lundi 31 janvier 2011
Révolte égyptienne (vidéos)
"L'armée ne s'attaquera pas à la population" 31/01
envoyé par Resistance_egyptienne_CCY. - L'info internationale vidéo.
Révolte Egypte - 31/01
envoyé par Resistance_egyptienne_CCY. - L'info video en direct.
Tahrir Square - Cairo - 31/01 - EGYPT REVOLUTION
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Foule de manifestants - EGYPT REVOLUTION ! 31/01
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révolution égyptienne en direct/31 janvier 2011
Israel says Egypt could go Iran way
Révolte égyptienne en direct/ 31 janvier 2011
Révolution égyptienneen direct/31 janvier 2011
Égypte tahrir manif du 30
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Tunisie : la police disperse brutalement un rassemblement de jeunes
De petits groupes de manifestants s'étaient retrouvés sur l'avenue Habib-Bourguiba, la grande artère du centre de Tunis. REUTERS/STR
Alors que le calme était revenu depuis deux jours à Tunis, la police tunisienne a brutalement dispersé, lundi 31 janvier après-midi, à coups de matraque et de grenades lacrymogènes quelques dizaines de jeunes rassemblés dans le centre de la capitale, aux abords du ministère de l'intérieur.
Des journalistes ont vu des policiers pourchasser des jeunes et les frapper violemment à plusieurs reprises à l'aide de matraques, alors qu'ils étaient à terre. Plusieurs personnes ont été interpellées et traînées sans ménagement vers des fourgons de police. Dans la matinée, de petits groupes de manifestants s'étaient retrouvés sur l'avenue Habib-Bourguiba, la grande artère du centre de Tunis, pour exiger le départ de tous les fonctionnaires du ministère de l'intérieur issus de l'ancien parti au pouvoir, le RCD de l'ex-président Ben Ali, certains exigeant même la démission du ministre récemment nommé dans l'équipe de transition.
INTERVENTION DE LA POLICE ANTI-ÉMEUTE
Dans l'après-midi, quelques dizaines de jeunes étaient restés sur l'avenue alors que la plupart des manifestants avaient quitté les lieux. La police anti-émeute est intervenue pour disperser les derniers contestataires, alors que certains jeunes s'attaquaient aux vitrines de magasins. L'intervention de la police a duré moins de dix minutes, et le calme est immédiatement revenu dans le centre.
En dépit de quelques heurts sporadiques, la capitale ne connaît plus de violences depuis l'évacuation musclée de la place de la Kasbah vendredi soir, épicentre de la contestation contre le gouvernement de transition qui gère le pays depuis la chute de Zine El-Abidine Ben Ali le 14 janvier.
URL de l'article: http://www.lemonde.fr/
Et toujours à propos de la Tunisie, à lire des témoignages de terribles évènements qui ont eu cours dans le pays, la nuit du 14 au 15 janvier 2011, c'est à dire après la fuite de Ben Ali !
Viols et agressions au Ministère de l’Intérieur hier soir
http://www.webdo.tn/2011/01/15/viols-et-agressions-au-ministere-de-linterieur-hier-soir/
Révolte égyptienne en direct/ 31 janvier 2011
18h50
Selon le journaliste d'al Jazeera, 250 000 personnes sont actuellement réunies sur la place Mayden al Tahrir. Tous les manifestants ont prévu de passer la nuit sur la place en vue de préparer la journée de demain!
Une des pancartes brandies aujourd'hui place Mayden al Tahrir par un manifestant!
(Le 31 janvier, au Caire. Goran Tomasevi/Reuters)
Egypte : nouveau gouvernement, largement inchangé
La télévision officielle égyptienne a annoncé, lundi 31 janvier, la formation d'un nouveau gouvernement en Egypte.AFP PHOTO / AL-MASRIYA TV
Face à la pression de la rue, le président égyptien, Hosni Moubarak, a annoncé, lundi 31 janvier, la formation d'un nouveau gouvernement. Mais le nouveau cabinet reste très proche du précédent, nommé samedi.
NOUVEAU MINISTRE DE L'INTÉRIEUR
Seul changement important : le remplacement du ministre de l'intérieur, Habib Al-Adli, dont les manifestants réclamaient le départ, par un général. Il s'agit de Mahmoud Wagdi, qui a dirigé les services d'enquête criminelle du Caire et l'administration pénitentiaire du pays.
Autres évolutions, le gouvernement ne comprend aucune personnalité du milieu des affaires, considéré comme proche du fils du président Hosni Moubarak, Gamal. Le ministre des finances Youssef Boutros-Ghali a pour sa part été remplacé par Samir Mohamed Radouane.
Le président Hosni Moubarak est contesté dans la rue depuis près d'une semaine par des milliers de manifestants réclamant son départ après quasiment trente ans d'exercice du pouvoir. A sa demande, le précédent gouvernement a démissionné samedi dernier. Un nouveau premier ministre avait été nommé en la personne d'Ahmed Chafik, ministre sortant de l'aviation civile et ancien commandant de l'armée de l'air. Dans le même temps, Moubarak avait pourvu le poste de vice-président, vacant depuis son accession au pouvoir en 1981, en nommant Omar Souleimane chef des services de renseignement.
Les Egyptiens donnent du sang en solidarité avec les victimes des émeutes
LE CAIRE - Dans une salle sombre, bondée, à l'arrière d'un hôpital du Caire, des dizaines de personnes s'entassent. Un lacet de plastique serrant l'avant-bras, une aiguille plantée dans une veine, elles donnent du sang en solidarité avec les victimes de la révolte.
"Nous sommes ici pour nos frères dans la rue", lance Hassan, un jeune homme d'une vingtaine d'années assis sur un long banc dans une banque du sang installée en urgence dans la cour de l'hôpital universitaire Kasr al-Ayni al-Qadima, dans le centre du Caire.
"C'est la première fois de ma vie que je donne mon sang", assure-t-il pendant que le liquide rouge s'accumule dans une poche de plastique où il sera conservé avant d'être transfusé à un blessé des affrontements sanglants entre forces de l'ordre et manifestants.
Depuis une semaine, la révolte populaire sans précédent dans le pays a fait au moins 125 morts et des milliers de blessés.
"Je suis venue ici parce qu'il y a des victimes. Personne dans ma famille n'a été blessé, je suis venue spontanément", souffle Rokayya, le visage ceint d'un voile islamique.
"Je veux contribuer positivement à ce qui se passe, c'est pourquoi je donne mon sang. Briser des choses, c'est négatif, mais donner son sang, c'est positif", fait valoir Bassem, un jeune médecin à la barbe fournie.
Après les violents affrontements de vendredi, où la police a ouvert le feu sur des manifestants, des centaines de personnes se sont précipités vers les hôpitaux du Caire pour alimenter les banques du sang.
"Plusieurs blessés ont perdu une grande quantité de sang... Normalement nous avons 400 donneurs par jour, mais maintenant nous en avons 1.500", se réjouit Ashraf Mahmoud Hatim, directeur général de cet hôpital, dans son vaste bureau orné d'un portrait du président Hosni Moubarak.
A l'intérieur de ce vieil et prestigieux hôpital se mêlent des hommes enturbannés, des victimes sur des civières ou des femmes voilées en deuil.
Les familles des blessés ont été les premières à venir donner du sang, mais les autorités sanitaires n'ont pas eu besoin de faire beaucoup de publicité pour recueillir les dons du reste de la population.
Le directeur de l'hôpital explique avoir reçu de nombreux manifestants touchés à la tête par des balles en caoutchouc, mais aussi victimes de tirs à balles réelles de la part des forces de l'ordre. Et d'autres souffrent de troubles liés aux gaz lacrymogènes.
"Le principal problème que nous avons, ce sont les blessures oculaires. En règle générale nous avons deux ou trois cas de contusions du globe oculaire, mais là nous en avons eu 68. Et nous devions faire les opérations entre 24 et 48 heures, sinon les gens auraient perdu la vue", ajoute-t-il.
Lundi en milieu de journée, des dizaines de personnes faisaient encore la queue pour donner leur sang à cet hôpital situé à quelques encablures de la place Tahrir, théâtre des violences du week-end.
Mais l'hôpital a brusquement mis fin à la collecte et demandé aux donneurs de revenir dans deux jours: la banque du sang était pleine.
"Nous avons peur que les violences se poursuivent et montent en puissance, car si la situation dégénère, nous n'aurons plus assez de poches pour recueillir les dons", expliqué M. Hatim.
(©AFP / 31 janvier 2011 17h25)
URL de l'article: http://www.romandie.com/ats/news/110131162532.io9hopxs.asp
Place Tahrir au Caire: «Si on arrive à tenir jusqu'à vendredi, Moubarak a perdu»
Par Elodie Auffray, envoyée spéciale au Caire
Place Tahrir, dimanche. (Reuters)
Ce lundi matin, les manifestants sont toujours présents sur Tahrir, malgré les rumeurs d’évacuation. Les policiers, invisibles depuis vendredi ont commencé à se redéployer. Place Taalat Hard, tout près de la place Tahrir, les manifestants les ont entourés, leur chantant et leur criant de partir. Les policiers ont fini par quitter la place et les manifestants continuent de faire eux-mêmes la circulation, assez dense ce matin. Un hélicoptère de l’armée survole très régulièrement le centre-ville.
Quelques heure plus tôt, dans la nuit de dimanche à lundi, Tahrir avait des allures de festival populaire. En dépit du couvre-feu, ils étaient encore nombreux, peut-être 2000, sur la «Place de la Libération», au centre du Caire. Quelques tentes ont été montées, des feux de camp allumés, ça et là. Beaucoup de jeunes, filles et garçons, mais aussi des couples, des vieux, des familles, des enfants qui jouent. Le moindre porte-voix - journalistes qui passent, conversations qui s’emballent, tribuns qui haranguent la foule - suscite l’attroupement, l’emballement.
«Moubarak, l'avion t'attend à l'aéroport»
Une sono a été apportée, et des centaines de personnes chantent et répètent les slogans anti Moubarak. L’un des plus repris: «Le peuple veut la chute du régime». L’un des plus drôles: «L’avion t’attends à l’aéroport, pour t’emmener en Arabie saoudite», là où a fui l’ex-président tunisien Ben Ali. «On restera jusqu’à ce qu’il parte», crie Ahmed, 47 ans, la voix éraillée. «On va essayer de rester toute la nuit», explique Tarek, «parce que si l’on s’en va, la télé égyptienne va diffuser en boucle des images de la place avec 200 ou 300 personnes, et elle dira que ce sont les Frères musulmans.» Quelques minutes plus tard, le jeune homme s’éloigne pour répondre au coup de téléphone maternel, lui intimant de rentrer parce que la télé dit que l’armée va tirer.
Au troisième jour consécutif de mobilisation, les occupants de la place Tahrir se disent «pas fatigués». «Ça doit être l’adrénaline, sourit Wael, 35 ans. Si je suis fatigué, je rentre, et d’autres viendront me remplacer». D’ailleurs poursuit-il, sur ces cinq amis présents à Tahrir, dans la journée, trois sont rentrés au bercail cette nuit, prêts à venir prendre le relai des noctambules au matin.
«Aujourd’hui, c’est un jour de folie, c’est le jour on l’on dit: on peut faire quelque chose», s’enthousiasme Wael. «Pour la première fois depuis trente ans il [Moubarak, ndlr] écoute ce que l’on dit, même si l’on n’est pas d’accord sur le vice-président qu’il a choisi». «Nous sommes puissants, nous sommes plein de fierté, nous sommes confiants, et nous sommes déterminés», enchaîne ce père de trois enfants.
«Dans mon quartier, les musulmans protègent les églises coptes»
«Ce sont les meilleurs jours de notre vie», explique quatre jeunes filles assises en rond près d’une tente. «Les gens ont changé. Ils sont solidaires, nous donnent de la nourriture, nous proposent de nous héberger pour la nuit», détaille Alyaa, 19 ans. Cette détermination, «ça veut dire que Moubarak va tomber» juge cette future ingénieur. A ses côtés Amira, doctoresse de 22 ans, est en rage «il doit partir, on insiste!» s’énerve la jeune femme qui raconte avoir vu mourir quelqu’un dans ses bras, vendredi. Mais, «pour la première fois, je peux dire que c’est mon Egypte».
Et l’Egypte de ces protestataires n’est pas celle des Frères musulmans, ni celle des divisions entre chrétiens et musulmans. Muhammed nous accroche: «Ce n’est pas la révolution des Frères musulmans, c’est la révolution des Egyptiens! dites-le, s’il vous plaît, car Internet est coupé, on ne sait pas ce qui se dit.» «Dans mon quartier, les musulmans protègent les églises coptes, parce que la police est partie», témoigne Ahmad. «Les frères musulmans ne prendront pas le pouvoir, chaque partie de la société a son rôle, et ne le dépassera pas», souligne, philosophe Muhammed, 70 ans, imam en retraite.
«Nous avons atteint un point de non retour»
Devançant une question que nous n’avons même pas évoquée, Ahmed, crie qu'«un nouveau président ne remettra pas en cause les accords de paix signés avec Israël». L’objectif, dans un premier temps: «tenir jusqu’à vendredi», explique Marawan, 21 ans, la mine grave, «si on arrive à tenir jusque-là, Moubarak a perdu. On se réunira tous, comme vendredi dernier pour la prière, et la police ne pourra pas nous en empêcher». Ils n’ont rien à perdre disent-ils «la Bourse a perdu le tiers de la sa valeur, j’y ai perdu toutes mes économies: qu’elles meurent!» s’emporte Yasser, 43 ans, qui manifeste pour la première fois de sa vie.
Le retour de la police dans les rues, annoncée ce lundi ne les effraient pas «nous n’avons plus peur, assène Marawan, vendredi nous avons affronté la mort plein de fois». «Nous avons atteint un point de non retour, juge le jeune homme. Nos gouvernants vivent comme des pharaons, ils règnent en demi-dieu, nous ne voulons plus revenir à ces temps de despotisme pharaonique».
URL de l'article: http://www.liberation.fr/monde/01012317045-place-tahrir-au-caire-si-on-arrive-a-tenir-jusque-vendredi-moubarak-a-perdu
Egyptian financial crisis looms
PÉTROLE/Les tensions en Egypte propulsent le pétrole à près de 100 USD
Alors que les opérateurs s'inquiètent de l'ampleur de la contestation égyptienne, les cours du baril ont bondi de près de 4 dollars vendredi à New York, où un volume d'échanges record a été enregistré, et sont montés jusqu'à 99,97 dollars lundi à Londres, un niveau inédit depuis octobre 2008.
L'Egypte est un producteur pétrolier modeste mais "le pays abrite deux routes pétrolières majeures, le canal de Suez et l'oléoduc Sumed", ce qui explique la nervosité du marché, souligne David Hufton, analyste du cabinet londonien PVM Oil Associates.
Environ 1,2 million de barils de pétrole brut et 400'000 barils de produits raffinés transitent chaque jour de la mer Rouge à la Méditerranée par le canal de Suez, long de 190 kilomètres. Il est doublé par l'oléoduc Suez-Méditerranée (Sumed) qui a convoyé en moyenne 1,1 million de barils de brut en 2009.
Au total, le canal et l'oléoduc, principales voies d'acheminement du pétrole du Golfe vers l'Europe, transportent 4,5% de la production mondiale de brut.
"Il y a un risque de pénurie réelle" en cas de fermeture de ces passages stratégiques, a estimé lundi Abdallah Salem El-Badri, secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le canal fonctionnait toutefois toujours "à pleine capacité" lundi, selon les médias officiels égyptiens.
Entamée il y a six jours, la mobilisation populaire ne faiblissait pas dans le pays, avec des manifestations toujours importantes, notamment à Suez, ville industrielle marquant l'entrée du canal du même nom sur la mer Rouge.
"Il n'y a pas de menace immédiate. Même si Suez a connu des troubles très violents, personne ne s'en est encore pris aux navires. Rien n'indique que les manifestants aient l'intention ou la capacité" de s'en prendre au trafic pétrolier, tempéraient les analystes de Barclays Capital.
"Une fermeture organisée du canal exigerait une décision formelle des autorités et l'assentiment des forces armées", faisaient-ils valoir.
Le secrétaire général de l'Opep s'employait aussi à se montrer rassurant: "si nous observons une véritable pénurie, il faudra que nous agissions" en accroissant la production des pays membres de l'organisation, a déclaré M. El-Badri, estimant que le marché restait pour le moment "bien approvisionné".
La fermeture du canal de Suez durant quelques mois en 1956, puis entre 1967 et 1975 après la guerre des Six Jours, a déjà contraint dans le passé les navires pétroliers à un détour long et onéreux autour de l'Afrique, par le cap de Bonne Espérance, pour rejoindre l'Europe.
"Alors que l'épicentre de la demande mondiale de pétrole s'est déplacé vers l'Asie, la fermeture du canal aurait un impact bien plus limité que dans les années 1950 et 1960", notait cependant Barclays Capital.
D'autant que les stocks des pays industrialisés restent abondants.
Le canal de Suez "n'est pas aussi important que peut l'être le détroit d'Ormuz (au sud du Golfe) par lequel transitent 40% du pétrole mondial. Les violences en Egypte risquent d'être momentanées, avec un reflux des cours dès que la situation se clarifiera", abonde Andrey Kryuchenkov, de VTB Capital.
Au-delà du canal de Suez, "si la crise égyptienne se transformait en guerre civile ou débouchait sur la chute du régime, les implications au Moyen-Orient et les risque de contagion à d'autres pays producteurs seraient critiques", estime cependant David Hufton.
"Après avoir été pendant des semaines rivé aux dettes publiques européennes, au budget américain ou à la politique monétaire chinoise, le marché du pétrole est revenu désormais aux fondamentaux de la géopolitique", constate-t-il.
rp
(AWP/31 janvier 2011 16h00)Egypte: libération des six journalistes d'Al-Jazeera English
Al-Jazira a annoncé à l'écran que les six journalistes d'Al-Jazeera English avaient été remis en liberté, peu après avoir fait état de leur arrestation par les forces gouvernementales dans la capitale égyptienne.
Leur caméra a été confisquée, a-t-elle ajouté à l'écran.
La libération des journalistes est intervenue après un appel lancé par le département d'Etat américain, a précisé la chaîne.
Dans un message publié sur Twitter, le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley, avait déclaré que les Etats-Unis demandaient la libération des journalistes arrêtés au Caire et étaient " par="" interdiction="" de="" la="" ne="" qatarie="" en="">
Al-Jazira avait annoncé en milieu de journée sur son site internet l'arrestation de six journalistes d'Al-Jazeera English en Egypte "après des mesures de répression contre la chaîne d'information".
"Ils ont été arrêtés à leur hôtel au Caire", a déclaré à l'AFP l'une de leurs collègues, qui a préféré ne pas être identifiée. Un porte-parole de la chaîne a précisé que les six journalistes étaient de nationalités "australienne, portugaise et britannique".
Cette mesure est survenue au lendemain de l'interdiction faite à Al-Jazira de poursuivre ses activités en Egypte, où un satellite relevant du gouvernement, Nilesat, a arrêté dimanche la diffusion de la chaîne. Al-Jazira a dénoncé cette interdiction comme une tentative de "faire taire le peuple égyptien".
(©AFP / 31 janvier 2011 15h04)
URL de l'article: http://www.romandie.com/ats/news/110131140458.6gjyjmkt.asp
Le trafic ferroviaire arrêté avant une marche géante
LE CAIRE - Le trafic ferroviaire a été arrêté en Egypte, a annoncé lundi la télévision publique, à la veille d'une marche géante à laquelle ont appelé les manifestants réclamant le départ du président Hosni Moubarak.
"Le trafic des trains a été arrêté", a indiqué un présentateur.
Le mouvement de contestation, sans précédent en Egypte, a lancé un appel à la grève générale lundi et à une marche géante mardi pour faire pression sur le régime.
Une semaine après son lancement, la révolte a fait au moins 125 morts.
(©AFP / 31 janvier 2011 14h01)
URL de la dépêche: http://www.romandie.com/ats/news/110131130128.wqut0l4s.asp
Tunisie, Egypte... et après ? L’Occident retient son souffle...
par Daniel Vanhove
Y aura-t-il une révolution des urnes en 2012 en France ?!
1er constat : comme la plupart des dirigeants du monde arabe, l’autoritaire président Mubarak s’accroche à son trône de manière pathétique. Sa position n’a rien de surprenant et ne fait que confirmer que ceux-là n’ont toujours rien compris aux changements profonds qui secouent les sociétés de par le monde. Je l’ai dit et répété à plusieurs reprises : les moyens de communication modernes changent radicalement les données. Ne pas le voir, ne pas le comprendre révèlent l’incompétence de ceux qui se maintiennent et s’accrochent à leurs privilèges éhontés que désormais ne tolère plus la grande majorité des citoyens informés.
Pris de panique par le déferlement populaire, la réaction de ces potentats dépassés n’a-t-elle pas été de couper les moyens de communication et de s’isoler un peu plus, pour tenter de faire régner sans témoin, l’ordre de la terreur ?
2ème constat : à l’instar de l’ex-président Ben Ali, et ne comprenant décidément rien au profond bouleversement du pays, le vieux raïs n’a pas trouvé mieux que de licencier son précédent gouvernement pour en promettre un nouveau, et de nommer deux militaires pour l’entourer : Omar Suleiman, ancien compagnon d’armes et ancien chef des services de renseignements comme vice-président ; et Ahmed Chafiq, ancien chef d’état-major de l’armée de l’air comme formateur du nouveau gouvernement. En outre, les milices qui pillent et dévastent le pays sont lâchées, afin de créer le chaos et d’effrayer le peuple.
En d’autres mots, l’appel à Mubarak de certains leaders occidentaux à plus de démocratie se solde par un trium virat d’anciens militaires à la tête de l’Etat. Conséquence immédiate : le survol de la capitale par des hélicoptères et des avions de chasse à basse altitude. Dans quelles intentions : le régime va-t-il bombarder sa population !? Absurde ! Mais que ceux qui hésitent encore sur les intentions de l’actuel président y trouvent un début de réponse... et ne s’étonnent pas que malgré le couvre-feu décrété par l’armée depuis trois jours, les Egyptiens continuent à manifester. La momie Mubarak ne se laissera pas détrôner sans tenter le tout pour le tout, et ce soir, sombre présage, il semble que la police soit de retour dans les rues.
3ème constat : les alliés du régime en place ne semblent pas vouloir comprendre ce qui se passe dans les sociétés arabes. Plutôt que d’écouter les récriminations et la volonté des peuples muselés depuis des décennies, les dirigeants de nos pays écoutent leurs conseillers et leur personnel diplomatique, ces « experts » encravatés qui manient la langue de bois et gèrent tout cela bien à l’abri, en bons technocrates surpayés que sont la plupart d’entre eux. Sans oublier que l’une ou l’autre capitale européenne, complices de ces régimes, abritent déjà les membres de la famille Mubarak en déroute.
Résultat : les habituelles déclarations de nos ténors politiques vont de la « vive préoccupation » à la « demande de retenue » de la part des forces de l’ordre à l’égard des manifestants. En d’autres mots, à mille lieues des réalités sur le terrain. Faut quand même être sacrément couillon pour penser que de telles exhortations vont changer d’un iota le cours des choses !
4ème constat : on a pu le lire et l’entendre à plus d’une reprise ces derniers jours : l’Egypte n’est pas la Tunisie ! Merci à tous ces éclairés de combler ainsi notre inculture. C’est probablement la raison pour laquelle l’administration US hésite encore à lâcher le dictateur du Caire, empêtrée comme toujours dans son double langage. Et son poulain, Mohamed El Baradeï, ancien chef de l’AIEA (Agence Internationale pour l’Energie Atomique) n’est peut-être pas encore prêt pour prendre la relève - comprenez, il faut l’encadrer et lui assurer une équipe qui sera docile aux injonctions américaines. Une dérive incontrôlable d’un tel pays n’est pas acceptable pour les Etats-Unis qui feront tout pour y maintenir leur emprise. Nul doute que dans les prochains jours, des « experts » en communication vont nous préparer l’exemplaire biographie de cet opposant au régime actuel, pour nous le présenter en rédempteur de la patrie. Il en aura bien besoin, lui qui est plus connu à l’extérieur qu’à l’intérieur de son pays.
5ème constat : où l’on peut comprendre qu’une fois de plus, ce qui se profile derrière tout cela, sont les intérêts de l’entité sioniste avec laquelle le président égyptien collabore allègrement depuis des années. La plus grande prudence est donc de mise. Parce que derrière les intérêts sionistes, il y a ceux des USA pour lesquels une présence en pays arabes est indispensable vu les énergies fossiles considérables que ces pays renferment encore. Avant de lâcher Mubarak, les autorités US doivent donc cadenasser la relève et assurer la « transition » (terme utilisé par H. Clinton) de la manière la plus habile possible. L’on peut être certain que les communications entre Tel-Aviv et Washington sont nombreuses en ces heures cruciales...
6ème constat : où sont donc nos habituels suffisants au verbe haut et la jactance acerbe dès qu’il s’agit de caricaturer ces populations considérées comme attardées et de les fustiger pour une exécution sommaire, eux qui soutiennent l’envoi de nos troupes dans nombre de ces pays, ne pipent mot sur les tortures pratiquées dans les prisons de Guantanamo et Abou Ghraïb et préfèrent nos méthodes civilisées qui désintègrent ces anonymes par une technologie de pointe mortifère !? Où sont donc ces pédants autoritaires dont les médias complices se font les relais complaisants pour nous aliéner à leurs mauvais procès !?
Où se cachent-ils en ces heures décisives, où il faudrait dénoncer l’extrême violence de ces régimes à l’encontre de leur peuple et le nombre dramatique de victimes que la répression policière provoque ? A moins qu’ils ne soient sidérés au point de ne rien comprendre à ce qui se joue-là et d’être ainsi réduits au silence par la rue arabe qui leur cloue le bec !? Si c’est le cas, certains pourront dorénavant être beaucoup plus modestes dans leurs commentaires à l’égard des populations de ces pays qualifiés tellement souvent d’arriérés en réfléchissant à la leçon de courage et de dignité qu’ils nous donnent !
7ème constat : on a pu lire aussi, dans l’exaltation de ces jours d’insurrection, que l’exemple tunisien allait se répandre telle une traînée de poudre au Maghreb, puis au Machreq... pour gagner peut-être tous les pays arabes et musulmans... comme si ceux-là étaient seuls à devoir se libérer d’une oligarchie qui les dominait... Et nous alors !? Même si comparaison n’est pas raison, qu’attendons-nous pour prendre exemple sur ces pays ? Allons-nous nous contenter d’assister à ces insurrections en espérant sans bouger, qu’elles gagnent nos capitales ?
Car il est bien connu n’est-ce pas, que chez nous en Occident, nos manifestations se déroulent en chantant... avec les résultats que l’on connaît : les acquis sociaux s’amenuisent à vue d’œil, et le caractère démocratique de nos Etats se réduit comme une peau de chagrin, ce qui nous renvoie à nous-mêmes et au courage dont nous sommes encore capables pour résister à ce dépeçage organisé. Dès lors : merci à la jeunesse de ces pays arabes de nous rappeler que face aux ploutocrates qui nous promènent de promesses non tenues en trahisons successives, la justice et l’égalité des droits pour chaque citoyen ne s’obtient JAMAIS sans lutte farouche et parfois même violente.
Qu’il me soit alors permis de conclure ce billet une fois de plus par l’entremise du philosophe André Conte-Sponville lorsqu’il écrit : « Combien n’ont rêvé la victoire que pour mieux fuir le combat ? »
* Daniel Vanhove est Observateur civil et membre du Mouvement Citoyen Palestine
Il a publié aux Ed. Marco Pietteur - coll. Oser Dire :
Si vous détruisez nos maisons, vous ne détruirez pas nos âmes - 2004
La Démocratie mensonge - 2008
31 janvier 2011 - Communiqué par l’auteur
URl du billet: http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=10077
أقدم أسير فلسطيني في السجون المصرية يروي ظروف اعتقاله

2011-01-31
القسام ـ تقرير :
"لم أصدق نفسي وأنا في معسكر الشاطئ بين أهلي وجيراني وأحبابي بعد غياب دام سبع سنوات، الحمد لك يارب على هذه النعمة والهبة التي منحتني إياها"، بهذه الكلمات تحدث معتصم القوقا أقدم أسير في السجون المصرية بعد الإفراج عنه، حيث اختطفته السلطات المصرية في ظل حكم الرئيس المصر محمد حسني مبارك بتهم وحجج واهية.
تمكن القوقا من الخروج من سجنه في الأراضي المصرية والمعروف "أبو زعبل"، بعد أن هاجمت اللجان الشعبية المصرية السجون وفتحتها على مصراعيها بعد صراعٍ بينها وبين السلطات المصرية.
ظروف الاعتقال .. المعاملة سيئة
يقول معتصم في تصريح لـ"المركز الفلسطيني للإعلام": اعتقلت عندما كنت متجها من غزة إلى مصر، بتهمة أني انتمي إلى حركة المقاومة الإسلامية "حماس"، وهي حركة محظورة عند النظام المصري، وتم سجني على أساسها لمدة سبع سنوات".
وأضاف: "في البداية لم أعلم ما هي التهمة الموجهة إلى، ولكنهم اخبروني فيما بعد بأنني عضو في تنظيم محظور في مصر"، مشدداً على أنه تلقى معاملة سيئة في السجون المصرية وخصوصا في سجن "أبو زعبل"، فقد كانوا يضعوننا في زنزانة انفرادية لا استطيع وصفها من شدة هولها".
وتابع: "استطعت الخروج من ذلك السجن الذي يوصف بالجحيم للأسرى الفلسطينيين، بعد الأحداث التي جرت في مصر، حيث قام الأهالي في تلك المنطقة بهدم جدران سجن أبو زعبل واستطعنا الخروج بحمد الله كباقي المختطفين".
وأوضح الأسير المحرر القوقا أن العديد من السجناء الفلسطينيين كانوا برفقته، فقد كان يرافقه في زنازين "أبو زعبل" ثمانية من حركتي الجهاد وحماس، وبعضهم كان محكوما عليه بالسجن عشرات السنوات".
مشاعر ولحظات لن تنسى
من جانب؛ وصف والد الأسير المحرر من السجون المصرية معتصم القوقا، شعوره لحظة رؤية ابنه يقف أمامه بعد غياب دام سبع سنوات، بـالحلم والمقابلة التي كانت صعبة المنال.
وقال والد الأسير المحرر مساء الأحد (30-1): "اليوم وصل ابني بيته الذي غاب عنه سنوات طويلة بسبب قرارات الأمن المصري الظالمة"، مشيراً إلى أنه لم يكن يتوقع خروج ابنه من السجون المصرية لأن عمر سليمان نائب الرئيس المصري الحالي رفض إطلاق سراحه رغم صدور قرارين من المحكمة المصرية للإفراج عنه".
وأضاف "حمدت الله وشكرته عندما رأيت فلذت كبدي يقف ويمشي أمامي، فالإفراج عن ابني ووصوله لبيته بعد سبع سنوات من السجن التعسفي منة من الله أرسلها لنا".
وتابع:" حتى هذه اللحظة لم استطع أن أسلم عليه وأخذه في أحضاني كثيرا لكثرة المهنئين بخروجه من السجون المصرية بالسلامة"، مشيراً إلى أنه ينوي أخذه للمستشفى لإجراء بعض الفحوصات الطبية عليه للاطمئنان على صحته، فقد كان معتقل في سجن "أبو زعبل" لمدة تقرب من 7 سنوات".
وحول كيفية وصول ابنه لغزة، قال: "بعد ثورة الشعب المصري المبارك ضد النظام الظالم في مصر استطاع هو ورفاقه الهروب من مصر حيث ساعد أفراد من الشعب المصري وأرجعوه لوطنه الحبيب الذي غاب عنه قصراً".
واستطاع خلال اليومين الماضيين خمسة أسرى كانوا محتجزين في السجون المصرية الوصول إلى قطاع غزة، وهم: معتصم القوقا (وهو أقدم أسير فلسطيني في السجون المصرية) ومحمد عبد الهادي وجمعة الطحلة وعمر شعث حسان وشاح.
Tunisie : Vol de richesses, puis de révolution d’un peuple, devant témoins
par Taïeb Bouraoui
Tout porte à croire que ce mouvement populaire, parti de Sidi Bouzid, ne va accoucher que d’une souris. Notre peuple n’a pas saisi la chance qui lui était offerte de transformer son soulèvement en une authentique révolution et de faire de son rêve une réalité. L’erreur mortelle pour un soulèvement populaire serait de ne pas aller jusqu’au bout de son rêve et de ne pas refuser toutes les réformes proposées par les ennemis de la liberté. Tolérer les héritiers politiques du dictateur et négocier avec eux le destin de son mouvement, puis leur confier sa “révolution” – sous la pression de la direction de l’UGTT et toute une armée de pseudo-intellectuels, véritable police de la pensée- pour qu’ils fassent de ses rêves une réalité prouve qu’il n’a pas dépassé la conscience réformiste et qu’il a raté un rendez-vous avec l’histoire. Il n’a pas compris que la confrontation avec les ennemis se joue essentiellement sur le terrain de la communication. Il aurait dû priver l’ennemi de ses moyens de propagande ou s’inventer des moyens de communication de masse pour contrer sa propagande et réfuter ses mensonges. Les médias que les caciques du régime de Ben Ali prétendent être libres sont aujourd’hui leur arme principale. Ils diffusent à longueur de journée les mêmes mensonges: “la révolution a mis fin au régime de Ben Ali et tous ceux qui prétendent le contraire et disent vouloir poursuivre le mouvement sont des traîtres à la nation. Par la poursuite de leur mouvement ils vont arrêter la machine économique, empêcher les élèves et les étudiants de reprendre leurs études et plonger le pays dans l’instabilité et le chaos”. Ce sont les mêmes mensonges et la même tactique qu’utilise la contre-révolution partout où la conscience révolutionnaire fait défaut. Jusqu’ici la révolution dont parlent les ennemis de la liberté n’existe nulle part en Tunisie. Il n’y a eu que quelques réformes consenties par Ghannouchi et le RCD. De grâce, ne nous dites pas que ce “monsieur propre” a rompu avec son parti politique et qu’il est intègre et sincère. ce refrain sonne comme une insulte à notre intelligence, car tous les tunisiens savent que ce “monsieur propre” était, pendant deux décennies, le plus proche collaborateur du dictateur pilleur, celui qui assume le plus de responsabilité dans la politique répressive de l’État de Ben Ali.
Abdessalem Jrad, lui aussi, assume une lourde responsabilité dans la domestication de la centrale syndicale qui était censée servir de contre-pouvoir et défendre les intérêts des salariés et de tous les opprimés. Il n’a pas hésité, avec son équipe, à voler au secours de Ghannouchi et dissuader la centrale syndicale de s’opposer à la volonté et aux desseins de ce dernier. N’oublions pas que monsieur Jrad est sage et poli. Il connait ses limites et ne franchit jamais la ligne rouge que lui fixe le gouvernement: au RCD et Ghannouchi la politique et à l’UGTT le travail syndical sage et responsable qui ne doit, sous aucun prétexte, gêner la politique économique du gouvernement. C’était déjà la règle du jeu, qu’il a bien respectée, pendant toutes ces longues années à la tête de la centrale syndicale.
Aujourd’hui, il met, donc, la centrale syndicale au service de ce premier ministre illégitime et soutient son nouveau gouvernement. La centrale syndicale a changé de camp. Elle est désormais à l’avant garde de la contre-révolution.
Si le peuple tunisien ne prend pas rapidement son destin en main, tout ce qu’il aura récolté de sa “révolution du jasmin” sera une statue commémorant la “révolution historique” et l’élévation de feu Bouazizi au rang de héros national. Quand aux libertés, notre télévision nationale nous fournit la preuve de leur inexistence. Cette télévision distille sa subtile propagande pro-régime de Ben Ali de la phase 2 ( dit gouvernement d’unité nationale ou de transition) tout en glorifiant la “victorieuse révolution du jasmin”. L’élite pseudo-intellectuelle tunisienne, cette police de la pensée de Ben Ali, qui n’avait à la bouche que “le miracle économique et les acquis de l’ère nouvelle (مكاسب العهد الجديد)” a d’abord tenté de salir la révolte partie de Sidi Bouzid et de dissuader la jeunesse de s’y reconnaitre, puis constatant la faillite de son entreprise elle a soudainement décidé de la combattre par l’apologie et l’encensement, au moment où cette révolte avait besoin de la meilleure critique révolutionnaire pour la sortir de la crise, lui éviter la récupération et la faire avancer. Faire l’apologie d’une révolte, interdire sa critique et la déclarer “Révolution achevée” alors qu’elle n’était qu’à ses premiers balbutiements, équivaut à une sentence de mort à son encontre. Une nouvelle police de la pensée composée de pseudo-intellectuels dit indépendants et de gauche a fait son apparition tout récemment, et nous a lancé, elle aussi, le même odieux chantage: Ghannouchi ou la crise économique, l’instabilité et le chaos. Il sont en train de grossir les rangs de la police de la pensée déjà active du temps de Ben Ali.Tous les médias dans notre pays sont en train de maudire Ben Ali et les Trabelsi, mais jamais le régime légué par Ben Ali, symbolisé, aujourd’hui, par son premier ministre. Or, ce dernier ne rate aucune occasion pour nous fournir des preuves de sa fidélité à son maître et à son héritage politique. Après les fameuses communications téléphoniques avec Le président déchu, voilà qu’il nous surprend, encore une fois, lors d’une interview, récemment donnée à CNN. Les tunisiens ont pu remarquer dans la pièce où s’est déroulée l’interview, derrière Ghannouchi, la présence d’un portrait du dictateur. N’est-il pas une preuve supplémentaire de l’attachement de ghannouchi à son maître et à sa politique? Il peut toujours prétendre ignorer l’existence d’une telle photo, de la même manière qu’il a nié être au courant de la corruption des Trabelsi, lui qui a fréquenté le palais pendant vingt trois ans.
Nous réfutons l’argument largement répandu, selon lequel on est en train d’exagérer le rôle du gouvernement de Ghannouchi, qui n’est que provisoire, de transition. Nous savons bien qu’il n’est pas une finalité en soi, mais un simple moyen. Le problème c’est que, comme l’a dit HEGEL, les fins sont toujours dans les moyens.
Pour la première fois dans l’histoire, un régime politique reussit à déposséder un peuple de ses richesses, de ses droits humains, puis…de sa “révolution”!
Taïeb Bouraoui
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Révolte égyptienne en direct/ 31 janvier 2011
« Indicateur bénévole »
Mokhtar Yahyaoui
Juriste Tunisien, avocat auprès du barreau de Tunis. Magistrat révoqué suite à une lettre adressée au Président de la république, président du CSM revandiquant un statut d’indépendance de la justice. Président du Centre Tunisien pour l’Indépendance de la Justice (CTIJ) et membre de l’Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques (AISPP). Militant indépendant pour un État de Droit en Tunisie. Persécuté et interdit de quitter le pays depuis Juillet 2001.Une des maison des trabelsi brulée dans les jours qui suivent la fuite de Ben Ali. Getty Image
Je n’ai pas quitté Tunis depuis le début des événements qui ont conduit à la chute de la dictature. J’ai voulu passer ce dimanche loin dans la campagne, question de me dépayser et de faire un peut le constat de ces événements dans des petits villages dont personne n’en parlait.
J’ai été d’abord à Mjez-El-Bab voir le tribunal dans lequel j’ai exercé pendant les années 80 qui a été totalement incendié. A l’entré du village une belle villa à niveau avec baie vitrée semble avoir été visée en particulier par les manifestants attire mon attention. Je demande à qui elle appartient et on me nomme un médecin que tout le village à l’habitude de consulter depuis des années. Je trouve cela étrange, pourquoi des manifestants s’attaquent au domicile d’un médecin ?
A quelque dizaines de mètres plus loin le poste de police est totalement calciné et complètement abandonné. Quand les manifestants l’ont attaqué ils ont défoncé les casiers du chef de poste et on trouvé le registre de plus d’une centaine d’indicateurs. Les commissions d’informations qui varient entre 15 et 30 dinars sont mentionnées chaque fois devant le nom avec date et référence du rapport le nombre est ahurissant des centaines jurent ceux qui ont pu consulter le document. Il y a aussi une colonne à part avec le titre « Indicateurs bénévoles » et c’est la que figure les noms de personnes qui font l’espion sans rémunération parmi lesquels des médecins et des personnes dont personne n’aurait soupçonné qu’ils s’adonnaient à un tel métier.
Un peut plus loin, on me montre le siège d’une permanence du parti dont la porte à été défoncé et totalement mise à sac avec des traces de documents incendiés. Une famille qui s’été déjà installée est en plein ménage et le monsieur s’affaire à installer une nouvelle porte pour sa maison. Plus loin la banque, le siège de la recette des finances et la bibliothèque ont tous les façades en débris avant d’arriver au tribunal qui à été totalement mis a feu y compris la maison de fonction du juge de la localité au vue des traces de la fumée rien n’a été épargné même la porte d’entrée n’existait plus. Dans la chambre d’archive de ce tribunal existe des milliers de registres d’actes notariés qui s’étale sur plus de trois siècles est qui constituaient un véritable trésor de l’histoire de la région qui viennent de disparaitre définitivement dans l’incendie.
Les actes de pillages qui ont suivi le 14 janvier ont dépassé par leur nombre et leur ampleur ce qu’on peut imaginer. Des bandes organisées équipées de camion et voiture et souvent armés ont dévalisé pendant de jour comme de nuit pendant toute la période écoulée des dizaines de dépôts société hangars et fermes en veritable razzias qui n’ont rien laissé derrière. Aujourd’hui de jour comme de nuit la ville, ou ce qui en reste, est en alerte générale, chacun essaye de protéger ses bien en se demandant cela va durer jusqu’à quand.
Je me suis arrêté à un village à une dizaine de kilomètre de Mjez el Bab. Dans le café tout le monde parlait de la même chose. Ici seuls les sièges de la cellule du Parti, du Omda et du poste de la garde nationale ont été visés. Et tout le monde racontait la découverte dans le bureau du chef de la garde nationale qui à mis tout le village en émoi. Ce village qui comptait au plus 3000 habitant vient de découvrir qu’il été espionné par 95 indicateurs. Des hommes comme des femmes au dessus de tout soupçon rapportaient au chef de poste les moindres soupçons et mouvement de leurs proches comme de leurs voisins. On les nommait chacun par son nom et celui de son père et de sa mère et par sa profession pour plus de précision pour mieux les authentifier comme si j’été l’un des leurs sensé de les connaitre tous par cœur. En plus de la liste complète des indicateurs ils ont trouvé ils ont trouvé les fiches des personnes du village particulièrement mis sous observation. Un monsieur me disait moi j’ai découvert ma fiche avec la mention de « citoyen dangereux » le rapport mentionnait ses déplacements, ses fréquentations et les doutes qui pèsent sur lui. Il répète les différents rapports dont il été l’objet en disant chaque fois qui aura été l’auteur et tout le café en rigolait.
Ainsi des gens qui sont nés et toujours vécus ensembles se trouvent soudain trahis par leur plus proches parents et amis pour des modiques sommes de 10 à 20 dinars. Ces indicateurs se terrent et n’osent plus se montrer, certains ont même quitté le village en attendant de se faire oublier. Ce que j’ai appris dans ce village m’a rappelé se qui s’est passé en Allemagne de l’est après la chute du mur quand ils ont publié les archives secrètes de la police politique permettant à certains de découvrir qu’ils étés espionnés par leur femmes ou maris. Ben Ali à fait mieux, il a dressé tout un pays les uns contre les autres en érigeant la délation en système de gouvernement.
Yahyaoui Mokhtar
Tunis le 30 01 2011
Publié sur : Tunisia Watch
URL du billet: http://nawaat.org/portail/2011/01/31/%c2%abtunisie-indicateur-benevole-%c2%bb/
'Mega protest' planned in Egypt
Crowds are gathering on central Cairo's Tahrir square for a sixth day of anti-government protests [Getty]
PÉTROLE/Egypte: risque de "pénurie", l'Opep prête à réagir (secrétaire général)
"Il y a un risque de pénurie réelle" pour le marché mondial si la crise égyptienne entraînait le blocage de passages comme le canal de Suez, a estimé le responsable de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dans des propos rapportés par l'agence Dow Jones Newswires.
Le canal de Suez, contrôlé par l'Egypte et par lequel transitent environ un million de barils par jours selon des analystes, constitue un des principaux passages pour le transport pétrolier entre le Moyen-Orient et l'Europe.
Malgré les nominations au gouvernement annoncées samedi et les violences qui ont fait au moins 125 morts et des milliers de blessés depuis mardi, la mobilisation ne semble pas faiblir en Egypte, avec des manifestations toujours importantes dans les principales villes du pays, dont Suez.
"Si nous observons une véritable pénurie, il faudra que nous agissions" pour y remédier, a ajouté M. El-Badri, en marge d'une conférence d'experts réunie à Londres.
Toutefois, le marché reste pour le moment "bien approvisionné" et la situation "n'est pas encore hors de contrôle", a-t-il précisé.
Alors que le prix du baril de Brent s'est approché à quelques cents du seuil des 100 dollars lundi dans les échanges asiatiques, en raison notamment des tensions en Egypte, le secrétaire général de l'Opep a rappelé que l'offre sur le marché restait abondante, avec une demande moindre que l'an dernier à la même époque.
"Je ne comprends pas pourquoi on a un niveau de prix aussi élevé", a encore déclaré M. El-Badri, ajoutant qu'il ne voyait pas la nécessité, pour l'instant, de convoquer une réunion exceptionnelle de l'Opep avant la prochaine rencontre du cartel prévue en juin à Vienne.
Un relèvement des quotas de production de l'Opep ne peut intervenir que lors des réunions formelles convoquées par l'organisation.
Déjà vendredi, les tensions en Egypte avaient fait bondir les prix du brut: sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en mars avait clôturé à 89,34 dollars, soit une progression de 4,32%.
A Londres, sur l'Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique est monté jusqu'à 99,97 dollars lundi dans les échanges asiatiques. Il n'a pas franchi la barre des 100 dollars depuis le 1er octobre 2008.
jug/phv/abx
(AWP/31 janvier 2011 11h59)Combien de temps Moubarak pourra-t-il encore s’accrocher ?
par Robert Fisk - The Independent
Les soldats étaient des parachutistes, dont certains en bérets rouges, d’autres avec des casques, les canons des fusils tournés vers la place, des mitrailleuses lourdes montées sur des tourelles. « Si ils tirent sur le peuple égyptien, M. Moubarak est fini », dit-elle. « Et s’ils ne tirent pas sur le peuple égyptien, M. Moubarak est fini aussi. » C’est cette sagesse que les Egyptiens possèdent aujourd’hui.
Peu de temps avant le crépuscule, quatre F-16 Falcon - encore une fois, bien sûr, fabriqués par le pays du président Barack Obama - sont venus hurler sur la place, les échos rebondissant sur les bâtiments en gris triste et les blocs géants d’immeubles de type nassérien, tandis que les yeux de dizaines de milliers de personnes sur la même place regardaient vers le haut. « Ils sont de notre côté », crie la foule. D’une certaine manière, je ne le pense pas. Et ces chars, nouvellement arrivés sur la place - 14 en tout et qui sont arrivés sans slogans peints sur eux, leurs soldats à l’air farouche et plein d’appréhensions - ne sont pas venus, comme les manifestants le croient avec candeur, pour les protéger.
Mais quand j’ai parlé à un officier sur l’un des tanks, il répondit avec un large sourire. « Nous ne tirerons jamais sur notre peuple - même si on nous ordonne de le faire », a-t-il crié au dessus du bruit de son moteur. Encore une fois, je n’en suis pas si sûr. Le président Hosni Moubarak - ou devrions-nous dire maintenant « président » entre guillemets - s’est rendu au quartier général militaire après avoir désigné sa nouvelle junte faite d’anciens militaires et agents du renseignement. La rumeur a fait le tour de la place : le vieux loup tenterait de lutter jusqu’au bout. D’autres ont dit que cela n’avait pas d’importance. « Peut-il tuer 80 millions d’Egyptiens ? »
Le sentiment anti-américain s’est encore exacerbé après que M. Obama ait persisté dans son soutien même tiède pour le régime de Moubarak. « Non, Obama, pas Moubarak », lit-on sur les affiches. Et le visage de M. Moubarak est apparu avec une étoile de David superposée sur son visage. Beaucoup dans la foule montrent des douilles de balles de fusil tirées la semaine dernière et portant la marque « Made in the USA » imprimée sur le fond. Et j’ai remarqué que le blindage du char de tête portait des marques commençant par « MFR » - à ce moment un soldat avec un fusil et une baïonnette au canon a reçu l’ordre de m’arrêter et j’ai alors couru dans la foule et il a renoncé - mais est-ce que « MFR » renverrait à US Mobile Force Reserve, qui garde ses chars en Egypte ? Était-ce une colonne de chars prêtés par les Américains ? Vous n’avez pas besoin de réfléchir beaucoup pour imaginer ce que les Égyptiens vont en faire.
Pourtant, il y avait des scènes extraordinaires tôt dans la journée entre les manifestants et les équipages des chars d’une autre unité (cette fois, les chars étaient des engins plus âgés, des M-60 Patton hérités du Vietnam)qui semblait être sur le point de protéger une unité des canons à eau envoyée pour vider les rues. Des centaines de jeunes hommes ont entourés un des tanks, et quand un lieutenant portant des lunettes de soleil a commencé à tirer en l’air, il a été poussé contre son véhicule blindé et a dû grimper sur le dessus pour fuir les manifestants. Pourtant, la foule est rapidement devenue bon enfant, posant pour des photos sur le tank et donnant des fruits et de l’eau aux soldats.
Quand une longue lignée de troupes s’est rassemblée sur la chaussée, un très vieil homme bossu a demandé et obtenu la permission de les approcher. Je l’ai suivi alors qu’il serrait dans ses bras le lieutenant et l’embrassait sur les deux joues en lui disant : « ... Tu es notre fils. Nous sommes ton peuple ». Et puis il marchait le long des rangs des troupes et serrait et embrassait chacun d’eux en disant à chacun qu’il était son fils. Il faudrait un cœur de pierre pour ne pas être ému par ces scènes, et la journée hier en était remplie.
À un moment donné, un groupe de manifestants a amené un homme qu’ils disaient être un voleur - dont Le Caire semble plein pour le moment - et il a été ligoté et remis aux soldats. « Vous êtes là pour nous protéger », ont-ils scandé. Lorsqu’un des soldats a frappé l’homme au visage, son officier l’a giflé. Et le soldat s’est assis en secouant la tête avec désespoir. Toute la journée, un hélicoptère égyptien MI25 - cette fois une relique des armements soviétiques - a survolé la foule, six roquettes dans les tubes, mais il n’a rien fait. Plus tard, un hélicoptère Gazelle de marque française et appartenant à l’armée de l’air égyptienne a volé très bas au-dessus de la foule, et les gens l’ont salué de la main depuis la place et le pilote pouvait être vu rendant le salut.
Et tout ce temps les Égyptiens se tournaient vers les étrangers - comme un Anglais aux cheveux gris qui ne faisait pas très égyptien - et voulaient à tout prix expliquer que des gens qui avaient perdu leurs craintes ne pourraient jamais être dominés à nouveau par la peur.
« Nous n’aurons plus jamais peur »,m’a crié une jeune femme alors que les avions passaient à nouveau. Et un ancien flic se proposant maintenant pour être un homme de liaison entre les manifestants et l’armée, a déclaré que « l’armée sera avec nous parce qu’ils savent que Moubarak doit s’en aller ». Encore une fois, je n’en suis pas si sûr.
Et le pillage et les incendies se poursuivent. L’ancien policier - qui devrait être au courant - m’a dit que beaucoup de pillards sont membres d’un groupe qui a appartenu au Parti national démocratique de M. Moubarak, et dont le précédent rôle était de brutaliser les Egyptiens pour qu’ils aillent aux bureaux de vote et votent pour leur chef bien-aimé. Alors pourquoi, nous demandons-nous tous maintenant, ces hommes tentent-ils de piller et de brûler, de commettre des crimes qui sont imputés à tous ceux qui exigent que M. Moubarak quitte le pays ? Ces exigences, d’ailleurs, incluent désormais l’expulsion d’Omar Suleiman, son ancien espion en chef, qui est maintenant vice-président.
À travers l’Egypte et dans presque toutes les rues du Caire, il y a maintenant des justiciers - pas des hommes Moubarak, mais de simples civils qui sont lassés des bandes semi-officielles qui volent leur propre peuple pendant la nuit. Pour revenir à mon hôtel la nuit dernière, j’ai dû passer à travers huit points de contrôle tenus par des hommes, jeunes et vieux - l’un d’entre eux était voûté, avec une canne dans une main et un vieux fusil anglais 0.303 Lee Enfield dans l’autre - qui s’en prennent maintenant aux voleurs et les remettent à l’armée. Mais ce n’est pas une armée de papis. Dans les premières heures de la matinée, un groupe d’hommes armés s’est présenté à l’hôpital des enfants malades du cancer, près de l’ancien aqueduc romain. Ils voulaient prendre le matériel médical, mais en quelques minutes les habitants du quartier se sont précipités sur place et ont menacé les hommes avec des couteaux. Ils se sont alors tous retirés en même temps. Le docteur Khaled el-Noury, le directeur des services de l’hôpital, m’a dit que les hommes armés qui se sont présentés étaient désorganisés et avaient apparemment peur d’être pris à partie.
Il avait raison. Le préposé à l’accueil à l’hôpital pour enfants m’a montré le couteau de cuisine qu’il gardait sur son bureau pour se protéger. Une preuve supplémentaire de cette puissance de frappe est apparue de l’autre côté de la porte avec des hommes portant des clubs, des bâtons et des tisonniers. Un garçon - peut-être âgé de huit ans - est apparu brandissant un couteau à viande de 18 pouces, légèrement plus grand que la moitié de sa taille. D’autres hommes armés d’un couteau d’une longueur égale sont venus serrer la main du journaliste étranger.
Ils ne représentent pas une troisième force. Et ils croient dans l’armée. Est-ce que les soldats entreront dans la place ? Et qu’importe si M. Moubarak va de toute façon s’enfuir ?
Du même auteur :
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31 janvier 2011 - The Independent - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.independent.co.uk/news/w...
Traduction : Claude Zurbach
URL du billet: http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=10076