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mardi 30 novembre 2010

Démission collective du NPA ou l’abandon des illusions…

Publié le 30 novembre 2010 sur le site ISM
Par Youssef Girard

Il est tout à fait normal, que des organisations du type du NPA ne puissent pas s'implanter dans l'immigration et dans les banlieues parce que, n'en déplaise à beaucoup, il existe dans ces territoires appartenant pleinement à la République et dans ce vivier de Français extrêmement créatifs, des traditions et des valeurs morales que tous ces gauchos n'ont pas!
On le sait parfaitement, l'authenticité n'est pas l'apanage des politiques mercantilistes qui ne font que surfer sur la vague de la banlieue sans jamais s'y mouiller, c'est à dire considérer comme des partenaires à part entière et avec respect, ces jeunes qui ont une énergie formidable à investir dans l'action citoyenne et qui en outre font preuve d'une grande sincérité; qualité humaine indispensable que tous les dinosaures de la politique ont perdu il y a des lustres déjà!


Suite à plusieurs mois de « débats », de controverses, d’intrigues et d’accusations, douze militants du Comité populaire 84 d'Avignon viennent d’annoncer leur démission du NPA. Leur démission collective représente plus qu’un simple départ. Elle est le symbole de l’incapacité d’une organisation française d’extrême-gauche, le NPA, à s’implanter dans l’immigration et les banlieues, en grande partie du fait de sa culture foncièrement occidentalocentriste.

Cette démission collective est aussi l’aboutissement d’une expérience politique « démystificatrice » pour un groupe de militants qui s’est investi dans la construction du Nouveau Parti Anticapitaliste. Ils ont appris que les idéaux « émancipateurs » proclamés n’étaient souvent qu’un vernis sous lequel se perpétuaient les rapports de domination ethnoculturels. L’un des ex-militants du NPA, Abdel Zahiri, explique dans sa lettre de démission ses désillusions : « J'ai rejoint le NPA parce que j'avais entendu, et apparemment mal compris, l'appel de la LCR. J'avais cru que les exploités, les prolétaires, les classes populaires étaient les bienvenus. Force est de constater que ce n'est pas tout à fait le cas » (1).

Au-delà des désillusions d’un groupe, les problèmes que ces militants ont eu à affronter n’ont strictement rien de nouveau. Nous avons même l’impression que l’histoire nous ressert un plat qu’elle nous avait déjà servi la veille ou l’avant-veille puisque c’est à peu près les mêmes problèmes auxquels l’immigration fut confrontée dans ses rapports avec la gauche et l’extrême-gauche française chaque fois qu’elle s’affirme politiquement depuis les années 1920. Pour ceux qui connaissent un peu cette histoire, il était assez facile de deviner comment allait s’achever l’expérience des militants avignonnais.

A la fin des années 1920, la rupture entre l'Étoile Nord Africaine(ENA) et le Parti Communiste Français avait été provoquée par le mépris affiché par les communistes français pour l’islam, le Maghreb et sa culture et par le refus des nationalistes maghrébins d’être considérés comme des outils d’une organisation politique qu’ils ne contrôlaient pas. Cette rupture aboutit in fine à la dissolution de l'Étoile Nord Africaine par le gouvernement du Front populaire en janvier 1937, puis par l’emprisonnement de certains de ses dirigeants par ce même gouvernement. Par la suite, ces problèmes se sont reposés à différents moments. Dans les années 1970, ils se reposèrent du fait des relations « difficiles » entre le Mouvement des Travailleurs Arabes (MTA) et l’extrême-gauche française.

Dans les années 1980, ces contradictions réapparurent entre les militants des « marches » et les organisations d’extrême-gauche, singulièrement la LCR. Analysant l’expérience de Convergence 84, la LCR accusait les organisateurs de tenir un « discours sectaire » car ils refusaient de dissoudre leurs luttes spécifiques dans un grand combat « antiraciste ». Logiquement, la LCR soutint SOS Racisme, structure diligentée par le pouvoir socialiste pour briser toutes les velléités d’auto-organisation qui s’étaient développées au cours de la Marche pour l’égalité de 1983 et de Convergence 84 (2).

Malheureusement, l’engagement d’un groupe de militants de banlieue dans un chemin qui ne mène nulle part montre aussi notre incapacité collective à transmettre cette histoire dont la connaissance éviterait bien des désillusions et permettrait de gagner du temps dans le processus d'auto-organisation de l'immigration et des banlieues. La connaissance de cette histoire permettrait à chacun de déterminer son engagement, en tout connaissance de cause, sans se faire d’illusions sur les pétitions de principes affichées.

L’imam Ali affirmait que « la plus noble des richesses, c’est l’abandon des illusions ». La connaissance de l’histoire des luttes politiques de l’immigration permettra d'acquérir cette « noble richesse » qu’est la fin des illusions, qui existent encore, vis-à-vis de la gauche et de l’extrême-gauche françaises. Contre ces illusions, l'histoire nous apprendra que tout ce que nous désirons, nous ne l'obtiendrons que par nous-mêmes car personne ne voudra, ni ne pourra, le faire à notre place. Le reste n'est que vaines et stériles illusions.

(1) Zahiri Abdel, « Lettre de démission du NPA », Europe Solidaire Sans Frontières, 20 novembre 2010.
(2) Cf. Bouamama Saïd, « Extrême gauche et luttes de l’immigration post-coloniale », in. Boubeker Ahmed et Hajjat Abdellali, Histoire politique des immigrations (post)coloniales, France, 1920-2008, Paris, Ed. Amsterdam, pages 237-248

Cinq Palestiniens blessés lors de la démolition d'une maison à Jérusalem-Est

Publié le 30 novembre 2010 sur le site le matin.ch

Cinq Palestiniens ont été blessés mardi dans des incidents avec la police israélienne lors de la démolition d'une maison palestinienne construite sans permis israélien à Jérusalem-Est, selon des témoins et la police israélienne.

AFP - le 30 novembre 2010, 17h28

Cinq Palestiniens ont été blessés mardi dans des incidents avec la police israélienne lors de la démolition d'une maison palestinienne construite sans permis israélien à Jérusalem-Est, selon des témoins et la police israélienne.

Quatre Palestiniens ont été blessés par des balles caoutchoutées et un cinquième a été mordu par des chiens policiers, ont précisé à l'AFP des témoins et le maire du quartier d'Issawiya, Darwich Darwich.

La maison, visée par un ordre de démolition depuis un an et demi sur décision de la mairie israélienne de Jérusalem car construite sans permis, a été rasée, ainsi qu'un bâtiment qui servait d'imprimerie, selon les mêmes sources.

Le porte-parole de la police israélienne Micky Rosenfeld a indiqué que des jeunes Palestiniens avaient jeté des pierres pendant la démolition, ajoutant que deux voitures avaient été incendiées sur le mont Scopus, à proximité.

Dans l'après-midi, des hommes masqués ont barré la route au moyen de pneus enflammés et se sont affrontés sporadiquement à la police israélienne, selon des photographes de l'AFP.

Une démolition a également été signalée dans le quartier de Cheikh Jarrah, également à Jérusalem-Est, par des habitants et des ONG.

Une extension construite sur un bâtiment existant par un résident, Mahdi Soub Laban, a été détruite, a indiqué son frère Naïl Soub Laban à l'AFP, expliquant que son frère ignorait avoir besoin d'un permis pour réaliser cet aménagement.

Le porte-parole de la police israélienne n'a pas confirmé cette démolition dans l'immédiat, affirmant vérifier les informations à ce sujet.

Israël, qui a annexé le secteur oriental de Jérusalem après l'avoir conquis en 1967, a proclamé l'ensemble de la ville sa capitale "éternelle et indivisible", alors que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur Etat.

La communauté internationale ne reconnaît pas l'annexion de Jérusalem-Est, qu'elle considère comme un territoire occupé. Jugeant que cette question doit être résolue dans le cadre d'un règlement de paix final israélo-palestinien, elle a appelé les deux parties à s'y abstenir de toute action "unilatérale".

Par ailleurs, l'armée israélienne a annoncé l'arrestation en octobre, jusqu'alors sous censure militaire, de trois Palestiniens de la région de Hébron (sud de la Cisjordanie) soupçonnés d'une attaque qui avait blessé deux colons, dont une femme, le 26 septembre, précisant qu'ils appartenaient à la mouvance nationaliste.

URL de l'article: http://www.lematin.ch/flash-info/monde/palestiniens-blesses-demolition-maison-jerusalem

Voir les photos sur le billet de Anne Paq

Jour de demolitions et de tensions a Jerusalem est,

Caissière enfoulardée : M. le directeur d’Atac Simply Market, je ne mettrai plus les pieds dans votre magasin

Publié le 29 novembre 2010 sur le site ripostelaïque.com
par Pierre Cassen

Ceux, qui chaque jour ne voit pas le retour de la bête immonde: le racisme absolu et la haine du musulman, exactement dans les mêmes proportions que la France a connu dans les années 30 la haine du juif, et bien ceux-là ouvriront les yeux au moment où il sera déjà définitivement trop tard!

M. Le directeur du magasin Atac Simply Market de Triel-sur-Seine

Copie à M. Philippe Saudo, PDG d’Atac Simply Market

Joël Mancel, maire de Triel-sur-Seine

Habitant Triel depuis toujours, je me fais un devoir de faire prioritairement mes courses dans ma ville. Ce mtain, samedi 27 novembre, à 11 h 45, après avoir fait quelques emplettes dans votre magasin, j’ai constaté qu’une des quatre caissières portait sur la tête un foulard noir, lui cachant intégralement les cheveux et les oreilles.

Je trouve inadmissible, en tant que client, d’être agressé ainsi par une tenue qui incarne la soumission de la femme, et constitue un uniforme de l’offensive islamiste contre nos principes laïques, républicains et féministes.

Je ne fréquenterai plus votre magasin tant que je n’aurai pas la garantie, par écrit, que vous prendrez les dispositions nécessaires pour que cela ne se reproduise plus. J’informe de ma démarche, outre votre PDG, le maire de Triel, car, à mon grand regret, en effectuant mes courses ailleurs, je pénaliserai quelques commerçant triellois.

Je ferai publier cette lettre dans le journal en ligne "Riposte Laïque", qui vous ouvrira ses colonnes si vous souhaitez y répondre.

Je vous transmets, cher Monsieur, l’expression de mes courtoises salutations.

Pierre Cassen

URL de l'article: http://www.ripostelaique.com/Caissiere-enfoulardee-M-le.html

Dîner annuel du CRIF Sud Est : «Contre la délégitimation rampante d’Israël»

Publié le 30 novembre 2010 sur le site crif.org

Ce texte revêt une gravité certaine et il convient de s’arrêter sur une déclaration en particulier pour mesurer toute les menaces à venir.
Parler des "tensions orchestrées pour jeter à travers Israël le Juif en pâture à la vindicte publique" est le témoignage d’une prise de parole extrêmement bien maîtrisée qui a une arrière pensée et une fonction politique immédiate et incitative évidente. En effet, parler « d’Israël le Juif » revient à le personnifier, c'est-à-dire à appliquer à un « Etat » des caractéristiques propres à celles de l’humain, en l’occurrence à l’individu de confession juive. Or en France, toute action ou toute critique touchant ce dernier, passe dans notre pays pour un acte " antisémite " comme si le fait même - notons le bien au passage- d’appartenir à la communauté juive faisait de nos concitoyens qui se réclament de cette religion des êtres à part au sein de la nation française et ce, au nom d'un droit de protection particulier, privilégié et dérogatoire ; droit totalement contraire par sa nature au principe d'égalité de tous les citoyens français devant la loi . En effet, tout acte ou toute parole, considérés antisémites par n’importe quel quidam tombent, comme chacun le sait, immédiatement sous le couperet de la justice ... Et bien, à travers cette expression « Israël le Juif » ce sont exactement les mêmes mesures législatives que le CRIF et tous les partisans inconditionnels de l’entité sioniste criminelle entendent voir voter dans ce pays et ce, dans le but avoué, de réduire définitivement au silence, tous les citoyens français et toutes les organisations susceptibles de délégitimer les effroyables crimes permanents commis sur les Palestiniens et les non moins effroyables violations des droits de l’homme expérimentées en terre de Palestine occupée.

La volonté de faire naître ces lois hautement liberticides à l’endroit de la critique portée à l’encontre de l’entité colonisatrice criminelle n’est pas nouvelle certes, mais cet usage nouveau de l’expression
« Israël le Juif », révèle à quel point le signal lancé aux politiques et aux législateurs est fort et plus insistant que jamais!

Dîner annuel, au Palais de la Méditerranée de Nice, du CRIF, section Sud Est sous la Présidence d’Alain Belhassen avec, comme invité d’honneur, l’écrivain Marek Halter. Même si la vigilance reste de mise sur les actes antisémites, les discours de Richard Prasquier, Président national du CRIF et de Madame Simona Frankel, Consul général d’Israël à Marseille ont plutôt insisté cette année sur les dangers d’une « délégitimation » de l’Etat hébreu.
Convivial, institutionnel, "juif et républicain en même temps", le dîner annuel du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, Section Sud Est présidé par Alain Belhassen, demeure l’un de ces moments où la Communauté juive de la région PACA échange librement réflexions et critiques avec les représentants de l’Etat. Organisé cette année dans les salons du Palais de la Méditerranée, l’événement réunissait dimanche 28 novembre tout ce que la"République" et "l’Etat décentralisé" comptent d’officiels : le Préfet des Alpes-Maritimes Francis Lamy a ainsi rappelé la complète "disponibilité de l’Etat" et la mobilisation des "services de renseignement" à "lutter contre l’antisémitisme et tout extrémisme radical". Un "combat à portée universelle", a-t-il précisé. Et "même si l’on note une diminution en 2010 des actes antisémites, chacun d’entre eux reste, selon lui, intolérable".
Patrick Allemand a pris la parole pour le Président du Conseil régional Michel Vauzelle en développant une réflexion teintée de laïcité et articulée autour "du dialogue, de la mémoire, de la vigilance et de l’avenir", tout en rappelant "qu’à chaque fois qu’une famille juive déménage en raison des menaces qui pèsent sur sa sécurité, c’est l’Etat qui perd et la République qui recule".Formulant une nette condamnation des appels à boycotter les produits israéliens, l’élu socialiste a souhaité que se mette en place une "République laïque des citoyens qui rassemble la richesse des communautés". Plaçant son intervention sous le signe de la Mémoire des Justes, Eric Ciotti a, quant à lui, surtout mentionné la tradition niçoise "du sens des libertés et de l’opposition à toute initiative liberticide", appelant lui aussi à une "vigilance permanente contre l’antisémitisme". Déclinant enfin -non sans une étrange fascination- la légende cabaliste du Golem, cette créature d’argile à la force herculéenne créée par le Maharal de Prague à la fin du XVIème siècle, Christian Estrosi a identifié Israël à "la puissance mêlée de sagesse" se félicitant, pour mémoire, de la contribution de la Communauté juive au rattachement du Comté de Nice à la France dont la ville méditerranéenne célèbre cette année le 150ème anniversaire.
Jeter le Juif en pâture à la vindicte publique
Si leurs interventions avaient mis l’accent, l’année passée, sur les actes antisémites, les orateurs israéliens ont plutôt insisté lors de cette soirée sur les dangers d’une "délégitimation" de l’Etat hébreu. Une "menace insidieuse" pour Simona Frankel, Consul général d’Israël à Marseille. Des "tensions orchestrées pour jeter à travers Israël le Juif en pâture à la vindicte publique" pour Alain Belhassen. Après une minute de silence en mémoire du premier président de cette institution, Maurice Hönigbaum récemment disparu, le Président du CRIF national a lui aussi dénoncé cette "délégitimation rampante" doublée d’une "inquiétude de faire penser qu’Israël est un Etat de trop". "Il y a un seul Etat au monde dont la légitimité est mise en doute et c’est Israël", a lancé Richard Prasquier avant d’ajouter : il est "inacceptable de faire d’Israël le Juif des nations". La "relation de la communauté juive de France à l’Etat d’Israël demeure", a-t-il par ailleurs expliqué, "un élément constitutif essentiel de notre identité" : une "position rappelée à Mahmoud Abbas", Président de l’Autorité palestinienne rencontré récemment à Paris. "Mettant en garde les sociétés démocratiques auxquelles Israël s’associait par le respect de certaines valeurs et par l’éthique", Richard Prasquier a évoqué un "combat commun contre un danger réel", dont il s’est toutefois abstenu de définir la nature.
C'est quoi être juif?
Invité d’honneur, l’écrivain Marek Halter a évoqué l’un des thèmes de son dernier livre "Histoires du peuple juif" (Editions Arthaud, 2010) en tentant de répondre, non sans humour, aux trois questions souvent posées : "C’est quoi être Juif ?" , "Pourquoi ils fascinent ? " et "Pourquoi on ne les aime pas ?". A la première d’entre elles, l’écrivain a donné sa version : "tout individu qui se dit Juif est juif" malgré l’avis divergent des religieux et de l’opinion de Jean-Paul Sartre selon lequel "on est juif dans le regard de l’autre", formule destinée à cerner l’antisémitisme. "Les deux explications ne me conviennent pas, a ironisé l’auteur, car elles ne me laissent aucune liberté". Une notion identifiée par Marek Halter à "Moïse, inventeur de la notion de liberté en permettant à trois millions d’individus de quitter l’Egypte" des pharaons. Et de raconter sa rencontre, après son retour volontaire à Moscou, avec le prix Nobel de la paix Andréï Sakharov assimilant "la liberté à une orange", moins dans le fait de pouvoir la déguster que d’en découvrir l’existence jusqu’alors ignorée.
A la deuxième interrogation "Pourquoi les Juifs fascinent ? ", l'écrivain s’est appuyé sur un ouvrage de François-René de Châteaubriand "Itinéraire de Paris à Jérusalem" pour évoquer la surprise de l’aristocrate français qui "découvrait la présence de Juifs à Jérusalem". Les Juifs fascinent, selon l’orateur, par leur "longévité explicable car c’est le seul peuple qui n’a pas de racine dans une terre mais dans un livre". Lorsqu’on le chasse, "il quitte avec son livre et ses racines" : sans doute est-ce la "raison pour laquelle ceux qui avaient voulu exterminer les Juifs avaient commencé par brûler leur livre". Une longévité doublée, selon lui, d’une bipolarité : "celle d’Israël et de la diaspora".
"Pourquoi on ne les aime pas" s’est finalement demandé Marek Halter ? "Tout ce qui est inconnu dérange et fait peur". Des propos faisant écho à ceux d’Alain Belhassen en introduction sur "la responsabilité d’accepter d’être l’autre". "Les Juifs, a conclu l’écrivain d’origine polonaise, ont justifié à l’avance toutes les révolutions " : "être juif induit un système de pensée irréductible au totalitarisme". Son intéressante réflexion aura permis de glisser sur son lapsus portant sur Chateaubriand dont il a fait l’auteur d’un "génie du judaïsme" : on ne prête qu’aux riches !
Article publié par Jean Luc Vannier, en ligne sur http://www.podcastjournal.net/
Photo : D.R.

Obama lâche les droits palestiniens

Publié le mardi 30 novembre 2010 sur le site protection-palestine.org

Al Ahram Weekly, 25 Nov. –1er Déc. 2010

La promesse d’Obama s’étant avérée fausse, le temps est venu pour les Arabes et les Palestiniens de se chercher de meilleurs alliés, écrit Ramzy Baroud

La politique moyenne-orientale du président Barack Obama pourrrait bien s’avérer être la plus nuisible de l’histoire, surpassant même la politique de droite du président George W Bush. Même ceux qui ont mis en garde contre le grand optimisme qui a accompagné l’arrivée d’Obama à la Maison Blanche doivent maintenant être abasourdis de constater jusqu’où le président américain est prêt à descendre pour apaiser Israël, —tout çà en vertu de la dangereuse logique selon laquelle il faut maintenir le processus de paix sur les rails.

L’ancien ambassadeur de la paix au Moyen Orient Aaron David Miller a soutenu qu’en politique étrangère, "toute avancée dans le monde extraordinairement douloureux des négociations israélo-arabe est importante". Il a aussi affirmé que "l’administration Obama a beaucoup de mérite à avoir empêché les Israéliens, les Palestiniens et les principaux états arabes de quitter le navire en des moments très difficiles. Le président américain s’est saisi de cette question et ne renonce pas, —ce qui est une condition sine que non du succès."

Mais à quel prix, monsieur Miller ? Et n’admettriez-vous pas que le succès d’une partie peut aussi signifier l’échec absolu et pitoyable d’une autre ?

La secrétaire d’état Hillary Clinton aurait passé huit heures avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu uniquement pour le convaincre d’accepter un des pots-de-vin les plus généreux jamais accordés par les États-Unis à une puissance étrangère. L’accord comprend la vente de $3 milliards de dollars d’avions militaires (en plus des milliards d’aide annuelle), l’assurance du veto américain à toute résolution du Conseil de Sécurité jugée défavorable à Israël, et l’exclusion de Jérusalem-Est de tout dispositif de gel des colonies (ce qui revient à tolérer l’occupation illégale de la ville et le nettoyage ethnique en cours). Mais, encore plus dangereux que tout çà, il y a "promesse américaine écrite que ce sera la dernière fois que le président Obama demandera aux Israéliens de stopper la construction des colonies par les voies officielles".

Considérable. Succès. Réussite. Est-ce que ce sont vraiment les bons termes pour décrire le monstrueux scandale en cours ? Même le terme "pot de vin", qui est abondamment utilisé pour décrire la générosité américaine, n’est pas ici tout à fait adéquat. Les pots-de-vin sont caractéristiques des relations qu’entretiennent une Maison Blanche d’une générosité sans faille et un Congrès collabo en vue de gagner les faveurs d’un Israël aux exigences sans limites et de son lobby de Washington toujours plus belliqueux. Ce n’est pas le concept de corruption qui devrait nous choquer mais l’ampleur de cette corruption et le fait qu’elle vient d’un homme qui s’est déclaré artisan de la paix (et a effectivement été consacré comme tel par la grâce de Comité du Prix Nobel de la Paix).

Tout aussi choquant est le maigre retour qu’Obama peut espérer en échange de ces dollars durement gagnés par les contribuables américains. Selon l’Atlantic Sentential, ce sera "une misérable prolongation de trois mois du moratoire sur les colonies qui a expiré fin septembre". Reconnaissant dès le début que ce sont de simples "manœuvres de mi-mandat", Noah Feldman, qui écrit dans le New York Times, pose la question : "Obama peut-il réussir là où tant d’autres ont échoué ?" Il fait précéder sa réponse de : "Israël et l’Autorité Palestinienne, bien entendu, ne lui faciliteront pas les choses."

Sérieusement, monsieur Feldman ?

Le président de l’Autorité Palestinienne (AP) Mahmoud Abbas, dont le mandat a déjà expiré, doit vivre les moments les plus humiliants et difficiles de sa peu reluisante carrière. À un moment, il a espéré que l’accession au pouvoir du président Obama lui épargnerait, à lui et à l’AP, toute humiliation supplémentaire. Imaginant que le président se rallierait à sa position "modérée", il a mis tous ses œufs dans le panier Obama et s’est ainsi lancé dans un pari contre le gouvernement démocratiquement élu des Palestiniens des Territoires Occupés. Il est allé jusqu’à mettre un terme à une enquête internationale sur les crimes d’Israël lors de la récente guerre de Gaza afin de ne pas contrarier le gouvernement Netanyahu et de ménager les sensibilités pro-israéliennes du Congrès américain.

Certes, Abbas a de temps en temps essayé d’apparaître comme un leader combatif et sûr de lui-même. Il a demandé qu’on lui donne une raison d’envisager la reprise des pourparlers de paix, il a conditionné son acceptation à des mesures israéliennes qui n’ont jamais vraiment vu le jour, et enfin il a demandé l’aide de la Ligue Arabe, organisation aux abois, en demi-teinte et sans aucun mandat politique.

En quoi Abbas et l’AP ont-ils rendu les choses "difficiles" pour les États-Unis, monsieur Feldman ? Un gouvernement qui se respecte accepterait-il des concessions faites en son nom sans qu’il ait son mot à dire ? C’est exactement ce que l’AP a fait à maintes reprises sous Abbas.

Pourtant, de nombreux Israéliens ne sont pas satisfaits du marché [proposé]. Caroline B Glick, qui écrit dans le Jerusalem Post, qualifie le gel de la construction dans les colonies juives illégales de Cisjordanie d’ "atteinte discriminatoire aux droits de propriété de citoyens respectueux des lois [qui] est époustouflante". Elle a la prétention démesurée de considérer ce moratoire minable comme équivalant à des "cessions de terres".

Quant au très important contrat des chasseurs F-35, il est "tout simplement extravagant", affirme-t-elle, car après tout, "Israël a besoin de F-35 pour se défendre contre des ennemis comme l’Iran".

Ahurissant. Les États-Unis offrent généreusement les droits palestiniens à Israël sur un plateau d’argent, et le clan d’extrême-droite actuellement à la tête de la politique et de la société israéliennes persistent à juger que ce n’est pas acceptable.

Mais mis à part cette arrogante réponse israélienne et les efforts que font les media américains pour trouver du positif dans ce scandale Obama, une question doit être soulevée : que se passe-t-il maintenant qu’Obama a fini par montrer qu’il n’est en fait pas différent de ses prédécesseurs, que les États-Unis ont perdu le contrôle de leur propre politique étrangère au Moyen-Orient, et que Netanyahu s’est avéré franchement plus déterminé, plus ferme et plus ingénieux que le président américain ?

Allons-nous avoir la même discussion encore et encore, ou le temps est-il enfin venu que les Palestiniens sortent des sentiers battus américains ? Les Arabes peuvent-ils enfin chercher dans la région et dans le monde entier d’autres partenaires et alliés qui comprennent le lien entre paix, stabilité politique et prospérité économique ? Il est peut-être temps qu’ils approfondissent leurs relations avec la Turquie, tendent la main à l’Amérique Latine, demandent des comptes à l’Europe et tentent de comprendre comment s’allier la Chine.

Les dernières élections américaines ont démontré que la baudruche médiatique Obama s’est dégonflée à l’intérieur des États-Unis eux-mêmes. On ne peut qu’espérer que les Palestiniens, les Arabes et leurs amis comprendront —avant qu’il ne soit trop tard— que cette baudruche ne les aidera jamais.

Source: Al Ahram Weekly

Traduction : M.C.

"Quand le FBI déjoue un attentat... du FBI "

Publié le 28 novembre 2010 sur le site lesmotsontunsens.com
par Napakatbra

Vendredi, les fins limiers du FBI ont empêché leur propre bombe - factice - d'exploser au beau milieu d'une fête de Noël à Portland, dans l'Oregon. Une étrange affaire... qui en rappelle d'autres, moins festives.

Terrorisme Etats-Unis

"Les USA ont déjoué une tentative d'attentat à la voiture piégée" (TSR). "Attentat déjoué à Portland, en Oregon" (Radio-Canada). "Les Américains déjouent un complot à la voiture piégée" (Le Figaro). "Le FBI déjoue un attentat visant une fête de Noël" (RFI). "Le FBI déjoue un attentat visant une fête de Noël" (Le Parisien). "Tentative d'attentat aux Etats-Unis" (20 minutes)... Difficile de faire plus explicite. "La population n'a jamais été menacée" mais "la menace était tout à fait réelle" affirment les autorités. C'est là que ça se gâte. Car la bombe qu'a tenté de faire exploser Mohamed Osman Mohamud, un américain (naturalisé) de 19 ans, était un engin factice fourni par le FBI itself.

Le terrorisme, clé en main

Selon la police, depuis l'été 2009, le jeune homme tentait de se rendre au Pakistan. Sans succès, ses contacts n'étant visiblement guère pressés de le rencontrer. En juin 2010, ce sont donc des agents du FBI qui se sont dévoués, se faisant passer pour des terroristes. Mohamud "rêvait depuis l'âge de 15 ans de participer au jihad contre les infidèles". Il aurait en outre émis le souhait d'agir le soir de la fête de l'arbre de Noël de Portland. "Peu importe qui y sera, je veux qu'il y ait des morts ou des blessés", a-t-il alors déclaré. Le FBI a tout organisé, fournissant notamment les faux papiers et la fausse bombe. Et les menottes...

"Le public n'a jamais été en danger", affirme le FBI. Ils n'ont sans doute pas lu les journaux... au Cambodge, lundi dernier, une rumeur du même genre (amenant les gens à une panique non contrôlée *) a provoqué une bousculade monstre, faisant près de 350 morts. Mais c'est un détail. Car "cette tentative est un brutal rappel qu'il y a des gens - même ici, dans l'Oregon - qui sont déterminés à tuer des Américains" a indiqué le procureur. Au cas où certains auraient oublié.

Le 26 février 1993... 6 morts et 1000 blessés

Un "brutal rappel"... d'une autre affaire, aussi. Début 1993, le FBI s'était déjà illustré en aidant un groupe terroriste à poser un engin inerte au pied du World Trade Center. Sauf que le 26 février 1993, la bombe a réellement explosé, tuant 6 personnes et en blessant plus de 1000. Ce scandale a été révélé par un informateur égyptien du FBI, Emad Salem, qui a publié les enregistrements de ses discussions avec ses contacts américains. Il craignait alors pour sa vie, car il avait à plusieurs reprises averti le FBI de la dangerosité de l'opération. Il en était même arrivé à douter des motivations de l'Agence.

Cette affaire intervient un mois après une révélation pour le moins gênante de Fox News : Peu de temps après le 11 septembre 2001, Anwar Al-Awlaki, actuellement considéré comme un des principaux leaders d'Al Qaida, a tranquillement déjeuné avec plusieurs militaires du Pentagone, à Washington. L'homme avait pourtant été directement mis en cause pour ses liens étroits avec trois des terroristes. Un brutal rappel...

(* MAJ 10h : contenu de la parenthèse ajouté)

URL de l'article: http://www.lesmotsontunsens.com/quand-le-fbi-dejoue-un-attentat-du-fbi-8522

Constructions autorisées à Guilo

Publié le 29 novembre 2010 sur le site fr.jpost.com

Souvenez-vous des déclarations de l'ex-ministre des Affaires étrangères de la France, Bernard Kouchner, prononcées le 19 décembre 2009 face à la construction de nouveaux logements :

"J’accepte les constructions dans la colonie israélienne de Guilo" "J’ai compris du premier ministre Benjamin Netenyahu qu’il ne s’agit pas d’une décision politique, mais de simples mesures de planification et de construction, et j’accepte cela", a-t-il affirmé lors d’une rencontre avec le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Liberman."

"La construction dans ce quartier de Jérusalem ne devrait pas être un obstacle à la reprise des négociations entre Israël et les Palestiniens"

Nous attendons avec anxiété la réaction de la nouvelle ministre des Affaires étrangères, Mme Michèle Alliot-Marie face à cette nouvelle vague de constructions dans LA COLONIE de Guilo... ("Guilo fait partie intégrante d’Israël tout comme Tel Aviv" !!! selon une déclaration de Lieberman faite le même jour que celle de Kouchner)

La municipalité de Jérusalem a donné, lundi, son accord préliminaire à la construction de 130 nouveaux appartements dans la partie orientale de la ville.

Les constructions reprendront-elles le 26 septembre prochain ?
Photo: Ariel Jerozolimski , JPost

La décision intervient alors que les pourparlers de paix entre Israël et les Palestiniens sont au point mort, à la suite de la reprise des constructions en Judée-Samarie et à Jérusalem-Est.

Pour Elie Isaacson, porte-parole de la municipalité de Jérusalem, le nouveau programme concerne le lotissement juif de Guilo. Il doit encore obtenir l'accord définitif du ministère israélien de l'Intérieur.

Les Palestiniens revendiquent Jérusalem-Est comme capitale de leur futur Etat.

URL de l'article: http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993728929&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

Netanyahu: Israël doit se protéger de l’immigration clandestine

Publié le 29 novembre 2010 sur le site le crif.org

Impossible de vous coucher ce soir sans avoir présent à l'esprit cette déclaration-là!!!
"Plus de 90% des infiltrés sont venus en Israël parce qu'ils savent que la vie est bonne ici, parce que nous sommes un pays humaniste. (...)" Benjamin Netanyahu

Le Premier ministre de l’Etat d’Israël, Benjamin Netanyahu, s’est rendu dimanche 28 novembre 2010 dans le sud d'Israël et à la frontière sud du pays, où une clôture pour empêcher les infiltrations illégales doit être construit.
« Nous pourrions être obligés de fermer toutes les frontières physiques de l’Etat », a-t-il mentionné. « Un pays comme le nôtre doit se protéger de l'immigration » clandestine, a-t-il ajouté. « Plus de 90% des infiltrés sont venus en Israël parce qu'ils savent que la vie est bonne ici, parce que nous sommes un pays humaniste. Mais il y a un danger extrémiste ici, et il va continuer à croître si plus d’infiltrés arrivent », a conclu Benjamin Netanyahu.
Photo : D.R.
Source : Yedioth Aharonot

Christian Wulff : «L'Allemagne se considère comme responsable de la protection de la sécurité d'Israël et de son droit à l’existence»

Publié le 29 novembre 2010 sur le site le crif.org

Un peu plus près des criminels
Au jardin des ténèbres et du sang
Pour oublier les crimes d'antan
Un peu plus près des criminels
A l'abri des colères du vent
A peine un peu plus libres qu'avant


L'original des paroles de la chanson étant...
Un peu plus près des étoiles
Au jardin de lumière et d'argent
Pour oublier les rivages brûlants
Un peu plus près des étoiles
A l'abri des colères du vent
A peine un peu plus libres qu'avant


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Christian Wulff : «L'Allemagne se considère comme responsable de la protection de la sécurité d'Israël et de son droit à l’existence»


Le président allemand Christian Wulff est arrivé samedi 27 novembre 2010 soir à l'aéroport international de Tel-Aviv, pour une visite officielle de trois jours, en Israël et dans les territoires palestiniens.
Le chef d'Etat allemand a rencontré, dimanche 28 novembre à Jérusalem, le président Shimon Peres, à qui il a confié : « j'ai demandé que ma première visite officielle en dehors de l'Europe soit en Israël pour que je puisse ainsi exprimer la proximité entre l'Allemagne et Israël ». « L'Allemagne se considère comme responsable de la protection de la sécurité d'Israël et de son droit à l’existence », a-t-il ajouté. Shimon Peres doit accompagner son homologue allemand en visite officielle à Yad Vashem où ils tiendront une cérémonie commémorative. Christian Wulff s'entretiendra également avec Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens, ainsi qu’avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Photo : D.R.
Source : Yedioth Aharonot

A l’extrême droite de l’UMP : la Droite Populaire

Publié le 30 novembre 2010 sur le site legrandsoir.info

Si Marine le dit, ptet ben que!!! ...

Marine Le Pen dit constater une « lépénisation des esprits » à l’UMP.

Samuel VASQUEZ

Avec l’arrivée de l’un de ses principaux chefs de file, Thierry Mariani (photo) aux commandes du secrétariat aux Transports, le Collectif de la Droite Populaire a marqué, sinon les esprits, du moins des points au sein du parti majoritaire. Progressivement, l’aile droite de l’UMP s’impose parmi les diverses composantes de la majorité présidentielle. Et pousse à se pencher de plus près sur l’écriture d’un nouveau chapitre des « liaisons dangereuses » que partagent la droite parlementaire d’avec le Front national.

A l’Elysée, la présence de penseurs classés à l’extrême droite de l’échiquier partisan est un secret de Polichinelle.

A l’image de Maxime Tandonnet ou encore Patrick Buisson, qui, alors dirigeant de Minute, déclare que « Le Pen, le RPR et le PR, c’est la droite […] souvent, c’est une feuille de papier à cigarettes qui sépare les électeurs des uns ou des autres » ; nombre d’intellectuels d’une droite orthodoxe fourmillent dans les rangs des conseillers du président.

Dans un même ordre d’idée, les gouvernements successifs de François Fillon comptent régulièrement en leur sein des Novelli, Juppé ou Devedjian qui, de par le passé, ont gravité autour de cercles ou d’organisations de droite extrême, tels le club de l’Horloge ou encore Occident.

Un tel décor planté, la structuration formelle en un collectif d’une aile très à droite de l’UMP a été accueillie sans réelle surprise dans l’opinion. Fort du soutien déclaré de 35 députés, le Collectif de la Droite Populaire, à ne pas confondre avec la Nouvelle Droite Populaire, parti politique français d’extrême droite proche du MNR et du Parti de la France de Carl Lang, est né le 14 juillet dernier de la volonté d’un retour aux fondamentaux de droite : Travail, Famille, Nation, Immigration et Sécurité en constituent les principaux mots d’ordre. Avec un leitmotiv traditionnellement propre au vocable d’extrême droite : briser les tabous du « politiquement correct ». Et la conviction que toutes les promesses de 2007 n’ont pas été tenues. « Les paroles ont séduit, les actes n’ont pas suivi. ».

A l’instar de ses figures de proue telles Lionnel Luca (Alpes-Maritimes) ou Christian Vanneste (Nord), une majorité des membres du Collectif se distinguent par le fait que ceux-ci soient élus sur des terres où le FN enregistre des scores en nette progression.

Réunis par leur réprobation de l’ouverture à gauche décidée en début de mandat présidentiel et leur ferme intention d’incarner une « droite de conviction », ses membres entendent bien monter au créneau sur le terrain de la sécurité ou de l’immigration et ainsi damer le pion au Front national afin de désamorcer la bombe électorale que compose l’électorat frontiste.

Car, nombreux à droite sont ceux qui gardent en mémoire la claque des régionales, au premier rang desquels Thierry Mariani, leader malheureux de la liste UMP présentée en mars dernier en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Ce flirt engagé par l’aile droite de l’UMP avec le Front national dans le but avoué d’endiguer sa progression ne laisse pour autant pas de rendre perplexe. D’autant qu’à propos de Marine Le Pen, Mariani confesse publiquement que « de plus en plus de sympathisants [lui] font remarquer qu’elle n’est ni raciste ni antisémite, qu’elle n’a jamais été condamnée, qu’elle exprime tout haut ce que les deux tiers de nos adhérents pensent tout bas et, surtout, qu’elle dit ce que disait le RPR il y a quinze ans ! » Ambiance.

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Marine le Pen

« La droite populaire a son utilité : les Luca, Ciotti ou Mariani parlent un langage que comprend notre électorat populaire », estime pour sa part le député Damien Meslot, secrétaire national chargé des fédérations de l’actuelle majorité, cité par l’Express. Quitte à imprudemment exclure l’hypothèse que ce braconnage de l’UMP en terre extrême puisse connaître un dénouement tout autre, à savoir celui du chasseur chassé ?

La Droite Populaire comme laboratoire d’idées, clé en devenir d’un incertain rapprochement UMP-FN

UMP-FN, ou le fossé des idées. Longtemps a perduré l’idée d’un fossé séparant le RPR-UMP d’avec la droite nationale : sur l’immigration, l’Europe, la mondialisation…, autant de pommes de discorde qui font dire à Marine Le Pen que « l’UMP et le PS ont beaucoup plus de points communs [que n’en ont] l’UMP et le FN ».

Pour mémoire, le Front national, partisan d’une immigration zéro, se plaît à rappeler les propos tenus par Eric Besson, alors ministre de l’Immigration, euphémisant l’austérité des politiques migratoires menées en ces termes : « la France est la première terre d’asile en Europe est la deuxième dans le monde derrière les Etats-Unis ».

De plus, le FN a à maintes reprises fustigé la « trahison » de la parole du peuple français exprimée par le référendum négatif de 2005 après l’adoption du traité de Lisbonne, porté à bras-le-corps par la Majorité.

De même, la décision du chef de l’Etat de réintégrer la France au sein du commandement intégré de l’OTAN a été décriée dans les sphères frontistes comme un coup porté à l’indépendance de la nation.

Néanmoins, et malgré autant d’exemples récents de divergences profondes, des passerelles existent et se développent par le biais de nombre d’orientations défendues par la « droite de conviction ».

Ce fossé des idées séparant habituellement la droite parlementaire du Front tend à perdre de sa consistance dès lors qu’une connivence intellectuelle d’avec les thèses frontistes progresse pernicieusement.

Ainsi, tout comme le FN, la Droite Populaire entend redonner son primat à la Nation. D’ailleurs, dans sa charte fondatrice, la notion de nation est la première à être évoquée. Le collectif déclare croire « en la Nation, seul cercle d’appartenance à la fois à l’échelle de l’homme et à l’échelle du monde, [promue] comme élément fondamental de notre identité ».

« Nous avons notre pays à fleur de peau », s’en explique Lionnel Luca. A ses côtés, et également membre-signataire du collectif, le député-maire des 6ème et 8ème arrondissements de Marseille Dominique Tian, qui désire remettre « le respect de la Nation et de l’État au centre des débats », ainsi que le rapporte La Provence.

De même, la charte rajoute-t-elle à ses ambitions celle d’une « régulation de la mondialisation » au sein de laquelle oeuvrera une « France indépendante, maîtresse de ses décisions, puissance d’équilibre aux yeux du monde ».

Ensemble d’éléments constitutifs d’un discours qui aurait très bien pu être celui tenu par nombre de dirigeants du Front national.

Au regard de cette collusion thématique, est-il pour autant légitime de conclure par : « droite nationale et droite populaire - bonnet brun et brun bonnet » ?

Réfuter avec énergie cette appréciation serait fallacieux. L’affirmer catégoriquement serait hasardeux.

Car ce serait faire l’impasse sur le fait que les membres dudit collectif compose un puzzle de sensibilités. Ainsi, en pleine polémique après le discours sécuritaire prononcé en début d’été par le chef de l’Etat à Grenoble, certaines voix discordantes se sont élevées au sein même de la Droite Populaire, aile pourtant la plus à droite de l’UMP. A l’exemple de Bernard Debré, député de Paris, qui, quoique signataire de la Charte du collectif, a appelé dans une tribune publiée en août dernier par le quotidien Le Monde, à ne pas commettre de « raccourcis », d’amalgame entre immigration et délinquance, mais également à ce que le concept de déchéance de nationalité soit manié avec précaution.

Quant à Christian Vanneste, s’étant déclaré publiquement partisan d’une alliance électorale conditionnelle d’avec le Front national, ce dernier a été lâché par quelques-uns des principaux hérauts de cette droite se voulant pourtant décomplexée. Par le biais d’un communiqué cosigné notamment par les députés Lionnel Luca et Jean-Paul Garraud, le Collectif annonce ainsi se désolidariser des propos tenus par le député du Nord.

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ump_fn

Du côté des instances de l’UMP, il est prévu qu’un bureau politique se réunisse pour discuter du cas du parlementaire ayant transgressé l’omertà, et prononcer d’éventuelles sanctions à son encontre. Pur hasard, Rama Yade, qui s’est récemment prononcée à ce propos en faveur de l’exclusion de l’élu, est depuis peu sous le feu d’une controverse nourrie par un certain… Christian Vanneste et son collègue député des Yvelines, Jacques Myard, lui aussi membre d’un certain… collectif de la Droite Populaire.

Pour l’heure, Marine Le Pen, qui dit constater une « lépénisation des esprits » à l’UMP, ne semble pas estimer électoralement opportun de saisir la main tendue par Christian Vanneste.

La réciproque lui est rendue par une grande majorité des membres du Collectif, lesquels s’interdisent de penser -publiquement- à franchir le Rubicon. Pour le moment tout au moins.

Samuel VASQUEZ

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http://www.legrandsoir.info/A-l-extreme-droite-de-l-UMP-la-Droite-Populaire.html

Tiens ! Un âne qui recule…

Publié le 29 novembre 2010 sur le site legransoir.info

Comme ça, juste en passant ...

Parfois, par lassitude et envie de ricaner amèrement, je regarde le JT de 20 heures sur France 2 (attachement naïf au service public) puisque la première chaîne publique historique est tombée dans l’escarcelle d’un patron richissime (Slogan des manifs : « Tout est à nous, rien n’est à eux, tout ce qu’ils ont ils l’ont volé ». Si l’on y réfléchit, ça va loin).

Le présentateur du JT avait l’air franc comme un âne qui recule et je me demandais à quel moment, après en avoir discuté en se marrant en conférence de rédaction, il allait nous balancer le plus sérieusement du monde un reportage sur la culture du cornichon en Lot-et-Garonne ou sur la naissance d’un bébé panda au zoo de Londres, ou sur le cambriolage d’une boulangerie à Triffouilly-Lez-Engelure (avec interview des voisins qui n’ont rien vu).

Quand ? Avant le sport ou après la météo qui nous annonce, tenez-vous bien, montez le son, faites taire les gosses que, cet hiver, il neige et il neigera (« Soyez prudents si vous prenez la route » ? Quand ? En tout cas, avant des informations (ou à leur place) sur des sujets qui détermineront notre vie de consommateur, salarié, assuré social, parent, locataire de la planète, lecteur de « La princesse de Clèves » …

Le JT est la plus formidable machine à décerveler jamais inventée. Derrière son sourire professionnel, le type qui vous lobotomise est en vérité aussi méchant qu’un chien de ferrailleur. Mais plus malin, il n’aboie pas en lisant son prompteur : il a pris des cours de journalisme à l’école des sirènes.

Et chante, beau merle, sous ta tignasse de cirage noir ! Un beau matin, à l’heure où blanchit la campagne, le patron te tirera à la chevrotine comme un vulgaire PPDA de TF1. Depuis toujours, le maître méprise son valet et, ainsi que le disait Tacite, « Le traître est détesté de celui même qu’il sert ».

Théophraste R. (Critique télé indépendant et ça se voit).

PS. On me dit qu’un élu du peuple ayant critiqué un journaliste (sic) qui malmenait un syndicaliste jeté à la rue avec ses camarades par une entreprise qui se goinfre, le congrès du parti de l’impertinent a été boycotté par France 2 qui ne l’a même pas mentionné. Pour nous persuader que la télé publique appartient à une mafia et pas au peuple ?

URL du billet: http://www.legrandsoir.info/+Tiens-Un-ane-qui-recule+.html

Les USA : des enfants dans la confiserie de l’OTAN

Publié le 29 novembre 2010 sur le site mondialisation.ca
par Pepe Escobar

Comme dans une fouille au corps qui met dans le mille dans un aéroport américain, le Pentagone, lors du sommet de Lisbonne de la semaine dernière, a mis la main sur une fabuleuse boîte de chocolats – et pas qu’un peu ! – de la part de ses 27 alliés de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).


Et ces chocolats sont à tous les parfums !

Un : Le nouveau « concept stratégique » de l’OTAN, avec un mécanisme à l’échelle européenne de cyberguerre subordonnée au modèle « obéis au bon vieux chef, pareil que l’autre vieux chef – le nouveau cyber commandement du Pentagone, défini avec euphémisme comme une « cyber protection centralisée ».

Deux : La promesse que l’ensemble de l’Europe – en théorie – sera enveloppée par un dôme anti-missiles (« la défense anti-missiles deviendra partie intégrante de notre posture globale de défense »).

Trois : Les armes nucléaires tactiques américaines seront stationnées indéfiniment dans cinq bases dispersées sur le sol européen.

Quatre : 20 « partenaires » de l’Otan continueront d’envoyer des soldats pour la guerre en Afghanistan pendant… eh bien… indéfiniment ! (Au moins, la déclaration du sommet de Lisbonne n’a pas tourné autour du pot : « La transition sera conditionnelle, elle ne se basera par sur le calendrier et ne sera pas assimilée à un retrait des troupes de la FIAS [Force Internationale d’Aide et de Sécurité] »)

L’Otan a également acquis ce qui semble être un nouveau « partenaire » en matière de défense anti-missiles à travers toute l’Eurasie – de la Baltique à l’Océan Pacifique : la Russie. Mais contrairement à ce que disent les médias institutionnels occidentaux, la Russie a seulement accepté d’étudier de « possibles » menaces balistiques et de s’engager dans un vague « dialogue » avant de participer à une éventuelle décision conjointe des ministres de la défense des pays membres de l’Otan en juin 2011.

Le remake de la Guerre des Etoiles Pentagone/Otan a été vendu sans relâche comme la défense contre une attaque balistique à grande échelle hautement hypothétique, soit de la part de l’Iran, soit de la Corée du Nord. Même en supposant qu’il ne s’agisse pas d’un truc genre BD à la Marvel, un tel système reposera sur des systèmes de contrôle et d’alerte aéroportés, que même un hacker moyennement doué pourrait pirater. Et tout ceci suppose que les dirigeants respectifs de « l’axe du mal », iraniens et nord-coréens, ont envie de se faire hara-kiri.

Donc, ce « dôme » est essentiellement un mythe de relations publiques. Mais si ce remake de la Guerre des Etoiles est interprété comme une sorte de mécanisme explosif improvisé à grande échelle pour « contenir » le concurrent stratégique qu’est la Chine, dans un futur pas si éloigné, alors ce scénario devient bien plus croustillant.

Une merveille d’intelligence

L’Otan a promis de remettre la sécurité de l’Afghanistan aux Afghans d’ici la fin de 2014. Mais juste au cas où, elle a également promis d’occuper le pays indéfiniment. Selon le porte-parole du Pentagone Geoff Morrell, même 2014 (quelqu’un se souvient de 2011 ?) est un « objectif » pieux. Quant au nombre de soldats américains ou de l’Otan qui prendront part à l’action à partir de 2015, c’est un exemple classique de « données incertaines » auxquelles nous a habitués l’ancien Secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld.

Pour ce qui est des « données connues », rien ne bat la tactique du Faux Mollah.

Un diplomate a déclaré au New York Times que le Mollah Akhtar Mohammed Mansour, le soi-disant numéro deux du dirigeant Taliban invisible, le Mollah Omar, impliqué dans des discussions avec le gouvernement Karzai, n’est pas un véritable mollah : c’est un imposteur. Le Général David Petraeus a dû venir à la rescousse – voire pour couvrir – en disant que le Pentagone soupçonnait que quelque chose ne collait pas. L’Otan a été impliquée dans ces discussions – qui se déroulent depuis déjà plusieurs mois. Quant à lui, le faux mollah n’a pas manqué d’empocher beaucoup de cash dans le processus ; et, à Quetta, tous ceux du gang du Mollah Omar doivent bien rire sous leurs turbans.

Une fois encore, les aptitudes multilingues légendaires de l’Otan ne veulent pas dire que l’on peut se prendre le bec en polonais lorsqu’il faut raisonner en pachtoune. Classez donc celle-là comme un autre triomphe spectaculaire des services d’Intelligence du Pentagone et de l’Otan !

La « mission » auto-décrite de l’Otan depuis 2001 a été de combattre le « terrorisme international ». Même les agents subalternes de la CIA savent qu’il n’y a pas « d’al-Qaïda » en Afghanistan, à part 20 ou 30 formateurs djihadistes invisibles. Cette guerre n’a donc rien à voir avec al-Qaïda.

D’un autre côté, les Pachtounes représentent 42% de la population afghane.

L’Otan attaque tout le monde, de la faction de Gulbuddin Hekmatyar au réseau de Jalaluddin Haqqani, en passant par toutes les factions tribales guerrières mécontentes. La « stratégie » du Pentagone et de l’Otan a été essentiellement d’éliminer les Talibans de rang moyen et les commandants de la guérilla. Le problème est que la plupart d’entre eux sont des chefs tribaux pachtounes. Inévitablement, leurs tribus se rebellent en masse, qu’elles soient ou non affiliées aux Talibans, et jurent de tuer les envahisseurs. La vérité c’est que l’Afghanistan n’est rien d’autre qu’une guerre des Occidentaux contre les Pachtounes.

Dans un échec de relations publiques encore plus spectaculaire, le Pentagone et l’Otan ont même oublié d’en informer les Pachtounes. Un rapport du groupe de réflexion International Council on Security and Development (ICOS) vient juste de montrer que 92% des Pachtounes dans les provinces du Helmand et de Kandahar ne savent absolument rien sur le 11 septembre. Ce rapport fait remarquer que le « fossé relationnel » entre les Afghans et la « communauté internationale » est « spectaculaire ». Classez cela comme l’un des euphémismes de ces dix dernières années !

Donc, une bande de Pachtounes en colère constitue en fait la menace ultime de l’Otan et de son offensive expansionniste incessante depuis les Balkans jusqu’à l’ancienne Union Soviétique – instillant une peur suprême aux 36 divisions, 120 Brigades, 11.000 chars, 23.000 pièces d’artillerie et 4.500 avions de combat de l’Otan (et ce ne sont que les parties stationnées en Europe).

Si l’Otan est morte de trouille face aux Pachtounes, imaginez ce qui se passera lorsqu’elle tournera son attention vers les Touaregs nomades – la population autochtone de la majeure partie du Sahara central et du Sahel, qui compte des effectifs impressionnants dans le nord du Niger et du Mali. Dans la campagne occidentale actuelle concertée visant à en faire les pions ou les « démons » d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), il faudrait prévenir l’Otan que les Touaregs peuvent être aussi susceptibles que les Pachtounes. Que Dieu allège le fardeau de l’homme blanc !

L’Otan a bien passé un accord avec Moscou pour envoyer du soutien logistique en Afghanistan via la Russie – et non via le Pakistan. Cela met Islamabad dans l’embarras. La prochaine fois, Washington ne demandera même pas la permission d’accroître la guerre des drones. En fait, cette partie a déjà commencé.

L’humeur est non seulement au bombardement des zones tribales (surtout depuis que le réseau Haqqani s’est éparpillé au nord, du Waziristân-Nord jusqu’à Kurram), elle est aussi au bombardement de Quetta, la capitale du Baloutchistan – où le dirigeant Taliban le Mollah Omar pourrait se cacher (et rire sous son turban).

Le ministère de l’intérieur pakistanais nie tout en bloc – alors même que la CIA et les services secrets pakistanais (ISI) « accroissent leur coopération ». On devrait donc s’attendre à un prochain « dommage collatéral » du côté de Quetta ; et, les mouvements séparatistes du Baloutchistan s’en donneront à cœur-joie. La vérité c’est que les vrais hommes se rendent à Quetta.

La boutique de guerre

Quel que soit le quotient dramatique impliqué, on peut être certain que le soutien de l’Otan à la défense anti-missiles et à la cyberguerre s’efforcera d’inclure l’ensemble du monde blanc. Ainsi que la déclaration du sommet de Lisbonne l’a proclamé : « La promotion de la sécurité euro-atlantique est mieux assurée au moyen d’un large réseau de relations partenariales avec des pays et des organisations dans le monde entier. » Comprendre : l’Europe, à part poser comme une énorme boutique pour séduire les hordes consuméristes asiatiques, existe aujourd’hui avant tout comme une base opérationnelle avancée pour la guerre sur toute la planète.

En fait, les USA, l’Otan et l’Union Européenne sont pratiquement en train de se fondre dans la même entité – le président du Conseil Européen de l’UE, le bureaucrate belge sans personnalité Herman Van Rompuy, a bien dit aux dirigeants de l’Otan à Lisbonne : La capacité de nos deux organisations à façonner notre futur environnement sécuritaire serait énorme si elles travaillaient ensemble. Il est temps de faire tomber les murs qui se dressent encore entre elles. » Les Pachtounes du monde s’unissent ; si l’on continue comme ça, ces murs s’effondreront définitivement.

Article original : "US a kid in a NATO candy store". Asia Times Online Ltd.

Traduction [JFG-
QuestionsCritiques].

URL de l 'article: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22167

Toujours au sujet de l'Otan

L’avènement de l'arche de Noé de l’OTAN : Le déluge pour le Monde d’en bas

Israël: Netanyahu nomme un vétéran des services secrets à la tête du Mossad

Publié le 30 novembre 2010 sur le site romandie.com

Il fallait du sang neuf à la tête de l'organisation criminelle!!! La fréquence des crimes extra-judiciaires est devenue trop lente!

Tamir Pardo

JERUSALEM - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a nommé lundi à la tête du service des renseignements israéliens, le Mossad, un vétéran du service, Tamir Pardo, 57 ans, au moment où Israël est engagé, publiquement comme secrètement, contre le programme nucléaire iranien.

"Tamir Pardo a servi de nombreuses années à des postes importants au sein du Mossad dont il a été le numéro deux", indique un communiqué du bureau du Premier ministre.

Il remplace Meïr Dagan, qui a dirigé le Mossad pendant huit ans, une durée particulièrement longue, qui quitte son poste en décembre.

"Le Premier ministre a exprimé ses profonds remerciements à Meïr Dagan pour sa contribution importante à la sécurité d'Israël", a ajouté le communiqué.

M. Netanyahu a par ailleurs souligné que "Tamir Pardo avait une expérience de plusieurs dizaines d'années au sein du Mossad et qu'il avait la conviction qu'il était l'homme capable de diriger l'organisation pendant les prochaines années qui présenteront à l'Etat d'Israël de nombreux défis".

Peu connu du grand public, Tamir Pardo est marié et père de deux enfants. Il est aussi grand-père d'une petite fille.

Il s'est engagé au Mossad en 1980, après avoir servi dans une unité d'élite de l'armée israélienne.

Le nouveau patron du Mossad a notamment servi aux côtés de Yoni Netanyahu, le frère du Premier ministre, notamment en 1976 lors d'une spectaculaire opération des forces spéciales israéliennes à Entebbe (Ouganda), afin de libérer une centaine de passagers d'un avion d'Air France détourné par des pirates de l'air pro-palestiniens.

Chef de la Direction des opérations du Mossad entre 1998 et 2002, il est nommé adjoint de Meïr Dagan, quand ce dernier devient chef des services secrets en 2002.

De 2006 à 2007, il est rattaché à l'état-major de l'armée israélienne avant de redevenir numéro deux des services secrets jusqu'en juin 2009.

Il est par ailleurs diplômé de l'Université de Tel-Aviv en sciences politiques et histoire.

Sa nomination survient alors que l'Iran ne cesse de pointer du doigt le Mossad, qu'il accuse d'être responsable d'attaques contre des scientifiques iraniens, encore lundi après des attentats qui ont tué un physicien nucléaire et blessé un autre à Téhéran.

Le Mossad ne commente jamais ses opérations mais il est de notoriété publique que les services israéliens mènent une guerre secrète pour empêcher les Iraniens de se munir de l'arme nucléaire.

Par ailleurs, le Mossad est particulièrement actif contre le Hezbollah libanais et les mouvements palestiniens Hamas et Jihad islamique, tous soutenus par Téhéran.

Ces dernières années, les services secrets israéliens ont été éclaboussés par plusieurs affaires, notamment l'assassinat en janvier à Dubaï d'un haut cadre du Hamas, imputé à des agents du Mossad.

Mais durant le mandat de Meïr Dagan, le Mossad a aussi été crédité de plusieurs succès, notamment l'attentat à la voiture piégée qui a éliminé le commandant militaire du Hezbollah, Imad Moughnieh, à Damas en 2008, un raid aérien la même année contre un convoi d'armes iraniennes au Soudan destiné au Hamas à Gaza, et le bombardement d'un site nucléaire syrien en 2007.

Le ministre de la Défense, Ehud Barak, ancien commandant de l'unité du nouveau chef du Mossad, a précisé dans un communiqué qu'il le connaissait depuis des années et "avait participé à de nombreuses opérations avec lui".

"C'est un professionnel avec une vaste expérience, du bon sens et le sens des responsabilités. Il est digne et apte à diriger le Mossad", a-t-il assuré.

(©AFP / 29 novembre 2010 18h34)

URL de l'article: http://www.romandie.com/infos/news2/101129173449.1rvblt6x.asp

Meir Dagan quitte la tête du Mossad

Meir Dagan a passé 8 ans à la tête du Mossad.
Meir Dagan a passé 8 ans à la tête du Mossad.
AFP
Par RFI

Tamir Pardo a été nommé ce lundi 29 novembre à la tête du Mossad par le Premier ministre Benyamin Netanyahou. Ce vétéran des services secrets, Tamir Pardo, 57 ans, succède à Meir Dagan qui a passé huit ans à ce poste sensible et entouré de mystère.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez

Le bilan de Meir Dagan à la tête du Mossad s’écrit avec des points d’interrogation. Est-ce lui qui a permis aux avions israéliens de détruire une installation secrète syrienne - sans doute un site nucléaire - en septembre 2007 ?

Est-ce cet homme rond, né il y a 65 ans en URSS, qui a planifié l’assassinat du chef militaire du Hezbollah libanais, Imad Mughnyeh tué dans l’explosion de sa voiture à Damas en 2008 ? Est-ce lui, Meir Dagan, qui a organisé l’élimination de Mahmoud Al-Mabrouh, homme clé du Hamas, retrouvé mort dans un hôtel de Dubai au début de cette année ?

On ne connaîtra peut-être jamais la vérité sur ces opérations de l’ombre. Mystérieux également le rôle du Mossad et de son chef dans la guerre secrète menée par l’Etat hébreu contre le programme nucléaire iranien.

Les documents américains divulgués cette semaine par WikiLeaks mentionnent le plan élaboré par Meir Dagan contre l’Iran nucléaire. Il préconise entre autre des « opérations secrètes ». Nul ne sait si la mort violente d’un scientifique iranien ce lundi 29 novembre à Téhéran en fait partie.

URL de l'article: http://www.rfi.fr/moyen-orient/20101129-meir-dagan-quitte-tete-mossad

L'occupation envahit Bethléem et menace de démolir une mosquée

Publié le 29 novembre 2010 sur le site palestine.info

La destruction des lieux de culte musulmans en Palestine occupée est un élément déterminant du processus de judaïsation!

Bethléem – CPI

De grandes forces de l'armée de l'occupation israélienne ont envahi, le lundi 29/11, le village de Massara à Bethléem au sud de la Cisjordanie occupée et ont menacé de démolir l'une de ses mosquées.

Des sources palestiniennes ont déclaré que les forces occupantes ont fermé toutes les entrées du village et ont informé les citoyens palestiniens leur intention de démolir la mosquée d'Ibrahim al-khalil, le 23 décembre prochain.

Les sources ont déclaré que deux citoyens du village ont reçu des ordres sionistes de démolir leurs maisons.

De son côté, le président du comité national anti-mur et colonisation au sud de la Cisjordanie, Hassan Brejeih, a considéré que ces mesures oppressives et inhumaines représentent une partie de la politique sioniste bien programmée qui vise à expulser les Palestiniens de la Cisjordanie, du Néguev et d'al-Qods pour s'emparer de leurs terres.

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Les forces d’occupation démolissent 4 constructions dans la Vallée du Jourdain

Publié le mardi 30 novembre 2010 sur le site info-palestine.net
par Jordan Valley Solidarity

Aujourd’hui, vers 5hrs du matin deux bulldozers et 200 soldats israéliens ont pénétré dans la communauté d’Abu Alajaj à Jiftlik et ont démoli une maison et trois étables.

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Trois grands hangars et une tente ont été détruits, deux hommes ont été arrêtés et plusieurs blessés. Plusieurs agneaux ont été tués et de nombreux blessés lors de la destruction. Le coût estimé de la destruction se situe autour de 120,000 NIS.

Les colons ont accompagnés les soldats afin d’observer les destructions. Tous ont applaudis et même ri à chaque nouvelle destruction.

Il y a quelques semaines les colons de Massu’a et des soldats ont installé une clôture afin d’annexer plus de terre appartenant à la communauté. Cela s’est produit alors que la Court israélienne avait déclaré le gel de l’expansion de la colonie de Massu’a.

La colonie de Massu’a a été établit il y a plus de 40 ans sur ce qui était le camp de réfugiés palestinien d’Abu Alajaj, avant le début de l’occupation en 1967.

Il y a cinq ans la colonie a commencé à s’étendre sur la petite parcelle de terre qui restait à la communauté de bédouins. Depuis lors, les colons n’ont cessé de s’approprier la terre des bergers palestiniens.

Ces démolitions sont une nouvelle preuve de la politique israélienne de transfert des Palestiniens de la Vallée du Jourdain afin de « judaïser » la région.

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24 novembre 2010 - Jordan Valley Solidarity - Vous pouvez consulter cet article à :
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Les diplomates US utilisés comme espions

Publié le 29 novembre 2010 sur le site lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr

agents-secrets-1.jpgHillary donnant ordre aux diplomates US d’espionner Ban Ki-moon en violation de sa vie privée. Intéressant et nouveau ! Ca fait partie des documents publiés par Wikileaks et repris par Le Monde. Washington se montrait nerveux avant cette nouvelle vague de publication, et le site, attaqué, était inatteignable ce dimanche. Si la première série de documents sur l’Irak était essentiellement de confirmation, il en va tout autrement avec ces 250 000 mémos échangés entre les diplomates US et Washington.

Parmi ses nombreuses œuvres de flicage de la planète, Washington publie à destination de ses agents diplomatiques des directives « HUMINT » (Human Intelligence, Renseignement humain) qui, pour chaque pays ou organisation internationale, désignent les zones d’intérêt à surveiller plus particulièrement. Rien à dire.

Beaucoup plus gênante se trouve être la « National HUMINT Collection Directive » signée au cours de l'année 2009 par la délicieuse et si démocrate secrétaire d’Etat, Hillary Clinton. Le texte rappelle, en préambule, que « l’Intelligence Community compte sur le département d'Etat pour collecter beaucoup d'informations biographiques collectées à travers le monde ». Oui, ça parait encore logique. Mais après, ça le devient beaucoup moins, car la douce et tendre Hillary se lâche dans des instructions ciblées.

Tout à fait remarquable, le mémo 219058 adressé à l'ambassade des Etats-Unis à l'ONU, à New York. Il est demandé aux diplomates, dans ce lieu sacré de la grande diplomatie qu’est le siège de l’ONU, de faire fi des règles de l'immunité diplomatique et du respect de la vie privée, pour glaner le maximum de renseignements.

« Les rapports doivent inclure les informations suivantes : noms, titres et autres informations contenues sur les cartes de visite ; numéros de téléphone fixes, cellulaires, de pagers et de fax ; annuaires téléphoniques et listes d'emails ; mots de passe internet et intranet ; numéros de cartes de crédit ; numéros de cartes de fidélité de compagnies aériennes ; horaires de travail… »l%20espion%20aux%20pattes%20de%20velours%2001.jpg

Les diplomates américains à l'ONU doivent transmettre « toute information biographique et biométrique « sur leurs collègues des pays du Conseil de sécurité, y compris les alliés britanniques et français, et sur les dirigeants de nombreux pays. La consigne « biométrique » revient dans presque tous les mémos : il faut se procurer « les empreintes digitales, photographies faciales, ADN et scanners de l'iris » de toute personne intéressant les Etats-Unis.

Les personnes visées ? Les ennemis des gentils Etats-Unis ?

Pas vraiment. Sont sur la liste : le secrétaire général des Nations unies, son secrétariat et ses équipes, les agences de l'ONU, les ambassades étrangères et les ONG présentes à Manhattan.

On peut ainsi retracer le travail d’un grand diplomate US lors d’une réunion de travail avec le staff de Ban Ki-moon ou un pays allié : scruter le code d’accès internet lorsqu’on allume le PC, parvenir à se faire inviter à boire un coup et apprendre par cœur le numéro de la carte de crédit, une petite photo souvenir pour le signalement biométrique, et prétexter un besoin hygiénique pour aller draguer dans le vestiaire et récupérer un cheveu sur le manteau du convive pour identifier l'ADN.

Bien entendu avant une touchante accolade sur l’amitié, la confiance et le destin commun.

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