire respecter le droit international". Il demande au gouvernement français d'intervenir.

Le Dignité Al Karama, seul bateau de l'opération Un bateau français pour Gaza a avoir pu prendre la mer, transporte actuellement 16 passagers de 6 nationalités différentes, dont Yamin Makri, membre du collectif 69 Palestine basé à Lyon.

LB

URL du billet: http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/Autre-contenu/Breves/Le-Dignite-Al-Karama-ne-repond-plus

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La marine israélienne encercle le navire français "Dignité-Al-Karama"

La marine israélienne encercle le navire français "Dignité-Al-Karama"
Arrivé à 40 milles nautiques de Gaza, le navire français de la flottille internationale qui tente de forcer le blocus maritime qui pèse sur l'enclave palestinienne a été sommé de rebrousser chemin par la marine israélienne.

Par Dépêche (texte)

AFP - Le navire français de la flottille internationale qui projette de forcer le blocus maritime israélien de la bande de Gaza, était encerclé mardi matin par plusieurs bâtiments de la marine israélienne, ont annoncé les organisateurs.

"Le bateau est entouré par au moins trois navires israéliens et depuis 09H06 heure de Paris (07H06 GMT), toutes les communications sont brouillées, nous ne pouvons plus communiquer avec eux (les militants à bord du bateau, ndlr) par téléphone ni par internet", a déclaré à l'AFP Julien Rivoire, joint au téléphone à Paris.

"Depuis 08H30 heure de Paris (06H30 GMT), plusieurs bateaux militaires israéliens entouraient le Dignité-Al Karama, alors que celui-ci était dans les eaux internationales à 40 milles de Gaza. 45 minutes plus tard, l'ensemble des communications étaient coupées", ont indiqué les organisateurs dans un communiqué.

"Il s’agit d'un acte de censure militaire qui montre la logique choisie et viole la liberté de communication et d’information", selon le texte.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a fait état d'un "contact initial il y a peu de temps entre la marine israélienne et le navire Al Karama".

"La marine israélienne a avisé l'Al Karama qu'il était sur un itinéraire conduisant à une zone sous blocus maritime de sécurité au large de Gaza", d'après le texte.

"Le Dignité-Al Karama transporte 16 passagers, de six nationalités, non armés et non violents. Ce +petit poucet+ de la flottille ne constitue en aucune façon une menace", ajoutent les organisateurs, exprimant leur "inquiétude au vu des menaces proférées par Israël contre la flottille".

Julien Rivoire avait auparavant indiqué que le bateau voguait "lentement" vers la bande de Gaza où il était censé arriver à la mi-journée.

Les 16 militants à bord du navire avaient pour leur part transmis des messages en français et en anglais par l'intermédiaire du réseau social twitter, précisant qu'ils avaient interrompu la navigation pendant la nuit.

"Si ce bateau tente une action provocante, nous l'intercepterons", avait réaffirmé lundi le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon, faisant allusion à une tentative de rallier Gaza.

Le Dignité-Al Karama, intercepté le 7 juillet par les garde-côtes grecs, a quitté dimanche l'île grecque de Kastellorizo en appareillant officiellement pour le port égyptien d'Alexandrie. Mais son véritable objectif est d'atteindre la bande de Gaza, ont dit les organisateurs.

Les neuf autres bateaux qui composaient la flottille, avec à leur bord 300 militants venus de 22 pays, n'ont pas été autorisés à quitter la Grèce. Athènes a expliqué cette interdiction par la "sécurité des militants", après l'assaut des commandos de la marine israélienne sur une précédente flottille pour Gaza, qui avait provoqué la mort de neuf militants turcs, le 31 mai 2010.

Le bateau français transporte des militants français, canadiens, suédois et grecs, ainsi que la journaliste renommée du quotidien israélien de gauche Haaretz Amira Hass et une équipe de la chaîne de télévision du Qatar Al-Jazira.

Israël impose un blocus à Gaza depuis l'enlèvement d'un de ses soldats en juin 2006. Il a été renforcé après la prise de contrôle du territoire par le mouvement islamiste Hamas un an plus tard.

Avec les critiques internationales déclenchées par l'arraisonnement meurtrier de la première flottille, il a ensuite allégé ce blocus, essentiellement pour les produits de consommation courante.

URL du billet: http://www.france24.com/fr/20110719-marine-israelienne-somme-dignite-al-karama-rebrousser-chemin-bateau-francais-flotille-gaza-conflit-israelo-palestinien