Nous ouvrons à nouveau nos
colonnes à Mohammed BOUBAKEUR afin qu’il nous entretienne du comportement
inqualifiable de Monsieur Valls, lors de l’inauguration de la mosquée de
Strasbourg.
C’est
dans le style qui lui est propre mais qui répond à une dure réalité, que
Mohammed BOUBAKEUR rappelle véritablement Monsieur Valls à ses devoirs de
politesse vis à vis de notre religion.
Remarquons
que peu de voix musulmanes se sont élevées contre les manquements ci-dessus
indiqués. Le plus extraordinaire dans les articles de Mohammed et nous le lui
avons dit, c’est qu’il se soit précisément trouvé une personne issue de cette
famille qui nous a causé tant de préjudices depuis plus de 50 ans, pour
défendre avec une vigueur rarement égalée la cause de notre religion dans un
contexte français.
Compte
tenu de l’argumentation très serrée et des analyses historiques très
pertinentes ci-après exposées, nous comprenons les préventions de Mohammed
BOUBAKEUR contre le socialisme français. Le comportement de Monsieur Valls
démontre leur justesse et nous oblige à y souscrire sans réserve.
Le CCY
Le CCY
L’article d’aujourd’hui fait suite à l’indignation
soulevée par le discours de Monsieur Valls lors de l’inauguration de la mosquée
de Strasbourg dont la belle architecture s’ajoute à celles des autres monuments
de cette ville.
Il m’a été demandé par ceux qui souhaitent que ma
plume continue à exprimer leurs idées et aussi leur amertume de se voir en ce
pays perpétuellement renvoyés aux niveaux les plus bas. Dans quelque domaine
que ce soit, sous les prétextes les plus grossiers, c’est à dire par un racisme
des plus abjects.
Pour répondre à certaines interrogations diffusées
sur Internet, je précise que je n’appartiens à aucune organisation
« islamique ». Toutefois, j’exprime à nouveau ma reconnaissance au
Collectif Cheikh Yassine qui a été le seul média qui a transgressé les règles
du « politiquement correct » en acceptant de diffuser mes écrits
quand je les proposais en vain à d’autres sites.
C’est qu’il n’y a plus de règles à observer quand
celles-ci consistent à nous outrager non seulement dans notre vie quotidienne
mais à travers notre communauté et en mettant en cause nos convictions.
Dans ce qui suit, il est donc inutile de chercher
une quelconque influence étrangère à la France. Au contraire, mes propos
s’inspirent directement des écrits du Général de Gaulle, de ses discours, de
ses actes et de l’aversion que lui inspiraient certains membres de la classe
politique de son pays. En particulier ceux du parti socialiste, à commencer par
le premier d’entre eux, François Mitterrand, qu’il qualifiait de
« politicien au rencart » dans son discours radiodiffusé le 30 mai
1968 par lequel il mettait fin à la chienlit entretenue par celui qu’on
surnommait « le florentin ».
La pensée du Général de Gaulle et son action ont été
choisies à dessein, pour faciliter ma démonstration et pour mettre en évidence
la petitesse de certains politiciens actuels, face à cette figure omniprésente
de la politique française.
Le terme « sioniste » est employé au sens
où le Général de Gaulle l’entendait dans sa conférence de presse du 27 novembre 1967 et
à laquelle rien n’est à ajouter, aujourd’hui encore. Notamment tout ce qui
concerne les conditions dans lesquelles les terres palestiniennes ont été spoliées,
le sort du peuple palestinien, le statut de Jérusalem, « les ambition
ardentes et conquérantes » sionistes et les conséquences
« fâcheuses » de la guerre de 1967 pour le restant du monde.
Le comportement de Monsieur Valls et les inquiétudes
qu’il soulève m’oblige à compléter cette étude en esquissant une approche du
socialisme français par la religion musulmane.
Afin de mieux me faire comprendre et pour illustrer
mes propos de façon pratique, j’ai choisi Pierre Bérégovoy, personnalité parmi
les plus typiques de cette mouvance politique et, bien évidemment,
diamétralement opposée à celle du grand homme précitée, dans ses idées et son
désintéressement.
Ici, s’inaugure un nouveau cycle de mes articles afin
d’analyser la place que l’histoire et la raison imposent à notre communauté
dans un pays sur lequel elle a des droits, en raison du sang versé aux heures
les plus sombres de sa destinée, des profits accumulés à son détriment par la
métropole, sans compter les atrocités commises par les mauvais sujets que cette
dernière lui avait envoyés pour la maintenir dans la misère, la servitude et le
mépris. Pendant bien plus d’un siècle.
LE BUREAU ARABE.
Monsieur Manuel Valls est licencié d’histoire mais
il ne l'enseigne pas. Il s’en est fait pourtant une philosophie pour avoir
choisi comme métier la communication - c'est à dire la manipulation. Sa
présence à l'inauguration de la magnifique mosquée de Strasbourg aurait-elle
été un geste d’amitié envers la communauté musulmane et lui aurait-elle apporté
une lueur d’espérance ? Tant s’en faut ! Elle fut pour cet homme
l’occasion d’adresser ses menaces à la généralité de l’islam et, dans le cas
présent, à une assistance médusée qui s’était déplacée en nombre pour lui faire
bon accueil, dans la meilleure tradition de l’islam.
Quelle honte d’entendre les applaudissements
répondre à ses propos arrogants ! Des applaudissements prodigués sur son ordre ! Parce qu’ils ne venaient pas. Preuve, s’il en était,
de la docilité coupable de certains de nos coreligionnaires devant les tenants
du pouvoir, quel que puisse être l’affront qu’on leur fasse dans un lieu
réservé à leur recueillement et à leurs prières.
Une docilité coupable et qui ne sert à rien. Parce que la
construction de cette mosquée a été financée pour l’essentiel par des fonds
musulmans et que ce discours était prononcé sous leur toit !
On dit des églises qu’elles sont un refuge pour tous
les humains. Mais Monsieur Valls a vu dans la mosquée de Strasbourg un bureau arabe
où la responsabilité collective devait être rétablie.
Un de ces bureaux arabes du fond du désert, où
l’administrateur colonial pour se sentir valoir quelque chose, sommait les
chefs de tribus à comparaître aux pieds de sa grandeur. En burnous et ganour,
afin de leur signifier les corvées et les amendes auxquelles son ennui et son
ivrognerie les condamnaient. Pour des faits dont ils n’étaient nullement
coupables mais en application d’une responsabilité collective mise à la charge
de chaque musulmans et qui les rendaient
universellement solidaires. Puis, il se les foutait dehors comme des klebs.
Pour mieux
cerner l’impact sociétal de cette philosophie et sa traduction dans le
paysage médiatique français, je recommande à nos lecteurs
de se référer à la pièce de Jamel Debbouze :
« Y’A PAS MARQUE A L’ENTREE : SALLE Où TU VIENS GUEULER TA RACE ! ».
|
Mais gardons notre sang froid et considérons, comme
l’écrivait Molière, que, dans une affaire de cet ordre, « qui que ce soit qui ait fait le coup,
il faut qu'avec beaucoup de soin on ait épié l'heure ».
C’est qu’à l’évidence, Monsieur Valls ne s’était
rendu en cette mosquée qu’en fonction d’une opération policière déjà programmée
à Strasbourg, et qui devait ponctuer ses propos.
On remarquera que Monsieur Ayrault, Premier
Ministre, qui devait être initialement l’invité d’honneur de cette
manifestation, s’est fort opportunément effacé pour laisser la voie libre à son
Ministre de l’Intérieur.
L’impact médiatique de la visite de Monsieur Valls
ayant été, par avance, méticuleusement évalué et optimisé, nous devons examiner
le déroulement des faits dans leur globalité : son discours à Strasbourg le 27
septembre et l’intervention policière du 7 octobre dans cette même ville.
Le discours de
Monsieur Valls et l’action policière de Strasbourg NE forment QU’une seule
opération.
Car le ministre de l’Intérieur n’ignorait rien d’une
action policière aussi grave, au terme de laquelle un homme sera tué et un
policier blessé au thorax. Le déroulement des faits qui nous intéressent ne
peut avoir été sous le contrôle d’un professionnel de la communication tel que
Monsieur Valls sans qu’il en soit responsable et sans qu’il n’ait songé à en
tirer profit.
C’est que nous sommes devant un parti de
« communicants » obsédés. Celui des affaires des Irlandais de
Vincennes, du Rainbow warrior, des écoutes téléphoniques de l’Elysée, des
dénégations éhontées de Mitterrand et de personnages tels que Bérégovoy ou DSK,
tous deux un moment pressentis pour la magistrature suprême.
Tout ceci soulève des interrogations qu’il faudra
examiner plus loin.
Compte tenu de l’antipathie que Monsieur Valls
affiche ouvertement envers l’islam, il faut bien admettre que cette volonté
d’humilier publiquement les musulmans de France dans un lieu de
prière où ils
sont chez–eux, procède d’une stratégie politique intentionnelle,
exposée en haut-lieu et parfaitement arrêtée.
Le procédé utilisé tire sa légitimité de cette
« courtoisie française » qui, il n’y a pas si longtemps, obligeait à
nous interpeller des façons les plus vulgaires et que nous aurions grand tort d’oublier.
On saura donc maintenant ce que suppose la présence
de Monsieur Valls dans une mosquée, en termes d’arrière-pensées hostiles et
calculées. La détestation du gouvernement français officiellement jetée au
visage des musulmans, se situe en droite ligne de celle manifestée par de
nombreux gouvernements socialistes pendant la guerre d’Algérie. C’est cette
aversion historique qui anime encore leurs alliés de guerre et de
toujours : les fiers à bras sionistes, avec ces lâchers de chiens dans les
mosquées, notamment à El Aqsa, déjà incendiée par leurs soins.
A la décharge de Monsieur Valls, rappelons que cet
appétit à considérer les lieux de culte musulmans comme les derniers des
endroits, largement satisfait dans les colonies françaises, a été importé en
métropole, dès 1930, aussitôt que fut construite la première mosquée sur son
sol. Avec Abdelkader Ben Ghabrit et ses soirées « Abou-Nouas » à la
mosquée de Paris, lors desquelles la fine fleur de la société française venait
s’encanailler aux dépens de l’islam. Pour souiller à jamais cet endroit et le
rendre sacrilège aux prières.
Rappelons également qu’Abdelkader Ben Ghabrit,
fondateur de la mosquée de Paris à la fin des années 1920, était originaire de Sidi
Bel Abbès, célèbre pour son casernement de légionnaires avec les établissements
à sa remorque, même en campagne. Et que l’homme fut longtemps en poste à
Tanger, plaque tournante, dit-on, de certains commerces.
Telles sont les racines fondamentalement coloniales
de ce qu’on appelle l’islam « à la française », issu en droite ligne
d’un islam à la Abdel Kader Ben Ghabrit, dont nous avons publié certaines
œuvres illustrées, abondamment commentées et qu’on trouvera sur Internet.
Aspect d’un Islam à la française
Par Abdelkader Ben Ghabrit, Fondateur de la
mosquée de Paris
(Abou Nouas où l’art de se tirer d’affaire)
(édité à compte d’auteur - Paris 1931 -
pour être distribué aux participants de ces soirées)
La charge symbolique de cette miniature est
exceptionnelle. Pour de plus amples explications sur ce document et ses
attaches avec la mosquée de Paris, on consultera avec avantage :
Pour ses corrélations religieuses et doctrinales
(Islam à la française) on regardera :
A cette adresse Internet, un développement exhaustif
est fait sur cette illustration représentant un
musulman de race noire, émasculé, prosterné et dirigeant ses parties
honteuses vers un chapelet négligemment tenu par un personnage situé en son
centre géométrique. Il s’agit du commandeur des croyants assis devant un mihrab
(ce n’est pas un portail) et qui laisse pendre avec désinvolture le chapelet
entre 3 de ses doigts signés en trinité.
Ceci avec un rappel du nom d’Allah, classiquement
symbolisé par une tulipe dans les miniatures de ce style. Elle est située au
premier plan, en bas et à gauche de cette gravure.
Pour qui voudrait s’intéresser davantage à cette
question nous lui indiquons que le lieu de ces distractions n’a pas disparu. Il
se situe (est-ce un hasard ?) tout près de la tombe d’Abdelkader Ben
Ghabrit, à droite quand on la regarde, derrière deux petites fenêtres situées
en rez-de-jardin et protégées par des grilles en fer forgé.
Le petit panneau
formé de pièces en verre multicolore qui leur est adjacent vers les escaliers,
indique l’endroit où se tenait l’orchestre qui berçait ces soirées d’une
musique appropriée.
On notera que pour ses services, Abdelkader Ben Ghabrit eut droit à des funérailles
quasi nationales. En réalité, tout ceci résulte d’une volonté irrépressible et
séculaire de ravaler la foi musulmane au rang de clownerie métaphysique aux
grolles de certains européens
ET SURTOUT QUI LES FASSE
RIGOLER.
|
C’est ce qu’a montré l’inauguration de la mosquée de
Strasbourg où notre communauté, croyant se présenter à l’invité d’honneur sous
son meilleur visage, a été RIDICULISEE devant LE MONDE ENTIER pour prix de sa candeur.
Car des ministres de gouvernements étrangers étaient
présents à cette cérémonie et l’affront a été commis nonobstant le respect qui
était dû à ces personnalités.
Mais tous n’étaient que musulmans !
Nous sommes donc devant une affaire de même nature
que celle des « caricatures du prophète » ou du dernier film
pornographique de même intention : une affaire propre à faire brûler le drapeau français par
des foules déchaînées ou subir des traitements infâmants (exemple :
paillasson devant les boutiques pour s’essuyer les pieds).
QUE DOIT-ON RETENIR DE CETTE AFFAIRE
?
1°) Le discours comminatoire de Monsieur Valls et l’action
policière qui lui a succédé constituent une seule opération : Quand Monsieur
Valls menace, sa police frappe.
On pourra difficilement trouver meilleur exemple joignant les actes à la parole.
2°) L’étagement des faits ainsi rapprochés est la
preuve d’une offensive médiatique voulue et réfléchie, lancée contre la
communauté musulmane tout entière, pour l’intimider et lui ôter toute illusion sur le respect que,
de toutes façons, elle est lasse d’espérer.
Depuis la guerre d’Algérie, jamais l’Etat français
ne s’était avancé avec autant de détermination dans un conflit aussi grave avec
la communauté musulmane. Il s’agit ni plus ni moins de lui arracher la place
très modeste et très chèrement payée qu’elle occupe dans la société française
après qu’on l’ait faite navigué depuis bientôt deux siècles sur l’eau la plus
mauvaise qui soit à boire.
A l’évidence, Monsieur Valls, pour les besoin de sa
com’ veut faire ressurgir dans l’esprit des Français le phantasme de
« l’arabe au couteau entre les dents », image d’infamie jamais abolie
décernée à notre encontre par un pays qui a inventé la guillotine et dont
nombre de nationaux se constituaient en associations pour se délecter de son
fonctionnement contre certains de nos coreligionnaires.
Dans l’esprit de généralisation prôné dans la
mosquée de Strasbourg et au nom de la responsabilité collective qui y a été
rétablie, pourquoi les pays musulmans, notamment l’Algérie, n’obligeraient-ils
pas les Français présents sur leur sol à porter une guillotine ou une gégène en
insigne, bien en vue sur leur poitrine ?
3°) L’animosité exhalée par le Ministre l’Intérieur,
si elle est
une gifle à l’adresse d’une assemblée qui s’honorait de
l’accueillir, est également un outrage fait à notre religion. Car, en islam,
l’hospitalité est un devoir codifié par le prophète. Elle est enfin une
impolitesse gouvernementale sans précédent qui marque un revirement de la politique française.
Un revirement de niveau international comme le prouvent déjà les
manifestations antifrançaises en Tunisie.
Car cette animosité a été longuement murie pour
complaire à ceux qui s’associaient aux transes chamaniques de Bush, quand il
défiait la Providence, en désignant à la vindicte universelle la religion
musulmane et en l’identifiant à « l’empire du mal ». Elle sert leurs
intérêts en échange de leur soutien.
Avec des risques très graves pour la tranquillité publique.
4°) Un Français d’origine antillaise récemment
converti à l’islam a été tué.
Sa conversion à l’islam l’a transformé en renégat
aux yeux de nombre de gens. Son sang a coulé et sa mort, par la façon dont elle
s’est déroulée (par surprise, à son domicile et dans son lit) évoque celle
d’Oussama Ben Laden, si profitable à la réélection d’Obama.
Pour qui s’intéresse aux phantasmes coloniaux, ce
sang n’est pas sans rappeler celui versé par l’abattage d’animaux lors de
cérémonies superstitieuses et expiatoires, imposées par une puissance coloniale
en déroute à des tribus insoumises, pour sceller leur allégeance.
On examinera avec intérêt les films de ces
boucheries repoussantes, enregistrés lors des troubles qui ont marqué la fin du
protectorat au Maroc.
Nous laisserons donc nos lecteurs construire leur
opinion sur le discours de Monsieur Valls et sur les constats ci-dessus
énumérés. En ajoutant, pour une meilleure réflexion, qu’un policier aurait pu
être tué dans cette opération et que la version officielle des faits à été
authentifiée par un Procureur de la République.
Rappelons que le Procureur de la République
constitue le Ministère Public et qu’il représente l’Etat.
LES FORCES DE
L’HISTOIRE.
Malgré tous les regards européens qui se perdent
dans le vague, lorsqu’on aborde cette question, il faut bien admettre que tous
les dangers du monde ont une seule et même origine : la guerre en
Palestine. Et qu’à la cause palestinienne se joignent tous les pays musulmans
de la planète, Turquie incluse, sans compter la plus grande partie de
l’humanité.
C’est que les spoliations commises par les sionistes
sur la terre qu’ils occupent (le Général de Gaulle évoquera clairement de ces
spoliations et parlera également « d’ambition ardente et
conquérante » - conférence de presse du 27 novembre 1967) avec
les provocations sans vergogne qu’ils encouragent dans des pays à leur
dévotion, sont extrêmement dangereuses au regard des réactions de leurs
victimes.
Ces nouveaux colons, pour peu nombreux qu’ils sont,
ne comprendront jamais qu’ils se heurtent à une civilisation plus que
millénaire, qui se régénère dans l’adversité et qui amplifie quotidiennement
ses forces à travers le monde. Des colons qui s’exaspèrent de leurs victimes,
parce que celles-ci osent répliquer à leurs coups et que l’immense majorité du
genre humain vibre tout naturellement au soutien des plus faibles.
Aujourd’hui, nombre de sionistes considèrent que la
question palestinienne, au point où elle en est, ne peut trouver sa réponse que
par les moyens déjà utilisés à Deir Yassine ou à Sabra et Chatillah. Pour faire
place nette et imposer dans la région les frontières supposées d’il y a plus de
3 000 ans. Ceci en raison de lois propres à leurs croyances et dont les victimes
doivent se satisfaire pour toute explication.
Ces conceptions criminelles - l’assassinat d’Itzhak
Rabine et les tonnes d’explosifs déversées sur Gaza le prouvent - impliquent
l’élimination des populations musulmanes avec l’éradication de leur religion et
de leur civilisation. C’est ce qui a été réalisé sur les terres américaines et
en Australie par les colons anglo-saxons et par les colons espagnols, en
déniant la qualité d’homme aux êtres qu’ils exterminaient dans le silence du
reste du monde.
Autant de conditions qui ne pourront jamais plus
être réunies.
Mais c’est l’idée obstinée d’un peuple à la
« nuque raide » disaient les Romains. Dans son inconséquence, il
croit servir sa cause en élargissant à tout va ses affaires belliqueuses. Sans
qu’il se rende compte que lorsque ses conflits actuels déborderont
militairement d’un cadre strictement arabe, ils prendront immanquablement une
dimension mondiale.
Aveuglement d’un peuple qui ne se rend pas compte
que dans un conflit de cette envergure, sa faible importance numérique et les
quelques arpents de terre qu’il contrôle ne pèseront pas plus lourds que ce
qu’ils sont !
Egarement de certains français qui ne se rendent pas
compte que la communauté musulmane de France n’acceptera pas cette nième guerre
engagée contre des gens indéniablement musulmans, sans qu’il lui soit
nécessaire de prendre ses consignes dans une quelconque mosquée.
Par conséquent, au lieu de sacrifier à la
« com’», dans une question dont il a officiellement révélé le parti pris du gouvernement,
Monsieur Valls pour licencié qu’il est en cette discipline, devrait se
convaincre que les forces de l’histoire, comme les vagues qui s’abattent sur
une falaise, ne céderont jamais.
Qu’il se pénètre des enseignements du général de
Gaulle qui n’eut pas assez de 10 ans pour convaincre les français et les
américains de leurs erreurs vis-à-vis de peuples qu’ils croyaient à leur merci.
Qu’il médite son discours à Phnom-Penh par lequel il
décrivait de façon prophétique le sort réservé aux armées américaines sur le
sol indochinois, au plus fort de leur nombre et de leur violence.
Pour que Monsieur Valls se persuade de la justesse
et de la pérennité des analyses du grand homme, qu’il réfléchisse sur ses
conceptions d’une Europe s’étendant de l’Atlantique à l’Oural, sur l’idée qu’il
avait de la fragilité de l’URSS, constituée à ses yeux de la seule Russie et
sur son opposition à l’entrée de l’Angleterre dans le marché commun.
Toutes idées qui se vérifient aujourd’hui mais que la sottise
socialiste n’a jamais accueillies qu’avec sarcasmes.
Rappelons que, parmi ces
sarcasmes, la force de frappe française était désignée sous le nom de
« bombinette » par les socialistes français et que le projet fondamental
pour la France d’élire son président de la République au suffrage universel
valut au plus illustre des Français, les insultes les plus réfléchies du plus
posé des socialistes français, alors président du Sénat.
C’était il y a 50 ans. Et ce sont les preuves
irréfutables de l’imbécilité foncière et historique de la pensée socialiste
française. Tous politiciens au rencart, tels leur icône
Mitterrand ainsi qualifiée par le Général de Gaulle dans un de ses discours les
plus pathétiques.
Pour leur meilleure gouverne et dans l’intérêt du
pays, que Monsieur Valls et ses amis se pénètrent de la pensée du grand homme,
formulée dans un sursaut du génie de la langue française, plus juste que mille
discours et regardant «un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur ».
DE LA TOUR MONTPARNASSE, DE LA TOUR EIFFEL
ET DE LA TRANQUILLITE PUBLIQUE FRANçAISE.
Monsieur Valls devra se
convaincre que le Général de Gaulle, aujourd’hui encore, assure la tranquillité
des Français bien plus que ses discours menaçants. Car c’est cet homme qui,
dans sa clairvoyance et dans un effort surhumain, a sorti la France de la
fournaise palestinienne où les socialistes français l’avaient conduite avec
leur honteuse aventure à Suez qui fut conclue par la menace d’une rafale de
fusées sur Paris.
Monsieur Valls devrait se souvenir que le revirement
hautement salutaire de la politique française opéré par le Général de Gaulle
par lequel la France cessait d’être un arsenal sioniste a été maintenu en dépit
des émeutes organisées par des énergumènes de cette obédience, après la guerre
de 1967.
Sur les Champs Elysées, là même où le Général de
Gaulle avait, dans une marche triomphale, célébré la libération de Paris. Tous
déployant sur cette voie, des drapeaux étrangers, innombrables, vengeurs et conquérants.
Défiant le pouvoir du Général de Gaulle et sa colère mais aux applaudissements
des socialistes d’hier comme d’aujourd’hui, immuablement rétifs à sa vision du
monde.
« Une trahison criminelle ! » Hurlait
la meute. Mais si le grand homme n’avait résisté à l’ouragan sioniste auquel
s’ajoutaient les vociférations socialistes, c’eût été la Tour Montparnasse et
la Tour Eiffel qui auraient été mises à terre avant les Twin-Towers.
Sans compter les Invalides, au lieu du Pentagone. Et
le palais de l’Elysée aussi…
Les enseignements de l’histoire consacrés par le
Général de Gaulle se situent à des distances intergalactiques de celles
retenues par Monsieur Valls dans ses polycopiés. Le premier avait affaire à
l’histoire et l’autre fait de la communication. De la pub’ à visée immédiate et
obsédée par « l’effet ».
Par sa myopie politique, et pour servir sa carrière,
Monsieur Valls rejoint cette mouvance politique new-yorkaise, prête à toutes
les audaces et qui crachait sur Georges Pompidou, alors président en exercice
de la République française, lors d’un voyage officiel aux Etats-Unis. Parce
qu’il entendait poursuivre la politique hautement inspirée et parfaitement justifiée de son illustre
prédécesseur.
Que Monsieur Valls et ses amis ne favorisent pas le
retour de leur pays dans un conflit d’où le Général de Gaulle l’a
extrait, dans l’honneur et dans l’autorité qui le caractérisait, quand les
socialistes français l’y avait précipité dans la plus grande infamie! L’opération policière de Strasbourg, pour tragique
qu’elle fut, a manqué son objectif face à ceux dont Monsieur Valls voudrait se
faire craindre. La mort ainsi déchaînée ne fera pas disparaitre un état
d’esprit subversif et dangereux chez certains jeunes français de toutes
origines, en révolte contre les institutions pour être réduit à la marginalité
depuis parfois trois générations et parce que leur propre désespoir en leur
sort s’identifie à celui du peuple palestinien.
Et que l’islam est la religion des laissés pour
compte de la société française.
Au malheur de ces êtres, Monsieur Valls ne voudrait
répondre que par les armes. Sans qu’il ne comprenne jamais qu’une quelconque
espérance en une vie paisible, les rendrait moins sensibles à la symbolique de
la kalachnikov.
Comme le peuple Palestinien, d’ailleurs.
Car l’approche de Monsieur Valls sur les questions
de l’islam n’apportera pas plus de solution que la politique de la guillotine
prônée par Mitterrand et de ses amis socialistes, n’en a apportée à la guerre
d’Algérie. Au contraire, ces mises à mort développent chez ceux qu’on voudrait
terroriser, un comportement en tous points dévastateur.
LA LIGNE LA PLUS CONSTANTE DU PARTI SOCIALISTE FRANCAIS.
Mais pourquoi Monsieur Valls s’est-il donné en
spectacle à la mosquée de Strasbourg ?
C’est que, rendez-vous compte, bonnes gens !
L’islam ne comprend et ne respecte que la force !
La force injuste a même sa
préférence, précise le saucisson Argoud dans l’un de ses écrits.
Avec sa bouche dédaigneuse, ses prunelles
ombrageuses et sa moue bagarreuse, odieusement exposées à la vue des musulmans
de Strasbourg, sur le lieu de leurs prières et de leur recueillement, Monsieur
Valls s’inscrit dans la ligne la plus constante de son parti. Celle
de socialistes français et islamophobes, tous convaincus que l’islam aime la
violence et professe l’injustice.
Telle était la pensée de Guy
Mollet, l’homme de l’aventure de Suez et qui industrialisa la torture en
Algérie jusqu’à ce qu’elle devienne pour certains Français un exutoire sexuel
et religieux :
Qu’il
est agréable de torturer un Arabe et de s’asperger d’eau bénite juste
après ! Jésus !
que ma joie demeure !
(Deux hauts lieux de cette mystique : les prisons Barberousse à Alger et Abou-Ghraïeb en Irak). |
Dans la ligne de Marcel Champeix, secrétaire d’Etat
socialiste aux Affaires algériennes et qui fut président du groupe
socialiste au Sénat de 1984 à 1989 en récompense à ses services.
Il est vrai qu’il régla, ainsi que le dira Aussarèsses, la pendaison ignominieuse pour la France
de Laarbi Ben M’Hidi, le Jean Moulin Algérien.
Dans la lignée de Naegelen, de Lacoste et de tant
d’autres socialistes qui se présentaient comme les champions de la justice des
hommes sur cette terre mais qui ne sont rien d’autres que des êtres malfaisants
aux yeux des musulmans d’Algérie.
Dans la lignée de l’icône Mitterrand, le ministre de
la Justice socialiste aux 46 guillotinés musulmans en 500 jours que dura son
ministère.
On remarquera que le Général de Gaulle, qu’on ne
pouvait que redouter pour sa dureté, fit cesser ce massacre après son accession
à la magistrature suprême, le jugeant absolument inutile. Pour le reprendre,
malheureusement, après l’échec de la « paix des braves », d’une façon
si l’on peut oser dire ralentie, dans un cadre de guerre non moins violent,
mais visant à mettre fin au merdier laissé par l’impéritie socialiste. La fin
de la guerre et l’autorité de la France justifiant à son appréciation, tous les
moyens… Hélas !
LA QUESTION DU SOCIALISME FRANCAIS AU REGARD DE l’ISLAM
S’il existe dans le paysage politique français un
parti dit des « 40 000 fusillés » dont certains musulmans qui
ont rejoint ses rangs aux cotés d’hommes tels que le colonel Fabien, le parti
socialiste français est, aux yeux de l’islam, celui des 46 guillotinés
musulmans en 500 jours de leur icône Mitterrand, sans compter les 78 autres en
moins de 300 jours que durèrent les deux derniers gouvernements socialistes de
la IVe république finissante : les gouvernements Bourgès-Maunoury et Félix
Gaillard.
Pour terroriser les populations algériennes par les
moyens les plus sanguinaires et pour complaire aux factions les plus racistes.
Les reniements et l’opportunisme qui caractérisent
le socialisme français, à travers son histoire, véritablement personnifiée par
Mitterrand dit « le Florentin », leur maître à penser, permet de
généraliser les travers précités, sans grande erreur possible, à la
social-démocratie française. Nous montrerons l’incompatibilité entre l’islam et
cette mouvance politique, au regard de nos valeurs morales qui nous conduisent
à un détachement notable des biens de ce monde et qui expliquent en partie la
tranquillité - sans doute excessive - de certains d’entre-nous devant la mort.
Dans l’étude d’une gauche équivoque et aux multiples
visages, incompatible avec les valeurs de l’islam, l’hypocrisie étant chez nous
un vice irrémissible, nous poursuivrons notre exposé de façon pratique, avec la
description d’une personnalité typique du socialisme français. Celle de
Bérégovoy, située aux antipodes des valeurs du Général de Gaulle et dont le
parcours politique, du niveau le plus humble aux marches les plus élevés du
pouvoir n’est rien d’autre que le parcours d’un candidat malheureux à l’entrée
du cercle très fermé de la gauche-caviar.
Les lignes qui suivent puisent leurs sources dans
une filmographie abondante et bien connue puisque diffusée à la télévision,
retraçant la vie de Bérégovoy et dans quelques travaux universitaires portant
sur le ministère Edith Cresson publiés sur Internet. Elles s’inspirent
également d’un ouvrage récemment publié sur la question par un journaliste
du « Monde ».
Bérégovoy fut donc un homme des rivages comme
l’indique son patronyme. Ceux des régions de la Volga et de ses esturgeons...
Il fuyait le socialisme de sa patrie originelle mais s’en fit un fonds de
commerce pour en asséner un autre aux Français. Gazier de son état et fagoté de
façon comique, il s’en allait, bedonnant, prêchi-prêchant son socialisme,
l’esprit rongé par le bel immobilier parisien, condition nécessaire pour se
hisser au niveau de l’élite de son parti.
Il soignait son image dans des discours où sa bouche
s’ourlait en cul de poule. Le faîte de la distinction, à son idée.
Emprunteur trouble de sommes considérables à un
affairiste qui mourut en prison, il prétendra avoir remboursée ses dettes en
livres précieux. Si précieux, qu’on aurait pu croire, s’il en avait existé, à
des incunables d’ouvrages de hall de gare ou de romans-photos. Tant sa culture
et sa mise étaient raillées par ceux dont il se voulait pair mais qui le
renvoyaient immanquablement à ses chaussettes.
Pinay de gauche aimait-il impudemment se faire
appeler pour avoir été le ministre de la déconfiture du Crédit Lyonnais. Si
convaincu de l’égalité entre hommes et femmes qu’il fit démissionner la
première qui fut premier-ministre de France et si respectueux de sa féminité
qu’il encouragea contre elle les quolibets les plus déshonorants (Pompadour de
Mitterrand). Mettant ainsi en cause la vertu d’une femme connue pour ses succès
électoraux et qui fut choisie pour ce motif en vue d’une échéance législative
qui s’annonçait périlleuse.
N’obéissant qu’à son ambition, l’arriviste,
ministre de l’Economie, par ses obstructions, rendra la tâche impossible à son
chef de gouvernement et lui ravira ce poste, dernière marche avant la
présidence….
Mais pour finir, quelques mois plus tard, tant vomi
par l’ensemble de ses compatriotes lorsque ses affaires immobilières furent
divulguées, qu’il conduira son parti au plus grand désastre électoral de son
histoire.
Il se brulera la cervelle en se voyant éloigné du
pouvoir, parce que ses ambitions présidentielles s’étaient évanouies mais aussi
parce que ses affaires judiciaires étaient loin d’être classées. Un ouvrage
récent démontre les compromissions innombrables de Bérégovoy et de son
entourage avec des affairistes peu recommandables.
Méprisé par tous ses camarades, la com’ socialiste
se saisira toutefois de son suicide pour en faire le symbole de l’immaculée
conception du socialisme français. Car on ne juge pas les morts.
Tels sont les socialistes français, représentés selon leur vœux par
Bérégovoy. Bien plus préoccupés
par leur intérêt personnel que par celui de leur pays. Et qu’ils le veuillent
ou non, camarades en un temps de Déat, de Laval et de bien d’autres, tous issus
d’une certaine gauche française, impossible à suivre dans ses discours et ses
transmutations idéologiques.
Parti qui se prétend ouvrier, alors qu’il n’est même
pas petit bourgeois mais petit blanc, constitués surtout de
hâbleurs opportunistes et d’intellectuels aux idées changeantes selon les
courants qui portent leurs intérêts.
Huit gros volumes ne suffiraient pas à
déterminer leurs idées éparpillées entre milles groupuscules s’agrégeant aux
uns et s’éloignant des autres, comme dans un mouvement brownien.
Insalubrité de l’argent ? Croyants si l’on
veut, mais pratiquants non pas. Comme nous l’avons démontré avec Bérégovoy. Le
luxe des demeures des plus influents d’entre eux en témoigne. Et c’est ce
qu’ambitionnait Bérégovoy pour se faire accepter d’eux : un appartement
dans le XVIe arrondissement de Paris. Jusqu’au dernier de ces
socialistes prodigieux, érotomane des palaces, sorti d’un grand hôtel
new-yorkais les menottes aux poignets et dont les somptueuses demeures ne se
comptaient plus.
Quant à leur tolérance et leur laïcité, ce sera
selon les religions et les lobbies, leur envergure financière et leur pouvoir
médiatique. Anticléricaux pour le chiqué (nombre de responsables socialistes
envoient leur progéniture dans des écoles d’obédience jésuitique), glorifiant
la kippa jusqu’au ridicule et riant sous cape des injures faites à l’Islam,
jusqu’à la mise à sac, parfois mortelle, des ambassades des pays qui s’essayent
à cet exercice.
« Comment peut-on être persan ? »
disait Montesquieu. « Comment peut-on être musulman ? »,
pourraient dire les socialistes français ? Avec leurs Lacoste, leurs Guy
Mollet et autres membres de la sociale dont Jospin qui s’était fait justement
caillasser en Cisjordanie, croyant stupidement récolter les acclamations
Palestiniennes pour les besoins de ses ambitions, après qu’il ait fait acte de
servile allégeance aux pieds de la Knesset.
Par ce que c’était lui et parce qu’il prenait les
musulmans pour des c… !
C’EST POURQUOI, AU VU DE SON
HISTOIRE,
ET DE L’AFFAIRE
DE STRASBOURG,
Le socialisme français est
intrinsèquement PERVERS
AU REGARD DES VALEURS DE l’ISLAM.
|
IL NE COMPRENDRA JAMAIS RIEN AUX QUESTIONS MUSULMANES QU’IL
TRANSFORME IMMANQUABLEMENT EN GUERRE DE
RELIGION.
AUSSI, UN FRANçAIS MUSULMAN NE VOTE PAS SOCIALISTE !
Ainsi se présente la classe politique qui gouverne
actuellement la France. Mais en est-il autant à droite qu’à gauche ? Dans ce
jeu de bascule où tout le monde se connait pour s’y être préparé, entre
copains, dans les mêmes écoles, chacun attendra son tour d’être en haut.
« Un coup pour toi ! Un coup pour moi ! » Disait Pompidou
raillant les 11 ministères de Mitterrand dans les 22 gouvernements que dura la
IVe république.
Nous le verrons dans un prochain article et nous
évoquerons la dette des musulmans de France vis-à-vis du parti des 40 000
fusillés, victime, lui aussi, de la perfidie socialiste qui lui a ravi 5 000
000 de voix et dont certains de ses membres ont donné leur vie pour notre
dignité.
Pour peu qu’on nous laisse la liberté de l’écrire…
Mohammed Boubakeur
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