Le présent
article porte sur une photographie publiée par l’AFP, montrant Monsieur Manuel
Valls coiffé d’une kippa et les mains jointes dans une prière fervente. Cette photographie
a été prise lors de la cérémonie du 19 mars 2013 qui a eu lieu à la synagogue
de l’Espace du judaïsme de Toulouse, en commémoration des tragiques événements
qui ont lieu il y a un an.
Pour faciliter à
nos lecteurs la consultation de cet article, nous avons tenté d’acquérir le
droit de publier cette photographie. Après un premier contact assez positif,
aucune suite n’a été donnée à notre demande, aussitôt qu’il a été fait savoir
que cette photographie devait être montrée sur le média « Collectif Cheikh
Yassine ».
C’est
le contraire qui aurait été étonnant !
Mais
c’est aussi une information et la preuve du caractère sensible de cette image qui, aux yeux de
certains, ne doit pas être
portée à la connaissance des musulmans français.
C’est également la
preuve du refus opposé à la libre expression des musulmans de France et une mise
en évidence des manipulations dont ils sont l’objet.
Et, surtout, la confirmation de
l’obédience cachée de certaines institutions françaises.
Toutefois, nos lecteurs pourront aisément examiner
le document en question qui a été publié sur de nombreux sites Internet
d’information et dont nous mentionnons au hasard un certain nombre d’adresses
http.
http://www.linternaute.com/actualite/depeche/photos/1664/1093041/1218781/photo1.shtml
La déclaration de Mr. valls
La déclaration de Mr. valls
"Oui, les juifs de France, comme le fait aujourd'hui le
ministre de l'Intérieur, peuvent porter avec fierté leur kippa !"
(23 septembre 2012 : Grande synagogue de la Victoire )
Selon la communauté
juive, principalement intéressée par la question, la kippa est un signe de
soumission à Dieu.
Dans cette logique,
toutes les sources juives indiquent qu’elle doit notamment être portée pendant
la lecture de la Thora ,
lorsqu’on accède à une synagogue, quand on est en prière ou pendant les
cérémonies religieuses, c'est-à-dire lorsque la conscience du fidèle souhaite
se rapprocher de son Créateur.
Toutefois, Monsieur
Valls, muni de sa licence d’histoire et de ses talents de communicateur,
s’érigeant pour le coup en messager d’une religion juive transformée, annonce
aux juifs de France, "qu'ils peuvent, comme le fait aujourd'hui le
ministre de l'Intérieur, porter avec fierté leur kippa ".
Le juif pourra donc,
dans l’observance de ses préceptes, prier Dieu «avec fierté». Ce
qui est blasphématoire aux yeux de toutes les religions révélées.
Car le port de la
kippa, au sens du judaïsme, n’a d’autre intention que de marquer son humilité
devant la
Providence. Porter cette coiffure "avec fierté"
revient, en premier lieu, à braver Dieu comme l'a fait Satan. Voilà donc les
juifs de France invités à subordonner leurs exigences religieuses aux vanités
humaines et aux injonctions de Monsieur Valls. La Bible nous dit que Satan en
sa qualité d’ange - même déchu - était fait de lumière tandis que l’homme était
fait de terre. Il faut donc croire que la lumière dont Satan est issu, éclaire
toujours d’une lueur infernale l'esprit retors du ministre de l'Intérieur, dès
lors qu'il se préoccupe de questions théologiques, délicates par nature et qui
ne relèvent pas de ses missions.
Au sens des religions
révélées, la recommandation de Monsieur Valls : « porter la kippa
avec fierté » c’est affirmer que Moïse aurait du garder la tête haute
devant le buisson ardent et qu'il ne devait pas se déchausser ni s’agenouiller
devant l’Eternel quand celui-ci le lui commandait.
L’humilité exigée par
Dieu, en des circonstances où le juif s'oblige à porter la kippa, est un
élément essentiel de la révélation
du Dieu du monothéisme
à Moïse.
Le pape Benoît XVI,
dans son homélie
du 7 mars 2010 a
souligné toute la gravité des lignes de la Bible à ce sujet selon lesquelles, l’humanité,
grâce à Moïse, pouvait, depuis, prier Dieu et l'appeler par son nom.
Autant dire qu’aux
temps de l’Inquisition Monsieur Valls, par ses propos blasphématoires et
relaps, se serait retrouvé directement sur le bûcher. Car il n’est pas à son
coup d’essai dans l’étalage de ses fantaisies métaphysiques. Sans compter les
graves conséquences qu’auraient eues pour les juifs l’étalage de pareils
propos.
Mais les autorités
juives d’aujourd’hui, en raison de leur vulnérabilité devant la flagornerie continuelle
de Monsieur Manuel Valls, ont oublié toute humilité devant leur Créateur. Pour
satisfaire la culture chrétienne du ministre, la kippa devra donc être brandie
comme un crucifix et la tradition juive multimillénaire, subrogée par un nouvel
évangile, celui que Manuel Valls a bien voulu leur transmettre.
La kippa devra être
portée « avec fierté » ! dit-il avec euphémisme. « Avec
arrogance » eût-il mieux valu dire car il faut bien tenir compte du
comportement habituellement affiché par Monsieur Manuel Valls en qui, arrogance
et fierté se confondent. Ses prodigieuses déclarations ici rapportées et ses
menaces tonitruantes proférées lors de l'inauguration de la Mosquée de Strasbourg où
il était l'invité d'honneur, en sont les meilleures preuves.
Il est donc
incompréhensible que les autorités religieuses juives n’aient pas jugé utile de
lui demander de se montrer moins entreprenant dans ses transports indécents
envers leur religion. D’autant que ces dernières, lors des émissions
religieuses télévisées observent une orthodoxie sourcilleuse et que la
casuistique juive fait l'objet d'une myriade de pages sur Internet.
Il n’y a pas qu’à la
télévision qu’il faut se montrer humble devant Dieu, Messieurs les rabbins ! Ni rigoriste sur Internet ! Devant Dieu, caracolez en kippa
puisque Monsieur Valls vous y invite ! Sacrifiez à sa com’ et montrez que
le veau d'or fondu à l’encontre des enseignements de Moïse est toujours une
réalité de votre monde !
Pour l’islam, la
religion juive est une religion révélée et le musulman ne peut être que consterné
par une approche aussi blasphématoire de la transcendance de Dieu. Notons que
les propos tenus par le Christ, au regard de l’Ancien Testament, bien qu’ils
aient été moins graves que les divagations religieuses ici dénoncées, ont été
cependant impitoyablement condamnés par le judaïsme.
Tandis que dans la présente affaire : Tout passe, tout lasse… Sauf
les flatteries de Monsieur Valls
Parce qu'avec son
arrogance, sa licence d’histoire et ses talents de communicateur, Monsieur
Valls est plus fort que Jésus et Moïse réunis. C'est le Tarzan de la
spiritualité juive ! A bien y réfléchir, il y a au fond de son regard
charbonneux quelque chose de divin. Comme on a pu le constater lors de
l’inauguration de la mosquée de Strasbourg.
Serait-il le Messie
attendu depuis 5773 ans ?
De la kippa, des
religions et de la com’
Force est de constater
que les nouvelles menaces de Monsieur Valls, sous couvert de répondre à des
extrémistes français, s’adressent bien entendu à la communauté musulmane de
France. Ses propos ont un but précis : Il s'agit de faire de la kippa un
emblème vaniteux et menaçant, sans égard pour la symbolique juive généralement
introvertie.
Dans cette intention,
la kippa deviendra une coiffure crânement arborée, tels ces chapeaux melon des
orangistes protestants lors de ces défilés de pure tradition chrétienne, pour
défier les catholiques irlandais.
Tout ceci pour mieux dresser deux religions l'une contre l'autre. Alors qu’il n’est jamais venu à l’esprit des musulmans de reprocher aux juifs leur habillement religieux puisque nombre de nos coreligionnaires s’astreignent à porter des vêtements traditionnels le vendredi.
Cette
photographie dont nous n’avons pas pu acquérir le
droit de reproduire,
montre Monsieur Valls,
portant la kippa et en prière publicitaire, à côté d’un haut fonctionnaire d’un
état laïc coiffé de la même façon. Nous redoutons que cet appel à la
« fierté » dans la kippa, vienne encore à s’amplifier pour conduire à
de nouveaux heurts interreligieux aux conséquences imprévisibles.
Il faut le voir sur
cette photographie, les yeux mi-clos, cherchant quel meilleur profil présenter
aux photographes, la mine se voulant extatique pour imiter celle de l'ange de
la cathédrale de Reims et les mains jointes comme s’il se préparait à un
plongeon. Le plongeon d'une gargouille du même bâtiment qui voudrait s'élancer
dans le vide...
L'aspect publicitaire
donné par Monsieur Vals à cette cérémonie se vérifie par le fait qu'on ne prie
pas les mains jointes dans la religion juive contrairement à ce que montre
cette photo. Coiffé d'une kippa juive, il prie, conformément à ses racines
chrétiennes, à la façon de la religion catholique. Et des souvenirs de sa première communion !
Parce que la
signification des mains jointes est différente selon les civilisations et que
cette gestuelle appartient à la liturgie chrétienne. Aussi est-il incroyable,
lorsqu’on sait les règles très formelles des pratiques religieuses juives, que
pareille aberration ait été acceptée.
Les mains jointes sont
un geste de salut dans les pays d'Asie. On se prosterne ou on rapproche ses
mains comme un livre dans la religion musulmane (pour symboliser le Coran dans
la récitation de la Fatiha ,
par exemple). Dans la religion juive, les mains jointes n’ont pas cours :
il s'agit d'un geste de plainte et de supplique de la vie profane. Il n’est
pour le prouver que d’observer les juifs en prière se balancer, un livre entre
les mains et de se référer aux innombrables publications traitant de cette
question.
En effet, de nombreux
écrits juifs traitent de la bonne façon de faire sa prière mais aucun ne
recommande les mains jointes pour la bonne et simple raison qu’elles tiennent
normalement un livre ouvert.
Recommandons donc à
Monsieur Valls au cas (bien improbable) où il souhaiterait se joindre à une
prière musulmane de bien compter ses génuflexions, car nous sommes stricts à ce
sujet. Rappelons-lui par la même occasion qu’aucun autre rituel que celui de
l’islam ne peut être accepté dans l’enceinte d’une mosquée.
Mais tout est bon pour
Monsieur Valls. Qu’importent pour lui les exigences religieuses ? Il
appartient à son temps et à son monde : ceux de la politique, pour qui le
sentiment religieux est un instrument. Tout au plus, les religions doivent être
assimilées à des nourritures spirituelles accommodables à toutes les sauces. Il
mélangera la religion juive avec celle des chrétiens et y ajoutera si besoin
d’autres ingrédients pourvu qu’il y ait du spectacle et qu'on fasse de lui de
belles photographies. Dans le cas présent, Monsieur
Valls a visiblement oublié le chapelet que deux des enfants en prière tiennent
entrelacé entre leurs mains.
Au regard des
évènements tragiques et douloureux auxquels cette mise en scène religieuse
voulait rendre hommage, on ne peut s'empêcher de penser aux lamentations
officielles et cathartiques de Bokassa lors de la cérémonie organisée pour la
mort du Général de Gaulle.
De la fierté à
l’arrogance
Nous avons largement
évoqué lors de notre dernier article l’arrogance de Monsieur Valls lors de
l’inauguration de la mosquée de Strasbourg alors qu’il en était l’invité
d’honneur. Ce comportement a démontré que chez cet homme, l’honneur fait à sa
personne l’avaient conduit, à étaler une arrogance fréquente chez certaines
natures à l’ego surdimensionné.
Dans sa pièce,
« le Cid », Corneille a décrit avec maîtrise ce travers de caractère
en la personne du Comte. Un hidalgo plein de morgue et ombrageux qui, dans son
délire de puissance, conteste l’autorité de son roi, frappe un vieillard
amoindri et pour finir, prend le parti de tuer son fils. Tout ceci au nom d’une
"fierté" criminelle. Avant de rencontrer plus fort que lui qui le
saignera comme un porc : « Mon père est
mort ; mes yeux ont vu son sang couler à gros bouillons » dira sa
fille dans ce drame.
Parce qu’il pense que
l’arrogance est la meilleure image de la fierté et pour complaire à une
communauté juive à laquelle il se dit « éternellement attaché » (car
en lui réside innée, la notion d’éternité), Monsieur Valls appelle les
juifs de France à porter la kippa avec « fierté» comme il le fait
lui-même. C’est-à-dire avec l’arrogance que ce ministre oppose à l’islam.
La force
spirituelle de la kippa et l’antisémitisme
La kippa est depuis la
nuit des temps une coiffure religieusement portée par les juifs de sexe
masculin afin qu’ils se couvrent dans les endroits qui leur sont sacrés. Elle
peut être portée en d’autres lieux parfois sous un chapeau en signe de
soumission constante à la volonté divine.
Si le port de la kippa
était de règle dans les régions où les juifs observaient leur tenue
traditionnelle, elle était d’un usage beaucoup plus courant dans les pays
musulmans, par nature plus tolérants vis-à-vis des juifs que les pays européens.
En Afrique du Nord, notamment, qui leur a servi de refuge depuis le XVe
siècle, du temps où l’Espagne des énergumènes décrits par Corneille, les
pourchassaient.
Ailleurs, et plus
particulièrement en France, après 1945, le port ostensible de la kippa était
devenu rare, jusqu’en juin 1967. On se souviendra qu’au sortir de la guerre de
nombreux patronymes juifs ont été francisés de crainte d’une résurgence d’un
nouvel antisémitisme. Hors d’un milieu familial et des synagogues, la kippa
était également portée d’une façon discrète mais aussi affirmée et courageuse,
par des juifs assez âgés, souvent rescapés des camps de la mort.
Notons qu’en matière
d’antisémitisme théorisé, on cherchera en vain des ouvrages antisémites
d’origine musulmane ou arabe, à la différence de livres français ou espagnols,
innombrables, aussi bien d’essence religieuse (exemple : « les
causeries du dimanche » publiées sous l’autorité du pape) que d’auteurs
profanes (Drumont, Gobineau etc…).
Notons également que
l’Espagne est actuellement l’un des pays européens les plus antisémites
d'Europe. A ce titre, un sondage très récent publié par une organisation juive
(JSS NEWS) révèle par exemple qu’un étudiant espagnol sur deux refuse de
s’asseoir à coté d’un juif :
Toutes choses utiles à
rappeler, tant Monsieur Valls voudrait faire croire que l’antisémitisme est de
nature musulmane et non chrétienne, alors qu’il est toujours virulent en
Espagne depuis les temps de la Reconquista.
La kippa, n'a pas
besoin de Monsieur Valls pour être respectable au regard des religions révélées
et de ce qu’elle signifie depuis des millénaires. Les persécutions endurées par
les juifs dans la soumission qu’ils doivent à Dieu, ajoutent à sa dignité.
Au contraire
l’intervention de Monsieur Valls corrompt sa force spirituelle à force de
vouloir en faire un instrument de vanité politique.
La kippa dans
l’environnement français
Au regard de la piété,
sa signification est grandement renforcée par la discrétion de son port parce
qu’elle est liée à l’intimité religieuse des juifs. Souvent cachée sous un
chapeau, elle rappelle, lorsqu’il est enlevé, une foi faite d’humilité et de
soumission à la Providence ,
malgré les turpitudes françaises qui ont fait livrer 100 000 d’entre eux
aux nazis au nom de lois racistes que l'occupant n'avait jamais demandées
(Paxton).
De ce signe d’humilité
et de soumission à Dieu, de jeunes juifs excités par les victoires faciles du
sionisme au Moyen Orient en juin 1967 ont voulu, du jour au lendemain, faire un
instrument de combat.
Ces imbéciles qui se
montraient jusqu'à cette date particulièrement fermés aux choses de la
religion, comme il l'était de bon ton, à une époque d'un modernisme triomphant,
se sont alors découverts comme le lièvre de la fable, une âme de foudre de
guerre. Du jour au lendemain.
C’est cette excitation
guerrière que Monsieur Valls voudrait exacerber encore par ses appels à
« la fierté » afin d’avantager sa carrière. Et c’est ce que la
communauté juive apprécie et accepte comme un service rendu à la cause
sioniste. Sans se rendre compte des dangers encourus par elle-même.
L’allégeance à
la kippa est-elle d’ordre constitutionnel en France ?
C’est que les hommages
rendus à la kippa en des surenchères continuelles ont maintenant un caractère
outrancier.
Monsieur Valls porte la
kippa « avec fierté » et fait semblant de prier sans se rendre compte
du ridicule de ses gourances métaphysiques. Lors des prochaines élections
présidentielles bon nombre de candidats jugeront obligatoire, comme à chaque
scrutin de cette nature, de se faire tirer le portrait dans une synagogue, une
kippa ostensiblement vissée sur la tête. Dans cette dynamique, verrons- nous
bientôt ces roublards ceindre le châle religieux, accrocher des franges à leurs
pantalons et se laisser pousser des papillotes ?
Eugénie de Montijo
disait que pour accéder à sa chambre, il fallait passer par la chapelle.
Doit-on admettre aujourd’hui que pour accéder à la magistrature suprême, il
faille passer par la synagogue, une kippa sur la tête ?
Au point où en sont les
choses, le port ostentatoire de la kippa par des politiciens français altérés
d’ambition, l’adulation qu’ils lui témoignent, augmentée de leurs impudiques
ardeurs courtisanes, apparaissent maintenant comme autant de preuves
d’allégeance que ces individus ENTENDENT fournir à la communauté juive.
Et c’est ce qui est
dangereux pour elle, car toute cette cuisine électorale crédibilise
objectivement le contenu des « Protocoles des sages de Sion » selon
lesquels les juifs agréent les gouvernements.
Devant
la gravité de ces débordements électoraux que rien ne semble pouvoir endiguer,
il convient de se demander si l’allégeance à la kippa n’est pas, de fait, devenue d’ordre
constitutionnel, pour accéder aux plus hautes responsabilités en France.
Mais qu'on y prenne
garde. Car l’histoire d’un pays qui, de son roi le plus antisémite, a fait un
saint, devrait inciter la communauté juive de France à ne pas se laisser
manipuler. Ces calculs sordides mus par des ambitions politiques les plus
vulgaires ne font qu’actualiser les thèses antisémites les plus graves.
Des thèses qui
pourraient être de nouveau présentées un jour à la communauté juive de France,
non par des musulmans, mais par des gens qui lui ont déjà montré ce dont ils
étaient capables.
Malheureusement,
aveuglée par ces flatteries éhontées, la communauté juive de France a perdu
tout sens commun. Oubliant les persécutions dont elle a été l’objet, elle a
fondu un autre veau d'or. Elle danse autour et s’enivre de ses fanfaronnades
guerrières, sans se douter qu’il n’y a pas loin du Capitole à la Roche Tarpéienne.
Car elle a résolument
tourné le dos au sens de la kippa, tel que l'ont voulu ses pères et tel qu’il a
été exprimé par les vers :
Car
c'est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage
Que nous puissions donner de notre dignité
Que cet ardent sanglot qui roule d'âge en âge
Et vient mourir au bord de votre éternité !
Que nous puissions donner de notre dignité
Que cet ardent sanglot qui roule d'âge en âge
Et vient mourir au bord de votre éternité !
Laissons Monsieur Valls
en découvrir l’auteur, s’il en a les moyens.
3 commentaires:
Et pourquoi "Les musulmanes de France peuvent porter avec fierté leur voile!"; ça le 1er supporter du Barça, j'ai nommé Manuel Valls, il peut pas le dire aux Franaçais?!!!
Un grand merci à Mohammed Boubakeur ! Votre contribution sur cette question est précieuse ; non plus seulement pour le nom que vous portez mais surtout pour la qualité de la réflexion.
Je porte le voile et quand je vois l'attitude du ministre de l'intérieur et des cultes, je constate clairement l'intention (futile) de monter les religions les unes contre les autres.
D'un coté Valls parle du voile comme d'un "COMBAT essentiel", en me considérant moi femme voilée comme trop stupide pour savoir où est mon bien; ainsi il me combat très clairement. Il me combat en me privant de ma liberté de choisir la façon de me vêtir, en me fermant les portes du marché du travail, celles des écoles etc.
D'un autre côté il s'adresse à la communauté juive et dit de façon réellement sotte, le contraire, comme vous l'avez très bien souligné dans cet article à la plume précise et acérée.
Mais dans tout ça, un français musulman, un français juif, un français quoi que ce soit, n'a nullement besoin de ces misérables simagrées politiciennes. Kippa, voile, soumission à Dieu, liberté et vie privée, tout cela cohabite en harmonie tant que les opportunistes du gouvernement ne viennent pas y semer le désordre.
C'est ce Valls qui éprouve le besoin de s'agenouiller maladroitement là où il peut afin d'avancer son propre gain. Un agouillement plein d'arrogance à la botte du sionisme en passant par la synagogue, quel tableau consternant.
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