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vendredi 31 décembre 2010

31 décembre 2008 /31 décembre 2010 : Gaza deux ans après … Et si les massacres recommençaient?!

Pourquoi Plomb durci?
Publié le 31 décembre 2008 sur le site lexpress.fr

Des soldats israéliens allument des bougies pour Hanoukka, la fête des Lumières, à la frontière avec la bande de Gaza, où Israël mène une opération militaire depuis samedi 27 décembre. Son nom de code, "plomb durci" fait d'ailleurs référence à un poème traditionnel lié à cette célébration...

REUTERS/Baz Ratner

Des soldats israéliens allument des bougies pour Hanoukka, la fête des Lumières, à la frontière avec la bande de Gaza, où Israël mène une opération militaire depuis samedi 27 décembre. Son nom de code, "plomb durci" fait d'ailleurs référence à un poème traditionnel lié à cette célébration...

"Raisins de la colère" dans le sud du Liban 1996, "Jour de pénitence" dans le nord de la bande de Gaza en 2004, "Pluie d'été" puis "Nuages d'automne" également à Gaza en 2006, "Hiver chaud" en février dernier... Si les noms de codes des opérations militaires menées par Israël ont souvent eu des accents religieux ou saisonniers, d'où vient celui choisi pour qualifier l'opération entamée ce samedi contre le Hamas dans la bande de Gaza: "plomb durci"?

Les autorités israéliennes ont choisi de faire référence à un poème traditionnel de la fête d'Hanoukka, la fête juive des Lumières. Samedi, jour du début des frappes aériennes israéliennes, était le sixième des huits jours de cette célébration.

Ce poème pour enfants, "Pour Hanoukka", a été composé par Haim Nachman Bialik (1873 - 1934), l'un des pionniers de la poésie en langue hébraïque et connu comme le poète national d'Israël. D'après un porte-parole de l'armée israélienne cité par The Daily Beast, il fait référence à "un dreidel fait de plomb durci". Un dreidel, ou sevivon, est une toupie à 4 faces utilisée notamment à Hanoukka.

Le texte est disponible en hébreu sur le site du Projet Ben-Yehuda dont le but est de rendre accessible les classiques de la littérature dans cette langue. Et en anglais sur le blog tenu par un habitant de Jérusalem qui se définit comme "businessman le jour et rabbi la nuit".

Mais pourquoi faire référence à un poème pour enfants et à cette fête, au-delà de la simple correspondance du calendrier? Ce choix interpelle, par exemple, le bloggueur libéral Richard Silverstein qui juge "macabre" cette "appropriation de l'histoire et de la tradition juive pour justifier l'agenda d'Israël et du sionisme".

The Daily Beast précise qu'Hanoukka ne se résume pas "aux jouets et aux cadeaux". Les Juifs commémorent en effet la "Nouvelle Dédicace du second Temple de Jérusalem", une victoire du peuple hébreu sur Antiochus IV, roi de Syrie, après deux ans de guerre. A Hanoukka, précise le site, il s'agit aussi de "célèbrer la libération nationale".

URL de l'article: http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/operation-plomb-durci-pourquoi-israel-a-choisi-ce-nom-de-code_728968.html

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Alors que s’alourdit le bilan des décès /Israël menace d’envahir Gaza

Publié le 31 décembre 2010 sur le site www.wsws.org

Par Chris Marsden
Après un bombardement soutenu qui tué au moins 300 personnes et blessé plus de 1000, Israël semble prêt à procéder à une invasion terrestre de Gaza.

Selon des officiels israéliens à la Défense, les ministres du cabinet auraient donné leur approbation à une invasion terrestre massive de Gaza. Des centaines de soldats des Forces de défense d’Israël (FDI), y compris les opérateurs de tanks et de véhicules blindés, sont déjà positionnés à la frontière. Les FDI ont aussi fait appel à 6500 réservistes.

Les avions des Forces aériennes israéliennes (FAI) ont poursuivi leurs attaques lundi, frappant au moins 30 cibles dans la bande de Gaza tôt en matinée dont une mosquée et la station de télévision Al-Aqsa. Les FAI ont ensuite bombardé plus de 40 tunnels servant au ravitaillement au sud de la bande de Gaza, dont un important tunnel servant au transport de carburant en provenance d’Egypte.

Des centaines de Palestiniens ont pris d’assaut la barrière se trouvant à la frontière de Gaza et de l’Egypte mais les forces de sécurité égyptiennes ont ouvert le feu et les ont fait fuir. Le Hamas a accusé l’Egypte d’être complice d’Israël en refusant d’ouvrir le terminal de Rafah sur la frontière avec Gaza.

Le correspondant du Haaretz à l’armée, Amos Harel, a décrit l’opération comme la version israélienne du « shock and awe » (choc et stupeur), affirmant que cela « était pratiquement une guerre entre Israël et le Hamas ». Israël a attaqué plus de 200 sites depuis le début de l’opération samedi.

L’opération « Plomb durci » de samedi était un exemple particulièrement violent de la punition collective infligée aux 1,5 million d’habitants de Gaza. 100 tonnes d’explosifs ont été larguées par 64 avions, soit la plus importante opération israélienne contre Gaza depuis 1967. Des femmes et des enfants sont parmi les victimes.

Trois hauts officiers du Hamas ont aussi été victimes des attaques. Des installations connues du Hamas ont été ciblées, mais aussi des zones résidentielles à proximité d’écoles et d’hôpitaux. Le Hamas affirme que toutes les enceintes des services de sécurité ont été détruites. Selon un officiel des services médicaux de Gaza, environ deux tiers des victimes sont des policiers ou des membres des diverses forces de sécurité du Hamas.

Le Los Angeles Times a rapporté que les hôpitaux sont « débordés de morts et de blessés ». Rapportant comment les Israéliens avaient attaqué la principale station de police de Gaza City lors de la journée de graduation, le quotidien a décrit « les corps ensanglantés de jeunes hommes palestiniens, morts ou encore en vie, dans des uniformes noirs, alors que les survivants accourent pour venir en aide aux blessés…

« A l’hôpital Shifa de Gaza City, des corps ont dû être disposés dans le stationnement. Une femme déambulait, criant, “Mon fils, mon fils!” Elle trouva finalement le corps du garçon et recouvrit d’un drap son corps presque nu.

« Après les attaques aériennes d’Israël de samedi, 215 victimes se sont présentées à l’hôpital Shifa en 15 minutes », poursuit l’article. « Ahmad Sinwar, 4 ans, jouait dans la cour de sa maison à Gaza City lorsque les quartiers généraux de la défense civile furent bombardés tout près. Il fut tué par un débris de ciment qui blessa aussi deux de ses frères et sœurs. “Je n’aurais jamais pensé que les quartiers généraux de la défense civile pouvaient être considérés comme une cible militaire”, a déclaré en pleurs le père de Ahmad, Reyad Sinwar. »

La ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a averti que d’autres dirigeants du Hamas pourraient être assassinés, soulignant que « personne n’avait l’immunité ». « Nous avons fait preuve de retenue jusqu’à maintenant », a-t-elle déclaré. « Mais aujourd’hui l’opération militaire est la seule option possible. »

Le ministre de la Défense Ehoud Barak a lancé samedi la menace d’une invasion terrestre et a rejeté toute possibilité d’un cessez-le-feu. « Nous demander d’observer un cessez-le-feu avec le Hamas, c’est comme vous demander d’observer un cessez-le-feu avec Al-Qaïda », a-t-il affirmé à Fox News. « Si des soldats sont nécessaires, ils y seront. »

En insistant sur l’ampleur de l’attaque qui est envisagée, il a menacé, « Nous avons l’intention de changer totalement les règles du jeu. »

Le premier ministre Ehoud Olmert a repris ce message, affirmant que l’objectif était d’apporter une « amélioration fondamentale » au contexte de sécurité.

Les puissances occidentales ont demandé comme à l’habitude, de manière hypocrite, qu’Israël fasse preuve de plus de retenue, tout en blâmant le Hamas pour la violence. Elles acceptent la justification d’Israël selon laquelle son attaque meurtrière est une réaction à la reprise des tirs ineffectifs de roquettes et de mortiers contre les villes israéliennes de l’ouest du Negev tout de suite après la fin de l’accord de cessez-le-feu négocié par l’Egypte entre le Hamas et Israël en juin dernier. Les roquettes palestiniennes ont causé la mort d’une personne dimanche, après le bombardement de Gaza par Israël.

Les Etats-Unis ont été particulièrement belliqueux, un porte-parole de la Maison-Blanche affirmant à propos du Hamas : « Ces individus ne sont rien d’autre que des voyous, et Israël doit défendre sa population contre des terroristes comme le Hamas qui tuent sans distinction leur propre population. »

La secrétaire d’Etat Condoleezza Rice a déclaré que les Etats-Unis tenaient le Hamas responsable pour le bris du cessez-le-feu et la reprise des violences à Gaza. La Maison-Blanche n’a pas demandé que cessent les frappes des Forces aériennes israéliennes.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a appelé dimanche à l’arrêt immédiat des violences dans la bande de Gaza. Il a toutefois rejeté les demandes de la Lybie pour une réunion publique du conseil et l’adoption d’une déclaration présidentielle, pour plutôt accepter une proposition de la Russie suggérant la publication d’un communiqué de presse.

L’Union européenne a exhorté « toutes les parties à faire preuve d’un maximum de retenue ». Un porte-parole du président français Nicolas Sarkozy a appelé à « l’arrêt immédiat des tirs de roquettes sur Israël ainsi que des bombardements israéliens sur Gaza », alors que le ministère britannique des Affaires étrangères a affirmé comprendre « l’obligation du gouvernement israélien de protéger sa population » et a déclaré que « tous les tirs de roquettes contre Israël » devaient cesser. La Russie a aussi compris « l’obligation du gouvernement israélien de protéger sa population » et a demandé aux « militants de la bande de Gaza de cesser immédiatement toute attaque de roquettes contre Israël ».

L’Egypte a condamné Israël pour les morts et les blessés qui ont résulté de ses attaques, mais a promis de continuer à collaborer avec les supposés efforts de Washington pour « créer une atmosphère favorable au renouvellement de la trêve et à la réconciliation entre Palestiniens », parlant du Hamas et du président Mahmoud Abbas du Fatah. Auparavant, le président Hosni Moubarak avait invité Livni au Caire pour discuter de la possibilité de prolonger la trêve, mais elle a répondu : « Assez, c’est assez. Celui qui tire doit s’attendre à des représailles. »

Pour une deuxième journée dimanche, des manifestations ont eu lieu dans tout le Moyen-Orient pour protester contre l’assaut d’Israël envers la Bande de Gaza. Dans la Cisjordanie sous occupation, un manifestant a été tué et au moins deux autres sérieusement blessés par des tirs israéliens dans une manifestation à Ramallah.

Au Yémen, des dizaines de milliers de personnes se sont réunies dans un stade de la capitale, scandant des slogans anti-Israël et dénonçant les dirigeants arabes pour leur inaction. « Combien longtemps le silence durera-t-il ? Réveillez-vous Arabes ! » pouvait-on lire sur une bannière.

Plusieurs membres du parlement de Jordanie ont brûlé le drapeau israélien sous le dôme du parlement qui siégeait dimanche, après avoir demandé l’expulsion de l’ambassadeur israélien. Au Liban, des centaines de Libanais et de réfugiés palestiniens ont organisé un sit-in près des bureaux des Nations unies au centre de Beyrouth. Des manifestations ont eu lieu dans tout l’Irak. Des douzaines de réfugiés palestiniens se sont rassemblés dans le quartier de Baldiyad, dans l’est de Bagdad, pour scander des slogans anti-israéliens et pour brandir des messages de soutien à Gaza.

Il y a aussi eu des manifestations à Damas, en Egypte et au Soudan. Dans l’Ouest, les manifestations dénonçant l’assaut israélien ont eu lieu à Londres, à Chicago et à Atlanta entre autres endroits.

Israël a lancé une campagne systématique contre Gaza depuis que le Hamas a gagné les élections de l’Autorité palestinienne en janvier 2006, battant le Fatah qui jouissait de l’appui d’Israël ainsi que des Etats-Unis. Israël a fomenté la guerre civile entre le Fatah, dont le pouvoir est basé à Ramallah en Cisjordanie, et le Hamas.

Depuis juin 2007, lorsque le Hamas a déjoué un coup planifié par le Fatah pour prendre le contrôle de Gaza, Israël a instauré un blocus de ce dernier qui a privé ses habitants de tout sauf des provisions les plus fondamentales. Les services essentiels comme l’eau, les égouts et l’électricité sont coupés pour des périodes atteignant 16 heures par jour. On trouve des égouts à ciel ouvert dans les rues des villes. Au moins 50 pour cent de la population adulte est au chômage et 80 pour cent de la population vit sous le seuil de pauvreté.

Au début de ce mois, les banques de Gaza ont toutes manqué de liquidités à cause des restrictions imposées par Israël, ce qui a entraîné leur fermeture ainsi que celle des guichets automatiques. L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine a été forcé de cesser la distribution d’argent pour 94 000 Palestiniens.

En novembre, après que des roquettes eurent touché Sederot, une ville du sud de l’Israël, ce dernier a imposé un blocus total de la frontière avec Gaza. Avec la fin officielle du cessez-le-feu entre le Hamas et Israël le 19 décembre, les affrontements militaires ont recommencé.

L’augmentation de l’offensive contre Gaza a plus à voir avec les élections générales en Israël, prévues pour le 10 février, qu’avec la reprise des tirs de roquettes par le Hamas et les militants du Jihad islamique.

Barak et Livni se présentent tous les deux au poste de premier ministre dans une course où le leader est présentement Benjamin Netanyahu du parti de l’opposition, le Likoud. Netanyahu a axé sa campagne sur des appels pour une « politique active d’attaque » encore plus agressive contre le Hamas, accusant l’actuelle coalition gouvernementale du Kadima et des travaillistes d’être trop « passive ». Il a déclaré : « A long terme, le renversement du régime du Hamas est inévitable. A court terme… il y a un vaste éventail de possibilités, allant de ne rien faire à tout faire, c’est-à-dire à reconquérir Gaza. »

Livni a répondu en déclarant devant une assemblée de Kadima qu’elle renversera le Hamas si elle devenait premier ministre. « L’Etat d’Israël et le gouvernement que je dirigerai, auront comme objectif stratégique de renverser le régime Hamas à Gaza, a-t-elle dit. Les moyens pour y arriver seront militaires, économiques et diplomatiques. »

Livni a aussi indiqué que tout accord auquel elle arrivera avec le Fatah de Abbas pour former un Etat palestinien dans une partie de la Cisjordanie offrira une « solution nationale » aux Arabes israéliens, a-t-elle déclaré à la radio. Son programme pour le maintien d’un Etat israélien juif et « démocratique » est « qu’il y ait deux entités nationales distinctes », a-t-elle déclaré. « Entre autres, a-t-elle ajouté, je pourrais aussi dire aux Palestiniens établis en Israël "vos aspirations nationales se trouvent ailleurs." »

L’expulsion des Arabes israéliens est depuis longtemps demandée par l’extrême droite israélienne. Il y a maintenant plus d’un million d’Arabes israéliens, ce qui représente environ 15 pour cent de la population de ce pays. Il est attendu qu’au cours des 20 prochaines années, la population arabe, en raison de son plus haut taux de natalité, pourrait dépasser la population juive en nombre et ainsi défier le caractère officiellement juif de l’Etat.

Barak, qui est à la tête du Parti travailliste, est menacé de subir un revers cuisant dans les élections et est désespéré de prouver qu’il est lui aussi anti-palestinien. Le principal point au programme du Parti travailliste, une entente avec les Palestiniens sur la base d’un Etat palestinien diminué et dominé par Israël, est indiscernable de ce que propose Kadima, le parti fondé par Ariel Sharon pour ses propres fins politiques, en dehors du Likoud. Plusieurs dirigeants du Parti travailliste ont rejoint Kadima, y compris Shimon Peres, Dalia Itzik et Ami Ayalon.

Alors que l’on s’attend à ce que Kadima perde les élections, les travaillistes se préparent à former une coalition avec le Likoud et virent en conséquence vers la droite.

Un autre facteur intervenant dans les calculs d’Israël est le remplacement de l’administration Bush par une Maison-Blanche dirigée par le démocrate Barack Obama le 20 janvier prochain. Plusieurs hauts dirigeants israéliens n’ont que de la méfiance pour le nouveau président américain.

Quant à lui, Obama a fait tout ce qui était en son pouvoir pour rassurer tant les Israéliens que l’élite dirigeante américaine. Il a déclaré au Comité des affaires publics Israël-Etats-Unis en juin qu’il ne « ferait jamais de compromis sur la question de la sécurité d’Israël » et a ajouté qu’il soutenait la politique de l’administration Bush de refuser de négocier avec le Hamas.

(Article original anglais paru le 29 décembre 2008)

URL de l'article: http://www.wsws.org/francais/News/2008/dec08/gaza-d31.shtml

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Gaza sous les bombes de Tsahal
« Ceux qui nous frappent sont devenus fous ! »
Publié le 31 décembre 2010 sur le site silviacattori.net

M. Abou Habel (*) témoigne depuis le camp de réfugiés de Jabaliah, au nord de Gaza.

« C’est terrible. Nous sommes terrorisés. Nous craignons pour nos femmes et nos enfants. Nous n’avons nulle part où aller pour tenter d’échapper aux bombardements qui menacent chaque maison. Les enfants sont en état de choc. On ne peut plus trouver de sécurité nulle part.

Les bombardiers frappent n’importe où ; ils sont devenus comme fous. Ils frappent des fermes, des immeubles, des chantiers. Ils sont devenus fous car ils n’arrivent pas à savoir d’où partent les tirs de roquettes.

Marcher simplement dans la rue est devenu un danger mortel ; des gens qui sont sortis se sont fait tuer. On ne sort plus.

Nous espérons qu’au-dehors, les gens comprennent ce que nous subissons ici. C’est effroyable ! Ce n’est pas une vie. Tout le monde ici est prêt à mourir plutôt que de vivre dans ces conditions.

Ici, tout le monde soutien les tirs de roquettes de la résistance. Pourquoi devrions-nous être les seuls à vivre dans la peur ? Les gens se disent que ceux qui nous terrorisent doivent connaitre eux aussi ce que cela veut dire de vivre dans l’effroi.

Les Israéliens n’ont eu qu’un soldat tué. S’ils envahissent Gaza, ils vont certes massacrer encore beaucoup plus de familles qui vivent traquées comme nous dans leurs maisons. Mais ils vont aussi subir des pertes. J’espère qu’ils n’entrent pas. Mais si jamais ils entrent, je suis persuadé qu’ils vont perdre beaucoup de soldats.

Les seuls qui sont contre les tirs de roquettes sont ces gens liés au parti Fatah d’Abou Mazen (Mahmoud Abbas). Ils s’emploient maintenant à causer des problèmes supplémentaires à la population. Ils pensent qu’en ce moment le Hamas est affaibli et que, aggraver la situation, aidera le Fatah a le faire tomber.

Comme cela, on a les bombardiers israéliens au-dessus de nos têtes et, au sol, une poignée de partisans du Fatah qui collaborent avec Israël pour ajouter à l’effroi. Ils ont déjà brûlé cinq voitures dans le nord de Gaza ces jours-ci. Nous savons que ce sont eux, car des gens qui les ont vus mettre le feu les ont identifiés. Nous savons qu’ils cherchent à kidnapper des membres du Hamas ; comme cela s’est passé lundi au centre de Gaza où, après avoir enlevé un membre du Hamas, ils ont jeté son cadavre dans la rue.

Vous avez entendu ce bombardement ? Ils ont attaqué plus loin. »

(Je n’ai pas entendu le bruit du bombardement, mais les hurlements des femmes et des enfants effrayés qui le couvraient ; et cela m’a brisé le cœur).

Propos recueillis par Silvia Cattori

(*) M. Abou Habel, 39 ans, n’est pas membre du Hamas. Manager dans un hôtel, il a également travaillé comme interprète et conseiller pour des journalistes étrangers en reportage à Gaza. Depuis qu’Israël a bouclé l’entrée de Gaza, en 2006, il n’a plus de travail. Comme tout Palestinien, soumis à la cruauté des bouclages, des privations, des destructions et des massacres, il se dévoue aujourd’hui avec confiance et courage à apporter aide et réconfort à plus démuni que lui.


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"I Wasn't Going to Submit to Israel": Palestine Solidarity Activists to Speak in Minneapolis

URL de l'article: http://www.tc.indymedia.org/2010/dec/i-wasnt-going-submit-israel-palestine-solidarity-activists-speak-minneapolis

CrossTalk: Who Hates Jews (ft. Norman Finkelstein)

RussiaToday | 29 décembre 2010

In this edition of Peter Lavelle's CrossTalk, he and his guests discuss what some call the "New Anti-Semitism." Is anti-Semitism on the rise? If this is indeed happening, what explains this? Is this because of Israel's domestic and foreign policy? Is it because of the rise of some forms of highly politicized and radicalized Islam? Or is it because of American foreign policy around the world and particularly in the Great Middle East? Also, if there is a "new anti-Semitism" it is any different from anti-Semitism of the past.
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"Le calvaire des Palestiniens" : Le coeur du problème c’est l’humanité (Counterpunch)

Publié le 31 décembre 2010 sur le site legrandsoir.info

Ramzy BAROUD

Quand j’ai trouvé un exemplaire du dernier livre de William A. Cook, The Plight of the Palestinians (Le calvaire des Palestiniens) dans ma boîte à lettres, j’ai ressenti par un peu d’inquiétude. Rassemblant le travail de plus de 30 grands écrivains, ce manuel est celui qui aborde à mon sens le calvaire des Palestiniens de la façon la plus claire à ce jour. De l’introduction de la plume même de Cook The Untold Story of the Zionist Intent to Turn Palestine into a Jewish State (L’Histoire cachée du projet sioniste de transformer la Palestine en un état juif), jusqu’au résumé des crimes d’Israël de Francis Boyles Israel’s Crimes against the Palestinians (es crimes d’Israël contre les Palestiniens), le lecteur est convié à un voyage extensif qui le conduit tout au long de l’histoire de la Palestine d’avant et après la Nakba, la Catastrophe de 1947-48.

Cependant je craignais que quelque chose ne manque dans cette entreprise noble et monumentale : la réponse personnelle des Palestiniens aux cruautés qu’ils subissent. Est-ce que les Palestiniens seraient encore une fois présentés comme de simples victimes photographiées sur des posters pour réunir des dons ?

La photo de couverture était significative : un vieil homme à la barbe blanche et à l’air doux qui aurait pu être n’importe quel grand-père palestinien ou du Moyen-Orient caresse avec affection les cheveux d’un petit enfant. Les deux personnages sont accroupis devant une petite tente. Al-Nakba venait de les frapper, et les deux Palestiniens séparés par deux générations mais qui vivent le même drame ont l’air épuisé et hagard. Cependant d’une certaine manière le grand-père fait valoir avec détermination son droit d’aimer son petit-fils. Le refus de renoncer à son humanité a été le fer de lance de la lutte et de la résistance du peuple palestinien contre le cruel système d’occupation et d’oppression, pendant presque 63 ans.

Beaucoup d’universitaires le savent-ils ? Comprennent-ils bien ce qui donne la force à un vieillard palestinien d’un village de Cisjordanie d’affronter la brutalité des colons juifs, année après année, en rentrant de récolter les olives des rares oliviers qu’il lui reste ? Ou à une femme palestinienne de Gaza de faire les allers et retours jusqu’au bureau de la Croix Rouge pour y brandir une photo de son autrefois jeune fils qui souffre dans une prison israélienne ?

Ce qui leur donne la force de continuer à vivre n’est pas quelque chose qui peut être disséqué scientifiquement ou analysé intellectuellement. On peut seulement le ressentir, l’expérimenter et le comprendre partiellement. Cette compréhension toutefois est essentielle car ignorer la composante la plus importante du conflit palestinien, à savoir le peuple palestinien ferait perdre beaucoup de temps et d’efforts.

Il y a des intellectuels qui, avec les meilleures intentions du monde, considèrent souvent comme une seule et même chose la faiblesse compréhensive des leaders actuels de l’Autorité Palestinienne et la détermination du peuple palestinien. Ile ne font pas de différence entre les deux dans leurs écrits. Un des meilleurs auteurs sur la Palestine a noté à juste titre l’énorme différence de pouvoir entre les Palestiniens et Israël et a fait remarquer qu’un tel déséquilibre ne pourrait jamais engendrer des négociations équitables. A l’appui de ses dires, l’auteur écrit que les Palestiniens sont "un peuple presque totalement privé de pouvoir" qui négocie avec un "occupant puissant".

Mais le peuple palestinien ne négocie avec personne. Ses représentants ne représentent qu’eux-mêmes et leurs intérêts personnels. Il est important de maintenir la distinction entre l’Autorité Palestinienne de Ramallah et le peuple palestinien qui lutte pour ses droits depuis tant d’années et qui a lancé deux des plus grandes manifestations populaires de pouvoir et de résilience : Le Premier Soulèvement de 1987 et l’Intifada al-Aqsa de 2000. Une population entière qui s’attaque à l’auto-proclamée "plus grande armée du Moyen-Orient" peut-être difficilement qualifiée "d’impuissante". Le peuple palestinien s’est imposé comme un élément concret dans l’analyse du conflit et il a prouvé qu’il était un acteur puissant dans l’élaboration de son propre destin.

Jeff Harper, le directeur du Comité Israélien contre la Démolition de Maisons, comprend bien cela. Ceux qui militent pour la Paix et la Justice ont consacré des dizaines d’années à oeuvrer pour une solution juste du conflit, cela leur a donné l’occasion de travailler avec de nombreux Palestiniens. Il a donc compris quelque chose que les politiciens ignorent volontairement ou involontairement. "Tant que tous lss Palestiniens -et pas seulement l’AP- ne seront par d’accord pour dire que le conflit est résolu, il ne le sera pas." Il ajoute dans un article récent intitulé "Palestine 2011" que "Israël et ses alliés ont le pouvoir de rendre la vie presque insupportable aux Palestiniens, mais ils n’ont pas celui d’imposer l’apartheid ou le warehousing*."

Harper a raison et l’histoire a prouvé encore et encore cet état de fait. Il y a des limites au pouvoir du "puissant occupant". Il peut tuer, confisquer, détruire et brûler, mais il ne peut pas forcer l’autre à se soumettre. De sorte que, parler de la victimisation des Palestiniens sans parler de leur résistance collective constitue une vision incomplète de la réalité historique.

Il est bien sur indispensable d’étudier le Calvaire des Palestiniens et d’en parler avec autorité et de manière extensive. Le récit détaillé des souffrances qu’occasionne "le lent génocide" permet de se rendre compte des violences expérimentées par les Palestiniens. Sans cela, nous ne pourrions jamais comprendre la colère, le ressentiment et la douleur partagés par plusieurs générations d Palestiniens en Palestine et dans la Diaspora.

La tragédie humaine est décrite dans toute sa réalité dans la première partie du livre. A chaque paragraphe le lecteur se trouve confronté a des épisodes sanglants. Mais si l’insoutenable violence de ce conflit est bien réelle, pourquoi tant de personnes voient-elles cela différemment ? La réponse se trouve dans la deuxième partie : "Propagande, Perception et Réalité". Elle commence par une citation du slogan du Mossad israélien d’avant 2007 : "Pour tromper l’opinion, fais la guerre." Il semble que ce slogan résume la conduite officielle d’Israël.

Cependant la société civile ne peut être trompée indéfiniment et le récit des initiatives extraordinaires prises par des gens ordinaires sur la terre entière sont ce qui donne toute sa valeur à la troisième partie. "Gouverner selon le droit ou par la force" est une introduction édifiante aux efforts des militants avec des thèmes qui vont de "Le tribunal Russel en Palestine" à "La nécessité d’un boycott culturel".

Le Calvaire des Palestiniens n’est pas seulement une chronique supplémentaire de l’histoire d’une nation sans défenses. Tout en reconnaissant sans hésitation cette réalité, ce n’est pas du tout une apologie de l’état de victime. Le livre rend plutôt compte de l’inévitable passage de la souffrance à la résistance.

Dans l’essai : "Le nom qu’on lui donne a-t-il de l’importance ?" deux de mes auteurs favoris, Kathleen et (le défunt) écrivent Bill Christison écrivent : "La résistance palestinienne est palpable au fil de cette terrible histoire. Dans le même petit village, pendant qu’une famille s’en va d’autres construisent".

C’est cet équilibre même entre destruction et construction, désespoir et espoir, occupation et persévérance qui fait la puissance du peuple palestinien. Leur pouvoir ne peut être comptabilisé mais on peut le sentir, l’expérimenter et le comprendre. "Le Calvaire des Palestiniens" est un livre qui relate une longue histoire de destruction en semant les graines de compréhension si nécessaires à l’avènement d’un changement significatif et durable.

* voici la définition de Jeff Harper sur canalblog (http://mcpalestine.canalblog.com/ta...)

Le concept de « warehousing », c’est-à-dire le parcage : Comment parquer les "humains excédentaires" dans des camps de réfugiés, dans des zones de déportation, dans des réserves amérindiennes, dans des bidonvilles, etc...

Pour consulter l’original : http://www.counterpunch.org/baroud1...

traduction : D. Muselet

URL de cet article 12325
http://www.legrandsoir.info/Le-calvaire-des-Palestiniens-Le-coeur-du-probleme-c-est-l-humanite.html

حاخامات صهاينة بقيادة أشكنازي يقتحمون قبر يوسف بنابلس

Article publié sur le site alaqsavoice.ps le 31 décembre 2010


الضفة المحتلة – صوت الأقصى

اقتحم رئيس أركان قوات الاحتلال الصهيوني الجنرال غابي اشكنازي والحاخامان الأكبران للكيان يونا ميتسغر وشلومو عمار مساء الخميس 30/12/2010م، قبر يوسف في نابلس بالضفة الغربية المحتلة.

وقالت الإذاعة الصهيونية العامة إن الاقتحام جاء للوقوف عن كثب على أعمال الصيانة الجارية في المكان.

ووصف أشكنازي هذه الزيارة بأنها واحدة من أبرز التجارب المؤثرة التي مر بها طيلة خدمته العسكرية ولاسيما خلال فترة ولايته رئيسا للأركان.

وكانت قوات الاحتلال انسحبت من الضريح مع انتفاضة الأقصى بعد مواجهات دامية هناك، فيما يشرع المغتصبون باقتحام المدينة أسبوعيا في ساعات الليل تحت حراسة قوات الاحتلال لأداء طقوس دينية.

مصر تبيع وحدة الغاز للكيان بدولار وربع ولسوريا بخمسة

Article publié sur le site alaqsavoice.ps le 31 décembre 2010


صحف – صوت الأقصى

أبرمت مصر اتفاقاً مع الكيان الصهيوني تبيعها بموجبه الغاز المصري بسعر دولار وربع دولار لكل وحدة حرارية، على حين تبيعه لسورية بخمسة دولارات.

وقالت شركة "إسرائيل كورب": إنها "ستستورد الغاز الطبيعي من مصر بسعر دولار وربع دولار لكل وحدة حرارية بموجب اتفاق مدته 20 عاماً".

وحسب ما نقلت صحيفة "القدس العربي" عن الخبير في شؤون الطاقة إبراهيم زهران، فإن هذه الصفقة هي الرابعة من نوعها إذ اضطرت مصر في الصفقات السابقة لإعادة استيراد غازها من (إسرائيل) بعد أن باعته بسعر التراب لها بالأسعار العالمية المرتفعة".

واعتبر زهران أن مصر "لم تتعلم من الدرس فمضت قدماً في عقد هذا النوع من الصفقات مع (إسرائيل) سعياً منها لعدم توفير الغاز بالكمية المطلوبة للشعب واللجوء لإفادة (إسرائيل) فالأقربون أولى".

وقال: "الحقيقة أن حكومة مصر تقف وقفة شجاعة مع (إسرائيل) بهذه العقود ولو على حساب مصالح شعبها، فالشجاعة تحتاج إلى التضحية"!

وأضاف: "يجب أن نعذرها حين تبيع سورية العربية بأربعة أضعاف ما تبيعه (لإسرائيل) فـ"البزنس از بزنس" ولا علاقة له بالأخوية أو القومية ولو أن هذا البزنس يجوع الشعب المصري فهو ليس أول شعب يجوع فقد جاع قبله الشعب الفلسطيني وخصوصاً الغزاوي من خلال هدم الأنفاق التي تمثل الرئة الوحيدة لهم وإغلاق معبر رفح الذي يعتبر بصيص الأمل الذي يمثل أمة العرب والإسلام بالنسبة لهم أيضاً".

وتابع: "لكن هذا البزنس يرفع أسهم الحكومة (المصرية) لدى أميركا".

وزاد قائلاً: "هي لا تسمح لأي أحد أن يناقشها أصلاً في قومية مصر واحتضانها لقضايا أمتها العربية والإسلامية، لأن ما تقوم من إغلاق معبر رفح وتصدير الغاز بسعر (لإسرائيل) أقل من سورية وبناء الجدار الفولاذي وهدم الأنفاق على رؤوس الفلسطينيين ومحاولة استئصال هذه الرئة ليموتوا جوعاً ومرضاً وبسبب نقص الدواء ومنع وتأخير دخول قوافل المساعدات إلى غزة والضغط على وفد حماس ليخضع للأمر الواقع ويتخلى عن مبادئه المشروعة وحقوقه الانتخابية التي استمدها من أفواه الشعب الفلسطيني، إنما هو التزام لاتفاقات مع أطراف عدة سواء كانت فوق الطاولة أو تحتها فالاتفاق هو اتفاق".

Palestine - Israël : Haniyeh appelle le Roi Abdallah II de Jordanie à empêcher les attaques israéliennes contre Gaza

Publié le 30 décembre 2010 sur le site casafree.com


Le Premier ministre du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a appelé jeudi le Roi Abdallah II de Jordanie à mettre un terme aux opérations militaires potentielles d'Israël contre Gaza.

M. Haniyeh a tenu ces propos en recevant une délégation officielle de Jordanie dans la ville de Gaza.

« Le roi de Jordanie joue un rôle important pour éviter une escalade de l'occupation israélienne », a dit M. Haniyeh.

Une flambée de violence a éclaté ces dernières semaines le long des frontières, les activistes palestiniens intensifiant leurs attaques contre Israël à l'aide de mortiers et de roquettes artisanales à courte portée.

Israël a répondu aux tirs de roquette palestiniens par des frappes aériennes ciblant certains sites militaires et de sécurité du Hamas pour la première fois depuis la fin de l'opération Cast Lead il y a près de deux ans.

Les tirs israéliens ont fait 17 morts ce mois-ci à Gaza, dont un civil berger et cinq militants qui se préparaient à tirer une roquette depuis le centre de la bande de Gaza.

Face à cette escalade, le Hamas a réitéré son attachement au cessez-le-feu fragile annoncé séparément par Israël et par le mouvement islamique à la fin de l'offensive de trois semaines à l' hiver 2008-2009.

Mahmoud Zahar, haut responsable du Hamas à Gaza, a déclaré que son mouvement restait engagé au respect de la trêve tant qu'Israël l'était aussi.

Des réserves de gaz naturel astronomiques

Publié le 29 décembre 2010 sur le site fr.jpost.com
Par AMIRAM BARKAT / GLOBES

16 trillions de m3 de gaz naturel dans les réserves de Léviathan. Les résultats préliminaires des tests pour le gisement de gaz naturel offshore Leviathan viennent en effet d'être communiqués et confirment ainsi tous les pronostics.


Photo: Albatross , JPost

La quantité de gaz exploitable de ce champ correspond ainsi au double des réserves de Tamar et pourrait suffire à assurer la consommation d'Israël pour les prochaines décennies. Des chiffres qui dépassent toutes les attentes.

Les résultats des tests ont été annoncés par l'entreprise exploitante Noble Energy Inc, qui détient 39,66% des parts du Léviathan.

Selon le PDG de Noble Energy, Charles Davidson, "Leviathan constitue la dernière des grandes découvertes au tableau de Noble Energy et de loin la plus grande découverte en matière d'exploitation de notre histoire". L'entreprise estime que le site fera d'Israël un exportateur mondial de gaz ces prochaines années.

URL de l'article: http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993767038&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

Benjamin Netanyahu reçoit une délégation du CRIF

Publié le 30 décembre 2010 sur le site crif.org

Les représentants en France des intérêts d’Israël et les féroces défenseurs de la politique criminelle et colonialiste de l’entité sioniste, dans un rituel parfaitement huilé, sont partis collecter les dernière nouvelles et consignes auprès des boss ! Le dîner du CRIF approche à grands pas; il convient de mettre tous les ministres de la République au parfum pour que les discours prononcés soient à la hauteur des attentes de l’ami israélien !

Une délégation du CRIF constituée du Président Richard Prasquier et ses deux vice-présidents Meyer Habib et Ariel Goldmann, a été reçue par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le mardi 28 décembre 2010 à Jérusalem. Le Premier Ministre était entouré de son proche conseiller Ron Dermer et de Yossi Gal, Ambassadeur d’Israël en France.
Lors de cet entretien prolongé, qui s’est déroulé dans un climat chaleureux, a été évoquée la situation politique en France. Le Président du CRIF a souligné son inquiétude actuelle de voir l’extrême-droite, non débarrassée, quoi qu’elle veuille faire croire, de son passé antisémite, augmenter ses scores dans les sondages sur fond de difficultés économiques.
Benjamin Netanyahu a insisté sur le fait qu’Israël recherche la paix, et que pour l’obtenir, le gouvernement israélien est prêt, au cours de négociations directes, à envisager d’importantes concessions.
Mais il doit pour cela avoir la certitude que ses interlocuteurs palestiniens sont véritablement intéressés à rechercher les modalités d’une paix durable et qu’ils ne s’en tiennent pas à des préconditions qui videraient les négociations de leur contenu avant même qu’elles commencent. Ces déclarations apparaissent comme des prétextes pour ne pas s’engager dans la voie des compromis inéluctables. Les négociations ne peuvent se préparer par une configuration où les Israéliens n’auraient qu’à donner et les Palestiniens n’auraient qu’à recevoir.
La reconnaissance d’Israël comme Etat du peuple juif serait le signe réel que l’existence d’Israël est authentiquement acceptée et la renonciation du retour des réfugiés sur le territoire israélien en est un corollaire. Enfin, les contraintes sécuritaires d’Israël, alors que l’Iran se trouve déjà, de fait, sur plusieurs des frontières d’Israël, imposent la démilitarisation de l’Etat Palestinien.
La délégation du CRIF avait auparavant rencontré Moshé (Bugi) Ayalon, vice-premier ministre et ministre des Affaires stratégiques. Au cours d’une analyse géopolitique détaillée, l’ancien chef d’Etat-major de l’armée israélienne avait notamment fait part de son inquiétude devant les renforcements militaires du Hamas (missiles pouvant atteindre Tel Aviv) grâce à l’aide iranienne, que le Soudan laisse transiter au mépris des règlementations internationales. Il s’était aussi déclaré choqué de ce qu’une partie de l’opinion internationale, si prompte à critiquer Israël, ne trouve rien à redire lorsque les Palestiniens annoncent que leur futur Etat sera « judenrein ».
Richard Prasquier et Meyer Habib ont été également reçus par le Président de la Knesset, Reuven Rivlin, et ont ensuite rencontré de nombreux députés, parmi lesquels Shaul Mofaz, Ze’ev Boi décembre m, Eli Afflalo et Haim Amsalem. Ces entretiens ont permis d’avoir une vision précise de la situation politique en Israël.
Photo : D.R.

Des nouvelles de la souscription pour « The Electronic Intifada » : un dernier coup de pouce...

Publié le vendredi 31 décembre 2010 sur le site info-palestine.net
par Ali Abunimah

Nous avons presque atteint notre objectif, grâce à vous.

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Photo : Wissam Nassar/MaanImages

Il reste juste aujourd’hui pour faire un don déductible d’impôt à The Electronic Intifada en 2010. Si vous n’avez pas encore fait de contribution pour le moment, faîtes-le aujourd’hui !

Nous sommes énormément reconnaissants à nos lecteurs et à nos amis qui ont déjà fait don de 91 000 dollars dans le cadre de la campagne de soutien de cette année ! Je demande à chaque personne qui peut agir maintenant et faire un don, de nous aider à faire tout le chemin et à atteindre notre objectif de 100 000 dollars US.

Votre soutien est essentiel à notre travail pour éduquer des milliers de personnes qui veulent, souvent pour la première fois, s’informer sur la Palestine. Notre site place des informations précieuses dans les mains du mouvement en plein croissance de solidarité et pour la justice, et il nous aider à nous battre afin de mettre au grand jour les tentatives d’Israël de faire interdire les médias indépendants et les groupes de défense des droits humains qui informent sur et défendent les droits des Palestiniens.

Soutenir ce travail essentiel d’éducation est une chose que vous pouvez faire maintenant et qui va apporter des bénéfices pour l’année entière. S’il vous plaît, faites un don.
Je vous en remercie par avance.

Avec mes meilleurs vœux pour une bonne et heureuse année !
Avec nos remerciements au nom de l’équipe de The Electronic Intifada.

Notes :

- Vous pouvez en lire davantage sur notre campagne, et retrouver certains des articles qui ont rendu Israël malade !
- Les dons sont les bienvenus venant de n’importe où, mais ils ne sont déductibles que pour les contribuables américains.

* Ali Abunimah est rédacteur en chef de The Electronic Intifada et l’auteur de « One Country : A Bold Proposal to End the Israeli-Palestinian Impasse. »

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Du même auteur :

- Le massacre de Gaza et la lutte pour la justice - 30 décembre 2010
- Israël pense que nous sommes « très forts » ... Alors aidez-nous à le rester. - 17 décembre 2009
- La Banque mondiale occulte-t-elle les mauvais chiffres de la « croissance » économique en Cisjordanie ? - 5 septembre 2010
- Pourparlers directs : qui va tirer les marrons du feu ? - 2 septembre 2010
- Le Hamas, l’IRA et nous - 2 septembre 2010
- La droite israélienne embrasse-t-elle la solution à un État ? - 26 juillet 2010
- Un nouvel échec de la propagande israélienne : des photos montrent des passagers du Mavi Marmara venant en aide à des soldats israéliens - 7 juin 2010
- Le jour où le monde s’est identifié à Gaza - 5 juin 2010
- L’ hypocrite campagne de boycott de l’Autorité de Ramallah - 30 mai 2010
- La nouvelle stratégie d’Israël : « saboter » et « attaquer » le mouvement pour une justice globale - 18 février 2010
- Israël ressemble à un Etat raté - 31 décembre 2009

30 décembre 2010 - Transmis par Ali Abunimah

URL de l'article: http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9896

Nous ajoutons la vidéo suivante

Confrontation ouverte

Publi le vendredi 31 décembre 2010 sur le siteinfo-palestine.net
par Saleh Al Naami - Al Ahram

Israël cherche à écraser le Mouvement islamique au sein des populations palestiniennes de 1948, qui est perçu comme menaçant directement les plans de l’Etat sioniste, selon Saleh Al Naami.

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Le cheikh Raed Salah, président du mouvement islamique en Israël et figure emblématique de la résistance des Palestiniens vivant en Israël et du mouvement de défense du site d’Al Aqsa

Michael Ben Ari, membre de la Knesset aux franges de la droite extrémiste, n’est pas le seul parlementaire israélien à demander l’interdiction du Mouvement Islamique dirigé par Sheikh Raed Salah , en Israël. La libération de Sheikh Salah emprisonné pendant 5 mois dans une prison israélienne et les propos qu’il a tenus subséquemment expliquent la position intransigeante d’Israël envers Sheikh Salah et son groupe. Ceux qui demandent la dissolution du Mouvement islamique sont des membres de la Knesset appartenant au parti [dit] centriste Kadima, au parti dirigeant d’extrême droite le Likud, ainsi que des représentants des divers partis religieux d’extrême droite.

Tous accusent Sheikh Salah d’instiguer des sentiments séparatistes parmi les Palestiniens de 1948. Ils disent qu’il incite les Palestiniens à créer une société autonome capable de se suffire à elle-même à tous les niveaux pour échapper aux répercussions des politiques racistes israéliennes à leur encontre .The Mouvement islamique a créé des organisations sociales, éducatives, culturelles et de charité pour combler le vide résultant de la négligence voulue par l’Etat d’Israël en ce qui concerne les services fournis aux Palestiniens de l948. Selon l’Institut national d’assurance israélien, 58 % de ces Palestiniens vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Yuil Hassoun, membre de la Knesset du parti Kadima pense que le Mouvement islamique table sur la méfiance des Palestiniens de l948 envers l’Etat pour encourager les idées séparatistes parmi eux . Le général Amos Gilboa , ancien directeur de recherche des services secrets de l’armée israélienne affirme que le mouvement se donne pour objectif d’islamiser la société palestinienne, ce qui encourage tout naturellement des idées séparatistes pour les Palestiniens de l948. Ceci découle de la logique selon laquelle les valeurs islamiques conduiront nécessairement les Palestiniens à adopter des positions hostiles envers l’Etat et à susciter un puissant désir de s’en séparer.

L’élite dirigeante à Tel Aviv affirme que le Mouvement islamique a joué un rôle certain pour désamorcer les tentatives d’Istraël visant à faire pencher en sa faveur la conscience collective des Palestiniens de l948 pour leur faire accepter le plan social et politique sioniste. Yaakov Peri , ancien chef des services secrets intérieurs, a indiqué que depuis l966 - quand le gouvernement israélien a été contraint de mettre un terme à l’administration militaire des Palestiniens - le gouvernement juif s’est efforcé d’obliger ces Palestiniens à s’intégrer dans la société et à effacer leur identité islamique, arabe et palestinienne.

Mais Tel Aviv en vient à comprendre que « l’israélisation » n’a pas seulement échoué mais a poussé les Palestiniens de 1948 à adopter un programme qui constitue un défi pour l’Etat et ses institutions. Moshe Shahal , qui a été ministre de la sécurité intérieure et de la justice dans le passé, a déclaré que l’un des principaux indices de l’échec de cette campagne est la croissance ( ou l’émergence, as you like ) du Mouvement islamique. Shahal dit que la création même du mouvement et sa popularité auprès des Palestiniens de 1948 est un signe fort que l’israélisation a échoué , non seulement du fait de l’existence du mouvement, mais du fait qu’il propose un plan alternatif d ’« islamification ».

Nombre d’experts israéliens considèrent que le refus du Mouvement islamique et de son chef de participer aux élections parlementaires - bien que ses membres aient le droit de le faire - conduit à proposer l’Islam comme antidote à l’identité israélienne. Yossi Ben-Aharon , directeur de cabinet de l’ancien premier ministre israélien Yitzhak Shamir , voyait dans l’intérêt que le mouvement portait aux élections locales un indice de « tendances séparatistes » .

Les décideurs israéliens s’inquiètent non seulement du fait que le mouvement a réussi à empêcher la jeunesse bédouine de se porter volontaire dans l’armée, mais aussi du fait que les zones bédouines sont de »venues des fiefs du mouvement . Ceci est un signe supplémentaire de l’influence israélienne décroissante ; la jeunesse bédouine autrefois considérée comme force de réserve pour l’armée israélienne, constitue désormais le coeur du Mouvement islamique . En conséquence, les institutions d’Etat travaillent à réduire les naissances parmi les femmes bédouines.

Le général Giora Eiland, ancien président du Conseil national de la sécurité d’Israël, a dit qu’il réunissait un groupe de chercheurs pour étudier les moyens de réduire les naissances dans la société bédouine, parce que « les femmes bédouines sont plus souvent enceintes que nécessaire ». Eiland a averti que si les taux de naissance demeuraient ce qu’ils sont, la population bedouine doublera en 15 ans.

Les autorités israéliennes perçoivent le Mouvement islamique comme une menace à la securité d’Israël. Le Shin Bet, l’agence des services secrets intérieurs, prétend que de nombreux mouvements de résistance de la Cisjordanie et de la bande de Gaza font appel aux membres du Mouvement islamique quand en mission à l’intérieur d’Israël, bien qu’il soit difficile de prouver que le mouvement a effectivement eu recours aux armes dans son conflit avec Israël.

Les responsables de l’appareil israélien de sécurité prétendent qu’il y a un haut niveau de coordination et d’harmonisation d’intérêt de même qu’un échange de rôles entre le Mouvement islamique en Israël et le Hamas . Shin Bet assure que les groupes civils et les organisations humanitaires affiliées au Mouvement islamique contribuent à créer un environnement social qui soutient la résistance sur la Cisjordanieet la bande de Gaza. Cette aide se manifeste au moyen de programmes sponsorisés apportant soutien aux orphelins, aux familles des martyrs et aux familles pauvres, grâce aux dons de riches Palestiniens de 1948.

Bien que les activités du mouvement soient publiques et dans le cadre de la loi israélienne, les services de sécurité israéliens n’ont pas hésité à fermer les organisations de charité du mouvement et à arrêter leurs responsables et leurs membres, au prétexte que cdes acticités constituent une assistance au « terrorisme ». L’ancien ministre de la sécurité intérieure Avi Dichter, par exemple, assure que le mouvement utilise son activité de bienfaisance pour servir les « activités terroristes » du Hamas, décrivant les oeuvres humanitaires du mouvement comme « complémentaires « de l’aile armée des mouvements de résistance palestinienne sur la Rive Droite et la Bande de Gaza. Dichter affirme que si un Palestinien sait que sa famille sera prise en charge s’il est tué ou arrêté en raison de son activisme « terroriste » , il n’hésitera pas à poursuivre sa mission.

L’administration de sécurité israélienne considère que la campagne menée par le Mouvement islamique pour défendre les lieux saints à Jérusalem , notamment la campagne « El-Aqsa en danger » est une source dangereuse d’incitation indirecte au terrorisme. Shaul Mofaz, le chef de cabinet militaire et ministre de la défense dans le cabinet d’Ariel Sharon , a dit que les accusations de Sheikh Salah selon lesquelles Israël programme la destruction de la mosqu »e d’Al Aqsa , constitue une in citation à l’encontre de la sécurité d’Etat. Mofaz a prévenu que les campagnes d’agitation à l’instigation du mouvement b non seulement encouragent les Palestiniens mais également nombre de jeunes arabes et jeunes musulmans à devenir des ennemis d’Israël.

Les cercles israéliens officiels considèrent que l’adoption de la cause d’El Aqsa par le mouvement islamique et les efforts personnels de Sheikh Salah dans la campagne contre les plans israéliens pour judaïser Jérusalem poussent l’opinion publique arabe - et particulièrement palestinienne - à prendre des positions « extrémistes dans le conflit . En conséquence, les efforts israéliens pour imposer des solutions qui servent leurs intérêts sont contrariés. Liad Orgad , l’orientaliste israélien , a développé ce point de vue quand il dit que même si les Etats arabes étaient sincères dans leur souhait de mettre un terme au conflit israélo-palestinien , les positions et le travail du Mouvement islamique en Israël rendent ceci très difficile. Orgad considère que le mouvement impose à l’opinion arabe des positions « qui sont très dangereuses, en mettant l’accent sur la confrontation résultant des efforts de judaïsation d’Al Aqsa ».

Tel Aviv veut diaboliser le Mouvement islamique pour couvrir ses propres positions hostiles et racistes envers les Palestiniens de 1948. Les décideurs craignent que le mouvement ne se développe jusqu’à mettre en péril le caractère juif de l’Etat. Dans le même temps, Israël refuse d’ouvrir le débat sur les réflexions du Mouvement Islamique et celles d’autres représentant les Palestiniens de 1948. De cette façon, la confrontation entre les deux côtés continuera.

(JPG) Du même auteur :

- N’est-ce pas du racisme ? - 21 décembre 2010
- Israël en panne de Diaspora ? - 4 novembre 2010
- Une Intifada Al-Aqsa perdue ? - 11 octobre 2010
- Aucun signe d’espoir - 11 septembre 2010
- Le Ramadan sans un sou - 20 août 2010
- Les Palestiniens confiants dans la fin du siège - 5 juillet 2010
- La société palestinienne doit se défendre - 4 mai 2010
- Réévaluer la résistance - 23 avril 2010

23 décembre 2010 - Al Ahram Weekly - Vous pouvez consulter cet article à :
http://weekly.ahram.org.eg/2010/102...
Traduction de l’anglais : JS

URL de l'article: http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9894

Sex and the Shtetle

In the Jewish State Former president Moshe Katsav was found guilty of two counts of rape and other abuses,

Katsav 301210 Tal Cohen 4

To read more:

http://www.haaretz.com/print-edition/news/katsav-verdict-israel-s-no-1-citizen-doesn-t-have-the-sexual-rights-of-a-feudal-king-1.334145

URL du billet: http://www.gilad.co.uk/writings/sex-and-the-shtetle.html

Plus jamais ça, salopes! Ou, leçon tirée de l'holocauste à Yad Vashem.

Publié le 30 décembre 2010 sur le site mounadil.blogspot.com
par Mounadil al Djazaïri

Comme il a instrumentalisé l'antisémitisme au profit de son projet colonial en Palestine, le sionisme se sert aussi du souvenir des persécutions subies par les Juifs du fait du nazisme. Ce qu'on appelle holocauste ou shoah, c'est-à-dire le sort fait aux Juifs à cette époque fait l'objet d'une inculcation quasi-obligée dans nombre de pays et les autorités sionistes s'efforcent, comme il se doit, d'inculquer également cette "mémoire" dans les pays arabes.
Les Palestiniens ne sont pas exclus de ce programme et eux aussi sont invités à compatir aux malheurs de ceux qui les ont spoliés de leur patrie (même s'il n'y a pas d'identité entre les victimes du nazisme et la plupart des sionistes patentés.
Max Blumenthal nous parle par exemple de ce groupe de vieilles dames Palestiniennes qui vient de visiter le centre Yad Vashem dédié au génocide juif. Ces personnes âgées étaient venues à l'instigation d'une organisation fondée par une ressortissante sioniste dont le fils a été tué en combattant les Palestiniens. Elles étaient justement accompagnées de plusieurs ressortissantes sionistes ayant perdu un être cher dans des violences liées au conflit palestino-sioniste.

Palestiniennes en visite à Yad Vashem

Sans remettre en cause la sincérité des membres de l'association qui a fait l'invitation, force est de constater avec Max Blumenthal que la leçon holocaustique a tourné plutôt court puisque:
A l'entrée du musée, elles ont été entourées par un groupe de jeunes Juifs Israéliens qui les ont reconnues comme Arabes. "Sharmoutai," leur ont crié à maintes reprises les jeunes Israéliens, utilisant le terme argotique arabe pour prostituées ou salopes.
URL du billet: http://mounadil.blogspot.com/2010/12/plus-jamais-ca-salopes-ou-lecon-tiree.html

Publié le 30 décembre 2010 sur le site mondoweiss.net

Never again? Elderly Palestinian women called ‘whores’ on Yad Vashem tour, while racism explodes across Israel

by Max Blumenthal on December 30, 2010
The only image of a Palestinian inside Yad Vashem depicts the Grand Mufti of Jerusalem sig heiling Nazi troops. (Photo: Max Blumenthal)

This week, a group of elderly Palestinian women were escorted to the Yad Vashem Holocaust Martyrs’ and Heroes’ Remembrance musuem to learn about the Jewish genocide in Europe. At the entrance of the museum, they were surrounded by a group of Jewish Israeli youth who recognized them as Arabs. “Sharmouta!” the young Israelis shouted at them again and again, using the Arabic slang term for whores, or sluts.

The Palestinians had been invited to attend a tour arranged by the Israeli Bereaved Families Forum, an organization founded by an Israeli whose son was killed in combat by Palestinians. They were joined by a group of Jewish Israeli women who, like them, had lost family members to violence related to the conflict. Presumably, both parties went on the tour in good faith, hoping to gain insight into the suffering of women on the other side of the conflict.

Unfortunately, the Palestinian members (who unlike the Israelis live under occupation and almost certainly had to obtain special permits just to go to Yad Vashem) learned an unusual lesson of the Holocaust: A society that places the Holocaust at the center of its historical narrative — that stops traffic for two minutes each year on the national holiday known as Yom Ha’Shoah — could also raise up a generation of little fascists goose-stepping into the future full of irrational hatred.

“In Palestinian culture, older women are most honored and they could not believe their ears,” said Sami Abu Awwad, a Palestinian coordinator of the tour. “We never talk like this to older women. The Palestinians, who were all grandmothers, were very shocked and offended.”

The report on this outburst of Jewish Israeli racism comes from the Israeli news website Walla! For some reason, I could not find reporting on it anywhere in English.

Perhaps the story was lost in the flood of reports about the anti-Arab racism that poured through the streets of Israel this week. Besides the publication of a series of rabbinical letters forbidding renting to Arabs and condemning relationships between Jews and Arabs, a school principal in Jaffa prohibited Palestinian-Israeli students from speaking Arabic to one another. In Bat Yam, a mostly Russian suburb just south of Jaffa, Jewish residents demonstrated against the presence their Arab neighbors. “Any Jewish woman who goes with an Arab should be killed; any Jew who sells his home to an Arab should be killed,” one protester reportedly shouted. And in Tel Aviv, locals rallied for the expulsion of foreign workers.

The Jerusalem Post reported:

On Saturday, three teenage girls born to African migrant parents were attacked and severely beaten by a mob of teenagers while walking to their homes in the Hatikva neighborhood.

That same night, someone tried to torch an apartment in Ashdod housing seven Sudanese citizens. The assailants set a blazing tire outside the front door of the apartment, and five of the seven residents were lightly hurt by smoke inhalation before they managed to break the burglar bars and flee through a window.

Meanwhile, in Jerusalem, a gang of Jewish youths was arrested after staging several random attacks on young Palestinian men with weapons including tear gas, which would be hard to acquire from anywhere except the army. Ynet reported:

The gang of teens was allegedly headed by a 14-year-old boy, and used a girl their age to seduce Arab youths.

The girl would then lead the young men to a meeting point in the city’s Independence Park, where they were allegedly brutally attacked by the teens with stones, glass bottles and tear gas. Police suspect the girl took part in three of the assaults.

Daniel Bar-Tal, a renowned Israeli political psychologist who has conducted some of the most comprehensive surveys of Israeli attitudes since Operation Cast Lead, found that the racist, authoritarian trends that are increasingly pronounced in Israeli society are products of a “psycho-social infrastructure” dedicated to promoting “a sense of victimization, a siege mentality, blind patriotism, belligerence, self-righteousness, dehumanization of the Palestinians and insensitivity to their suffering.”

This infrastructure is comprised of institutions like the Zionist education system, the Israeli Defense Forces, and even Yad Vashem, which explicitly links the Palestinian national struggle to Nazism.

Indeed, the only image of a Palestinian in all of Yad Vashem (at least that I am aware of) is of the Grand Mufti Hajj Amin Al-Husseini, who was forced by the British to flee to Germany, where he became a (not very successful) Nazi collaborator. In recent years, the Mufti has become a key fixture of Israeli propaganda efforts against the Palestinians. As such, a photo is featured prominently on a wall in Yad Vashem depicting him sig heiling a group of Nazi troops. However, there is no mention anywhere in Yad Vashem of the 9000 Palestinian Arabs the British recruited to fight the Nazis, or of the 233,000 North African volunteers who fought and died while battling the Nazis in the French Liberation Army (and whose heroic efforts were dramatized in the excellent film, “Days of Glory”).

According to Peter Novick, the author of “The Holocaust in American Life,” though the Mufti played no significant part in the Holocaust, he plays a “starring role” in Yad Vashem’s Encyclopedia of the Holocaust. “The article on the Mufti is more than twice as long as the articles on Goebbels and Goring, longer than the articles on Himmler and Heydrich combined, longer than the article on Eichmann — of all the biographical articles, it is exceeded in length, but only slightly, by the entry for Hitler.” [Novick, p. 158]

Not only has Yad Vashem attempted through propagandistic means to link the Palestinian struggle to Nazism, it has promoted an exclusivist view of the Holocaust. In April 2009, Yad Vashem fired a docent, Itamar Shapira, because he had discussed the massacre of Palestinians in Deir Yassin with a group of students from the settlement of Efrat. “All I was trying to say is that there were people who lived here before the Holocaust survivors arrived, that they suffered a terrible trauma too, and that we shouldn’t hide the facts,” Shapira told me a month after his firing. “Yad Vashem carefully selected what facts it wanted to present, but deliberately avoided things like Deir Yassin, even though its ruins were just a thousand meters from the museum.”

Iris Rosenberg, a Yad Vashem administrator who was involved in Shapira’s firing, said of the verbal assault against Palestinian women at the museum this week: “Despite the regrettable incident at the entrance to the museum, the team’s visit to the Holocaust History Museum was conducted in a dignified manner which was significant and important.”

Tamara Rabinovitch, the Israeli leader of the Bereaved Families tour, told Walla! that her Palestinian counterparts “were very excited by the visit. Some of them approached me and told me they heard details of the Holocaust but did not know how painful it was. In two weeks we plan to visit an abandoned Arab village so that the Palestinian narrative is represented.”

This post originally appeared on Max Blumenthal's website here.


URL de l'article: http://mondoweiss.net/2010/12/never-again-elderly-palestinian-women-called-%E2%80%9Cwhores%E2%80%9D-on-yad-vashem-tour-while-racism-explodes-across-israel.html