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lundi 30 novembre 2009

Quel culot! Les sionistes réclament l'extradition de leurs anciens complices de la dictature argentine.

Publié le 30 novembre 2009 sur le site Mounadil al Djazaïri

Ils sont bien sympathiques ces gens de Jews Sans Frontières avec leur antisionisme sans complexe et bien documenté.
Ils reprennent ainsi en le synthétisant un texte paru sur le blog d’un autre antisioniste nommé Tony Greenstein. Toutes les références utiles en termes de liens externes sont indiquées à la différence par exemple de la presse sioniste qui ne renvois jamais qu’à des liens internes, c’est-à-dire que mensonges et demi-vérités sont étayés par d’autres mensonges et demi-vérités. Et qu’on compte sur la paresse du lecteur pour qu’il s’abstienne d’aller vérifier ce qu’on lui raconte.
Ici, il est question d’une délibération du parlement sioniste qui demande l’extradition vers Tel Aviv des généraux de l’ex dictature argentine au motif qu’un certain nombre de leurs victimes étaient juives.
Délibération purement hypocrite relèvent Tony Greenstein et le député Yossi Sarid qui rappellent l’étroite collaboration du régime sioniste avec la dictature argentine. De fait, l’entité sioniste fut un pourvoyeur d’armes non négligeable (13 % de son équipement) de la dictature argentine qui s’effondra peu de temps après la guerre dite des Malouines entre l’Argentine et le Royaume Uni.

Lien du billet: http://mounadil.blogspot.com/

Jean Bricmont : de la gauche morale

Publié le 17 novembre 2009 sur le site Alter Info


Lors d’un récent article «Antifascistes, encore un effort... si vous voulez l'être vraiment !» paru sur plusieurs sites Internet, l’essayiste Jean Bricmont lance une véritable charge contre la diabolisation menée par la gauche et l’extrême gauche à propos de Dieudonné et des soutiens à la cause palestinienne. Nous avons souhaité participer à ce débat sur les ressorts de ces chasses aux antisémites et l’inconséquence de la gauche « morale » par la mise en ligne de cet entretien que la réalisatrice Béatrice Pignède a eu avec Jean Bricmont à l’occasion du film documentaire « Après l’hégémonie – propositions pour un monde multipolaire ».

Source: http://www.clap36.net/index.php?option=com_content&view=article&id=53:jean-bricmont-de-la-gauche-morale&catid=8:blog-note&Itemid=29

Lien de l'article: http://www.alterinfo.net/Jean-Bricmont-de-la-gauche-morale_a39384.html

Suisse, une victoire de l’islamophobie, une défaite de la raison

Publié le dimanche 29 novembre 2009 sur le site blog.mondediplo.net
par Alain Gresh

Comme à notre habitude, dès que nous postons un article du blog.mondediplo.net, nous vous recommandons de prendre le temps de lire les commentaires laissés par les lecteurs; ils sont toujours très instructifs.

Tandis que les Suisses rejetaient, par près de 70 %, une proposition visant à bannir les exportations de matériel de guerre, ils votaient massivement en faveur de l’interdiction des minarets. Comme le note le site du quotidien suisse Le Temps le 29 novembre : « Contrairement à ce qu’avaient prédit les sondages, l’initiative contre la construction des minarets est acceptée à une large majorité, avec 57,5% des voix (résultats officiels). La majorité des cantons est acquise. Dix-neuf et demi d’entre eux sont en faveur de l’initiative, la palme revenant à Appenzell Rhodes-Extérieures (71,5%) et Glaris (68,8%). Seules exceptions, à Genève (59,7%), Bâle-Ville (51,6%), Vaud (53%) et Neuchâtel, le Non l’emporte. Le Conseil fédéral prend acte du résultat dans un communiqué qui tend la main aux musulmans. »

Dans son éditorial « La peur et l’ignorance », sur ce site, François Modoux écrit :

« L’image maudite qui colle à l’islam depuis de nombreuses années – un intégrisme religieux qui se décline dans des formes aussi choquantes que le terrorisme, la charia, la burka, la lapidation des femmes infidèles, etc. - est certes en total décalage avec la réalité de l’islam vécu par la très grande majorité des musulmans en Suisse. La campagne l’a très bien démontré, elle qui a amené les musulmans du pays à se présenter au grand jour et à s’expliquer sur leurs valeurs, lesquelles puisent à un islam européen, très éloigné d’un islam conquérant et intégriste. Mais c’est pourtant bien cette image négative de l’islam, ancrée dans les esprits de Suisses désécurisés, qui a tout emporté. »

Le conseil fédéral a publié un communiqué stipulant qu’il acceptait le résultat et que, désormais, il était interdit de construire des minarets en Suisse et qu’il fallait prendre les craintes qui s’exprimaient au sérieux.

« Les quatre minarets existants ne sont pas touchés par cette interdiction. Les mosquées et autres lieux de prière musulmans peuvent toujours être construits et utilisés en Suisse. Mme Widmer-Schlumpf souligne que la décision prise par le peuple ce dimanche ne vise que la construction de nouveaux minarets et ne constitue pas l’expression d’un rejet de la communauté musulmane, de sa religion ou de sa culture ; le Conseil fédéral s’y engagera. La paix religieuse est un élément essentiel du modèle qui a fait le succès de la Suisse. »

Les Verts, pour leur part, annonçaient qu’ils pourraient saisir la Cour européenne des droits de l’homme. « Les musulmans de Suisse n’ont pas reçu une claque, mais un coup de poing en pleine figure », a déclaré Ueli Leuenberger qui s’est dit consterné par la décision du peuple suisse. C’est le résultat d’« une propagande extrêmement bien faite, qui a joué sur les préjugés ».

Il y a trois ans, dans un texte intitulé « Peut-on encore critiquer l’islam », je notais :

« Car la vraie question est là. Pourquoi certains journalistes, certains éditeurs, certains intellectuels se plaisent-ils à jeter de l’huile sur le feu ? Pourquoi l’incompétence est-elle une clef pour pouvoir publier des pamphlets approximatifs, non étayés, schématiques ? Les exemples sont multiples de ces nouveaux spécialistes de l’islam intronisés par les médias. On pourrait citer, parmi d’autres, Caroline Fourest ou Mohamed Sifaoui, dont les travaux d’“enquête” sont à la vérité, pour reprendre une formule du chanteur Renaud, “ce que le diable est au bon dieu”. Il suffit de se promener dans n’importe quelle librairie pour mesurer le nombre de livres consacrés aux musulman ou à l’islam. La grande majorité sont très critiques (ce qui est parfois tout à fait légitime, quand cette critique s’appuie sur un vrai savoir). »

« Le débat autour de l’islam est-il impossible ? inutile ? nuisible ? Sûrement pas. De nombreuses questions se posent sur l’islam, le monde dit musulman, à condition de toujours utiliser le “pluriel” : les musulmans sont au nombre de plus de 1 milliard, ils sont majoritaires dans une soixantaine de pays de plusieurs continents : ils vivent sous des dictatures, des régimes autoritaires, des démocraties ; ils pratiquent leur foi de manière différente et les musulmans ne se réduisent sûrement pas à une foi dont les interprétations sont multiples. »

En novembre 2001, dans Le Monde diplomatique, j’écrivais un article intitulé « Islamophobie ». Nombre de lecteurs semblaient alors sceptiques face à ce concept. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, et la Suisse montre à quel point l’islamophobie est désormais présente dans les sociétés européennes.

Et tous nous en portons la responsabilité. Une partie de la gauche a agité le chiffon rouge de la menace islamique, pour avoir fait croire que la laïcité était ébranlée, que « nos » valeurs étaient menacées. Elle a participé, avec nombre d’éditorialistes, à la création d’un climat qui permet à la droite de triompher et aux idées du choc des civilisations de progresser.

Les médias aussi qui utilisent n’importe quel prétexte, d’une burqa dans une banlieue à un foulard dans le public de l’Assemblée, pour « faire événement », pour créer les amalgames entre islam, immigration, identité nationale, délinquance et terrorisme.

Désormais, il n’est plus possible de discuter sereinement des musulmans en Europe et de leur place dans notre société. Il est ironique de constater que les Suisses, par leur vote, ont infligé une terrible défaite à la raison elle-même...

Lien de l'article: http://blog.mondediplo.net/2009-11-29-Suisse-une-victoire-de-l-islamophobie-une-defaite

L’Assemblée nationale, la burqa et les minarets suisses

« Assemblée : la possible interdiction du voile ravive le débat sur la visibilité de l’islam » (Stéphanie Le Bars, Lemonde.fr, 26 novembre).
« Après les établissements scolaires, l’Assemblée nationale va-t-elle devenir le prochain lieu public d’où sera banni le voile islamique ? La question, ressentie comme une nouvelle stigmatisation de l’islam par la communauté musulmane, se pose après la demande de la députée (UMP) du Nord, Françoise Hostalier, de modifier le règlement de l’Assemblée nationale pour y interdire le port du voile.

Cette nouvelle polémique a surgi après la visite, le 12 novembre, dans les tribunes de l’Assemblée nationale, d’une classe d’un lycée de Garges-lès-Gonesse. La présence d’une élève portant le voile islamique avait suscité la colère de plusieurs députés pour qui cette tenue relevait de la “provocation”. “Elle était fortement voilée et agitée”, précise aujourd’hui Mme Hostalier. »

La députée n’explique pas ce qu’est une femme « faiblement voilée ».

« Avec plusieurs de ses collègues, la députée avait alors demandé, en vain, que soit appliqué sur-le-champ le règlement de l’Assemblée nationale, et notamment son article 8 qui dispose que les personnes assises dans le public doivent être “découvertes”. »

« Face à l’émotion persistante, le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a adressé une lettre à tous les députés le 19 novembre. Il y rappelle qu’“aucune disposition de notre règlement n’autorise le président de séance à refuser l’accès des tribunes du public à une personne pour ce motif”. Il indique par ailleurs que la prescription demandant aux visiteurs d’avoir la tête découverte est “vieille de plus d’un siècle et ne saurait être opposée au foulard” et rappelle que “les libertés de religion et d’opinion font partie des droits fondamentaux”. »

Haut lieu de la représentation nationale, l’Assemblée serait-elle menacée ? Le lieu même serait-il sacré au point de n’admettre aucun « signe religieux » ? Pourtant, qui se rappelle qu’il n’y a pas si longtemps siégeaient à l’assemblée des députés-prêtres qui portaient la soutane ? Les plus célèbres d’entre eux ont été Henri Grouès (1946-1951), dit aussi abbé Pierre et le chanoine Felix Kir (1946-1967), le chanoine Kir, maire de Dijon, antigaulliste et allié à la gauche. Personne alors ne semblait choqué par le port de la soutane dans l’hémicycle... Il est vrai que ce n’étaient pas des musulmans...

Pendant ce temps, imperturbable, alors que le chômage s’aggrave et que s’accélère le démantèlement du service public, la Mission d’information sur la pratique du port du voile intégral sur le territoire national poursuit ses travaux. Les compte-rendus, et notamment les interventions des députés, pourraient faire l’objet d’une anthologie des fantasmes, des peurs, de la démagogie aussi de nombre d’élus.

On pourra lire toutefois des interventions plus raisonnables, notamment celles de l’historien Benjamin Stora, de Jean Baubérot, celles des représentantes du collectif des féministes pour l’égalité (Ismahane Chouder et Monique Crinon), celle de Farhad Khosrokhavar. Mais la plupart de ces contributions auront peu d’impact, tant est grande la démagogie des politiques.

« L’UMP lance un site pour débattre de la burqa » (Celia Heron, lemonde.fr, 18 novembre)

« Lors de son discours, jeudi 12 novembre, à La Chapelle-en-Vercors (Drôme), Nicolas Sarkozy avait exhorté les Français à “prendre part au débat sur l’identité nationale”. Commençant par s’en emparer lui-même, il avait insisté sur le fait que “la France est un pays où il n’y a pas de place pour la burqa, pas de place pour l’asservissement de la femme”. Parallèlement à la mission parlementaire sur le voile intégral, mise en place par l’Assemblée nationale début juillet, le groupe UMP à l’Assemblée a pris l’initiative de lancer un site sur ce qu’il qualifie de “phénomène de société” : la-burqa-en-debat.fr. »

Mais l’utilisation du chiffon rouge musulman n’est pas l’apanage, loin s’en faut, des seuls élus et politiques français.

Dépêche de l’Agence France-Presse, du 27 novembre : « La droite populiste helvétique, qui ne manque jamais une occasion d’attiser la peur de l’étranger, demande aux Suisses d’interdire dimanche (29 novembre) par référendum la construction de minarets, accusés de symboliser une revendication de pouvoir politique de l’islam. (...)

Les partisans de l’interdiction n’ont pas fait dans la nuance : leurs affiches représentent une femme complètement voilée devant le drapeau suisse couvert de minarets, dont la silhouette stylisée évoque des missiles. Après les affiches appelant à bouter les “moutons noirs” étrangers hors de Suisse, la propagande de la droite populiste a encore fait scandale. Cette image “attise la haine”, a dénoncé la Commission fédérale contre le racisme (CFR), un organisme public consultatif, tandis que le Comité des droits de l’homme de l’ONU s’est inquiété de cette campagne d’“affiches sinistres”. Comme l’objet du référendum, le débat sur la campagne d’affichage divise profondément la Suisse : plusieurs villes ont banni cette propagande tandis que d’autres ont préféré ne pas limiter le droit à la liberté d’expression. »

Dans un éditorial du quotidien Le Temps (21 novembre), intitulé « Minarets : non à l’offense irréparable ! », (et dont le sous-titre est « Sommes-nous prêts à blesser nos libertés fondamentales pour parer un danger largement imaginaire ? ») Jean-Jacques Roth écrit :

« Il faut dire non. Un non catégorique, vibrant, indigné. L’initiative qui veut interdire la construction de minarets est tout d’abord inutile : les minarets de Suisse (quatre !) ne dérangent personne, et nul ne projette d’en construire une marée. Les lois actuelles suffisent à les proscrire là où on ne les veut pas, et les muezzins ne sont pas tolérés. C’est donc une mauvaise réponse à une question qui ne se pose pas.

Mais ce n’est pas aux minarets qu’une forte proportion de citoyens s’apprête à dire “stop”, comme les y invitent des affiches menaçantes. Derrière ces tours virtuelles, les motifs d’inquiétude se bousculent : les visées de la cinquième colonne terroriste, la charia qui voudra un jour voiler nos femmes et interdire Noël, l’allégeance religieuse plutôt que le respect de la laïcité républicaine. Non au Hamas, non à la burqa ! Et si l’on ne pose pas cette limite aujourd’hui, demain sera trop tard... »

Sur les arguments en faveur de l’interdiction, on lira l’article de La Tribune de Genève du 5 mars de Marc Chuard, « Les minarets ? “Un débat ridicule et dangereux” » :

« En effet, l’UDC ne vise pas que les minarets, loin s’en faut. Jasmine Hutter (UDC/SG) affirme vouloir combattre en vrac la charia, les extrémistes et “l’islamisation” de la société suisse. Et d’ajouter : “Aucune Suissesse ne tolère la façon dont les fondamentalistes musulmans traitent les femmes.”

(...) “Hans Fehr (UDC/ZH) fustige le manque de “volonté d’intégration” de certains musulmans. Il use de la métaphore militaire, qualifiant les minarets de “baïonnettes du pouvoir islamique contre les mécréants” - citation attribuée à un ministre turc.

“Oskar Freysinger (UDC/VS) se lance dans la théologie, observant que "le christianisme a retenu le concept d’amour du prochain, alors que 3% seulement des textes islamiques parlent d’amour du prochain”. »

Pour comprendre le sens du débat, on lira avec profit le livre réalisé sous la direction de Patrick Haenni et Stéphane Lathion, Les minarets de la discorde, Infolio-Religioscope, Paris, 2009, 112 pages, 8 euros. Et notamment le texte de Patrick Haenni et Samir Amghar, « Leur conquête de l’Ouest n’aura pas lieu ».

Pourtant, nombre d’élus et d’intellectuels se mobilisent contre cette invasion. Le sujet n’est pas prêt de disparaître des colonnes des journaux, des discours des responsables politiques, des interventions des intellectuels.
Alain Gresh

28 novembre 2009 - Les blogs du Diplo

Lien de l'article: http://blog.mondediplo.net/2009-11-...

Des colons sionistes veulent mettre la main sur une maison palestinienne

Publié le 30 novembre sur le site du Centre Palestinien d'Information

Al-Quds occupée – CPI
Des sources locales confirment qu’un certain nombre de colons sionistes ont essayé, il y a quelques jours, de mettre la main sur la maison de Hadja Rifqa Al-Kord, dans le quartier de Cheikh Jarah, dans la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem).

Mayssaa Al-Kord, la fille de la propriétaire de la maison visée, dit qu’après minuit, ils se sont rendus compte que plusieurs colons sionistes essayaient de pénétrer dans la maison, fermée depuis neuf ans. Il faut savoir qu’un tribunal doit se prononcer à son sujet, aujourd’hui dimanche 29 novembre 2009.

La police israélienne, comme à son habitude, a pris la défense des colons, bien qu’ils soient les agresseurs.

Au commissariat, c’est le colon agresseur qui a prétendu être agressé. Il a de plus présenté des documents falsifiés pour prendre notre maison, dit la fille. Malheureusement, en falsifiant d’autres documents, ils ont réussi à mettre la main sur les maisons de la famille Al-Ghaoui, de la famille Mohammed Al-Kord. Par tous les moyens, ils veulent confisquer le quartier tout entier.

Nous appelons tous ceux qui peuvent venir à se rassembler sur place pour nous aider à préserver notre maison. Les colons sionistes n’arrêteront jamais leurs tentatives pour prendre toute la Palestine, dit enfin la fille.

Lien de l'article: http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7gi0muCIfU3UV7a%2fxZxSW4N9AbmvM9vaXW9Gxe0td9%2fuMka%2fu5w%2ba5B5vthNN832koGZTeQHatYQL8SsH%2fQkpcIjKIw4ic84Z018qPMzgKIk%3d

Le peuple palestinien refuse toujours la décision de la division de la Palestine

Publié le 30 novembre sur le site du Centre Palestinien d'Information

Gaza – CPI
Hossam Ahmed, président du bureau des affaires de réfugiés du mouvement du Hamas, a considéré le complot fait en 1947 par l’Organisation des Nations Unies, en publiant la décision 181 divisant la Palestine en deux parties, comme une intention visant à donner une légitimité à la promesse de Lord Balfour.

Dans un communiqué de presse, hier dimanche 29 novembre, Ahmed a dit que le complot n’a pas encore pris fin. Les pays signataires de la décision continuent à renforcer la division palestinienne, en imposant un agenda qui va à l’encontre de la volonté du peuple palestinien.

La décision de la division a été un coup supplémentaire à la division déjà réalisée par le monde arabe à travers l’accord de Sykes-Picot, ajoute Ahmed.

Tout au long de ces 62 ans, les forces coloniales mondiales avec à leur tête les Etats-Unis ont essayé d’imposer une légitimité à cette base militaire qu’est "Israël". Un corps étranger à toute la région. Elles l’aident en l’épaulant dans ses crimes pratiqués contre le peuple palestinien et contre tous les peuples arabes.

La décision de la division n’est plus légitime, dit Ahmed. Elle est basée sur les résultats de la seconde guerre mondiale.

Le peuple palestinien, qui avait refusé la décision il y a 62 ans, continue à le faire.

Ahmed pense que pour faire face au projet colonial américano-sioniste, il faut unifier la position palestinienne, en s’attachant aux droits nationaux palestiniens dont le retour de tous les réfugiés à leur terre.

Lien de l'article: http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s719RjQtiCbGWLv6Us7u7ntvX0Vd%2bOOfKUGh1zzc980X9%2f9TtulnH%2bT5XcZxPAwsfBqdcE%2bP%2b0jjpopTPoRtKZm1y%2fJnWu3lzw5XkRCDmpeEU%3d

L’autorité d’Abbas et Washington entravent l’échange de prisonniers, dit la radio israélienne

Publié le 30 novembre sur le site du Centre Palestinien d'Information

Al-Quds occupée – CPI
La radio israélienne a levé le voile sur les raisons qui retardent l’exécution de la transaction visant à échanger le soldat israélien Shalit contre plusieurs prisonniers palestiniens. Ce sont l’Autorité de Ramallah et l’administration américaine qui entravent cet échange. Elles ont peur de voir la popularité de la résistance, dont surtout le mouvement du Hamas, dans la rue palestinienne.

La radio a confirmé, samedi 28 novembre 2009, que l’Autorité de Ramallah mettait des bâtons dans les roues de cette affaire. Elle insiste sur sa demande que des prisonniers du mouvement du Fatah soient libérés.

Et l’administration américaine appréhende de voir la puissance de l’Autorité (déjà sans puissance) affaiblie. L’administration appelle alors à ne pas appliquer une telle transaction qui répond aux exigences du mouvement du Hamas.

La radio israélienne a ajouté que le médiateur allemand irait dans la bande de Gaza la semaine prochaine, pour recevoir la réponse définitive du Hamas sur les suggestions israéliennes concernant ladite transaction.

Lien de l'article: http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7QZrdalknZVG9NR13twHDpUTMBshQi7nKY%2bo6yYeWqRTCcB0SLeS1p3La34ihZSEx4Ib8LghXgT%2faA%2fDSM7RY9TLF8D953g8BDU8qgo5tJa8%3d

Gaza devient la plus grande prison à ciel ouvert, dit un membre du parlement suédois

Publié le 29 novembre sur le site du Centre Palestinien d'Information

Stockholm – CPI
Rouina Yvon, vice-président de la mairie de Stockholm et membre du parlement suédois, membre du parti vert, a critiqué le ministère de l’immigration pour sa décision de chasser les Palestiniens vers la bande de Gaza.


Dans un article de presse publié jeudi dernier, le 26 novembre, il parle d’une famille palestinienne au centre-est de la Suède, un père, une mère et deux enfants, Abdolqader, 9 ans, et Yahya, 7 ans. Cette famille est menacée d’expulsion vers la bande de Gaza. Elle en a la peur au ventre depuis deux ans.

« Gaza souffre d’une catastrophe humaine réelle et inimaginable. C’est une région enfermée, occupée et densément peuplée. 1,5 millions d’individus y vivent, dont 80% d’entre eux sont en dessous du seuil de pauvreté. Ils ne vivent que par les aides qui viennent de l’étranger, au moment où le blocus continue depuis 2007. Le blocus touche tous les domaines de la vie courante », dit Yvon.

L’occupation et le blocus israéliens continuent; la guerre de l’hiver dernier a détruit l’infrastructure économique. Une catastrophe environnementale attend la Bande; la reconstruction tarde à venir, surtout dans les secteurs privés, les écoles, la santé. La catastrophe humaine ne cesse de s’aggraver.

Bien que le gouvernement suédois sache la situation en dégradation continuelle de la bande de Gaza, il décide d’y renvoyer ces femmes et enfants.

Les enfants de la bande de Gaza souffrent toujours de l’occupation israélienne, de ses bombes et de ses menaces perpétuels. Les frontières étant fermées, ils ne savent où aller.

Yvon termine son article en disant : « Gaza est la plus grande prison à ciel ouvert. C’est inadmissible, c’est inhumain ».

Lien de l'article: http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7yFvIBVz%2fny19TvQyzGMHpHrdP03KqCJBXlXzOvgpfDIrjGYaFx0h3uLCotBAsBa5GuS2GsQFz919UmENdu5RVbZ236Lo9rJ3S4bZWGDIORI%3d

"Dis, papa..."

Publié le lundi 30 novembre 2009 sur le site Al Oufok
par Al Faraby

"Dis papa, comment as-tu fait pour avoir le courage physique de résister à l’occupant ?"
"Tu sais, quand tu es agressé, tu ripostes, c’est comme un réflexe, tu ne te poses même pas la question"
"de qui est-ce ?"
"c’est Suzette Bloch qui cause à son père... et raconte dans un -Point de vue- publié par Le Monde du 20 novembre"
"elle est la fille de Marc Bloch ?"
"non... de Louis... Marc était son grand-père... elle dit qu’elle aurait pu poser la question à son grand-père. Mais elle ne l’a pas connu. Il a été fusillé. Le 16 juin 1944. Il est tombé sous les balles allemandes. Le soir, dans un champ. A Saint-Didier-de-Formans (Ain). Il était lui aussi dans la Résistance"
"le père... le grand-père..."
"elle raconte qu’elle aurait pu poser la question à sa grand-mère. Mais elle ne l’a pas connue. Elle est morte le 2 juillet 1944. A Lyon. De douleur, de privations, sans nouvelles de son mari, de ses fils, Etienne, Louis et Daniel, tous engagés dans l’armée de l’ombre. Elle s’appelait Simonne..."
"le père... le grand-père... la grand-mère..."
"Suzette raconte que Marc, Simonne, Louis lui ont laissé une mémoire, la mémoire d’une famille qui a érigé la liberté d’esprit au rang de première des valeurs humaines"
"cette histoire ressemble beaucoup à celles de nombreuses familles Libanaises et Palestiniennes d’aujourd’hui"
"quoi de plus normal ?... elles connaissent l’occupation et lui résistent... c’est en somme une histoire universelle"
"... !?"
Al Faraby

Lien du billet: http://www.aloufok.net/spip.php?article1115

Laissez Marc Bloch tranquille, M. Sarkozy

Publié le dimanche 29 novembre 2009 sur le site Al Oufok
par Suzette Bloch

Petite-fille de Marc Bloch et historien médiéviste, nous avons décidé de joindre nos voix pour dire stop à l’utilisation abusive de l’historien, de l’intellectuel, du résistant Marc Bloch par le président de la République, Nicolas Sarkozy - et ceux qui l’entourent - pour habiller leurs discours idéologiques.

Un jour, moi, Suzette Bloch, j’ai demandé à mon père : "Mais comment as-tu fait pour avoir le courage physique de résister à l’occupant ?" Il m’a répondu : "Tu sais, quand tu es agressé, tu ripostes, c’est comme un réflexe, tu ne te poses même pas la question." Mon père s’appelait Louis Bloch. Il était modeste. Ses hauts faits de résistant contre les nazis et leurs auxiliaires français, je les ai appris par le récit d’autres. J’aurais pu poser la question à mon grand-père. Mais je ne l’ai pas connu. Il a été fusillé. Le 16 juin 1944. Il est tombé sous les balles allemandes. Le soir, dans un champ. A Saint-Didier-de-Formans (Ain). Il était lui aussi dans la Résistance. Il s’appelait Marc Bloch. J’aurais pu poser la question à ma grand-mère. Mais je ne l’ai pas connue. Elle est morte le 2 juillet 1944. A Lyon. De douleur, de privations, sans nouvelles de son mari, de ses fils, Etienne, Louis et Daniel, tous engagés dans l’armée de l’ombre. Elle s’appelait Simonne.

Marc, Simonne, Louis m’ont laissé une mémoire, la mémoire d’une famille qui a érigé la liberté d’esprit au rang de première des valeurs humaines. Aujourd’hui, je suis indignée. Au point où j’en arrive à surmonter la timidité que j’ai aussi reçue en héritage. Pour dire "Assez !".

Le 12 novembre à La-Chapelle-en-Vercors, dans la Drôme, le président de la République a prononcé un discours destiné à apporter sa "contribution" au débat qu’il a lancé sur l’"identité nationale", une notion qui ne s’impose en rien et qui peut servir les pires desseins idéologiques. Il en a appelé à mon grand-père à l’appui de son hymne à la France repliée, chrétienne et éternelle. "Honneur", "patrie", "fierté d’être français", "identité nationale française", "héritier de la chrétienté" : ces termes sont légion dans ce discours où le chef de l’Etat prétend décrire ce que doit être sa France, cautionnée par le "plus grand historien".

A plusieurs reprises, pendant la campagne présidentielle, il avait cru bon de citer L’Etrange Défaite, ce retour réflexif sur 1940, écrit par l’historien, qui avait été aussi combattant. Mais là, trop, c’est trop. Je suis révulsée. Pourquoi ce besoin de recourir à Marc Bloch pour se vêtir de ses qualités d’homme irréprochable. Peut-être parce qu’il faut rendre noble et acceptable un débat qui sert à la fois de courtes visées électorales et un projet idéologique de retour au "national", sans rapport aucun avec les engagements et la vision du monde, savant et citoyen, de Marc Bloch.

Je refuse que mon grand-père soit utilisé pour célébrer la patrie selon Nicolas Sarkozy, qui joue de la peur de "l’Autre". "L’étranger" ? "L’immigré" ? Toujours sommé de se justifier, forcément marginalisé par un débat centré sur l’"identité nationale", pourchassé quant il n’est pas "en règle", obligé de se cacher, de cacher ses enfants ou de travailler aux sinistres conditions du travail au noir. Quels sont ces "renoncements" qui menacent la patrie ? Toute cette phraséologie n’a rien à voir avec Marc Bloch, qui s’est battu dans un tout autre contexte contre de vrais ennemis des libertés.

"Je suis, je m’en flatte, un bon citoyen du monde et le moins chauvin des hommes. Historien, je sais tout ce que contenait de vérité le cri fameux de Karl Marx : "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !"", écrivait aussi le médiéviste dans L’Etrange Défaite, soucieux d’articuler son intense patriotisme et de plus larges horizons.

Non, moi, sa petite-fille, je ne veux pas que Marc Bloch soit instrumentalisé par Nicolas Sarkozy. Il n’aurait pas approuvé cette idéologie nationaliste malsaine. Je demande au président de laisser la pensée de mon grand-père à l’étude, à la critique, aux historiens, ainsi qu’à tous les lecteurs de ses oeuvres.

L’historien coauteur de ces lignes doit dire, avec bien d’autres, que le fameux passage cité à plusieurs reprises par le président et ses proches, et encore à La Chapelle-en-Vercors, pour faire croire que l’histoire de France s’adopte comme un tout, comme un animal de compagnie, est un détournement bien abusif. Voici la phrase exacte : "Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France, ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération."

Lorsqu’on remet cette phrase dans son contexte, on comprend qu’elle sert avant tout à dénoncer l’étroitesse d’esprit du patronat des années 1930, incapable de saisir l’élan des luttes ouvrières, et en particulier de celles de 1936. "Dans le Front populaire", ajoute Bloch - le vrai, celui des foules, non des politiciens -, il revivait "quelque chose de l’atmosphère du Champ de Mars, au grand soleil du 14 juillet 1790." Surtout, Marc Bloch dénonce ici l’incapacité des élites à bâtir de grands moments de rassemblement autour des idéaux démocratiques, face à ceux des régimes fascistes. Les spécialistes de Marc Bloch invitent à la prudence dans l’usage de la phrase, déjà formulée pendant la Grande Guerre. Ils en ont proposé de multiples lectures, insistant sur ce double contexte de guerre. A l’évidence, ce genre de discours d’union sacrée est un lieu commun pendant un conflit et mérite d’être entendu dans ce contexte.

Comme d’habitude, le président sort des mots et des icônes de leurs contextes et de leurs engagements pour les peindre aux couleurs du jour, les plus nationales en l’occurrence, oubliant l’époque qui les a produits, empêchant toute compréhension des enjeux du temps. Comme le note l’historien Gérard Noiriel, "alors que Nicolas Sarkozy n’a cessé de stigmatiser la pensée critique comme une menace sur l’identité nationale, Marc Bloch l’a, au contraire, toujours encouragée".

Suzette Bloch est Journaliste, petite-fille de Marc Bloch

Nicolas Offenstadt est Maître de conférences en histoire à l’université Paris-I, auteur de "L’Histoire bling-bling", Stock

Le Monde du 29 novembre 2009

Lien de l'article: http://www.aloufok.net/spip.php?article1116

Adam, « le terroriste » !!!

Publié le lundi 30 novembre 2009 sur le site info-palestine.net
par Sami, le Bédouin

Dans un pays normal, tout est normal, mais dans un régime raciste comme « Israël », tout est infernal pour les natifs palestiniens, ces « sous-hommes ».

Cette photo, de mon épouse et notre petit bébé, je l’ai prise hier soir, 5 août 2009, peu avant le crépuscule. Aujourd’hui, mon épouse est allée rendre visite à son frère dans une prison « israélienne », et bien sûr, elle a pris notre petit Adam avec elle.

Adam, notre bébé, a moins de deux mois, il a eu exactement 54 jours aujourd’hui, et il va pour la première fois voir son oncle en prison.

La prison « israélienne » se trouve à 40 km de notre maison et le déplacement demande environ 30 à 40 minutes, dans un pays normal. Dans un pays normal, tout est normal, mais dans un régime raciste comme « Israël », tout est infernal pour les natifs palestiniens, ces « sous-hommes ». Dans un pays normal, le déplacement prendrait 30 à 40 minutes, mais dans un régime raciste, il prend plus de 12 heures.

Aujourd’hui, mon épouse s’est levée tôt et s’est préparée pour aller à la rencontre de son père et de sa sœur dans Jénine, avant de prendre le car de la Croix-Rouge internationale qui les emmènera à la prison « israélienne ». Elle est partie en emmenant notre bébé et ils prirent tous le car, et apparemment tout semblait aller bien.

Le car mit 20 minutes pour arriver au Mur de l’apartheid « israélien » qui absorbe les territoires palestiniens occupés en 1948, c’est-à-dire qu’il les inclut à l’intérieur du régime raciste « israélien ».

Une fois arrivé, le car s’arrête et des soldats « israéliens », ou des agents de renseignements, montent dans le car, scrutant chaque personne et chaque chose à l’intérieur, avec en tête leur intention de faire du voyage des visiteurs un enfer, et toujours ils y parviennent.

Le soldat, l’interrogateur, l’agent de sécurité ou n’importe, celui qui cherchait l’enfer, arrive à mon épouse. Il la regarde, menaçant, et demande à propos de notre bébé :

« Qui est-ce ? »
« C’est mon bébé », répond mon épouse.
« Et qu’est-ce qu’il fait ici ? »
« C’est mon bébé », répond mon épouse, étonnée de cette question.
« Vous violez les règlements, il n’a pas le droit d’entrer. » dit le soldat avec fermeté.
« Quoi, c’est juste un bébé. » s’écrie ma femme, qui n’en revient pas de ce qu’il lui arrive.
« Il n’a pas le droit et vous violez la loi. La prochaine fois, vous serez punis. »
« Quoi ? » dit mon épouse, incrédule devant son insistance.
« Ce n’est pas un parent au premier degré, par conséquent il n’a pas le droit de visite. » répond le soldat en colère.

Et pour ceux qui ne connaissent pas la « loi » « israélienne », une loi raciste de toute manière, sachez que seuls les parents au premier degré sont autorisés à rendre visite aux prisonniers, c’est-à-dire la maman, le papa, les sœurs et les frères... Et Adam, notre bébé de 54 jours n’est pas autorisé tout simplement parce qu’il est un neveu, pas un parent au premier degré... Au diable la « loi » raciste du régime « israélien » !!!

Par chance pour mon épouse qui n’a pas vu son frère emprisonné depuis sept mois, elle avait son vieux père avec elle, un vieil homme de plus de 70 ans. Et son père lui a proposé comme solution de rentrer et ramener le bébé à sa grand-mère, jusqu’à ce qu’elle revienne de la visite, car finalement cela faisait longtemps qu’elle n’a pas vu son frère en prison.

Oui, c’est comme cela aujourd’hui, un pays raciste insensé, qui s’appelle « Israël », a empêché notre bébé de 54 jours de rendre visite à son oncle, parce que sa « loi » avait décidé qu’il était interdit à un neveu de voir son oncle, même s’il n’avait pas encore deux mois. Mais mon petit Adam a été heureux car il a passé une joyeuse journée avec sa grand-mère, jusqu’à ce que sa maman revienne plus tard dans la soirée, frustrée et épuisée d’un déplacement qui a duré plus de 12 heures !!

Ceci est l’ « Israël » raciste qu’Adam doit connaître et combattre. Je vais lui apprendre à se battre pour sa liberté et je ne serai pas fâché s’il donne sa vie pour une vie digne !! Au diable la loi « israélienne », au diable tous les régimes racistes.

Sami, le Bédouin

Le 6 août 2009 - Publié le 27 novembre 2009 sur The Palestine Telegraph - traduction : JPP

Lien de l'article: http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7711

Si Mahmoud Abbas se retire, un dirigeant du Hamas le remplacera

Publié le lundi 30 novembre 2009 sur le site info-palestine.net
par Ilene R. Prusher - The Christian Science Monitor

Aziz Dweik, officiel du Hamas et successeur constitutionnel du chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, rejette la violence. Il cherche à surmonter la division entre le Hamas et le Fatah d’Abbas, division qui affaiblit les Palestiniens dans les pourparlers avec Israël.


Aziz Dweik, officiel du Hamas et successeur constitutionnel du chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, alors qu’il était jusqu’à récemment emprisonné en Israël.

Si le président Mahmoud Abbas de l’Autorité palestinienne, du parti Fatah au pouvoir, met à exécution sa menace de démissionner, l’homme qui, selon la constitution, devra assurer sa fonction viendra de la faction rivale, le Hamas.

Il s’appelle Aziz Dweik, il est membre dirigeant du Hamas et a été libéré d’une prison israélienne cet été, après avoir été détenu pendant trois années.

Parmi les 41 députés du Hamas - près d’un tiers du parlement palestinien - qui ont été pris dans une rafle israélienne après la capture en 2006 du soldat israélien Gilad Shalit, le Dr Dweik est l’un des plus importants. Son curriculum vitae indique qu’il maîtrise remarquablement l’anglais, qu’il possède un doctorat en urbanisme de l’université de Pennsylvanie et qu’il fut le porte-parole des 415 membres du Hamas expulsés au Liban en 1992 (rentrés rapidement avec l’aide de la pression internationale).

Saeb Erekat, négociateur en chef palestinien sous Abbas, a déclaré à plusieurs reprises ces dernières semaines que si son patron s’en allait, ce serait le tour de Dweik. Certains Palestiniens vont même plus loin en soulignant que le mandat d’Abbas ayant expiré en janvier 2009, légalement Dweik devrait le remplacer.

« Le mandat d’Abu Mazen a pris fin depuis longtemps, » dit Dweik, lors d’une conversation à son domicile à Hébron en Cisjordanie, en nommant par son patronyme le président palestinien harcelé. « S’il venait à être contesté devant un tribunal constitutionnel, je suis pratiquement sûr qu’il perdrait ».

Dweik dit de ne pas être troublé pour autant par la fonction suprême. Il s’intéresse surtout à trouver le moyen de réconcilier Fatah et Hamas, à défaut les Palestiniens ne peuvent prétendre avoir mis de l’ordre chez eux et sont par conséquent affaiblis dans les pourparlers de paix avec Israël.

En tant que membre du Hamas, mais de ceux qui ne considèrent pas la violence comme une réponse, Dweik se définit lui-même comme un pont entre l’organisation islamiste et le parti laïc du Fatah.

Deux questions retardent un accord Fatah/Hamas

L’accord de réconciliation sous médiation égyptienne et dont on répète, depuis six mois, qu’il est à portée, cet accord est effectivement proche, dit Dweik, mais il y a deux questions qui le freinent.

D’abord, le Hamas veut la réintégration de 1 000 de ses adhérents, renvoyés de leurs diverses fonctions au gouvernement ou de leurs postes d’enseignant. Ensuite, il cherche à faire libérer quelque 900 de ses membres, arrêtés par l’Autorité palestinienne dans une répression visant à imposer l’ordre public en Cisjordanie avec l’aide du coordinateur américain à la sécurité pour la Cisjordanie, le général Keith Dayton.

« Nous devons insister sur cette question [de leur libération], sinon nous trahirions notre propre peuple, » dit Dweik. « Sur les 900, 99% ne sont pas des combattants. Certains d’entre eux nous apportent une aide au moment des élections, dans nos équipes de campagne. » Bref, la raison pour le Hamas de refuser un accord qui ne les inclurait pas, c’est que ces militants de terrain resteraient enfermés et immobilisés - un problème majeur puisque l’accord de réconciliation ouvre précisément la voie à des élections.

Enfin, dit-il, alors que le Hamas accepte le principe de laisser une force de 3 000 gardes présidentiels - fidèles à Abbas - entrer à Gaza, les négociateurs du Fatah ne rendent pas la pareille en ne permettant pas à quelque organisme de sécurité du Hamas de venir en Cisjordanie.

Si le Fatah répondait à certaines de ces exigences, ce ne serait certainement pas bien vu par Israël ou la communauté internationale qui ont exigé du Hamas qu’il reconnaisse Israël et s’engage sur les précédents accords de paix pour être accepté comme un acteur politique légitime.

« Avec l’absolu, nous n’obtiendrons rien ».

Bien que profondément religieux (« Abu Mazen ne craint pas l’au-delà, mais moi si, » indique-t-il), Dweik ne souscrit pas à la théorie passionnée à laquelle s’attend l’Occident de la part d’islamistes militants.

« Il y a un proverbe arabe qui dit : si vous pouvez casser la noix avec vos doigts, vous ne devez pas la casser avec votre bouche, » dit Dweik, qui porte une barbe blanche bien taillée, et qui est le père de 7 enfants d’âge adulte, la plupart possédant leurs diplômes supérieurs. « Si nous pouvons résoudre ce conflit par des moyens pacifiques, pourquoi le faire par la violence ? »

Le défaut récurrent, dit-il, c’est que trop de gens - chez ses compatriotes et chez ses adversaires - ne veulent pas l’admettre.

« En 1948, les Arabes exigeaient l’absolu, disant que nous devions détruire Israël et libérer toute la Palestine. Israël aujourd’hui exige l’absolu en voulant maintenir la colonisation, » dit-il. « Mais quiconque exige cet absolu n’obtient jamais rien. Dans le passé, nous voulions tout, et nous n’avons absolument rien obtenu. »

Si le Hamas participait au prochain gouvernement d’union palestinien et qu’un traité de paix soit possible avec Israël, Dweik estime qu’alors l’Autorité palestinienne devra le soumettre au peuple par référendum. Mais selon la ligne dure du Hamas, un tel traité - ou tout autre pacte avec des « infidèles » - est interdit en Islam, ce qui fait qu’une trêve a plus de chances d’être proposée.

Des spécialistes en désaccord sur le rôle de Dweik

Mohammed Asad Awaiwi, professeur de sciences politiques à l’université Al-Quds à Jérusalem-Est, dit que Dweik est connu comme quelqu’un de réfléchi, de très apprécié, et même comme critiquant certaines décisions irresponsables du Hamas - et il aurait une bonne chance d’obtenir un poste au gouvernement aux prochaines élections.

« Quand Abu Mazen dit qu’il ne briguera pas un autre mandat aux prochaines élections en raison de l’échec des négociations et qu’il pourrait démissionner avant les élections, Aziz Dweik alors aurait le droit, en tant que président du Conseil législatif palestinien, de le remplacer jusqu’aux élections, » dit le DR Awaiwi. « Pourquoi le Fatah devrait-il utiliser la loi quand elle le sert, et la manipuler quand elle sert ses adversaires ? »

Bassem Zubeidi, politologue à l’université de Birzeit, voit les choses un peu différemment.

« Constitutionnellement parlant, c’est vrai, il doit succéder à Abbas, » dit Zubeidi. « Mais tout bien considéré, il n’a pas vraiment sa place à ce niveau. Pas parce que c’est un mauvais type, mais les gens ici ne voient pas le Hamas comme une option viable pour vraiment gouverner les Palestiniens. Je pense que cette question de Dweik qui prendrait la présidence n’est pas sérieuse. Elle fait partie du jeu : qui est le plus légitime ? » ; Abbas ou Dweik, ou, plus largement, le Fatah ou le Hamas ?

En outre, les différences fondamentales entre Fatah et Hamas perdurent, dit-il, sans une volonté d’accorder beaucoup.

« Je pense que rien n’est suffisamment sérieux pour boucler cet accord » dit Zubeidi. « Ils ne se comportent pas comme des gens pressés. Une part de l’enjeu est que le Hamas veut être reconnu comme un acteur légitime, et qu’Abbas subit toute sorte de pression pour ne pas l’accepter. Il est sous la pression des Israéliens et des Etats-Unis, et il y a même des pays arabes qui n’apprécieraient pas que le Hamas acquiert cette force. »

L’auteure a une maîtrise de lettres de université de Colombie, elle est diplômée de l’école de journalisme, 1993. Elle fait partie de l’équipe de journalistes qui écrivent pour The Christian Science Monitor.

Hebron, Cisjordanie occupée - le 27 novembre 2009 - The Christian Science Monitor - traduction : JPP

Lien de l'article: http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7716

Pour les fêtes de fin d’année, offrez une toile d’un artiste de Gaza

Publié le 30 novembre 2009 sur le site The international Solidarity Movement
Par ISM

Emad Badwan a 27 ans, il vit dans un camp de réfugiés de Gaza. Il est photographe et peintre. Comme beaucoup d’autres Palestiniens de Gaza, Emad n’a pas de travail, peu d’espoir d'en trouver et son moral est au plus bas.

Son rêve serait de publier une brochure regroupant ses photos et ses peintures.

Les lecteurs qui pourraient l’aider à le réaliser peuvent le joindre directement : emad_3006@yahoo.com

Vous pouvez également voir ses photos et peintures sur son site : emadbadwanlive.

Lien de l'article: http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13051&type=temoignage&lesujet=Résistances

Maladie de Netanyahu : report de la visite en Allemagne des ministres israéliens

Publié le 30 novembre 2009 sur le site french.peopledaily.com.cn

Miraculeux virus, qui arrive à point nommé !!!...
La société civile allemande avait décidé de recevoir le gouvernement criminel de Netanyahu comme il se devait de l'être!!! Cette dernière semble en effet lasse du traitement de faveur de leur gouvernement pour Israël... L'annonce la semaine dernière de la demande des sionistes à l'Allemagne de lui construire deux nouveaux navires de guerre - et cela gratuitement - n'a semble t-il fait qu'empirer les choses et à n'en pas douter il fallait qu’un évènement de ce type se produise pour faire retomber le soufflé…
En ce qui nous concerne nous maintenons notre rassemblement de ce soir pour dénoncer la sinistre et étroite collaboration allemande dans le génocide palestinien.CCY


Des ministres du gouvernement israéliens ont reporté leur visite en Allemagne, prévue pour lundi, après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, fut tombé malade et eut reçu conseil de son médecin d'annuler le voyage.

"Le Premier ministre est tombé malade ce soir et a subi dimanche une série d'examens médicaux par son médecin, le docteur Tzvi Herman Berkowitz, qui a diagnostiqué une infection virale accompagnée d'une faible fièvre et lui a recommandé de prendre un repos à son domicile", a indiqué dimanche soir dans un communiqué le bureau du Premier ministre.

"Après consultation entre le bureau du Premier ministre et le bureau de la chancelière allemande, Angela Merkel, il a été décidé de reporter la réunion prévue des deux cabinets au mois de janvier", indique le communiqué envoyé à l'agence Xinhua.

M. Netanyahu et ses ministres devaient initialement effectuer une visite à Berlin pour une session conjointe des deux cabinets avec leurs homologues allemands, symbole soulignant des décennies de liens après l'Holocauste.

Selon un responsable du bureau du Premier ministre, le service de presse local Ynet a rapporté que M. Netanyahu ne s'est pas senti bien dimanche matin, mais qu'il a présidé une réunion des ministres du Likoud et une réunion hebdomadaire du cabinet. Dimanche après-midi, en dépit de son état de santé, il a délivré un discours lors d'une conférence de presse à Eilat, une ville dans le sud d'Israël.

De retour d'Eilat, le Premier ministre s'est plaint de douleurs et a subi des examens médicaux à l'atterrissage par son médecin privé, qui lui a recommandé de rester en Israël pour se remettre de la maladie.

Uzi Arad, le conseiller de M. Netanyahu, a téléphoné aux responsables du bureau de la chancelière allemande pour les informer que le Premier ministre et son entourage ne pourraient pas arriver à Berlin comme prévu, a affirmé Ynet, ajoutant que des responsables allemands ont consulté la chancelière Merkel et ont décidé de ne pas organiser la session entre les deux gouvernements sans le Premier ministre israélien.

Source: Xinhua

Lien de l'article: http://french.peopledaily.com.cn/International/6827758.html

dimanche 29 novembre 2009

Another California newspaper targeted by Israel lobby because of heretical statements

Lien de l'article: http://mondoweiss.net/2009/11/another-california-newspaper-targeted-by-israel-lobby-because-of-heretical-statements.html

Israel Reneges on Settlement Ban with Tourism Plan

Lien de l'article: http://palestinechronicle.com/news.php?id=23aa9e6f6a46a45f5502829fa94089d9&mode=details

Israeli War Criminal Welcomed in Australia

Lien de l'article: http://palestinechronicle.com/

One More for the Roadmap… What settlement freeze??

Lien de l'article: http://palestinethinktank.com/2009/11/25/one-more-for-the-roadmap-what-settlement-freeze/

Get Ready for Another Whitewash by Gilad Atzmon

Lien de l'article: http://windowintopalestine.blogspot.com/2009/11/get-ready-for-another-whitewash.html

'…And A Little Child Shall Lead Them'

Lien de l'article: http://www.miftah.org/Display.cfm?DocId=21118&CategoryId=5

Palestinians Reject Settlement 'Freeze'

Lien de l'article: http://www.miftah.org/Display.cfm?DocId=21117&CategoryId=10

Minaret ban wins Swiss support

The new crusades against Muslims in Europe have started for a long time, but now with this referendum a new step is taken ... Democrats now stand up! If not black days will happen again in Europe!

Lien de l'article: http://english.aljazeera.net/news/europe/2009/11/2009112915164769444.html

Teen detained by Israeli forces overnight

Lien du billet: http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=243115

A solemn Eid for relatives of Gaza detainees

Lien de l'article: http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=243129

Settlers label Obama 'enemy of the Jews'

Lien de l'article: http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=243135

Israel: 980 Palestinians slated for release

Lien de l'article: http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=243177

Eid Al Adha Al Mobarak in Bilin Nov.27 '09 By: Haitham al Katib

Parue sur le site You Tube le 27 novembre 2009

The Israeli military attack Bil'in's weekly protest

The international day for solidarity with the Palestinian People in the Palestinian Eid holiday, dozens suffered teargas inhalation in Bilins weekly protest.
Under the slogan, Towards a Palestine free from settlements, the Wall, Apartheid roads, checkpoints and roadblocks, and for one united Palestine with no islands and cantons, the residents of Bil'in village, central West Bank, gathered in a protest after the Friday prayer joined by international and Israeli activists.

The protesters raised Palestinian flags and banners calling to hold on to Palestinian rights like Jerusalem, right of return, borders, access to water, the release of all detainees and removing the wall and settlements.

One of the representative leaders of Fatah, Mohammed al-Madaniy, and Leila Ghanam, the Governor of Ramallah and al-Bireh, joined the Bilin residents in todays demonstration.

A Greek group participated with the people in Bilin to give their support. The international activists carried banners showing their solidarity with the Palestinian people and the Palestinian right to resist the occupation and live in peace on their land. A British activist, Jody Macantyre, said We came to be in solidarity with the Palestinians, we believe in their right to live in peace.

We are here today in Bil'in because we see the Wall as an obstacle to the building of a Palestinian state from America Sasha Solanas said Im here today to show my solidarity with the Palestinians in Bil'in on the International Day for the Solidarity with the Palestinian people. I have heard a lot about this village and the weekly protests against the wall and settlements. I admire the struggle in Bil'in, and Im happy to be here with you today.

The protesters marched towards the wall built on the land of Bil'in chanting and singing slogans to resist the occupation hold on to the Palestinian rights, and a national unity among the Palestinians.

When the demonstration reached the razor wire placed by Israeli soldiers to block the protesters, the Israeli army announced a closed military zone, but the protest kept moving towards the gate. The Israeli soldiers fired teargas canisters and stun grenades, dozens suffered teargas inhalation

Discours d’un raciste sioniste qui ne fait pas grand bruit aux médias français

Parue sur le site You Tube en août 2009


Parue sur le site You Tube le 1er novembre 2009


Lien des vidéos: http://www.alterinfo.net/DISCOURS-D-UN-RACISTE-SIONISTE-QUI-NE-FAIT-PAS-GRAND-BRUIT-AUX-MEDIAS-FRANCAIS_a39815.html

Anything Good and Bright: The American International School in Gaza

By Maggie Schmitt
Maggie is a freelance translator, researcher and writer based in madrid.

"The American International School in Gaza, an elite private school in Gaza City, was destroyed by an Israeli air strike on January 2, 2009. Conversations with students and with the director of the school reflect some of the frustrations of living under siege and occupation.

This video is the second in a series on daily life in Gaza."

Anything Good and Bright: The American International School in Gaza from maggie schmitt on Vimeo.

Ni’lin : des manifestants et des soldats blessés lors d’affrontements

Publié le dimanche 29 novembre 2009sur le site prtection-palestine.org
par Ma’an News

Ni’lin : des manifestants et des soldats blessés lors d’affrontements

Betléhem, Ma’an :
Plusieurs personnes ont été blessées lors d’un rassemblement contre le mur dans le village de Ni’lin, en Cisjordanie, samedi, apprend-on de sources palestiniennes et israéliennes.

Dans un communiqué, le Centre de la Jeunesse de Ni’lin a déclaré que les forces israéliennes avaient ouvert le feu sur des militants de la région et internationaux avec des balles réelles, des balles en caoutchouc, et lancé des lacrymogènes. Le Centre indique également que des soldats israéliens ont été blessés par des pierres et des cocktails Molotov lancés par des jeunes sur cinq jeeps de l’armée qui avaient passé le mur et pénétré dans le village.

Après l’opération, deux enfants ont été évacués vers l’hôpital, selon des manifestatnts. Trois autres Palestiniens ont été blessés, mais la nature de leurs blessures n’a pas été précisée.

Interrogée par Ma’an, une porte-parole de l’armée israélienne a nié que l’armée avait utilisé des balles réelles. Elle a confirmé que deux soldats avaient été légèrement blessés et que des manifestants avaient utilisé au moins un coktail Molotov. Des manifestants ont lancé des pierres et brûlé des pneus, a indiqué également la porte-parole.

Source: http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx ?ID=243109

Lien de l'article: http://www.protection-palestine.org/spip.php?article8034

L’identité de la ville d'Al-Quds reste arabe et islamique

Publié le 29 novembre sur le site du Centre Palestinien d'Information

Al-Quds occupée – CPI
Cheikh Raïd Salah, président du Mouvement Islamique dans les territoires palestiniens en 1948, confirme que les occupants israéliens ne pourront jamais voler la joie des Palestiniens.

Salah donnait son discours de la prière de l’Aïd, hier vendredi 27 novembre, non loin de la tente de la famille Al-Ghaoui dont la maison a été démolie par les occupants israéliens, dans la ville d'Al-Quds.

Les Palestiniens ne permettront jamais aux occupants de confisquer « nos enfant, nos maisons, nos rues, les quartiers de Cheikh Jarrah, Salouan, Al-Issaouyya, Ras Al-Amoud, Wadi Al-Joz. La joie est dans toutes les maisons de la ville d'Al-Quds, et elle y restera ».

Les habitants de la ville d'Al-Quds et de toute la Palestine défendront leurs racines, en dépit de toutes les difficultés, malgré toutes les pierres jetées par les occupants israéliens sur le chemin du peuple palestinien.

Notons que des milliers et des milliers de fidèles, venant de la ville d'Al-Quds et des territoires palestiniens de 1948, sont venus accomplir la prière de la grande fête, l’Aïd Al-Kabir, dans la sainte mosquée d’Al-Aqsa.

Notons également que des menaces d’invasions contre la grande Mosquée, sous une surveillance de la police israélienne, planent toujours. De plus, plusieurs quartiers de la ville sont menacés de démolition par les bulldozers des occupants israéliens. Les démolitions font partie de la politique israélienne destinée à la judaïsation de la ville sainte.

Lien de l'article: http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s72XBamCSBl5z%2bFU3hGZ0dAU1uBoHtnkre8yUm7WGpwMjk5KYE8rN0oEsNZWWHZCvOLXj29IZWwXrViHYNHkUYo6jMeRhvkIZC%2fb5%2bp7CA9Lc%3d

la natalité des Musulmanes israéliennes est la plus forte du monde musulman

Publié le 28 novembre 2009 sur le site Alter Info

Un de mes anciens professeurs au lycée nous apprenaient que l'occupation en Palestine est limitée dans le temps à cause de la natalité : " les plus nombreux seront les Palestiniens avec le soutien des musulmans israéliens ".Je ne comprenais pas trop son raisonnement mais aujourd'hui son analyse semble plausible.Voici un article publié sur un site internet de la cause sioniste :

" En Israël, comme partout dans le monde, les Musulmans célèbrent l’Aïd Al-Adha (littéralement « fête du sacrifice »), l’une des fêtes les plus importantes de l’Islam. Au début de 2009, la population d’Israël comprenait 1,24 million de Musulmans.

A l’occasion de la fête musulmane, l’Institut israélien de la Statistique vient de remettre à jour ses chiffres sur la démographie israélienne. En un an, la population musulmane d’Israël a augmenté de 34.000 individus, soit une croissance annuelle de 2,8%. C’est le taux de croissance démographique le plus fort de toutes les communautés religieuses du pays, comme les Druzes (+ 1,8%), les Juifs (+ 1,6%), et les Chrétiens arabes (+ 1,3%).

Géographiquement, les Musulmans d’Israël sont concentrés au Nord du pays:
52% d’entre eux vivent à Haïfa et en Galilée. Les autres vivent à Jérusalem (21%), dans le Centre (13%) et dans le Sud (14%).

Jérusalem (Est et Ouest réunis) est la ville israélienne la plus peuplée de Musulmans (256.000), soit le tiers de la population de la ville. La seconde ville israélienne pour sa population musulmane est Nazareth où vivent 46.000 musulmans, soit les deux tiers (69,4%) des habitants de la ville. Les autres villes israéliennes à forte concentration musulmane sont Oum El-Fahem et Rahat (44.000 chacune).

Les Musulmans d’Israël sont considérés comme une « population jeune »:
la part de jeunes est importante alors que celle des vieux est faible. Au début 2009, on comptait 510.000 Musulmans de moins de 14 ans, soit 41% des Musulmans du pays; en revanche, on comptait 37.000 Musulmans de plus de 65 ans, soit 3% seulement des Musulmans du pays.

La jeunesse de la population musulmane provient du taux de fécondité particulièrement élevé des femmes. En 2008, une femme musulmane israélienne avait 3,8 enfants en moyenne, contre 2,9 enfants pour une femme juive, 2,5 pour une druze et 2,1 pour une chrétienne.

Certes, la natalité de la communauté musulmane d’Israël est en recul depuis plusieurs années. Malgré tout, la femme musulmane d’Israël détient encore le record de natalité de tous les pays musulmans: avec 3,8 enfants par femme musulmane, Israël dépasse des pays comme la Jordanie et la Syrie (3,1 enfants par femme), l’Egypte (2,9), le Maroc et l’Algérie (2,4), le Liban
(2,2) et la Tunisie (1,9). "

Jacques Bendelac (Jérusalem)


Source: Source : http://www.islamenfrance.fr

Lien de l'article: http://www.alterinfo.net/la-natalite-des-Musulmanes-israeliennes-est-la-plus-forte-du-monde-musulman_a39779.html

Rassemblement contre la visite du criminel sioniste Moshe Yaalon le 19 novembre 2009!


Rassemblement contre la visite du criminel sioniste! CCY

توافدالمصلين لأداء صلاة الأضحى في الأقصى27 11 2009

صلاة عيد الأضحى من المسجد الأقصى27_11_2009الجمعة

الموساد يرفض إطلاق البرغوثي ويعتبره استسلاما لحماس

Article publié sur le site islammemo.cc le 29 novembre 2009


ذكرت مصادر صحافية بريطانية أن جهاز الاستخبارات "الإسرائيلي" (الموساد) يرى أن إطلاق سراح مروان البرغوثي القيادي في حركة "فتح" ضمن صفقة تبادل الأسرى مع حركة "حماس" هو عار واستسلام "إسرائيلي" لحماس.
ونقلت صحيفة "الاوبزيرفر" عن أحد كبار ضباط الموساد قوله إنه "في حال شملت عملية التبادل مروان البرغوثي فإن ذلك سيكون بمثابة قمة العار والاستسلام الكامل لحركة حماس".
وكشفت مصادر "إسرائيلية" اليوم عن زيارة خاطفة سيقوم بها كل من رئيس الوزراء "الإسرائيلي" بنيامين نتنياهو، ووزير الحرب ايهود باراك ووزير الخارجية أفيجدور ليبرمان إلى ألمانيا لاتمام صفقة تبادر الأسرى مع حماس.
وتقوم ألمانيا بعملية وساطة بين حماس و"إسرائيل" تقضي بإطلاق سراح مئات الأسرى الفلسطينيين على رأسهم البرغوثي مقابل إطلاق حماس سراح الجندي "الإسرائيلي" المعتقل لديها جلعاد شاليط.
وعلى صعيد آخر، نقلت الصحيفة البريطانية عن عاطف البرغوثي شقيق مروان البرغوثي، قوله إن "هناك إشارات إيجابية عديدة وأمل، على الرغم من أنها ليست المرة الأولى التي يتم فيها تداول معلومات كهذه".
وكانت صحيفة "يديعوت أحرونوت" العبرية قد ذكرت، مؤخرًا، على موقعها الالكتروني أن صفقة تبادل الأسرى بين حركة حماس و"إسرائيل" التي يتم رسم ملامحها النهائية حالياً، ستشمل الإفراج عن مروان البرغوثي، وأحمد سعدات.
ونقلت عن مقبل البرغوثي شقيق مروان قوله: إن أسرته تلقت معلومات مؤكدة تفيد بأن البرغوثي وسعدات سيكونان ضمن صفقة تبادل الأسرى بين حماس و"إسرائيل".
حماس: تقدم ملموس في الصفقة:
ومن جهةٍ أخرى، كشف موسى أبو مرزوق نائب رئيس المكتب السياسي لحركة حماس، في وقتٍ سابق، عن حدوث تقدم ملموس في سجل المفاوضات المتعلقة بإطلاق سراح أسرى فلسطينيين مقابل الإفراج عن شاليط.
وكانت حماس قد أنهت اجتماعاتها في دمشق وغادر القيادي محمود الزهار متوجهًا الى القاهرة وحمل معه الرد النهائي للحركة ليقدمه إلى الوسيطين الألماني والمصري بشأن صفقة تبادل الأسرى مع الكيان الصهيوني.
وأشارت "الاوبزيرفر" إلى الإعلان الذي نشرته حركة "غوش شالوم" "الإسرائيلية" التي تعمل من أجل السلام في صحيفة "هاآرتس"، هذا الاسبوع، والذي جاء فيه: "إطلاق سراح شاليط عمل أخلاقي وإطلاق سراح البرغوثي عمل حكيم".
كما أشارت إلى قول المحلل السياسي والعسكري "الإسرائيلي" زئيف شيف إن "البرغوثي عنده من الكاريزما والشعبية ما يجعله طرفًا جديرًا بالتفاوض".

L’Europe soutient le projet de balkanisation de l’Afghanistan

Publié le dimanche 29 novembre 2009 sur le site info-palestine.net
par Ulrich Rippert - WSWS

"La guerre n’est pas seulement faite contre le peuple afghan ; elle va à l’encontre de la volonté et, dans une large mesure, se décide à l’insu des populations américaine et européenne, qui rejettent en majorité la guerre." Pardon!!! Comment les peuples du monde occidental ont-ils montré à leurs gouvernants qu'ils étaient contre la sale guerre impérialiste et coloniale en Afghanistan et contre les infâmes massacres qui en ont découlé? En restant bien confortablement installés devant leurs écrans plats?! Lorsqu'en avril dernier la France a réintégré le commandement milliaire intégré de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) où étions-nous pour manifester notre entière désapprobation à Sarkozy? Devant nos écrans d'ordinateur à faire nos commentaires sur les sites internets! C'est clair que Sarkozy, il a dû vraiment bien rigoler devant une résistance aussi bruyante!!!


Les Etats-Unis et ses alliés planifient d’augmenter de façon importante le nombre de leurs soldats en Afghanistan. Dans une allocution télévisée qu’il donnera mardi prochain à l’école militaire de West Point, le président américain Barack Obama annoncera son intention d’augmenter le contingent de l’armée américaine en Afghanistan d’environ 30.000 soldats. Il y a actuellement 68.000 soldats américains dans ce pays.

Troupes d’occupation coloniale en Afghanistan, en pleine mission civilisatrice...
Le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen cherche au même moment à ce que les pays européens déploient 10.000 soldats de plus en Afghanistan. Et tout laisse croire qu’on acquiescera à ses demandes. Malgré la croissance des tensions économiques et politiques entre les Etats-Unis et les puissances européennes, ces dernières appuient entièrement la guerre en Afghanistan. Ayant soutenu la guerre dès son commencement, les puissances européennes souffriraient autant que les Etats-Unis des conséquences d’une débâcle comme celle du Viet Nam.

Selon le nouveau secrétaire de la Défense allemand, Karl Theodor zu Guttenberg, les Etats-Unis et ses alliés sont condamnés « à réussir » en Afghanistan. Le déploiement est « le test déterminant, non seulement pour l’alliance transatlantique, mais pour tout l’Occident », a-t-il déclaré.

La décision du président Obama suit des disputes acerbes au sein des dirigeants américains et de l’OTAN. En plus d’une augmentation substantielle du nombre des troupes, le résultat en est une nouvelle stratégie dont les implications réelles sont masquées par le terme de « régionalisation ».
Durant sa première visite à Washington, Guttenberg a dit qu’il était nécessaire de mettre de côté « l’idée romantique de la démocratisation de tout un pays selon le modèle occidental » et qu’il fallait plutôt « céder le contrôle des provinces une à une aux forces de sécurité afghanes ».

Ces vues sont clairement partagées par le gouvernement américain et sont la conclusion des discussions ayant eu lieu au sein de l’administration américaine. Guttenberg, qui est ministre depuis quatre semaines seulement, a été reçu à bras ouverts à Washington. Il a depuis cultivé des rapports transatlantiques étroits avec des politiciens influents comme le secrétaire à la Défense Robert Gates, le sénateur John McCain et l’adjoint au secrétaire d’Etat Jim Steinberg. Gates a décrit son collègue plus jeune comme « une autorité respectée » en matière de politique sécuritaire et comme un « grand ami » des Etats-Unis. Le président du centre d’expertise sur la politique étrangère Center for Strategic and International Studies, John Hamre, a dit de Guttenberg que c’était « le politicien d’Allemagne et probablement d’Europe qui a été le plus souvent invité à Washington ».

A Washington, Guttenberg a fait part du fait que le gouvernement allemand était prêt à s’impliquer davantage le long de la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan et à prendre « une plus grande part du fardeau ». Officiellement, il n’y aura pas de décision avant la conférence internationale sur l’Afghanistan prévue en janvier, mais le secrétaire à la Défense allemand n’a pas laissé de doute sur le fait que son gouvernement soutiendra l’expansion prévue de la guerre.

La nouvelle stratégie de « régionalisation » de l’Afghanistan a pour but de diviser ce pays en cantons individuels, à la manière de ce qui a été fait au Liban et dans l’ancienne Yougoslavie. Jusqu’à ce jour, les occupants américains et de l’OTAN soutenaient le gouvernement de Hamid Karzaï et vendait la guerre à la population comme un processus de « démocratisation » du pays. Toutefois, les forces d’occupation, de plus en plus, se préparent à donner le pouvoir aux seigneurs de guerre régionaux et à leurs milices, avec l’hypothèse que de telles forces régionales suivront mieux les ordres de leurs maîtres impériaux. Aussitôt qu’il n’y aura plus de danger dans une province donnée, a déclaré Guttenberg, alors les troupes internationales devraient en être retirées.

Le Frankfurter Neue Presse a écrit sur la nouvelle stratégie en Afghanistan : « L’Afghanistan est une société tribale et clanique, dans laquelle les chefs de clan déterminent quels candidats présidentiels devraient être choisis par leurs sujets. Celui qui a le soutien d’un nombre suffisant de chefs de clan gagne l’élection. »Le quotidien cite ensuite le général britannique Paul Newton qui, d’une façon entièrement cynique, a résumé la nouvelle stratégie de guerre en déclarant qu’on doit se munir « de sacs d’or » pour acheter la collaboration des chefs régionaux.

Hamid Karzaï, la marionnette des forces d’occupation, n’a pu conserver le pouvoir qu’en achetant les bonnes grâces des plus importants chefs de clan régionaux. Alors que les forces de l’occupation appellent publiquement Karzaï à agir contre la corruption et le favoritisme, ils ont aujourd’hui adopté une stratégie visant à obtenir la collaboration des éléments les plus corrompus de l’Afghanistan.

Les talibans, qui ont joué jusqu’à ce jour le rôle crucial du vilain dans la propagande des Etats-Unis et de l’OTAN pour justifier la guerre, font aussi partie de ceux avec qui on désire augmenter la collaboration. Selon les journaux, le gouvernement américain autait déjà contacté des éléments talibans « modérés » en Afghanistan. Selon le magazine allemand Der Spiegel, le médiateur principal avec les talibans est la famille royale d’Arabie saoudite.

La nouvelle stratégie de guerre aura des conséquences catastrophiques pour la population de l’Afghanistan. L’augmentation du nombre de soldats mènera à une expansion du conflit et à un niveau plus élevé de victimes civiles. Le renforcement du statut de chef de clan et de seigneur de guerre régional va davantage paralyser le pays et le plonger dans un conflit au caractère encore plus civil et tribal.

La manipulation continuelle des conflits régionaux fait du pays, à long terme, un jouet pour les impérialistes. A sa propre manière présomptueuse, Guttenberg appelle cela une « structure de sécurité auto-suffisante ». En fait, c’est la plus vieille tactique dans le livre de la guerre néocoloniale : diviser pour régner.

La nature véritable de la guerre en Afghanistan devient de plus en plus évidente. Ce n’est pas la question de la démocratie, ni de la lutte contre les talibans ou al-Qaïda, dont les partisans en Afghanistan ne seraient qu’au nombre de quelques dizaines, qui est en jeu. C’est plutôt le contrôle impérialiste d’un pays qui, des décennies durant, a été d’une grande importance géopolitique pour sa position entre l’Iran et le sous-continent indien et les deux plus importantes régions productrices de pétrole au monde, le golfe Persique et l’Asie centrale.

La guerre n’est pas seulement faite contre le peuple afghan ; elle va à l’encontre de la volonté et, dans une large mesure, se décide à l’insu des populations américaine et européenne, qui rejettent en majorité la guerre.

27 novembre 2009 - World Socialist Web Site - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.wsws.org/francais/News/2...

Lien de l'article: http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7714

Pourquoi peut-on parler avec le Hamas pour Shalit, et pas pour la paix ?

Publié le samedi 28 novembre 2009 sur le site info-palestine.net
par Gideon Levy - Ha’aretz

Pourquoi est-il permis de parler avec le Hamas quand il s’agit du sort d’un soldat prisonnier et de plusieurs centaines d’autres, alors qu’il est interdit de lui parler quand il est question du sort de deux nations ?

Jamais la logique israélienne n’a été aussi dénaturée. Maintenant que nos cœurs attendent avec impatience l’application de l’accord, que tout cœur humain devrait être impatient de voir la libération de Gilad Shalit - et, oui, celle aussi de centaines de prisonniers palestiniens, dont certains sont quasiment des prisonniers politiques, pas seulement des « terroristes avec du sang sur les mains » - maintenant il est temps de nous débarrasser de certaines des interdictions idiotes que nous nous sommes imposées ainsi qu’à la communauté internationale tout entière.

Maintenant, il est clair qu’il y a quelqu’un à qui parler. A Gaza et Damas siègent des hommes d’Etat coriaces mais raisonnables. Ils sont aussi concernés, à leur manière, par le sort de leur peuple, ils aspirent également à lui apporter liberté et justice. Quand l’accord sera appliqué, nous nous apercevrons nous aussi qu’ils peuvent être pris au mot. Si Israël n’avait pas détenu des dizaines de milliers de prisonniers - certains ayant utilisé des moyens ignobles, dans un objectif juste - qui ont été jugés autrement que ne l’ont été des meurtriers et criminels juifs, peut-être qu’alors le Hamas n’aurait pas été obligé d’utiliser l’arme de l’enlèvement.

S’il n’y avait eu le siège de Gaza et le boycott international contre tout ce qui faisait penser au Hamas, peut-être que l’organisation n’aurait pas eu besoin de roquettes Qassam. Mais Israël veut toujours faire les choses à sa manière : il a lancé l’opération Pluies d’été pour obtenir la libération de Shalit et il a échoué ; il a imposé un siège sur Gaza pour exercer une pression pour sa libération, et il a obtenu un nouvel échec, total. Quand Israël a reconnu ses erreurs, qu’un million et demi d’habitants de Gaza sont toujours en train de payer de leurs corps et de leurs âmes, il s’est alors retourné vers le seul moyen juste et efficace : les négociations diplomatiques.

Oui, nous sommes en train de faire ce que nous ne voulons pas reconnaître : négocier avec le Hamas, et le ciel ne nous tombe pas sur la tête. Qu’elles soient directes ou indirectes, elles existent, ces discussions ; que nous reconnaissions ou non le Hamas, il y a négociation. Pour nous, comme d’habitude, la méthode qui devrait venir en premier doit attendre que tout soit fini. Ce n’est qu’après avoir essayer le reste - la mort et la destruction, la guerre et la famine - que nous nous tournons vers la route directe : les négociations. Ce fut comme ça avec l’Egypte, ce fut comme ça avec l’Organisation de libération de la Palestine.

Quand l’accord sera conclu, quand Shalit et le dirigeant palestinien Marwan Barghouti emprisonné rentreront chez eux, il faudra qu’Israël ouvre un nouveau chapitre avec l’organisation hors la loi. Ça ne nous sera pas facile. Il s’agit d’une organisation fondamentaliste qui parle de hudna, de cessez-le-feu provisoire, pas de paix : peut-être est-ce le prix des folles destructions qu’Israël a infligées aux institutions de l’Autorité palestinienne et de l’OLP, qui étaient évidemment des interlocuteurs infiniment plus sympathiques. Mais le lait a débordé et le Hamas est bien vivant et actif - une raison en est la main lourde d’Israël contre lui. Quelqu’un peut-il croire encore sérieusement que l’on peut faire tomber le pouvoir Hamas par la force ? Nous n’avons même pas réussi à l’affaiblir - bien au contraire.

Israël, avec ses hautains « pas de conditions préalables ! », doit maintenant se tourner vers le Hamas, avec un appel à engager les négociations, de préférence avec un gouvernement d’union conduit par un Barghouti libre. C’est possible. Nul besoin de demander aux partenaires à la négociation de se reconnaître, nous avons déjà reconnu le Hamas et il nous a reconnus. Israël doit lever le siège criminel contre Gaza et appeler la communauté internationale à cesser son boycott du Hamas, lequel fut imposé sous la direction d’Israël. Il y en assez de ces diplomates et hommes d’Etat à l’étranger qui craignent de parler aux représentants de l’organisation de peur qu’Israël ne décide d’agir contre eux. Nous interdisons au ministre des Affaires étrangères français et aux hommes d’Etat du monde de parler au Hamas, et pourtant nous désirons les services d’un médiateur allemand qui parle à l’organisation. Pourquoi ?

Après la libération des prisonniers, rien ne pourra mieux obtenir du Hamas qu’il suive une voix constructive - au lieu de celle, destructive et désespérée, qu’il a suivie - que la réhabilitation de Gaza. Les 4,4 milliards de dollars que la communauté internationale a promis de transférer, il y a huit mois à la conférence des donateurs à Sharm al-Sheikh dans un engagement théâtral et pathétique, pour la réhabilitation de Gaza, ces milliards se trouvent toujours dans les coffres des banques, comme si rien n’avait jamais été promis. Maintenant, il est temps de les envoyer.

Une bande de Gaza libre sous réhabilitation sera beaucoup moins explosive. Un Hamas occupé à reconstruire sera différent, surtout si on lui propose un horizon politique. Il aura beaucoup plus à perdre, ce qu’on peut difficilement dire aujourd’hui à propos de Gaza. Aussi, quand nous aurons fini de croiser les doigts pour la libération de Shalit, il nous faudra ouvrir la même main, et la tendre au Hamas dans la paix.

26 novembre 2009 - Ha’aretz - traduction : JPP

Lien de l'article: http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7704

L'échange de prisonniers retardé par l'Autorité et les Etats-Unis

Publié le 29 novembre 2009 sur le site The International Solidarity Movement
Par Al Jazeera

Un article publié sur le site internet de Al Jazeera ce samedi 28/11/09 indique que, selon une source palestinienne bien informée, l'intermédiaire allemand Ernst Uhrlau [patron des services secrets allemands] rencontrera en milieu de semaine prochaine des dirigeants du Hamas pour obtenir la réponse définitive du mouvement de résistance islamique à la proposition israélienne concernant la finalisation de l'échange de prisonniers.


Des Palestiniennes manifestent à Gaza pour la libération des prisonniers politiques (AFP)

Toujours selon cette même source, qui a souhaité rester anonyme, cette rencontre aura lieu à Gaza et non au Caire, où une délégation du Hamas avait transmis aux responsables égyptiens la position du mouvement sur la dernière proposition israélienne. Enfin, compte tenu des réserves du Hamas sur la proposition israélienne, notamment sur un certain nombre de garanties demandées pour finaliser l'affaire, les négociations sur l'échange des prisonniers se poursuivraient également à Gaza.

La source palestinienne a démenti l'information selon laquelle les négociations seraient actuellement dans l'impasse et confirmé que Hamas était confiant dans la médiation allemande et dans le fait qu'elle aboutirait bientôt à un échange honorable et à l'élargissement du soldat israélien Gilad Shalit, capturé il y a trois ans au passage de Karm Abou Salem par les résistants palestiniens.

Elle a ajouté que certains obstacles aux négociations proviennent de l'Autorité de Ramallah qui insiste pour que des dizaines de militants de Fatah soient inclus dans l'échange. En outre, l'Autorité palestinienne serait réticente à fournir à Hamas un succès politique dans le contexte du blocus de Gaza.

Les autres obstacles aux négociations proviendraient essentiellement des Etats-Unis qui, craignant que leur conclusion ne renforce le Hamas et le courant islamique arabe et régional qui le soutient et ne conduise à l'affaiblissement de l'Autorité palestinienne, exercent actuellement des pressions pour retarder l'échange et en revoir les modalités.

Enfin, toujours de même source, d'une part, les obstacles mentionnés ne parviendront pas à retarder indéfiniment les négociations qui seront bouclées dans quelques jours, et d'autre part, cette opération conduira à un "renversement" des rapports de forces dans la région, à savoir un effondrement de l'Autorité palestinenne et de l'axe "modéré" arabe.

Source : Al Jazeera
Traduction : Nadine Acoury

Lien de l'article: http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13048&type=communique&lesujet=Prisonniers

Appel à soutien

Publié le 29 novembre 2009 sur le site The International Solidarity Movement
Par One Democratic State Group

L’ODSG, One Democratic State Group (Groupe pour un Etat démocratique) est un groupe de résistance populaire non violente basé à Gaza. Nous sommes des activistes palestiniens, venant de milieux divers, qui nous sommes rassemblés pour faire avancer une paix par la justice au Moyen-Orient. Nous croyons que la solution d’Un Etat est la seule option viable qui garantisse une paix globale au Moyen-Orient. Nous croyons que la justice et la paix peuvent être atteintes dans le contexte d’un seul Etat démocratique qui inclurait et bénéficierait également à tous les habitants actuels de la Palestine historique – après le retour des réfugiés palestiniens – quelles que soient leur race, leur ethnicité et leur religion. Nous nous sommes engagés à œuvrer activement dans ce but.

Le “Groupe pour Un Etat Démocratique (One Democratic State Group – ODSG) est engagé dans la lutte pour les droits palestiniens. Ces droits ne seront jamais réalisés en dehors du cadre d’un Etat unitaire, avec l’égalité pour tous ses citoyens. Pendant trop longtemps, cet objectif a été un rêve. Il est temps de le faire advenir, et l’ODSG est à l’avant-garde de ce travail. Il mérite notre soutien total.” Ghada Karmi

“Dans ce temps de désespoir et de violence encore croissante qui menace de détruire le peuple palestinien, il est très rafraichissant de voir une initiative humaniste et sincère qui cherche une solution juste à la question palestinienne. Il est plus que stupéfiant qu’elle soit sortie des champs de mort de Gaza, qui a essuyé le plus fort de la politique criminelle israélienne. Elle porte en elle l’espoir qu’en dépit des diverses Nakba qu’a traversées le peuple palestinien, demeure une possibilité valide pour les Juifs et les Palestiniens de partager la terre, sur la base de l‘égalité des droits. C’est la seule manière d’aller de l’avant et c’est en particulier la population de Gaza qui peut nous montrer cette voie.” Ilan Pappe

“A un moment où de plus en plus de gens reconnaissent la futilité de tenter encore de diviser Palestine/Israël, et l’échec de la ‘solution de deux Etats‘, le besoin est urgent d’une nouvelle vision qui apportera la décolonisation, l’égalité et la justice. Le Groupe pour Un Etat Démocratique est le fer de lance de la pensée, du plaidoyer et de l’action de cette nouvelle vision issue de l’intérieur de la Palestine. Leur travail important et courageux inspire un espoir réel et mérite tout notre soutien.” Ali Abunimah

“Une paix durable ne peut être fondée que sur la justice, et en particulier sur la réalisation du droit fondamental au retour et à la restitution pour les réfugiés palestiniens. Ceci ne peut être fait que dans le contexte d’un Etat pluraliste et démocratique pour toute la population. Les institutions et mouvements qui promeuvent cette vision logique et juste pour la paix sont de plus en plus nombreux et doivent être soutenus. L’ODSG est à la tête de ces mouvements populaires dynamiques qui changent le paysage politique et créent ainsi un avenir meilleur, non seulement pour les victimes indigènes, mais pour tous les peuples.” Mazin Qumsiyeh

L’ODSG, One Democratic State Group (Groupe pour un Etat démocratique) est un groupe de résistance populaire non violente basé à Gaza. Nous sommes des activistes palestiniens, venant de milieux divers, qui nous sommes rassemblés pour faire avancer une paix par la justice au Moyen-Orient. Nous croyons que la solution d’Un Etat est la seule option viable qui garantisse une paix globale au Moyen-Orient. Nous croyons que la justice et la paix peuvent être atteintes dans le contexte d’un seul Etat démocratique qui inclurait et bénéficierait également à tous les habitants actuels de la Palestine historique – après le retour des réfugiés palestiniens – quelles que soient leur race, leur ethnicité et leur religion. Nous nous sommes engagés à œuvrer activement dans ce but.

Nous sommes également actifs dans la campagne lancée par les Palestiniens de Boycott, Désinvestissements et Sanctions (BDS) contre Israël. Ces mesures, similaires à celles qui ont été appliquées à l’Afrique du Sud pendant l’ère de l’apartheid, sont nécessaires pour mettre fin à la politique génocidaire envers les Palestiniens, tant en Israël que dans les Territoires Occupés. Nous pensons que ces mesures non violentes doivent être maintenues jusqu’à ce qu’Israël-apartheid reconnaisse le droit inaliénable du peuple palestinien à l’auto-détermination et l’établissement d’un Etat démocratique sur la Palestine mandataire ; un Etat pour TOUS ses citoyens.

N’étant pas une ONG, tous les fonds viennent de nos propres poches. Notre mouvement croissant rapidement aujourd’hui, il devient très difficile de soutenir financièrement nos projets et de recruter une équipe de plus en plus indispensable. A cause du manque de fonds, nous avons été obligés de geler certains de nos projets.

Ci-dessous nos projets en cours :

1. Organiser la Marche de la Liberté à Gaza (31 décembre 2009). Nous sommes représentés au Comité d’organisation de la marche.

2. Recueillir les témoignages vidéo des réfugiés qui ont survécu à la Nakba de 1948 pour un projet historique oral qui sera mis en ligne sur le site Palestine Remembered.

3. Travailler à la Campagne “Droit à la lecture”, en partenariat avec des groupes solidaires. Contrer le siège en collectant des livres pour les étudiants des universités de Gaza.

4. Produire un documentaire, Rêves Oubliés (Forbidden Dreams) et faire des milliers d’exemplaires d’un CD palestinien/sud-africain, Amandla Intifada. (1)

5. Promouvoir la solution d’Un Etat et la campagne BDS contre l’occupation militaire, la colonisation et l’apartheid israéliens, par :
- création d’un réseau internet pour renforcer les liens entre les individus et les groupes à Gaza avec les activistes solidaires du monde entier,
- ouvrir des ateliers BDS dans toute la Bande de Gaza,
- organiser des vidéoconférences avec des activistes, des intellectuels et des étudiants basés dans le monde arabe, au Canada, en Europe, en Afrique du Sud et aux USA.
- lancer une campagne médiatique de soutien et écrire des articles en Arabe et en Anglais.

Pour maintenir l’ODSG productif et actif, nous avons besoin de votre soutien généreux et de vos dons.
Nous vous invitons à visiter notre site en ligne, et à vous joindre à notre travail dans une action de solidarité de peuple à peuple, et dans le militantisme pour la PAIX PAR LA JUSTICE.

Vous pouvez envoyer vos dons via Paypal sur notre site en ligne. Si vous êtes aux Etats-Unis et si vous souhaitez faire un don déductible de vos imports, contactez-nous à :
onedemocraticstategroup@gmail.com

Grâce à votre aide, nous serons en mesure de faire de notre vision une réalité et ainsi de garantir que nos enfants et nos petits-enfants puissent vivre ensemble dans un monde plus juste et plus équitable.

The One Democratic State Group
Gaza, Palestine

(1) Amandla est le cri de ralliement zoulou utilisé des décennies en Afrique du Sud par les opposants au régime d'apartheid. (NdT)

Source : ODSG Gaza
Traduction : MR pour ISM

Lien de l'article: http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13046&type=communique&lesujet=Un%20Etat%20Unique