Publié le 1er novembre 2012 sur le site aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr
par Aline de Diéguez
XIV - La Guerre des Dieux
" La chose la plus difficile au monde est de suivre à la
trace n'importe quelle idée jusqu'à sa source.
"( Edward Mandell HOUSE )
B - Vue panoramique sur la gigantissime épopée du Dieu Jahvé
C - Epopée du Dieu trinitaire1 - Regard sur les voisins et contemporains du Dieu Jahvé
2 - Naissance et enfance du Dieu Jahvé
3 - Ses partisans découvrent la faiblesse de leur héros
4 - Tel le Phénix, Jahvé ressuscite en Babylonie
5 - Comment le Dieu Jahvé s'est installé dans le corps de ses fidèles
6 - Mauvaise passe du Dieu Jahvé
7 - Apparition d'un rival du Dieu Jahvé 8 - Contre-attaque du Dieu Jahvé
9 - Le nouveau Dieu grandit et prend des forces 10 - Sursaut d'orgueil, rechute et renaissance provisoire du Dieu Jahvé 11 - En conclusion : dernières nouvelles du front
A - L'enjeu du conflit
S'il est avéré que les
hommes marchent sur la terre, il n'est pas moins vrai qu'ils habitent dans la
moyenne région de l'air. Est-ce en leur corps, est-ce hors de leur corps, ils
ne savent? Dans un espace flottant, ni sur la terre ferme, ni dans l'infini,
ils sont persuadés qu'ils cohabitent avec des personnages ni entièrement vaporeux,
ni entièrement corporels et qu'ils appellent des dieux. Or, ces personnages
aussi mystérieux qu'insaisissables sont les véritables maîtres de leur destin
terrestre et, croient-ils, extra, infra et supra terrestre.
Longtemps, bien
longtemps avant la célèbre "Guerre des deux roses" que connut
l'Angleterre au XVe siècle, la Palestine, puis le monde occidental tout entier
furent déchirés par une guerre autrement plus féroce et plus durable que le
conflit qui opposa les partisans de deux prétendants au trône de nos voisins
Grands Bretons et plus fertile en rebondissements que l'illustre "Guerre
des fouaces" qui opposa, nous raconte François Rabelais dans son
Gargantua, Picrochole à Grandgousier.

Le géant Gargantua à l'attaque contre Pichrocole
Quant à la Guerre de
cent ans, elle fait figure d'aimable plaisanterie à côté de la conflagration
qui embrasa la planète durant deux millénaires. Je veux parler de la fabuleuse
" Guerre des deux Célestes" nés du même terreau moyen-oriental.
L'enjeu était colossal.
De son issue dépendait la nomination du maître de la terre, du ciel, du système
solaire, de la Voie Lactée et même de toutes les galaxies connues et inconnues
qui virevoltent dans l'éther.
De cette guerre entre
deux géants cosmiques on connaît l'origine en Palestine. Mais le conflit n'est
pas demeuré circonscrit à ce petit lopin de terre. Il a fini par déborder sur
la totalité du monde méditerranéen et bien au-delà. Chaque condottiere divin
possédait des supporters ardents et belliqueux. Chacun se targuait, à tour de
rôle, de telle ou telle victoire locale. D'ailleurs le conflit est loin d'être
achevé. Il dure encore et encore et son issue demeure incertaine.
L'enjeu était si énorme
que les deux millénaires et quelques poussières durant lesquels nous pouvons en
suivre les péripéties à la trace ne sont qu'un clignement de paupières au
regard de l'éternité que visent les deux Titans. Il est probable que cette
guerre, plus féroce que toutes celles décrites par le grand Homère, ne
s'achèvera qu'avec la mort programmée des deux géants des cieux issus de la glèbe
palestinienne et la naissance, la mise sur orbite et le règne d'un troisième
Titan. Impossible de ne pas voir que sa grande aile s'étend déjà sur d'immenses
territoires du monde méditerranéen et au-delà. Si, de nos jours, son ombre
portée obscurcit le rayonnement des deux belligérants antérieurs, la bataille
entre ces géants des cieux faisait rage depuis sept siècles lors de la
naissance du nouveau-venu, si bien que son entrée en scène politique fut
fracassante, mais tardive et elle ne concernait pas le choc des Célestes nés en
Palestine.
Qui sait d'ailleurs si
des rivaux prêts à en découdre ne sont pas en gestation quelque part sur la
boule ronde, conformément au cycle lent du grand carrousel des héros
intergalactiques qui gazouillent dans les neurones de nos circonvolutions
cérébrales et qui brûlent d'impatience de se lancer dans l'arène de l'histoire.
Je me suis donc
installée quelque part dans la voie lactée, et j'ai contemplé l'empoignade
bi-millénaire à laquelle se sont livrée les deux grands rivaux originels, le
Dieu Jahvé et le Dieu Jésus afin d'asseoir leur domination politique sur
l'empire romain d'abord, puis sur le monde occidental et enfin sur la planète
tout entière.
Il semble qu'après de
multiples vicissitudes Jahvé ait, pour l'heure, remporté une manche importante,
comme le prouve l'arrogance de ses protégés récemment installés en Palestine.
Et pourtant, ceux-ci ne représentent que 30% de l'ensemble de leurs
co-religionnaires. Mais les 70% restants, toujours répartis dans le monde
entier, souvent à des postes stratégiques, constituent une gigantesque force de
soutien à l'action du Dieu Jahvé et aux décisions des innombrables petites
mains qui ont spolié les Palestiniens de leur terre et de leurs biens.
L'espace qui sépare
l'arrogance de l'hubris est mince. «Arx tarpeia Capitoli proxima» (La roche
Tarpéienne est proche du Capitole). Le Capitole, séjour des dieux romains,
jouxtait la roche tarpéienne du haut de laquelle on précipitait les criminels
et les traîtres, ce qui signifie que l'on peut passer de la grandeur à la
déchéance d'autant plus rapidement que, dans le feu de l'action, les combattants
oublient que Nemesis veille. Cette déesse symbolisait chez les Grecs la
"juste colère des dieux face à des humains qui bénéficiaient de privilèges
injustes". Ce mythe signifie que l'injustice adossée à la force n'a qu'un
temps et que la "juste colère des dieux", c'est-à-dire la fatalité de
l'histoire, se charge d'abolir les "privilèges injustes".
Ne voit-on pas
aujourd'hui le petit Etat sur lequel les protégés du Dieu Jahvé ont fait main
basse, tenter de tenir en laisse le nouvel Empire d'Occident ainsi que tous ses
vassaux, bouter jour après jour hors de leurs maisons et de leurs propriétés -
ou en exterminer - les légitimes propriétaires, s'être doté frauduleusement de
la foudre de Zeus, amasser missiles et bombes de tous calibres et continuer de
remplir le ciel et la terre de ses gémissements, de ses lamentations et de ses
menaces contre la Perse, accusée des plus noirs desseins?
Avis: les fidèles du
Dieu Jahvé ont mis la main sur la bombe à la mèche allumée avec laquelle un
méchant terroriste voulait tuer Tintin et son fidèle Milou dans une célèbre BD
du caricariste belge. [1]
![]() Bombshow d'un bombineur, plagiaire de Hergé, à la tribune de l'ONU |
![]() |
Lorsque Nemesis,
exaspérée par tant de mauvaise foi et de mensonges, considèrera qu'a été
franchie la ligne rouge de l'hypocrisie d'un Etat possesseur de centaines têtes
nucléaires et qui ne se bat que pour
maintenir sa domination militaire sur la région et pour continuer
inexorablement son entreprise de colonisateur et d'oppresseur des populations
autochtones, elle tournera en sens inverse la roue de la fortune. Sa main est
déjà posée tout en haut de la roue. Le Dieu Jahvé aura-t-il la force de bloquer
la fatalité et d'empêcher ses adorateurs de s'écraser au pied de la roche
tarpéienne?
B - Vue panoramique sur
la gigantissime épopée du Dieu Jahvé
1 - Regard sur les
voisins et contemporains du Dieu Jahvé
L'histoire de
l'humanité nous apprend que les dieux naissent, vivent, prospèrent, déclinent
et meurent à notre image et ressemblance.
Les dieux meurent
lorsque plus personne ne les honore et ne sollicite leur protection. C'est
ainsi que Baal, dieu cananéen de l'orage et de la pluie, Camos, le dieu des
Moabites, Astarté et Echmoun, divinités protectrices de Sidon, Milcom, dieu des
Ammonites, Melqart et Moloch, à la sinistre réputation d'être assoiffé du sang
des enfants, divinités de Tyr et de sa colonie Carthage, dont Gustave Flaubert
a fait l'un des personnages principaux de son roman Salammbô, aux côtés de la
déesse Tanit furent quelques-uns des innombrables voisins et contemporains de
notre héros le plus ancien, le Dieu Jahvé, chacun ne veillant que sur sa cité
et sa tribu.
Tout le monde connaît
le très riche panthéon de divinités qui, aux cotés de Pharaons divinisés, ont
régné durant des millénaires sur le grand empire égyptien et ont assuré sa
gloire et sa prospérité.
Mardouk, qui a si
longtemps protégé l'immense et puissant empire de Cyrus n'existe plus que dans
la mémoire des historiens.
Quant aux dieux grecs
et romains, aux héros hellènes et à toutes les familles composées et
recomposées de l'Olympe, ils sont devenus de riches symboles du fonctionnement
de notre cervelle et des témoignages anthropologiques de la profondeur et de la
finesse des mécanismes de notre psychologie artistiquement mis en scène par les
poètes grecs. Icare, Tantale, Ixion, Phaéton, Prométhée, Sisyphe, Persée nous
parlent de nos aspirations, de nos élévations, mais aussi de nos échecs et de
nos limites.

Supplice de Tantale d'après Willi Glasauer
Le mythe est un théâtre et son langage symbolique couvre
toute la dimension psychologique, éthique, spirituelle de l'esprit humain.
Les Grecs croyaient-ils en leurs
mythes s'est demandé dans un petit ouvrage célèbre l'historien Paul
Veyne. Ils y croyaient et n'y croyaient pas. Ils y croyaient comme les
chrétiens croient et ne croient pas au jardin d'Eden et les musulmans aux
félicités du paradis d'Allah. Mais, ce qui est certain, c'est que les Grecs croyaient
en leurs Dieux aussi passionnément que les fidèles des monothéismes
chrétien et musulman et ceux de l'hénothéisme juif croient au dieu unique
qu'ils localisent hors de leur cervelle, quelque part dans la stratosphère. Il
suffit de lire les grands romans populaires du premier siècle - Chéréas
et Callirohé de Chariton d'Aphrodise, ou Les Éthiopiques,
Théagène et Chariclée d'Héliodore publiés dans la collection de
La Pléiade de Gallimard - pour comprendre à quel point les dieux étaient
vivants, puissants et omniprésents dans la vie quotidienne des Grecs.
Jahvé est donc aujourd'hui la seule divinité qui ait survécu
à tous ces collègues et contemporains, aujourd'hui défunts.
Avant de devenir une divinité assez puissante pour s'être installée à demeure, durant près de trois millénaires, dans les cervelles des orants d'un groupe humain spécifique et géographiquement bien localisé, ce héros fut, à l'origine, une petite divinité maigrichonne et évanescente. Eloh au milieu d'une multitude d'autres Elohim, c'est-à-dire d'autres "souffles" insaisissables, cet Eloh-là fut désigné ultérieurement sous la forme du tétragramme YHWH.
Modelé par d'habiles artisans à partir de bribes de légendes
populaires, de chansons et de récits fragmentaires, il devint la divinité
personnelle assez fringante qu'une tribu belliqueuse sculpta à son image et
ressemblance. Propriété exclusive de ce groupe humain et bouche d'ombre à
laquelle ses servants faisaient prononcer ses directives et ses cadeaux sous la
forme de territoires que la tribu souhaitait s'approprier, cette divinité fut,
comme tous ses collègues, astucieusement construite sur le principe du
boomerang. En effet, un désir expédié dans la stratosphère et qui revient sur
terre sous la forme d'un ordre divin possède infiniment plus de force
persuasive que le même ordre proféré par un simple mortel.
L'originalité de cette divinité-là vient de ce qu'elle avait
ajouté aux fonctions morales et théologiques classiques, propres à tous les
dieux de la terre depuis l'origine des temps, une manière de pouvoir de
régisseur cadastral et de notaire intergalactique. Elle aurait laissé choir, du
haut des nues, à l'intention de ses protégés, l'acte de propriété d'un
territoire plutôt petit, une sorte de confetti ni très fertile, ni
particulièrement bien situé sur la mappemonde, qu'elle gardait précieusement
dans sa manche. Si l'on se plaisait à imaginer qu'il s'agirait réellement d'un
"cadeau divin" bien concret, on est en droit d'en conclure que les
moyens du dieu étaient modestes et son présent plutôt mesquin.
Ses collègues et contemporains avaient imprudemment omis de
s'attribuer ce pouvoir notarial, ce qui pourrait bien se révéler la cause
principale de la maladie à mort qui les a frappés les uns après les autres.
En l'espèce, afin de parvenir à imiter le bernard-l'hermitte
et à s'installer sur le territoire d'autrui que la tribu en voie de
sédentarisation avait en vue, il lui fallait trucider ou expulser les premiers
occupants. Quoi de plus agréable pour des conquérants et - déjà - des
colonisateurs, que de brandir un droit, officiellement délivré par l'au-delà,
de tuer, de voler et d'asservir les populations dont on lorgne la terre et les
richesses, tout en se proclamant d'innocents exécuteurs d'un ordre divin? Merci
Jahvé.
Notre héros surnaturel, s'était longtemps accommodé d'être
entouré de nombreux rivaux dans son propre pré carré. Mais il a fini par en
prendre ombrage et par éliminer les Baal et les Astarté honorés au moyen de
cippes et de multiples sanctuaires qui irritaient sa vue. D'habiles artisans du
temps des rois Ezéchias et Josias ont joliment renforcé son squelette. Puis des
scribes inventifs ont commencé de l'habiller d'une plaisante musculature grâce
à l'ingénieuse rédaction d'une première version du Deutéronome.
Josias, le premier roi législateur que cette tribu ait connu,
s'est si bien persuadé que son personnage existait réellement hors de sa
cervelle et qu'il saurait se montrer reconnaissant de la magnifique demeure que
"son" peuple lui avait érigée, ainsi que des nombreux hommages qui lui
avaient été prodigués sous la forme de somptueuses cérémonies et d'abondants
sacrifices de bestiaux, que ce petit souverain de la minuscule province de
Judée se crut capable de vaincre l'armée de la puissante Egypte commandée par
le Pharaon NechaoII auquel il voulait couper le passage à travers la Palestine.
Le Dieu Jahvé serait le bouclier de l'armée de son peuple et il marcherait à sa
tête.
Hélas, Josias découvrit à son détriment et à son grand
chagrin - et tous les Judéens avec lui - que la protection d'une armée
puissante est préférable à celle d'un souffle évanescent, dût-il se qualifier
d'"être surnaturel" et cela, en application de la célèbre sentence:
"Aide-toi et le ciel t'aidera". La vérité était là et elle
était sinistre: Jahvé s'était révélé un Eloh impuissant.
Le roi Josias fut mortellement blessé à Meggido en -609 par
un archer égyptien et sa maigre armée fut écrasée. Les tenants des Elohim
rivaux dont les cultes avaient été interdits par le souverain en déroute,
triomphèrent ostensiblement et retournèrent au culte de leurs anciens
protecteurs. La défaite et la mort de l'initiateur de l'hénothéisme jahvique
furent interprétés par le peuple comme un châtiment d'autant plus durement
ressenti que la Judée vaincue fut annexée à l'empire babylonien montant et tous
ses notables, ainsi que ses artisans furent expédiés en Babylonie et mis au
service de Nabuchodonosor.

Après un tunnel théologico-social durant l'exil en Babylonie,
la chenille Jahvé subit une mue si décisive grâce aux soins diligents d'Esdras
et de ses acolytes qu'elle reparut en Judée, un siècle et demi plus tard, en
papillon multicolore.
Le mince récit de ses exploits collationné du temps de Josias
s'était entretemps enrichi de plusieurs opuscules relatant les travaux
herculéens - si je puis dire - accomplis par cette divinité depuis l'époque où
l' esprit planait sur les eaux.
Durant ces longues années de ferventes cogitations, de
valeureux rédacteurs nous apprirent comment cette divinité créa le ciel, la
terre, les étoiles, le paradis et tutti quanti ainsi que le couple
originel. On apprend ainsi que les deux premiers humains furent des Judéens. Il
paraît que ces gloutons amateurs de pommes furent chassés d'un jardin
miraculeux et que, depuis lors, le monde entier doit expier leur faute
impardonnable.
Esdras
est le grand artiste et sculpteur du Dieu Jahvé. La postérité est ingrate, car
il ne jouit pas, auprès de ses co-religionnaires, de la considération que
mérite son immense exploit théologico-littéraire.
Voir : - 4 - Comment le cerveau d'un peuple est devenu un bunker, 3
novembre 2010

Enluminure représentant le scribe Esdras en plein
travail
Toujours est-il qu'à partir de ce moment, le Dieu Jahvé
sortit des pages du livre et se mit à marcher et à tourner en rond dans les
cervelles des Judéens. Comme il était devenu très bavard, il n'arrêtait pas de
chuchoter à l'oreille de sa tribu bien-aimée qu'elle était sa seule et unique
amante, que grâce à lui elle conquerrait le monde, qu'un jour, l'hénothéisme
jahviste serait le maître de la terre et que les descendants de ses chouchous
seraient aussi nombreux que les grains de sable du désert.
Ces confidences plus douces que le nectar et l'ambroisie
entendues en leur corps ou hors de leur corps - qui le sait ? - ont si
violemment enflammé les têtes de ses adorateurs qu'après mille et mille
rotations de la terre autour de son soleil, l'incendie continue d'embraser les
cervelles. Les heureux bénéficiaires des cadeaux qu'ils se sont fait à
eux-mêmes ont coupé les cordes et démonté les échafaudages qui ont présidé à sa
construction de leur divinité. Puis ils ont clamé haut et fort qu'ils avaient
définitivement expédié leur truchement mythique dans la stratosphère. Puis ils
ont chanté un hymne d'action de grâce à leurs propres mérites. S'ils étaient
les "élus" d'une divinité exceptionnelle, c'est parce qu'ils étaient
eux-mêmes aussi exceptionnels que leur divinité. Plus beaux et plus
intelligents que les autres variétés d'humains, ils se sentaient un "peuple
fier et dominateur". Mais ce sont de ces vérités "qu'à
soi-même on se dit, mais qu'on ne supporte pas qu'un autre vous les dise".
En un mot comme en cent, ils étaient, ils sont et ils seront des humains
uniques jusqu'à la fin des temps.
Depuis lors, ils se tiennent mordicus à des paroles
qu'ils déclarent chues en droite ligne de la galaxie et qui se confondent
miraculeusement à leurs souhaits les plus chers et à leur être le plus profond.
Voir - 2 - L'invention du "peuple élu" et de la "Terre Promise",
30 mars 2010
Mais l'hubris est mauvaise conseillère. Après s'être attaqués
à l'empire assyrien, puis à l'empire babylonien, les Judéens habités par le
Dieu Jahvé se sont attaqués à l'empire romain. Or, ce dernier n'a pas fait de
quartiers. Il a rasé la ville et la maison du Dieu. De nombreux fidèles ont
péri , une partie des survivants a été expédiée en esclavage dans la capitale
de l'empire, le reste s'est dispersé dans les villages environnants avant de
s'envoler vers des cieux plus lointains et plus cléments.
Une période sombre commença pour le Dieu Jahvé, soumis aux
aléas des variations politiques et aux caprices des dirigeants romains. Ils
furent tantôt choyés et tantôt tourmentés. L'empereur Constantin qui avait
choisi d'abandonner les dieux païens pour se rallier au rival nouvellement
apparu, en vint à manifester, à la fin de son règne, une hostilité violente
envers les adorateurs d'un Jahvé qu'il avait favorisé à ses débuts.
Voir - 12 - Petite généalogie du ghetto appelé Israël, 29 juin2012
En revanche, son neveu et successeur, Julien, dit le
Philosophe et stigmatisé par les disciples du successeur de Jahvé sous le
sobriquet de l'Apostat en raison de sa volonté de redonner vie aux dieux
romains, cet empereur-là manifestait si clairement sa préférence pour
l'ancienne divinité des Hébreux - bien qu'il ait été élevé dans la religion du
nouveau dieu de la Croix, mais dans sa version "hérétique" appelée arianisme
- qu'il écrivit un opuscule intitulé Contre les Galiléens. Il
s'empressa donc d'abolir les lois restrictives contre les fidèles du Dieu Jahvé
édictées par les empereurs Constantin et Constance, ses prédécesseurs .
Il alla jusqu'à proposer aux communautés juives dispersées
dans son empire de reconstruire la maison de leur Dieu à Jérusalem et donc de
leur permettre de retourner sur la terre dont ils se prétendaient les
propriétaires, afin de redonner vie à un nouveau Royaume de Juda.
Jahvé put constater avec chagrin que les riches communautés
expatriées remercièrent poliment mais, d'un même mouvement, refusèrent l'offre
de l'empereur et dédaignèrent le projet d'un retour à la "terre promise".
La rude terre de Palestine ne les tentait pas du tout du tout. Ils attendaient
le véritable Messie qui remplacerait l'usurpateur galiléen qui prétendait
bénéficier de ce titre. Cette attente était, à leurs yeux, beaucoup plus
confortable si elle se déroulait dans les riches cités de l'empire romain ou
dans la luxuriante Mésopotamie, plutôt que sur une "terre promise"
palestinienne peu propice, à leurs yeux, à devenir une source de richesses
comparables à celles dont ils jouissaient alors. L'idée nationale constituait
un bien faible appât face à la perspective d'une bourse bien remplie.
Et pendant ce temps-là…
Vaincu par les aigles romaines Jahvé survivait petitement
dans des villages de Palestine, mais s'épanouissait au bord de l'Euphrate et
dans les riches cités commerçantes de l'empire romain.
Voir - 12 - Petite généalogie du ghetto appelé Israël, 29 juin2012 , IIè
partie - Un gouvernement central puissant et vagabond
Mais rien n'est parfait, ni en ce bas monde, ni dans les
espaces azuréens et souvent un premier problème est porteur du suivant. En
effet, alors que l'occupation romaine battait son plein, un rival était apparu
dans le pré carré d'un Jahvé affaibli. Un Dieu en chair et en os avait marché
durant trois décennies et des poussières sur la terre que Jahvé avait "promise"
à sa tribu. Méprisant l'espace ratatiné sur lequel régnait son prédécesseur, le
nouveau venu avait ouvert les deux bras. Telles deux grandes ailes déployées,
elles avaient embrassé le globe terrestre tout entier. Le nouveau Dieu avait
proclamé haut et fort que son règne n'était pas de ce monde. Il avait même
ajouté qu'il n'offrait ni terre, ni richesses, ni pouvoir à offrir, mais un
amour universel pour tous les humains de la terre. Il parlait de concorde,
d'amour pour le genre humain tout entier, de royauté céleste et d'autres
balivernes de ce genre aux oreilles des chouchous de Jahvé.
Ce discours a profondément déplu aux notables religieux au
service de l'ancienne divinité. Ils y ont décelé une critique acerbe de leur
propre maître. Ils se sont donc employés à éliminer prestement l'intrus en
sollicitant l'aide de collaborateurs extérieurs , c'est-à-dire des occupants
romains.
Erreur, fatale erreur. Suspendu sur des poutres croisées, puis
enfermé durant trois longues journées et trois nuits dans une grotte
hermétiquement obturée par un énorme bloc de pierre, il s'en est évadé on ne
sait comment, mais frais et rose et plus ragaillardi que jamais.
Cette victoire sur le trépas signa son entrée définitive dans
le club fermé des divinités.
Son enveloppe charnelle s'est encore promenée quelques
semaines sur la terre de Palestine; mais, un beau jour, il s'est envolé en
direction de la Voie Lactée.
A l'instar de son prédécesseur, une pluie de biographes s'est
mise à raconter, a posteriori, l'immensité de ses exploits lors de sa
brève incarnation en humain. Nettement moins inspirés et moins prolixes et
surtout moins bien organisés que ceux de son prédécesseur, ils ont produit des
récits plutôt hâchés, ni toujours concordants, ni toujours fidèles, bien que
seul un quarteron d'entre-eux ait finalement été retenu. Le résultat d'un
artisanat littéraire individuel est loin d'égaler le professionnalisme de la
production centralisée des biographes du Dieu Jahvé. Néanmoins il permet aux
fidèles du nouveau Céleste de garder en mémoire l'essentiel de ses exploits.
Pardon d'en rappeler quelques-uns qu'un habitant de l'espace
intergalactique a bien voulu évoquer lors de mon séjour en ces lieux
enchanteurs: "Incarnation de la bonté et de toutes les vertus, maître
des éléments, apaisant les tempêtes, marchant sur les eaux, multipliant les
pains et les poissons, guérisssant des aveugles, des paralytiques, des
hémoroïsses, redonnant vie à des membres desséchés, ressuscitant une jeune
fille par-ci, un jeune homme par-là, il a même réussi à se ressusciter lui-même
après avoir passé, dans une sorte de grotte, trois longues journées durant
lesquelles nous ignorons de quelles métamorphoses il a été le siège. Mais ce qui
est sûr, c'est qu'il en est ressorti tout frais et rose et, pour notre plus
grand bonheur, il s'est élevé dans les airs par ses propres moyens."
Voir
: Interlude estival : Incursion au paradis avant de replonger dans l'enfer du
sionisme , 23 juillet 2012
Bien que ce nouveau Dieu soit issu de son propre sein, le
Dieu Jahvé éprouva un vif mécontentement devant la mise en cause de son action
et de son pouvoir. Il mit en branle le ban et l'arrière-ban de ses fidèles, qui
s'empressèrent de prêter main-forte à la racaille méprisable des petites
divinités de l'empire romain - à la guerre comme à la guerre, seul l'objectif
compte et on ne choisit pas toujours ses alliés. Ils combattirent donc de
conserve leur ennemi commun avec ardeur et férocité.
Jahvé niait mordicus que ce nouveau venu fût un
collègue authentique. Il le qualifiait d'usurpateur et contestait farouchement
qu'il fût son envoyé. Il avait bien promis de faire parvenir un jour un messie
à sa tribu bien-aimée, mais pas question de lui forcer la main et ce Galiléen
n'était, clamait-il, qu'un vulgaire contrefacteur, un pseudo prophète, qui
avait mal assimilé les lumineux écrits d'Esdras, son hagiographe préféré. En
tout cas, pas question de le reconnaître comme un égal.
Quant aux biographes de ce faussaire, ce n'étaient que des
fabricateurs de légendes et des rédacteurs de maigres fictions à la courte
inspiration. Le pire de tous fut un certain Saül, un transfuge, donc un
traître, qui renia même son nom et prit celui de Paul.
Le
Dieu Jahvé leva alors une armée de polémistes chargés de percer de flèches
empoisonnées le nouveau-venu et ses soutiens. Une énorme masse, une montagne,
que dis-je, un Himalaya d'imprécations, de dénonciations, d'insultes et autres
bla bla bla et ratiocinations sur les sujets les plus divers, allant des plus
futiles, aux plus grossiers et aux plus lubriques en passant par des
considérations pratiques sur le culte, les rites et les relations domestiques
fut produite durant près d'un millénaire.

Page du Talmud
Le quartier général de
la contre-offensive siégeait en Babylonie, mais elle se poursuivit en de
multiples autres lieux et dura jusqu'au VIe siècle. Barbe au vent et calame
affûté, des cohortes de pieux vieillards se succédèrent et envoyèrent leurs
scuds remplis à ras bord de fiel, de mépris et de détestation contre le nouveau
Dieu , ses disciples et ses fidèles, le tout benoîtement rassemblé dans un
ensemble appelé Talmud, mot qui signifie Etudes. Le
tableau ci-dessous fournit quelques exemples de ces "Etudes"
concernant le rival détesté.

Discussion sur la Thora, représentation par Mike Katz
- Sanhédrin, 67a :
Jésus est désigné comme le fils de Pandira (Panthera).
- Kallah, 1b. (18b) :
Jésus, fils illégitime, conçu pendant les règles de sa mère.
- Sanhedrin, 67a : Jésus,
pendu la veille de la Pâque.
- Abhodah Zarah II :
Jésus désigné comme le fils de Pandira, un soldat romain.
- Toldoth Jeschu :
Judas et Jésus se disputent dans une querelle où volent les obscénités : (...)
Juda a pissé sur Jésus ".
- Schabbath XIV : Jésus
à nouveau désigné comme le fils de Pandira, le Romain.
- Sanhedrin, 43a : À la
veille de Pâque, ils pendirent Jésus.
- Schabbath, 104b :
" C'était un imbécile, et personne ne doit prêter attention aux imbéciles.
"
- Sanhedrin, 107b :
Jésus séducteur, corrupteur et destructeur d'Israël.
- Zohar III, (282) :
Jésus, mort comme une bête et enterré dans un tas de fiente.
- Abhodah Zarah, 21a :
Une référence au culte de Jésus ne doit pas être acceptée dans les maisons, car
les idoles ne doivent pas être acceptées[88].
- Orach Chaiim, 113 :
Il ne faut pas donner l'impression qu'on pourrait avoir du respect pour Jésus.
De nos jours encore, les fidèles de Jahvé vénèrent ces
Etudes ou Talmud à l'égal des récits originels contenus dans le recueil appelé
Thora. Dans son Histoire du Talmud, écrite en collaboration avec le célèbre
Docteur Isaac M. Wise dont j'ai évoqué le rôle décisif en faveur du sionisme
auprès du président Wilson, (voir - Du Système de la Réserve fédérale au camp de concentration de Gaza : Le rôle d'une éminence grise: le Colonel House, 3
février 2010), Michael Rodkinson déclare que, durant des siècles, non seulement
"le Talmud n'a pas été détruit, mais que pas même une seule lettre n'en
est tombée, et qu'aujourd'hui il s'épanouit à un degré jamais rencontré dans
toute son histoire. (...) Le Talmud est l'une des merveilles du monde. À
travers les vingt siècles de son existence il a survécu dans son intégralité,
et non seulement ses ennemis n'ont pas réussi à en détruire une seule ligne,
mais encore ils n'ont pas même été capable d'en diminuer le rayonnement à une
époque quelconque. Le Talmud domine toujours les esprits d'un peuple entier,
qui vénère son contenu comme vérité divine (...)." (C'est moi qui
souligne)
Voici donc un exemple particulièrement
"rayonnant" de la production contenue dans la "merveille du
monde" dont il aurait été catastrophique de "détruire une seule
ligne":
La pédérastie avec un enfant qui a moins de trois ans,
n'est pas à considérer de la même manière que la pédérastie avec un enfant plus
âgé." Quelle est la base de leur désaccord ? - Rab soutient que seul un
sujet passif qui pourrait être capable d'avoir des rapports sexuels en tant que
sujet actif, peut rendre coupable le sujet actif ; tandis qu'un enfant
incapable d'être un sujet actif, ne peut être considéré comme le sujet passif
d'un acte de pédérastie. Samuel soutient quant à lui que l'Écriture dit :
"Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme" .
Il a donc été enseigné, conformément à l'avis de Rab, que le crime de
pédérastie n'est qualifié qu'à partir de neuf ans et un jour ; (55a) mais celui
qui commet la bestialité, que ce soit par les voies naturelles ou par les voies
qui ne sont pas naturelles, ou bien une femme qui fait en sorte d'être abusée
d'une manière bestiale, que ce soit par les voies naturelles ou par les voies
qui ne sont pas naturelles, est passible de châtiment. "
Cité par Benjamin H. Freedman
in Facts are Facts, The truth about the Khazars.
Il semble que Jahvé se fasse vieux et qu'il souffre de
périodes somnolence et d'absence, si bien qu'au réveil il oublie de jeter un
coup d'oeil sur l'action de ses partisans. Il ferait bien d'admonester les
vieillards libidineux qui profitent de leur liberté pour se défouler en
rédigeant, les "merveilles" ci-dessus rapportées et pompeusement
appelées baraita. Jahvé, réveille-toi!
Quant aux pierres à l'aide desquelles les fantassins
de l'armée talmudique ont lapidé et tenté d'occire le maigre effectif originel
du nouveau Dieu, elles se ramènent à un tel monceau d'insultes, de jugements
méprisants et même orduriers, que je renvoie en note un exposé abondant, mais
néanmoins partiel. (2 Voir tableau )
9 - Le nouveau Dieu grandit et prend des forces
Pendant que les troupes de Jahvé bouillonnaient et
fermentaient, le nouveau Dieu, loin d'être affecté par les doubles persécutions
de ses ennemis, se nourrissait humblement des tortures dont il faisait l'objet
et grandissait discrètement à l'ombre des maisons de prière de son rival.
D'ailleurs sa modestie séduisait de plus en plus d'adeptes, y compris parmi ses
persécuteurs eux-mêmes.
Au bout de trois cent ans durant lesquels il manifesta
une belle résilience et une opiniâtreté à toute épreuve, persuadé que son
message universel anéantirait le message intolérant et tribal de l'ancienne
divinité, il réussit un exploit cosmologique qui a dû rendre jaloux le Titan
Atlas lui-même condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules.

En effet, le nouveau Dieu Jésus agit finement. Il rangea
discrètement les planètes dans un certain ordre, afin de leur faire écrire ses
propres initiales sur la voûte céleste. Il paracheva son exploit en chuchotant
à l'oreille de Constantin, l'empereur romain du moment, que "par ce
signe" ses armées seraient victorieuses sur les champs de
bataille. In hoc signo vinces affirma-t-il en latin, langue qu'il
connaissait par science infuse - comme toutes les autres langues de la terre,
d'ailleurs - depuis qu'il avait rejoint son "père" dans la
stratosphère. Sa mère mit près de deux millénaires avant de les rejoindre, mais
la petite famille avait fini par se trouver réunie.
Voir - 12 - Petite généalogie du ghetto appelé Israël, 29 juin2012
Ce prodige céleste ne passa pas inaperçu. Ni le Dieu Jahvé,
ni les petites divinités romaines n'avaient été capables d'une telle prouesse
astronomique. L'empereur, reconnaissant ainsi que le concile de Nicée qu'il
réunit en toute hâte, en firent sur le champ le protecteur officiel de
l'empire.
Le Jésus en chair et en os qui avait été crucifié du temps de
l'empereur Tibère se métamorphosa illico en un mystérieux Dieu
trinitaire, à la fois un et plusieurs, mais ni en même temps, ni sous le même
rapport. Cette création théologique extraordinaire a mis des générations de
commentateurs à la torture, comme en témoignent les kilomètres de rayonnages
d'ouvrages des pieux auteurs qui ont tenté de dénouer le sac de noeuds que
représente cette invention. Trois "personnes" "distinctes"
ne font pas trois dieux, ont-ils affirmé péremptoirement, car le trio se
condense miraculeusement en un seul Dieu. Pas de hiérarchie non plus dans un
triumvirat parfaitement démocratique: le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont
égaux. D'ailleurs, ils participent d'une essence unique, mais tout en demeurant
séparés. Des esprits mal intentionnés ont ricané et prétendu qu'il s'agissait
d'un polythéisme camouflé. Ils se sont même demandé à quel âge et dans quelles
circonstances le Jésus galiléen agissait en tant que Dieu. Fi, les méchants. Il
ne savent pas que ces questions dépassent l'entendement des simples mortels et
qu'un mys-tè-re est destiné à demeurer mys-té-rieux.
Toujours est-il que, puisant sa nourriture à la fois dans la
philosophie grecque antique et dans le juridisme de l'empire romain, le Dieu
trinitaire Jésus, désormais nommé "le Christ", atteignit
rapidement une carrure dominatrice telle qu'il se mit à persécuter ses anciens
persécuteurs, et cela avec une hargne égale à celle dont il avait été victime
de leur part.
Jahvé se rebella contre les avanies dont il eut à souffrir et
résolut de venger les massacres dont ses partisans étaient victimes. Quelques
groupes de ses fidèles émigrés dans la ville d'Antioche se ruèrent sur les
arrogants adeptes du nouveau Dieu et, poussant leur avantage, réussirent à
reconquérir Jérusalem, l'ancienne capitale de leur héros, mais, ô scandale,
elle était devenue chrétienne. Sous prétexte de la purifier, ils la
saccagèrent, détruisant églises et couvents et massacrant au passage les
prêtres, les moines et les fidèles du nouveau Dieu.
Mais ce triomphe du Dieu Jahvé fut de courte durée. Le
successeur de Constantin, l'empereur Constance, laissa la bride sur le cou aux
prêcheurs du Dieu trinitaire. Ils se déchaînèrent à leur tour contre les
fidèles des nombreuses divinités antiques, et surtout, ils se vengèrent
cruellement des massacres antérieurs commis par les fidèles du Dieu Jahvé.
Toutes les guerres sont cruelles, mais les guerres religieuses sont les pires
de toutes. Comme l'écrira un connaisseur de l'âme religieuse, "les
Hommes ne font jamais le mal si complètement et joyeusement que lorsqu'ils le
font par conviction religieuse". (Blaise Pascal).
Au IVe siècle, dans l'un de ses sermons, l'éloquent archevêque
de Constantinople, Jean Chrysostome - c'est-à-dire Jean bouche d'or -
accabla les fidèles de Jahvé des pires injures. Il les traita de voleurs,
d'impurs, de débauchés, de rapaces, d'avares, d'artisans de ruses,
d'oppresseurs des pauvres qui avaient mis le comble à leurs crimes en immolant
Jésus.

Jean Chrysostome, mosaïque du IXe siècle à
Constantinople, ancienne basilique Sainte-Sophie
L'insulte suprême était
lancée. Le trait était si violent qu'il poursuivit les fidèles du Dieu ancien
durant dix-sept siècles. Ils étaient devenus aux yeux de toutes les sociétés
européennes acquises au Dieu trinitaire le "peuple déicide".
Il fallut attendre la
fin du XXe siècle et le souvenir des persécutions que leur fit subir en Europe
le régime nazi pour que le Dieu trinitaire, accusé sinon de collaboration, du
moins de passivité, se résolve à oublier cette vilaine perfidie et se vît
condamné à faire piteusement amende honorable. Le 30 septembre 1997 à Drancy,
les évêques de France, évoquant la persécution des fidèles de Jahvé, faisaient
humblement acte de repentance et reconnaissaient officiellement et publiquement
que "devant l'ampleur du drame et le caractère inouï du crime, trop de
pasteurs de l'Église ont, par leur silence, offensé l'Église elle-même et sa mission.
Aujourd'hui, nous confessons que ce silence fut une faute. (…) Nous confessons
cette faute. Nous implorons le pardon de Dieu et demandons au peuple juif
d'entendre cette parole de repentance".
11 - En conclusion :
dernières nouvelles du front
Pendant que le Dieu
Jésus, confortablement installé dans son statut trinitaire, avait régné en
maître sur le continent européen durant plus d'un millénaire, il avait, comme
tout chef absolu, abusé de son pouvoir. Persécutant et opprimant durement les
fidèles de l'ancien Dieu il avait même failli l'étouffer.
Aveuglé par son
triomphe en Occident, le Dieu trinitaire ne s'était pas aperçu de ce que, dans
les steppes de Russie, les plaines de Pologne et des pays baltes, une masse
innombrable de nouveaux fidèles gonflait l'armée d'un Jahvé qui, tel le phénix,
se préparait à renaître victorieusement de ses cendres une nouvelle fois. Il
n'avait pas su déchiffrer la généalogie souterraine des nombreux avatars de son
rival. Et l'hélohisme engendra le jahvisme, qui engendra le pharisaïsme, qui
engendra le talmudisme, qui engendra le sionisme, qui engendra le culte du
judaïsme moderne, qui engendra l'Israélien intolérant et xénophobe tel qu'il se
révèle jour après jour à l'égard des habitants autochtones de la Palestine occupée.
La roue du destin avait
provisoirement tourné dans un sens qui lui était favorable et le Dieu Jahvé
reprenait triomphalement possession du lopin qu'il avait offert à ses
chouchous. C'est tête basse et bouche cousue que le Dieu de la Croix assista
aux expropriations et aux massacres de ses fidèles sur la terre qui l'avait vu
naître.
Le retour en gloire du
Dieu Jahvé en terre palestinienne signe le point de départ d'un nouveau cycle
dans la guerre des dieux. Mais cette fois, la confrontation se déroulera en
Orient et l'opposera au dernier-venu des grands Célestes né dans la péninsule arabique
et à ses fougueux disciples.
"Je ne crois pas
en un Dieu personnifié et je ne l'ai jamais nié , mais au contraire exprimé
clairement. S'il y a en moi quelque chose de religieux, alors c'est mon
admiration sans borne pour la structure du monde pour autant que la science
puisse nous la révéler. (...)
La Bible est un recueil
de légendes certes honorables, mais primitives et assez puériles. Aucune
interprétation aussi subtile soit-elle ne peut changer cela. Les
interprétations subtiles, très torturées, n'ont souvent presque rien à voir
avec le texte original. La religion juive comme toutes les autres religions est
une incarnation de la plupart de ces superstitions puériles. (...)
Le peuple juif, auquel
j'appartiens volontiers et dont j'apprécie profondément la mentalité, ne
présente pas pour moi de qualités différentes des autres personnes. A en juger
par mon expérience, il n'est pas meilleur que d'autres groupes humains . (...)
Je ne vois donc rien " d'élu " à son sujet...."
Lettre manuscrite d'Albert
Einstein au philosophe Eric Gutkind pour le remercier de lui avoir fait
parvenir son livre "Choisir la vie : l'appel biblique à la révolte" (édité
en 1952 par H. Schuman).
Notes
[1] "Pour la
bombinette, c'est dans L'oreille cassée, page 23. Tintin et le général Alcazar
jouent aux échecs. Un terroriste armé d'une bombe à la mèche allumée s'apprête
à lancer celle-ci sous la fenêtre de la pièce où se trouvent Tintin et le
général. Page 24, la bombe arrive dans le bureau et Tintin la rejette par la
fenêtre."
in Catherine Lieutenant,
http://lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.skynetblogs.be/, Guerre à la
guerre nondedieu !
[2] Missiles
anti-chrétiens du Talmud, texte qui, pour reprendre le jugement de l'un de ses
éminents commentateurs, (voir ci-dessus), "domine toujours les esprits
d'un peuple entier, qui vénère son contenu comme vérité divine". Les
jugements polémiques relatés ci-dessous datent, certes, des débuts du
christianime. Mais ils n'ont été depuis lors ni abrogés, ni même atténués.
Comme l'écrit dans son introduction l'auteur de l'Histoire du Talmud, "pas
une seule ligne" n'en n'a été perdue ou modifiée.
- Orach Chaiim (57, 6a)
: Il ne faut pas avoir plus de compassion pour les chrétiens que pour les
cochons, quand ils sont malades des intestins.
- Zohar II (64b) : Les
chrétiens sont idolâtres, ils sont comparés aux vaches et aux ânes.
- Kerithuth (6b p. 78)
: Les Juifs sont des humains, non les chrétiens, ce sont des bêtes
- Babha Kama (113a) :
Les Juifs peuvent mentir et se parjurer, si c'est pour condamner un chrétien.
- Chullin (91b) : Les
Juifs possèdent la dignité dont même un ange ne dispose pas.
- Sanhedrin (58b) :
Frapper un Juif, c'est comme gifler la face de Dieu lui-même.
- Chagigah (15b) : Un
Juif est toujours considéré comme bon, en dépit des péchés qu'il peut
commettre. C'est toujours sa coquille qui se salit, jamais son fond propre.
- Makkoth (7b) : On est
innocent du meurtre involontaire d'un Israélite, si l'intention était de tuer
un chrétien ; tout comme on est innocent du meurtre accidentel d'un homme,
quand l'intention était d'abattre un animal.
- Orach Chaiim (225,
10) : Les chrétiens et les animaux sont utilisés de manière équivalente dans
une comparaison.
- Midrasch Talpioth
(225) : Les chrétiens sont créés pour servir les Juifs de toute éternité
- Hilkhoth Maakhaloth :
Les chrétiens sont des idolâtres, ne pas les fréquenter.
- Abhodah Zarah (22a) :
Ne pas fréquenter les gentils, ils versent le sang.
- Abhodah Zarah (25b) :
Se méfier des chrétiens quand on voyage avec eux à l'étranger. - Orach Chaiim
(20, 2).
Les chrétiens se
déguisent pour tuer les Juifs.
- Abhodah Zarah (15b) :
" Il ne faut jamais laisser un animal s'approcher des Goïm, on les soupçonne
d'avoir des rapports sexuels avec eux. "
- Abhodah Zarah (22a) :
Passage suggérant encore que les chrétiens ont des relations sexuelles avec les
animaux.
- Schabbath (145b) :
Les chrétiens sont impurs parce qu'ils mangent de la nourriture impure.
- Abhodah Zarah (22b) :
Les chrétiens sont impurs parce qu'ils n'étaient pas là au Mont Sinaï.
- Iore Dea (198, 48) :
Les femmes juives sont contaminées par la simple rencontre de chrétiens.
- Kethuboth (110b) :
Pour l'interprétation d'un psaume un rabbin dit : le psalmiste compare les
chrétiens[90] à des bêtes impures. - Sanhedrin (74b) Tos. : Les rapports
sexuels des chrétiens sont comme ceux des bêtes. La semence des Goïm vaut bien
celle des bêtes.
- Eben Haezar (44, 8) :
Sont nuls, les mariages entre les chrétiens et les Juifs.
- Zohar (II, 64b) : Le
taux de naissance des chrétiens doit être diminué matériellement.
- Zohar (I, 28b) : Les
chrétiens sont les enfants du serpent de la Genèse.
- Zohar (I, 131a) : Les
idolâtres (sous entendre : les chrétiens) souillent le monde.
- Emek Haschanach (17a)
: L'âme des non-juifs vient de la mort et de l'ombre de la mort.
- Zohar (I, 46b, 47a) :
L'âme des gentils est d'une origine théologique impure.
- Rosch Haschanach
(17a) : L'âme des non-Juifs descend en enfer.
- Iore Dea (377, 1) :
Il faut remplacer les serviteurs (chrétiens) morts, comme les vaches, ou les
ânes perdus.
- Iebhammoth (61a) :
Les Juifs ont droit à être appelés " hommes ", pas les chrétiens.
- Abhodah Zarah (14b)
Toseph : Il est interdit de vendre les Livres des Prophètes aux chrétiens.
- Abhodah Zarah (78) :
Les Églises chrétiennes sont le lieu de l'idolâtrie.
- Iore Dea (142, 10) :
Il faut toujours rester à une certaine distance des Églises, sauf quand on est
dans le dos de cette même Église, alors on peut se rapprocher...
- Iore Dea (142, 15) :
Il ne faut pas écouter la musique des Églises, ni regarder ses idoles.
- Iore Dea (143, 1) :
On ne doit pas reconstruire des bâtiments qui se trouvent près d'une Église.
- Choschen Ham. (26, 1)
: Un Juif ne doit pas être poursuivi devant un tribunal chrétien, par un juge
chrétien, ou par des lois chrétiennes.
- Choschen Ham (34, 19)
: Les chrétiens et les serviteurs ne peuvent pas témoigner lors d'un procès.
- Iore Dea (112, 1) :
Ne pas manger avec les chrétiens, cela engendre la familiarité.
- Abhodah Zarah (35b) :
Ne pas boire du lait tiré par un chrétien.
- Iore dea (178, 1) :
Ne jamais imiter les coutumes des chrétiens, même simplement par la coiffure.
- Abhodah Zarah (72b) :
Il faut jeter le vin s'il a été touché par un chrétien.
- Iore Dea (120, 1) :
La vaisselle acheté à des chrétiens doit être jetée.
- Abhodah Zarah (2a) :
Il faut stopper tout contact avec les chrétiens trois jours avant le début de
l'une de leurs fêtes.
- Abhodah Zarah (78c) :
Les fêtes de ceux qui suivent Jésus sont de l'idolâtrie.
- Iore Dea (139, 1) :
Il est interdit d'avoir le moindre contact avec les idoles qu'utilisent les
chrétiens pour leur culte.
- Abhodah Zarah (14b) :
Il est interdit de vendre aux chrétiens des articles qu'ils pourraient utiliser
pour leur culte.
- Iore Dea (81, 7 Ha) :
Un enfant ne doit pas être allaité par une nourrice chrétienne, car son lait
lui donnera une nature maléfique. - Iore Dea (153, 1 H) : Les nourrices
chrétiennes conduisent les enfants à l'hérésie.
- Iore Dea (155, 1) :
Éviter les médecins chrétiens qui ne sont pas très bien connus du voisinage.
- Peaschim (25a) : Il
faut éviter l'aide médicale des idolâtres (sous-entendu des chrétiens).
- Iore Dea (156, 1) :
Ne pas aller chez un barbier chrétien, à moins d'être accompagné par un Juif.
- Abhodah Zarah (26a) :
Ne pas recourir à une sage femme chrétienne qui, une fois seule, pourrait tuer
le bébé, ou même si elle était surveillée, elle pourrait lui écraser la tête
sans que personne ne puisse le voir.
- Zohar (1, 25b) : Ceux
qui font du bien à un chrétien, ne se relèveront pas des morts .
- Hilkoth Akum (X, 6) :
On peut aider les chrétiens dans le besoin, si cela nous évite des ennuis par
la suite.
- Iore Dea (148, 12 H)
: On peut prétendre se réjouir avec les chrétiens pendant leurs fêtes, si cela
permet de cacher notre haine.
- Abhodah Zarah (20a) :
Ne jamais faire la louange d'un chrétien, de peur qu'il ne la croie.
- Iore Dea (151, 14) :
Il est interdit de concourir à la gloire d'un chrétien.
- Iore Dea (146, 15) :
leurs idoles [c'est-à-dire, les objets du culte] doivent être détruites, ou
appelées par des noms méprisants.
- Iore Dea (147, 5) :
Il faut railler les objets du culte chrétien, il est interdit de souhaiter du
bien à un chrétien.
- Hilkoth Akum (X, 5) :
Pas de présents aux chrétiens, seulement à ceux qui se font juifs.
- Iore Dea (151, 11) :
Il est interdit de faire un présent à un chrétien, cela encourage l'amitié.
- Iore Dea (335, 43) :
L'exil pour le Juif qui vent sa ferme à un chrétien. Un chrétien qui n'est pas
notre ennemi ne doit pas être tué directement, toutefois, il ne doit pas être
protégé d'un danger de mort. Par exemple, si tu en vois un tomber dans la mer,
ne le tire pas de l'eau, à moins qu'il ne te promette de te donner de l'argent
- Iore Dea (154, 2) :
Il est interdit d'enseigner un métier à un chrétien.
- Babha Bathra (54b) :
La propriété d'un chrétien appartient au premier Juif qui la réclame.
- Choschen Ham (183, 7)
: Si par erreur un chrétien rend trop d'argent, il faut le garder.
- Choschen Ham (226, 1)
: Les Juifs peuvent garder sans s'en inquiéter les affaires perdues par un
chrétien.
- Babha Kama (113b) :
Il est permis de tromper les chrétiens.
- Choschen Ham (183, 7)
: Des Juifs qui trompent un chrétien doivent se partager le bénéfice
équitablement.
- Choschen Ham (156, 5)
: Les clients chrétiens possédés par un Juifs ne doivent pas être démarchés par
un autre Juif.
- Iore Dea (157, 2) H :
On peut tromper les chrétiens qui croient aux principes de la foi chrétienne.
- Abhodah Zarah (54a) :
L'usure peut être pratiquée sur les chrétiens, ou sur les apostats.
- Iore Dea (159, 1) :
" Suivant la Torah, il est autorisé de prêter de l'argent à un chrétien
avec intérêt.
- Babha Kama (113b) :
Le nom de Dieu n'est pas profané quand le mensonge a été fait à un chrétien.
- Kallah (1b, p.18) :
Le Juif peut se parjurer la conscience claire.
- Schabbouth Hag. (6d).
: Les Juifs peuvent jurer faussement en utilisant des phrases à double sens, ou
tout autre subterfuge.
- Zohar (1, 160a) : Les
Juifs doivent en permanence tenter de tromper les chrétiens.
- Orach Cahiim (330, 2)
: Il est interdit de procéder à l'accouchement d'une chrétienne le samedi.
- Choschen Ham. (425,
5) : Il est permis de tuer indirectement un chrétien, par exemple, si quelqu'un
qui ne croit pas en la Torah tombe dans un puits dans lequel se trouve une
échelle, il faut vite retirer l'échelle.
- Iore Dea (158, 1) :
En ce qui concerne les chrétiens qui ne sont pas des ennemis, un Juif ne doit
néanmoins pas intervenir pour les prévenir d'une menace mortelle.
- Hilkkoth Akum (X, 1)
: Ne pas sauver les chrétiens en danger de mort.
- Abhodah Zorah (26b) :
Ceux qui voudraient changer de religion doivent être jetés au fond d'un puits,
et oubliés.
- Choschen Ham (388,
15) : Il faut tuer ceux qui donneraient l'argent des Israélites à des
chrétiens.
- Sanhedrin (59a) : Les
Goïm qui chercheraient à découvrir les secrets de la Loi d'Israël commettent un
crime qui réclame la peine de mort.
- Hilkhoth Akum (X, 2)
: Les Juifs baptisés doivent être mis à mort.
- Iore Dea (158, 2)
Hag. : Il faut abattre les renégats qui se sont tournés vers les rituels
chrétiens.
- Choschen Ham (425, 5)
: Ceux qui ne croient pas en la Torah doivent être tués.
- Hilkhoth tesch. (III,
8) : Les chrétiens et les autres, nient la Loi de la Torah.
- Zohar (I, 25a) : Les
chrétiens doivent être exterminés, car ce sont des idolâtres.
- Zohar (II, 19a) : La
captivité des Juifs prendra fin lorsque les princes chrétiens seront morts.
- Zohar (I, 219b) : Les
princes chrétiens sont des idolâtres, ils doivent mourir.
- Abhodah Zarah (26b) :
" Même le meilleur des Goïm devrait être abattu.
- Sepher Or Israel
(177b) : Si un Juif tue un chrétien, ce n'est pas un péché.
- Ialkut Simoni (245c)
: Répandre le sang des impies est un sacrifice agréable à Dieu.
- Zohar (II, 43a) :
L'extermination des chrétiens est un sacrifice agréable à Dieu.
- Zohar (L, 28b, 39a) :
Les meilleures places dans les Cieux sont pour ceux qui tuent les idolâtres.
- Hilkhoth Akum (X, 1)
: Ne passez aucun accord avec un chrétien, et ne jamais manifester de pitié
envers un chrétien.
- Hilkhoth Akum (X, 1)
: Soit les détourner de leurs idoles, soit les abattre.
- Hilkhoth Akum (X, 7)
: Où les Juifs sont fortement installés, il ne faut plus tolérer la présence
des idolâtres.
- Choschen Ham (338,
16) : Tous les habitants d'une ville doivent contribuer aux frais nécessaires à
l'élimination d'un traître parmi eux.
- Pesachim (49b) : Il
est permis de décapiter les Goïm le jour de l'expiation des péchés, même si
cela tombe également un jour de sabbat.
Voir: Benjamin H. Freedman in Facts are Facts, The
truth about the Khazars.
Bibliographie
|
Professor Abdel-Wahab Elmessiri:
The function of outsiders: http://weekly.ahram.org.eg/1999/435/op2.htm
The kindness of strangers: http://weekly.ahram.org.eg/1999/436/op2.htm
A people like any other : http://weekly.ahram.org.eg/1999/438/op5.htm
Learning about Zionism: http://weekly.ahram.org.eg/2000/476/eg6.htm
Mario Liverani, La Bible et l'invention de l'histoire, 2003, trad. Ed. Bayard 2008
Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman,La Bible dévoilée. Les nouvelles révélations de l'archéologie, 2001, trad. Ed. Bayard 2002
Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman, Les rois sacrés de la Bible, trad.Ed.Bayard 2006
Arno J. Mayer, De leurs socs, ils ont forgé des glaives, Histoire critique d'Israël, Fayard 2009
Ernest Renan, Histoire du peuple d'Israël, 5 tomes, Calmann-Lévy 1887
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Avraham Burg, Vaincre Hitler : Pour un judaïsme plus humaniste et universaliste, Fayard 2008
Benjamin H. Freedman: Facts are Facts, The truth about the Khazars.
Ralph Schoenman, L'histoire cachée du sionisme, Selio 1988
Israël Shahak, Le Racisme de l'Etat d’Israël, Guy Authier, 1975
Karl Marx, Sur la question juive
SUN TZU, L'art de la guerre
Claude Klein, La démocratie d'Israël, 1997
Jacques Attali: Les Juifs, le monde et l'argent, Histoire économique du peuple juif. Fayard, 2002
Rudi Barnet, Un nettoyage ethnique entamé en 1948 et qui n'a jamais cessé ! et Le génocide nazi n’est pas mon affaire
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=12710
1er novembre 2012
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