Vidéo d'une chanson au texte on ne plus engagé dans la voie de la résistance et qui nous a été rappelée hier, par Mme Aline de Diéguez, une très chère amie de la Palestine occupée (mais bientôt libérée inchaAllah) que nous saluons ici chaleureusement!
Il est à préciser que Julia Boutros est libanaise de confession chrétienne maronite et de mère Arménienne née en Palestine, parce que cela montre parfaitement, que le concept de RESISTANCE est un concept UNIVERSEL et qu'il n'est pas le tenant de femmes ou d'hommes appartenant à telle ou telle religion, mais bien celui de tous les Hommes libres doués de raison et attachés aux principes de Justice et de Liberté. Il était important de le rappeler!
Le texte de cet appel à la Résistance fait référence de manière directe aux "oiseaux ababiles " et à "l'Eléphant"; c'est une référence au Coran et à la sourate 105 - Al-Fîl : L'Eléphant - 5 versets - Pré-hégirien n°19
1. N’as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi envers
les gens de l’Eléphant?
2. N’a-t-Il pas rendu leur ruse complètement vaine?
2. N’a-t-Il pas rendu leur ruse complètement vaine?
3. et envoyé sur eux des oiseaux par volées
4. qui leur lançaient des pierres (sijjîl)?
5. Et Il les a rendus semblables à une paille mâchée.
OR,
4. qui leur lançaient des pierres (sijjîl)?
5. Et Il les a rendus semblables à une paille mâchée.
OR,
"La pierre de sijjîl" est le nom donné à la campagne victorieuse de riposte menée par la Résistance palestinienne pour faire échouer l’agression criminelle sioniste commencée à Gaza le 14 novembre dernier, après le raid terroriste, qui a coûté la vie au chef des opérations militaires du Hamas, Ahmed Al-Jaabari.
Nous allons revenir aux sources historiques islamiques, pour comprendre la symbolique profonde dans le choix de la dénomination d'une opération de Résistance pour faire face à l'agresseur sioniste arrogant et barbare, mais qui cette fois, n'a pas pu sortir triomphant de la détermination sans faille de la Résistance palestinienne de faire face, jusqu'à la victoire éclatante, à son occupant bourreau !
Abraha
Al-Achram avait bâti une grande église à San’a (Yémen) ; celle-ci était d’une
architecture magnifique et tellement élevée, que celui qui la regardait en
levant la tête, craignait que sa calotte ne tombât à cause de sa hauteur. Les
Arabes l’appelaient « Al-Qalis ». Abraha voulait que les Arabes viennent la
visiter au lieu d’aller faire leur pèlerinage à la Ka’ba, à La Mecque.
Il
chargea quelqu’un de les appeler à cette visite. Les Arabes répugnèrent à
s'exécuter, en particulier les Qoraïchites, qui se mirent en colère contre
Abraha. L’un d’entre eux, qui put entrer clandestinement dans cette église, y
fit ses besoins puis il revint à la Mecque. Les gardiens de l’église, observant
cela, firent part de cette offense à leur roi Abraha: « Sûrement qu’un
Qoraïchite a souillé l’église parce que tu as voulu les détourner de la Ka’ba
». Abraha jura alors qu’il marcherait vers la Ka’ba pour la démolir en lui
enlevant une pierre après l’autre.
Suivant
une version rapportée par Mouqatel, des jeunes Qoraïchites réussirent à
pénétrer l’église où ils firent un grand feu, un jour où le vent soufflait
impétueusement et elle fut brûlée entièrement.
Abraha
marcha à La Mecque à la tête d’une grande armée accompagnée d’un éléphant
gigantesque appelé « Mahmoud ». (Certains exégètes rapportent qu’il y avait 12
éléphants.) Les Arabes, ayant eu vent de cette invasion, éprouvèrent une grande
peur et décidèrent qu’ils devaient empêcher Abraha d’accéder à la Maison Sacrée
quel qu'en soit le prix.
Un
des notables du Yémen appelé Dzou Nafar, appela alors son peuple à combattre
Abraha et à défendre la Maison de Dieu. Ils lui livrèrent bataille mais Abraha
parvint à les vaincre.
Arrivé
au territoire habité par la tribu Khat’am, Noufayl Ben Habib l’intercepta avec
son peuple, mais Abraha triompha sur eux et prit en captivité Noufayl. Après
avoir décidé de le tuer, le gouverneur yéménite lui rendit la liberté, à
condition qu’il l’accompagne pour lui montrer le chemin qui conduit au pays de
Hijaz.
Quand
Abraha fut près de Taef, les habitants de la tribu Thaqif l’adulèrent pour
avoir sauvegardé leur idole Al-Lat. Répondant à leur désir, ils envoyèrent avec
lui un des leurs appelés Abou Righal pour qu’il fasse office de guide. Arrivé à
un endroit appelé Al-Maghmas, situé près de la Mecque, Abraha y campa. Son
armée attaqua les troupeaux appartenant aux Mecquois et prirent comme butin 200
chameaux dont leur propriétaire était ‘Abdoul Mouttaleb Ben Hachem, le
grand-père du prophète Mouhammad (sws).
Abraha
chargea Hinata, un homme de la tribu Himyar d’aller à la Mecque et d’amener le
chef de cette ville en lui faisant savoir que le roi Abraha n’était pas venu
pour les combattre à moins que ces derniers ne le repoussent en l’empêchant
d’aller à la Maison Sacrée. Une fois arrivé à La Mecque, Hinata fut amené chez
‘Abdoul Mouttaleb Ben Hachem, et lui transmit les propos d'Abraha. ‘Abdoul
Mouttaleb lui répondit : « Par Dieu, et nous aussi ne voulons plus mener une
guerre contre lui car nous en sommes incapables. La Ka’ba est la Maison Sacrée
de Dieu et celle de son ami Ibrahim. Si Dieu l’empêche, Il ne fait que défendre
Sa Maison, et s’Il le laisse y accéder, par Dieu nous sommes incapables de
l’interdire ».
Hinata
demanda alors à ‘Abdoul Mouttaleb de venir avec lui chez Abraha. Une fois en sa
présence, Abraha ne put que le vénérer, parce que ‘Abdoul Mouttaleb était un
homme imposant, d’une belle apparence et d’une grande stature. En le voyant,
Abraha descendit de son lit de repos pour s’asseoir avec lui sur le tapis. Il
dit à son interprète : « Demande-lui ce qu’il désire ». Et ‘Abdoul Mouttaleb de
répondre : « Je veux qu’il me rende les 200 chameaux qui sont les miens. »
Abraha
dit alors à son interprète de répliquer : « Quand je t’ai vu pour la première
fois, j’ai eu des égards pour toi, mais tu viens réclamer tes 200 chameaux, je
t’ai mésestimé. Tu viens réclamer ton troupeau en laissant cette Maison, le
lieu du culte de ton peuple et de tes ancêtres ? Je ne suis venu que pour la
détruire et toi tu ne me supplies pas de l’épargner ? ».
‘Abdoul
Mouttaleb lui répondit : « Je suis le propriétaire de ces chameaux, quant à la
Maison, elle a un Seigneur qui la défendra ». Et Abraha de riposter : « Ce
Seigneur ne pourra plus m’empêcher ». Abdul Mouttaleb s’écria alors : « Va et
exécute ton projet ».
On a
rapporté qu’une foule de dignitaires s’était rendue chez Abraha avec ‘Abdoul
Mouttaleb et lui avaient proposé de lui donner le tiers des richesses de
Touhama à condition qu’il renonce à son projet. Mais Abraha refusa. Il rendit à
‘Abdoul Mouttaleb ses chameaux. Celui-ci retourna chez les Mecquois et leur
ordonna de quitter la ville et de se réfugier au sommet des montagnes pour être
à l’abri de la réaction d’Abraha et de son armée. ‘Abdoul Mouttaleb, avant de
quitter La Mecque, se dirigea vers la Ka’ba et tint l’anneau de sa porte.
Certains
Qoraïchites
l’accompagnèrent et invoquèrent Dieu afin de les secourir et mettre en déroute
Abraha et son armée. Puis tous ensemble ils montèrent aux sommets des
montagnes.
Moqatel
a avancé que les Qoraïchites avaient laissé 100 chamelles comme offrande, dans
l’espoir que l’armée ennemie les prendrait injustement et qu'alors Allah se
vengerait d’elle.
Le
lendemain matin, Abraha avec son armée
s’apprêta à entrer à la Mecque. Quand ils dirigèrent ce grand éléphant vers la
Ka’ba, il s’agenouilla. A ce moment-là, Noufayl Ben Habib put s’échapper pour
rejoindre les Qoraïchites sur les montagnes. Les soldats frappèrent violemment
l’Eléphant pour qu’il se lève mais ce dernier demeura à genoux. Ils se
servirent de tous les moyens pour le faire se lever, mais en vain. Dès qu'il
était dirigé vers d’autres orientations telles que l’Orient ou le pays de Châm,
l’animal se levait, mais à chaque fois
qu’il était positionné en direction de la Mecque, il refusait de le faire.
Dieu
leur envoya alors une nuée d’oiseaux semblables à des chauves-souris et des
étourneaux ; chacun d’eux portait 3 pierres, une au bec et deux dans leurs
serres ; ces pierres qui avaient la taille d’un pois chiche ou de lentilles
n’atteignaient jamais leurs cibles sans les tuer.
Ceux
de l’armée qui survécurent prirent la fuite en demandant de voir Noufayl pour
qu’il leur indique le chemin de retour, alors que celui-ci se trouvait parmi
les Qoraïchites sur les sommets des montagnes pour assister à ce spectacle.
Allah
mit en déroute Abraha et son armée, en se vengeant d’eux, et Noufayl récita ces
vers : « Où fuir alors que c’est Dieu qui attaque. Al-Achram le vaincu ne
saurait être vainqueur. »
La morale de cette sourate du Coran est que le stratagème d’Abrahah se retourna contre lui et ses hommes ; lorsque le Ciel envoya sur eux des formations d'oiseaux qui les bombardèrent avec des pierres d'une dureté telle que les corps des assaillants furent mis en pièces.
Quelle que soit le niveau d’arrogance et les moyens mis en oeuvre par l’Injuste, la victoire finale appartient toujours à
celui qui se range du côté de la Justice.
Ces oiseaux et
les pierres sijjîl étaient donc la référence historique on ne mieux choisie par
les Brigades Ezzedin al-Qassam pour répliquer à la dernière agression
criminelle sioniste à Gaza!
Les F-16, et les
chars des sionistes ne sont pas moins que l’Eléphant de Abraha, mais les
petites pierres de sijjîl ont empêché les éléphants des sionistes de franchir
les portes de Gaza et c'est une VICTOIRE magnifique que tous les hommes consciencieux doivent saluer pour ce qu'elle est : UN ESPOIR évident sur le chemin de la libération de la terre de Palestine occupée illigétimement par des colons, qui aidés lamentablement de leurs trop nombreux amis, ont décidé de se l'approprier en totalité avec les moyens d'oppression les plus barbares que l'humanité puisse concevoir !
Orthographe et
syntaxe du texte initial corrigées par le CCY
2 commentaires:
Le tableau est magnifique je reviens souvent pour le regarder car c'est presque exactement ainsi que j'imaginais cet épisode des oiseaux et de l'armée d'Abraha raconté dans le Coran.
Merci beaucoup
Salamu'aleykoum wa rahmatullah,
Demain Samedi 22 mars 2014 à 15h
Rencontre autour du thème : " Gaza : une ville oubliée derrière les murs "
Conférence, témoignage, lecture de poèmes avec Amir Hassan, jeune écrivain palestinien.
Médiathèque du Temps Libre
Salle polyvalente Mahmoud Darwich
30-40 avenue Georges Sand
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Renseignements : 07 81 93 96 44
En voiture : A1 Sortie à Stains
En bus : Clos Hanot ligne 255- 153
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