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lundi 28 février 2011

This evening/ ce soir

Gadhafi troops try to take city of Zawiyah but rebels push them back residents say

Les troupes loyales de Kadhafi ont tenté de reprendre la ville de Zawiyah, mais les anti-Kadhafi les ont repoussés a déclaré un résident.

La violence physique, contre les journalistes, continue

Publié le 28 février 2011 que le site .businessnews.com.tn



Notre confrère Sofiane Chourabi a été tabassé par la police, lundi 28 février 2011. M. Chourabi a assisté à une arrestation, devant l’hôtel Africa à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis. Il a voulu prendre une photo de la scène, quand des agents de la police en tenue de ville se sont rués sur lui, en lui confisquant ses papiers et son portefeuille, tout en le rouant de coups. Il a beau faire valoir son identité, les agents continuaient à le frapper.
Emmené à un local du ministère de l’Intérieur, tout en continuant les agressions physiques, un officier a vérifié son identité et a fini par le relâcher. Sans aucun mot d’excuse rappelant ainsi une pratique des plus courantes sous l’ancien régime. Sofiane Chourabi ne compte pas s’arrêter là et prévoit de déposer une plainte officielle contre le ministre de l’intérieur.
Cette agression arrive à un moment où les journalistes sont sévèrement critiqués. On leur reproche de ne pas accomplir leur devoir comme il se doit. L’exemple de M. Chourabi donne une idée sur une des raisons qui expliquent la dramatique situation dans laquelle vit, encore, la presse tunisienne.
Il est vrai que Sofiane Chourabi, réputé pour son indépendance, ne figure pas parmi les journalistes connus pour être proche de l’ancien régime et des services du ministère de l’Intérieur.
On espère, toutefois, qu'il s'agit d'un acte isolé, comme nous l'a fait remarquer un de nos lecteurs.

R.B.H

URL du billet: http://www.businessnews.com.tn/La-violence-physique,-contre-les-journalistes,-continue,520,23731,1

Massacre à Gaza en 2002: les Palestiniens dénoncent l'enquête israélienne

Publié le 28 février 2011 sur le site romandie.com

GAZA (Territoires palestiniens) - Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, et l'Autorité palestinienne ont dénoncé lundi le rapport d'une commission d'enquête israélienne disculpant le commandement militaire pour un bombardement qui avait tué 14 civils, dont 9 enfants, à Gaza en 2002.

Les conclusions de l'enquête sont "un affront éhonté aux sentiments du peuple palestinien et un feu vert officiel aux crimes et aux pratiques terroristes" de l'Etat hébreu, a commenté un porte-parole du Hamas.

Le 22 juillet 2002, un avion F-16 israélien avait largué une bombe d'une tonne sur la maison où vivaient un chef militaire du Hamas, Salah Shehadeh, et ses proches.

M. Shehadeh avait été tué ainsi que son garde du corps et 14 civils, dont son épouse et ses neuf enfants. Le raid avait aussi fait 150 blessés.

Dans un communiqué, l'Autorité palestinienne a accusé Israël de ne pas avoir le moindre égard pour la responsabilité morale qui incombe à toute armée de réagir "proportionnellement et d'épargner la vie des civils".

"Au lieu de s'excuser pour un meurtre, un pays qui s'autoproclame une démocratie devrait demander des comptes à ses citoyens en vertu de l'état de droit. Il n'y a aucune loi ni aucun code éthique ou moral justifiant un acte aussi peu respectueux de la vie humaine", déplore le communiqué.

Dans son rapport, remis dimanche au Premier ministre Benjamin Netanyahu, la commission a conclu qu'aucun "acte criminel" n'avait été commis dans le cadre de cette opération, tout en relevant une série de lacunes dans le recueil des informations qui ont entraîné la mort de victimes innocentes.

La commission israélienne a estimé que la décision de tuer Salah Shehadeh était justifiée vu "la menace qu'il représentait" du fait de son implication "dans des dizaines d'attentats qui ont coûté la vie à des centaines d'Israéliens".

Le raid avait provoqué une vague de condamnations internationales et déclenché des poursuites judiciaires contre des chefs militaires israéliens.

(©AFP / 28 février 2011 17h51)

URL de la dépêche: http://www.romandie.com/ats/news/110228165136.bm3j33d3.asp

Live Blog - Libya Feb 28

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"Une victoire de Nicolas Sarkozy serait un cas d'école…"

Publié le 28 février 2011 sur le site lemonde.fr

Nicolas Sarkozy, le 10 février, lors de l'émission "Paroles de Français".

Nicolas Sarkozy, le 10 février, lors de l'émission "Paroles de Français".AFP/THOMAS COEX

Sur les affiches de campagne des prochaines élections cantonales, pas un candidat UMP n'a inscrit ces simples mots : "Avec Sarkozy". Lorsqu'ils reviennent, le mardi, à Paris, les trois quarts des députés de droite ont le moral dans les talons. "Vous voulez savoir ce que pensent les élus de terrain ?" s'étonne le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, "eh bien que tout cela est calamiteux !"

URL du billet: http://www.lemonde.fr/

Suspicion légitime, dangereuse inaction

Publié le 28 février 2011 sur le site lequotidien-oran.com
par K. Selim


Au fil des heures sanglantes de l'insurrection du peuple libyen contre le colonel Kadhafi et son clan, de plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer le déchaînement de violences contre la population désarmée de ce pays.

La folie meurtrière du «guide» de la «Grande Jamahiriya» ressemble à celle d'un fauve aux abois qui croit que la seule issue possible est dans un paroxysme de feu et de sang pour terrifier le peuple et casser son élan libérateur. C'est la version kadhafienne de la sinistre stratégie du Shock and Awe développée par George W. Bush et ses complices néoconservateurs contre le peuple irakien.

Devant l'horreur de cette répression où des moyens militaires sont utilisés contre des manifestants pacifiques, l'opinion mondiale exprime sa révulsion et son indignation. Des voix s'élèvent ici et là pour suggérer une intervention militaire occidentale pour sauver le peuple libyen et renverser définitivement le régime de Kadhafi.

Or, les Libyens insurgés le disent et le redisent sur tous les tons : ils s'en occupent eux-mêmes et ne veulent pas d'une intervention occidentale dont ils devinent clairement les intentions peu humanitaires. Les médias occidentaux n'accordent pratiquement aucune place à cette opposition populaire à une intervention «humanitaire» aux arrière-pensées pétrolières évidentes.

Les dénégations du chef de l'Otan et des dirigeants occidentaux ne sont guère convaincantes. Une intervention «militaro-humanitaire» est rendue de plus en plus plausible par la constitution d'une force navale substantielle à proximité des eaux territoriales libyennes. La suspension par l'Italie de son pacte de non-agression avec la Libye conforte les inquiétudes des observateurs, qui voient dans la programmation des réactions occidentales une mise en condition de l'opinion publique internationale pour une aventure militaire destinée à «sécuriser» les puits et les canalisations pétrolières sous le prétexte de protection du peuple libyen.

Ce scénario est rendu possible par l'extraordinaire silence des Etats voisins, dont on se demande s'ils conservent un minimum de responsabilité politique s'agissant de leur environnement géostratégique immédiat. Le mutisme des pays arabes voisins traduit certainement leur manque d'enthousiasme face à l'effondrement d'un régime avec lequel ils avaient tous partie liée. Ne rien faire et ne rien dire qui puisse gêner le colonel Kadhafi semble être la ligne observée par des Etats qui n'ont visiblement aucune capacité de réaction face à la désintégration du régime et aux risques d'une intervention étrangère.

Cette stupeur muette devant l'accélération des événements et leurs implications possibles est consternante. La déstabilisation prolongée de la Libye est pourtant lourde de dangers pour toute la région et devrait amener les Etats voisins à prendre leurs responsabilités. Il s'agit de mettre un terme à l'effusion de sang, de permettre aux Libyens de se libérer - quitte à ménager une porte de sortie aux tenants du régime de Kadhafi - et de réduire le risque d'une intervention occidentale.

La résolution du Conseil de sécurité, pour sévère qu'elle soit, se caractérise par l'absence de mesures immédiates visant à réduire la capacité de nuisance de Kadhafi. L'instauration d'une zone d'exclusion aérienne aurait permis de hâter la chute du régime et de limiter les risques d'une dérive vers le chaos. En refusant une telle mesure, le Conseil de sécurité renforce les suspicions.

L'importance de la Libye en tant que fournisseur d'hydrocarbures et sa situation stratégique sont les éléments objectifs du poker menteur joué par les grandes puissances. Une coordination des voisins arabes pourrait garantir l'issue la moins douloureuse possible qui permettrait au peuple libyen de s'émanciper d'un régime absurde, tout en rendant impossible une intervention occidentale.

Le peuple libyen est, à n'en pas douter, prêt à accueillir favorablement une initiative régionale visant à tourner la page du régime et à assurer une transition vers la nouvelle Libye. Toute la question est de savoir si ces Etats en ont la capacité.

LIBYE : Quand flottent sur les places les drapeaux du roi Idris /Où la mémoire historique est annulée.

Publié le 27 février 2011 sur le site mondialisation.ca




Benghazi conquise, les insurgés ont amené le drapeau vert de la République libyenne, et hissé le pavillon rouge, noir et vert, avec le croissant et l’étoile : le drapeau monarchique du roi Idris. Le même que celui qu’ont hissé les manifestants (y compris ceux de Pd et Rifondazione comunista) sur le portail de l’ambassade libyenne à Rome, au cri de « Voici le drapeau de la Libye démocratique, celle du roi Idris ». Un acte symbolique, riche d’histoire et d’actualité brûlante.




Le roi Idrîs As-Sunûsî


Emir de la Cyrénaïque


Auparavant émir de la Cyrénaïque et de la Tripolitaine, Sidi Muhammad Idris al-Mahdi al-Senoussi fut mis sur le trône de Libye par les Anglais, quand le pays, colonie italienne depuis 1911, obtint son indépendance en 1951. La Libye devenait une monarchie fédérale, dans laquelle le roi Idris exerçait la fonction de chef d’Etat, avec droit de la transmettre à ses héritiers. C’était toujours le souverain qui nommait le premier ministre, le conseil des ministres et la moitié des membres du sénat qui avaient le droit de dissoudre la chambre des députés.

Sur la base d‘un traité vingtennal d’« amitié et alliance » avec la Grande-Bretagne, en 1953, le roi Idris concéda aux Anglais, en échange d’une assistance militaire et financière, l’utilisation de bases aériennes, navales et terrestres en Cyrénaïque et Tripolitaine. Un accord analogue fut conclu en 1954 avec les Etats-Unis, qui obtinrent l’utilisation de la base aérienne de Wheelus Field aux portes de Tripoli. Elle devint la principale base aérienne états-unienne en Méditerranée. Etats-Unis et Grande-Bretagne disposaient en outre, en Libye, de polygones de tir pour l’aviation militaire. Avec l’Italie, le roi Idris conclut en 1956 un accord qui non seulement la disculpait de tous les dommages causés à la Libye, mais permettait à la communauté italienne en Tripolitaine de garder pratiquement intact son patrimoine.


La Libye devint encore plus importante pour les Etats-Unis et la Grande-Bretagne quand, à la fin des années 50, la compagnie états-unienne Esso (Exxon Mobil) confirma l’existence de grands gisements pétrolifères et que d’autres furent découverts tout de suite après. Les plus grandes compagnies, comme l’états-unienne Esso et la britannique British Petroleum, obtinrent d’avantageuses concessions qui leur assuraient le contrôle et le gros des profits du pétrole libyen. L’italienne Eni, à travers Agip, obtint aussi deux concessions. Pour mieux contrôler les gisements, la forme fédérale de gouvernement fut abolie en 1963, en éliminant les régions historiques de Cyrénaïque, Tripolitaine et Fezzan.


Les protestations des nationalistes libyens, qui accusaient le roi Idris de brader le pays, furent étouffées par la répression policière. Mais la rébellion allait croissant, surtout dans les formes armées. Cela déboucha sur un coup d’Etat -dont le principal artisan fut le capitaine Muhamar Kadhafi- opéré sans effusion de sang en 1969 par seulement cinquante officiers, qui s’étaient dénommés « officiers libres » sur le modèle nassérien. La monarchie abolie, la République arabe libyenne obligea les forces états-uniennes et britanniques à évacuer les bases militaires et, l’année suivante, nationalisa les propriétés de British Petroleum, et obligea les autres compagnies à verser à l’Etat libyen des quotas beaucoup plus hauts de leurs profits.


La propagande de 1911

Le drapeau de roi Idris, qui flotte à nouveau dans la guerre civile en Libye, est la bannière de ceux qui, en instrumentalisant la lutte de ceux qui se battent authentiquement pour la démocratie contre le régime de Kadhafi, entendent ramener la Libye sous la coupe des puissances qui la dominèrent à une autre époque. Celles qui, chapeautées par les Etats-Unis, se préparent à débarquer en Libye sous le paravent du « peacekeeping » (maintien de la paix… NdT). En attendant, de concert avec le Pentagone, le ministre La Russa annonce que partiront de la base de Sigonella des avions militaires, dirigés vers la Libye pour des « objectifs exclusivement humanitaires ». Cette même « intervention humanitaire » que demandent les pacifistes de l’ « appel urgent »[1], et ceux qui déploient le drapeau du roi Idris, oublieux de l’histoire. Ils devraient se souvenir qu’il y a un siècle, en 1911, l’occupation de la Libye, préparée par une propagande martelée, fut soutenue par la majorité de l’opinion publique, alors que dans les cafés-concerts on chantait « Tripoli, belle terre d’amour, que vole à toi ma chanson !” Les temps et les tons changent, mais reste la rime : « au grondement du canon »[2].

Edition de samedi 26 février de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/il-manifesto/in-edicola/numero/20110226/pagina/03/pezzo/298074/

Traduction Marie-Ange Patrizio.

Manlio Dinucci est géographe.

[1] http://www.ilmanifesto.it/il-manifesto/in-edicola/numero/20110224/pagina/03/pezzo/297915/

[2] On peut rappeler le mot à mot de la chanson évoquée ici par l’auteur. Composée pour le film I quattro bersaglieri, elle était destinée à raviver le soutien de la population italienne pour la campagne d’occupation de la Libye, alors sous domination ottomane ; cette chanson donne une bonne idée du climat colonial de l’Italie libérale bourgeoise (pas encore fasciste, précisons-le : il s’agit bien d’une campagne de 1911). Comme dit M. Dinucci, les tons ont changé, la rime, et les intentions (et l’enthousiasme de tous bords), demeurent.

Version originale : http://www.youtube.com/watch?v=JO9Ow4DGUbQ ,

et version un peu plus martiale, au cas où on prendrait les Italiens pour des rigolos (et « brava gente ») : http://www.youtube.com/watch?v=uszuDcZPOaQ )

A Tripoli !

Sai dove s’annida più florido il suol ?
Sai dove sorride più magico il sol ?
Sul mar che ci lega con l’Africa d’or,
la stella d’Italia ci addita un tesor.
Ci addita un tesor!

Sais-tu où se niche le plus floride sol ?

Sais-tu où sourit le plus magique soleil ?

Sur la mer qui nous relie avec l’Afrique d’or,

l’étoile d’Italie nous désigne un trésor.

Nous désigne un trésor !

Tripoli, bel suol d’amore,

ti giunga dolce questa mia canzon !

Sventoli il tricolore

sulle tue torri al rombo del cannon!

Naviga, o corazzata:

benigno è il vento e dolce la stagion.

Tripoli, terra incantata,

sarai italiana al rombo del cannon!

Tripoli, belle terre d’amour,

que vole à toi ma chanson !

Que flotte le drapeau

Sur tes tours au grondement du canon !

Navigue, ô cuirassé :

propice est le vent et douce la saison.

Tripoli, terre enchantée,

tu seras italienne au grondement du canon !

A te, marinaro, sia l’onda sentier.

Sia guida Fortuna per te, bersaglier.

Và e spera, soldato, vittoria è colà,

hai teco l’Italia che gridati:”Và!”

Pour toi, Marin, que l’onde soit sentier.

Que Fortune te guide, Bersaglier !

Va et espère, Soldat, Victoire est là-bas,

Tu as avec toi l’Italie qui te crie : « Va ! »

Al vento africano che Tripoli assal
già squillan le trombe,
la marcia real.
A Tripoli i turchi non regnano più:
già il nostro vessillo issato è lassù…

Dans le vent africain qui saisit Tripoli

Déjà résonnent les trompettes,

la marche royale.

A Tripoli les Turcs ne règnent plus : déjà notre étendard est hissé là-haut...

(Refrain : Tripoli bel suol d’amor et caetera...).

La traduction -sommaire- a essayé de tenir compte de l’esprit et de la rime dans le poème initial (écrit par Giovanni Corvetto, musique de Colombino Arona). Mais ne manquez pas d’aller voir et écouter les vidéos des documents d’époque, pour comparaison avec ce que nous voyons, entendons (avalons voire soutenons) aujourd’hui.


Toutes les notes sont de la traductrice, acceptées par l’auteur.


URL du billet: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=23412

Libye: l'exil de Kadhafi est "une possibilité"

Publié le 28 février 2011 sur le site romandie.com


WASHINGTON - Un exil du dirigeant Mouammar Kadhafi est "une possibilité" pour mettre fin à la révolte sans précédent qui secoue la Libye, a estimé lundi le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney.

Lors d'une courte conférence de presse, M. Carney s'est toutefois refusé à "spéculer" sur la possibilité de voir les Etats-Unis contribuer à un tel exil.

"L'exil serait tout à fait une possibilité pour produire le changement" réclamé par les manifestants descendus depuis deux semaines dans les rues du pays, a indiqué M. Carney, en répétant que le colonel Kadhafi devait "s'écarter" du pouvoir, comme l'avait déclaré pour la première fois samedi le président américain Barack Obama.

M. Carney a également affirmé que les Etats-Unis étaient en contact avec des groupes de la rébellion en Libye, mais qu'il était "prématuré" d'évoquer une reconnaissance de l'un ou de l'autre par Washington.

(©AFP / 28 février 2011 16h34)

URL de la dépêche: http://www.romandie.com/ats/news/110228153458.bs0li2co.asp

L’UNRWA met l’holocauste dans le programme scolaire : indignation populaire

Publié Publié le 27 février 2011 sur le site palestine.info

"Sous des pressions sionistes et occidentales."

Voilà les premiers résultats concrets en Palestine occupée de la mise en œuvre du projet Aladin lancé le 27 mars 2009 à la Maison de l'UNESCO à Paris !!!

Où quand les hommes sont sommés de tenir compte d'un temps sanguinaire de l'Histoire et d'en ignorer tant d'autres.... y compris celui dans lequel les hommes de 2011 observent, hébétés et inertes qu’ils sont, un génocide en Palestine occupée qui se conjugue, chaque jour, dans un présent vieux maintenant de 63 ans!!!


Rapport


Gaza – CPI

Sous prétexte de vouloir répandre les notions des droits de l’homme et de la tolérance, l’Office de secours et des travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) essaie de mettre l’histoire de l’holocauste dans les programmes scolaires de ses écoles, surtout celles de la bande de Gaza et des camps de réfugiés palestiniens. Est-ce que cette idée est innocente ?

Innocente ou non, l’UNRWA devra ne pas oublier que la mémoire de l’enfant palestinien n’a pas besoin de s’épuiser trop loin dans le passé pour connaître les droits de l’homme. L’holocauste sioniste pratiqué par l’armée israélienne durant la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza, fin 2008/début 2009, est toujours vivant dans toutes les mémoires.

L’holocauste

Sami Mochachaa, porte-parole de l’UNRWA, dit au journal jordanien Al-Ghad que l’UNRWA veut enseigner la relation humaine pacifique.

Certaines voix venant de l’intérieur de l’agence attirent l’attention sur la volonté d’imposer l’holocauste dans les écoles palestiniennes, sous des pressions sionistes et occidentales.

Le journal jordanien remarque que l’agence internationale applique la politique du deux poids deux mesure. Sinon, pourquoi ne parle-t-elle pas des « holocaustes palestiniens », celui de la dernière guerre n’étant qu’un exemple.

L’Organisation des Nations Unies, elle-même, et toutes ses organisations internationales participent et organisent des activités pour célébrer les victimes de l’holocauste des Juifs, durant le mois de février. Pas une seule célébration cependant pour un seul des holocaustes palestiniens pratiqués par les occupants israéliens.

Une position nationale

Les instituteurs de l’agence ne sont pas du tout contents d’une telle décision. RQ exprime son refuse ferme de cet acte. Il vise à donner une légitimité perdue à l’occupation israélienne.

Cet instituteur a appelé le peuple palestinien et toutes les factions palestiniennes, à l’intérieur comme à l’extérieur, les institutions juridiques, les médias à mener une campagne organisée afin que l’UNRWA arrête ses pratiques inacceptables par tous les Palestiniens.

Pour sa part, Dr. Mohammed Asqoul, ministre de l’Education du gouvernement palestinien, dans la bande de Gaza, confirme que l’idée d’enseigner l’holocauste dans les écoles de la bande de Gaza est totalement refusée.

Son ministère travaille pour construire la personnalité palestinienne, pour préserver l’identité et les droits palestiniens, le droit au retour en tête.

L’UNRWA baisse ses services

L’agence entame ladite tentative au moment où elle baisse ses services, en particulier dans les domaines de la santé et de l’éducation.

Abdou Al-Aziz Tariqchi, directeur de l’association palestinienne des droits de l’homme, dit que l’UNRWA a baissé ses services à un niveau inacceptable. C’est un désengagement organisé et systématique de ses responsabilités envers les réfugiés palestiniens.

Dans le domaine de la santé, à titre d’exemple, pour une opération coûtant dix mille dollars, elle n’offre que six cent dollars, un maximum pour la plus grande opération chirurgicale.

Et dans l’éducation, continue Tareqchi, l’agence a arrêté d’assurer les fournitures scolaires, hormis les livres. Et même ces derniers, ils n’arrivent pas toujours à temps. Et souvent ils sont très usés, comme c’était le cas cette année à l’école Hittin du camp Aïn Al-Holwa.

URL du billet: http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7AnNWENw8ZdSRS%2fihs72EZpDFWCXJfwKCi41tUMYt63bH3uZJgkp0N4TDq%2fsWO2Us3dJORPhhdbb7C4jR9sTE15D3EAFfOFlCbspT6Ny8Zm8%3d


A consulter au sujet du projet Aladin

Intervention d’Anne-Marie Revcolevschi/Présidente du Projet Aladin

Kadhafi dénonce la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU imposant des sanctions contre lui

Publié le 28 février 2011 sur le site journaldutchad.com


APA, 08h28Le leader libyen Mouammar Kadhafi a dénoncé la résolution votée samedi soir à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU et consistant à imposer des sanctions contre lui et ses proches. « Le Conseil de sécurité ne voit pas comment Tripoli est sure », s’est défendu le colonel Kadhafi dans une interview avec la Télévision serbe, réalisée dans son bureau présidentiel à Tripoli. Le leader libyen fait face depuis le 15 février courant à une insurrection populaire sanglante et ne contrôlerait plus qu’une partie de la capitale avec deux autres villes marquées par une forte présence de sa tribu, les Kdadfa.

Dans l’interview, il a réitéré les accusations selon lesquelles le mouvement de protestation qui balaie le pays de long en large est fomenté par Al Qaida et des ressortissants étrangers. Il a aussi affirmé qu’il ne quittera jamais la Libye. Sans aller jusqu’à menacer d’utiliser la force, le Conseil de sécurité de l’ONU a également décidé de transmettre le dossier de Kadhafi au procureur général près la Cour pénale internationale, avec la possibilité que les pratiques du colonel soient classifiées comme « crimes de guerre ».

URL de la dépêche
:http://www.journaldutchad.com/depeches.php?t=1

Egypt imposes travel ban on Mubarak

URL du billet: http://english.aljazeera.net/

Live Blog - Libya Feb 28

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Examen préliminaire de la CPI sur les violences en Libye

Publié le 28 février 2011 sur le site romandie.com


LA HAYE - Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, a annoncé lundi mener un examen préliminaire sur les violences en Libye, préalable à une éventuelle enquête pour crimes contre l'humanité, à la suite d'une saisine du Conseil de sécurité des Nations unies.

"Le bureau (du procureur) examine actuellement des allégations d'attaques à large échelle ou systématiques contre la population civile", a déclaré M. Moreno-Ocampo, lors d'une conférence de presse à La Haye. "Ceci pourrait constituer des crimes contre l'humanité et doit cesser".

"La prochaine étape sera de décider si une enquête sera ouverte", a poursuivi M. Moreno-Ocampo, selon lequel cette décision devrait "intervenir dans quelques jours".

Le Conseil de sécurité de l'ONU avait adopté samedi à l'unanimité une résolution imposant des sanctions sévères au colonel Mouammar Kadhafi notamment, et transféré "la situation en Libye depuis le 15 février" au procureur de la CPI.

Par cette résolution, les membres du Conseil de sécurité considèrent que "les attaques systématiques" contre la population civile en Libye "peuvent être assimilées à des crimes contre l'humanité".

"Si des gens se trouvaient sur une place et ont été attaqués par des chars, des avions et des soldats, et si des gens ont été tués systématiquement, alors ce sont des crimes contre l'humanité", a affirmé M. Moreno-Ocampo.

Depuis l'entrée en fonctions de la CPI en 2002, le Conseil de sécurité n'avait transféré qu'une seule affaire à la cour, le 31 mars 2005, en demandant à M. Moreno-Ocampo d'enquêter sur les violences commises au Darfour.

La CPI avait délivré le 4 mars 2009 un mandat d'arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité contre le président soudanais Omar el-Béchir. Un second mandat d'arrêt avait été obtenu le 12 juillet 2010 pour génocide.

La compétence de la CPI peut en effet s'étendre à un Etat qui n'est pas partie prenante du statut, comme la Libye, à la demande du Conseil de sécurité.

La CPI est le premier tribunal permanent chargé de poursuivre des auteurs de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de génocides commis depuis 2002.

Le bilan des violences en Libye reste difficile à évaluer. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a évoqué vendredi un millier de morts. A Benghazi, 256 personnes ont été tuées et 2.000 blessées, selon des médecins de cette ville cités dimanche par le Comité international de la Croix-Rouge.

(©AFP / 28 février 2011 13h31)

URL de la dépêche: http://www.romandie.com/ats/news/110228123130.5dlc5ll9.asp

Un Belge torturé à mort au Maroc ?

Indices émission du mercredi 23 février 2011

Ali Aarrass un ressortissant belgo-marocain, soupçonné de terrorisme, vient d'être extradé de l'Espagne vers le Maroc. Ses proches crient à l'injustice et dénoncent les tortures. Selon ses proches, Ali est accusé à tort et ils reprochent aux autorités belges d'avoir sacrifié Ali. "Ali est belge et il est en danger de mort !" dénoncent ses avocats.

Un reportage de Georges Huercano.

Voir la vidéo de l'émission en vous rendant sur le lien suivant

http://www.youtube.com/user/AliAarrass

URL du billet: http://www.rtltvi.be/emission/indices/article/medecines-douces-ou-illegales-/1573.aspx

Lien du site de soutien à Ali Aarrass

http://www.freeali.eu/

"Cette fois nous sommes allés trop loin", Réalité et conséquences de l'invasion de Gaza

Publié le 28 février 2011 sur le site palestine.info

Norman G. Finkelstein

Norman G. Finkelstein, spécialiste américain du conflit israélo-palestinien, se bat depuis des années avec son travail scientifique pour dévoiler les crimes israéliens et montrer la souffrance du peuple palestinien.

Dans son dernier ouvrage "Cette fois nous sommes allés trop loin", Réalité et conséquences de l'invasion de Gaza, que les
Editions Palestine espère publier en français, il revient sur le massacre de l'invasion de fin 2008/début 2009. En voici un extrait :

Pendant la guerre du Liban, Israël écrasa le quartier sud de Beyrouth connu sous le nom de Dahiya, qui abritait de nombreux partisans shiites pauvres du Hezbollah. A la suite de la guerre, des officiers militaires israéliens commencèrent à parler de la “stratégie de Dahiya”. « Nous exercerons une force disproportionnée contre tout village d’où des tirs sont tirés sur Israël et causerons d’immenses dommages et destructions, expliqua le commandant en chef du front nord des FDI Gadi Eisenkot. Ceci n’est pas une suggestion. Ceci est un plan qui a déjà été autorisé. » En cas d’hostilités, Israël avait besoin « d’agir immédiatement, résolument, et avec une force qui est disproportionnée, déclara le colonel de réserve de l’Institut israélien pour les études de sécurité nationale Gabriel Siboni. Une telle réponse a pour but d’infliger des dommages et de donner une punition si sévères qu’elle exigera de longs et coûteux processus de reconstruction ». « La prochaine guerre… conduira à l’élimination de l’armée libanaise, à la destruction de l’infrastructure nationale et à d’intenses souffrances au sein de la population, menaça l’ancien chef du Conseil de sécurité nationale israélien Giora Eiland. De graves dommages à la république du Liban, la destruction de maisons et de l’infrastructure et la souffrance de centaines de milliers de gens sont des conséquences qui peuvent mieux que toute autre chose influencer le comportement du Hezbollah. »[1]

Il mérite d’être noté que sous la loi internationale, utiliser la force de manière disproportionnée et prendre l’infrastructure en cible constituent des crimes de guerre. Bien que la nouvelle stratégie fût à employer contre tous ceux d’entre les rivaux régionaux d’Israël qui l’avaient défié, Gaza était souvent repérée comme la cible parfaite pour cette approche. « Il est bien dommage qu’elle ne fut pas adoptée immédiatement après le “désengagement” de Gaza [de 2005] et le premier déluge de roquettes, déplora un expert israélien de renom. Si nous avions immédiatement adopté la stratégie de Dahiya, nous nous serions probablement épargné beaucoup d’ennuis. » Si les Palestiniens lançaient une autre attaque à la roquette, exhorta le ministre de l’intérieur israélien Meir Sheetrit fin septembre 2008, à ce moment-là, « les FDI devraient… choisir une région de Gaza et la raser ».[2]

Le plan israélien en vigueur pour l’attaque de Gaza pouvait être glané des déclarations officielles présentées après qu’il fut mis en route : « Ce que nous devons faire, c’est d’agir systématiquement, avec pour objectif de punir toutes les organisations qui tirent les roquettes et les obus de mortier, ainsi que les civils qui leur permettent de tirer et de se cacher » (Général de division de réserve Amiram Levin) ; « Après cette opération, il n’y aura plus un seul bâtiment du Hamas en place à Gaza » (Chef d’Etat-major adjoint des FDI Dan Harel) ; « Tout ce qui est affilié au Hamas est une cible légitime » (Porte-parole et Commandant des FDI Avital Leibowitz) ; « Il [devrait être] possible de détruire Gaza, afin qu’il comprenne qu’on ne se frotte pas à nous… C’est vraiment le moment de démolir des milliers de maisons de tous les terroristes, afin qu’il réfléchisse à deux fois avant de lancer des roquettes… J’espère que l’opération se terminera avec de grands accomplissements et avec la destruction totale du terrorisme et du Hamas. A mon avis, ils devraient être rasés au sol, pour que des milliers de maisons, de tunnels et d’industries soient démolis » (Vice-premier ministre Eli Yishai). Le correspondant militaire pour la chaîne israélienne Channel 10 News commenta : « Israël n’essaye pas de cacher le fait qu’il réagit disproportionnellement ».[3]

En Israël, les médias exultèrent devant le « choc et l’effroi » (Maariv)[4] causés par sa première campagne aérienne. Tandis qu’Israël tua seulement 55 Libanais au cours des deux premiers jours de la guerre de 2006, il tua pas moins de 300 habitants de Gaza en quatre minutes lors du premier jour de l’invasion. La plupart des cibles étaient situées dans des « secteurs résidentiels densément peuplés », alors que les bombardements commencèrent « à environ 11 h 30, une heure de grande activité, lorsque les rues étaient pleines de civils, dont des écoliers qui quittaient les classes à la fin de la période du matin et ceux qui allaient à l’école pour la deuxième période ».[5] Après plusieurs jours de massacres, un analyste stratégique israélien averti observa : « Les FDI, qui planifièrent d’attaquer des bâtiments et des sites peuplés par des centaines de gens, ne les avertirent pas de partir en avance, mais avaient l’intention de tuer un grand nombre d’entre eux, ce qu’ils firent ».[6] Benny Morris loua « l’attaque aérienne extrêmement efficace d’Israël contre le Hamas ».[7]



[1] Yaron London, “The Dahiya Strategy” (6 octobre 2008 ; www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3605863,00.html). Gabriel Siboni, “Disproportionate Force: Israel’s concept of response in light of the Second Lebanon War”, Institute for National Security Studies (INSS) (2 octobre 2008). Giora Eiland, “The Third Lebanon War: Target Lebanon”, Strategic Assessment (Novembre 2008). Amos Harel, “Analysis: IDF plans to use disproportionate force in next war”, Haaretz (5 octobre 2007). Joseph Nasr, “Israel Warns Hezbollah War Would Invite Destruction”, Reuters (2 octobre 2008).

[2] London , “Dahiya Strategy”. Attila Somfalvi, “Sheetrit: We should level Gaza neighborhoods” (2 octobre 2008 ; www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3504922,00.html).

[3] “Israeli General Says Hamas Must Not Be the Only Target in Gaza”, Radio des FDI, Tel Aviv, en hébreu à 06:00 GMT (26 décembre 2008), BBC Monitoring Middle East ; Tova Dadon, “Deputy Chief of Staff: Worst still ahead”, ynetnews.com (29 décembre 2008 ; http://tinyurl.com/crwdbw) ; “B’Tselem to Attorney General Mazuz: Concern over Israel targeting civilian objects in the Gaza Strip” (31 décembre 2008 ; http://tinyurl.com/8gxwox) ; Report of the United Nations Fact Finding Mission on the Gaza Conflict (25 décembre 2009), paragr. 1204. Ensuite : Mission Goldstone, Report. J’ai passé une ancienne version du manuscrit de mon livre à des membres de la mission Goldstone pendant sa phase d’enquête. Le rapport final de la mission comporta aussi de nombreuses références à la stratégie de Dahiya. Pour plus d’information sur la stratégie de Dahiya et la citation de Channel 10 News, voir Comité public contre la torture en Israël (PCATI), No Second Thoughts: The changes in the Israeli Defense Forces’ combat doctrine in light of “Operation Cast Lead” (Jérusalem : novembre 2009), pp. 20-28.

[4] Seumas Milne, “Israel’s Onslaught on Gaza is a Crime That Cannot Succeed”, Guardian (30 décembre 2008).

[5] Amnesty International, Operation “Cast Lead”: 22 Days of death and destruction (Londres : juillet 2009), p. 47.

[6] Reuven Pedatzur, “The Mistakes of Cast Lead”, Haaretz (8 janvier 2009).

[7] Morris, “Why Israel Feels Threatened”.
Editions Palestine