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lundi 31 août 2020

Même réduits à vivre dans une grotte, les Palestiniens ne partiront pas

Ahmad Amarneh s’est installé avec sa famille dans une grotte formée au pied 
d’une colline surplombant le village de Farasin - Photo : via Facebook

Par Ramzy Baroud

Les Palestiniens ne partiront nulle part. C’est l’essence même de sept décennies de lutte des Palestiniens contre le colonialisme sioniste. La preuve en est l’histoire d’Ahmed Amarneh.

Amarneh, un ingénieur civil de 30 ans originaire du village de Farasin, dans le nord de la Cisjordanie sous occupation, vit avec sa famille dans une grotte. Pendant de nombreuses années, la famille Amarneh a tenté de construire une maison en bonne et due forme, mais à chaque fois, sa demande a été rejetée par l’armée israélienne.

À bien des égards, la lutte des Amarneh est un microcosme de la lutte collective de Farasin, et en fait,

Cisjordanie : un Palestinien tué par un soldat alors qu’il portait secours à une famille

Le mercredi 20 mars 2019 en début de soirée, un couple palestinien et ses deux fillettes rentrent chez eux après une visite à des parents. Un incident entre le chauffeur et un autre conducteur éclate sur la route près des blocs de béton d’une tour de contrôle militaire israélienne des environs de Bethléem en Cisjordanie. Alaa Ghayadah s’arrête, quitte son véhicule tandis que la seconde voiture poursuit son chemin. Un soldat israélien suit la scène nocturne. Il ouvre le feu sur le chauffeur, le touchant au ventre.

Survient une jeep avec à son bord des personnes de retour d’un mariage. Les jeunes palestiniens se portent au secours du blessé et l’évacuent vers un hôpital. L’un d’eux, Ahmad Manasrah, 22 ans, reste sur place pour tenter d’éloigner la voiture et mettre à l’abri la famille sous le choc. Le véhicule ne démarre pas. Il ressort et est à son tour pris pour cible. Le jeune est abattu d’une balle dans la poitrine. Il décède peu après son transfert dans un centre de soins.

Une enquête de l’unité d’enquête de la police militaire est lancée. Selon les militaires, des pierres auraient été jetées sur des voitures à proximité de l’incident, et le soldat de faction a suivi la procédure d’arrestation des suspects, qui a abouti aux tirs qui ont blessé Alaa Ghayadah et tué Ahmad Manasrah. Le militaire qui a été inculpé a conclu un accord de plaidoyer coupable. Il a été finalement condamné à trois mois de travaux d’intérêt général. L’avocat général n’a pas jugé nécessaire d’engager des poursuites pour les blessures infligées à l’autre protagoniste du drame. L’affaire est passée pratiquement inaperçue.

L’ONG B’Tselem s’est indignée dans les colonnes du quotidien centriste Yediot Aharonot. « Le seul crime commis par Ahmad Manasrah est d’avoir essayé de venir en aide à une femme effrayée qui se tenait au bord de la route la nuit. Il l’a payé de sa vie », estime Amit Gilutz, le porte-parole de B’Tselem. « Chez nous, la vie d’un Palestinien vaut trois mois de travail domestique. »

L’automne dernier, un autre soldat israélien a été condamné dans le cadre d’un accord de plaidoyer, pour avoir tué Othman Hiles, 14 ans. Il avait tiré sur l’adolescent palestinien qui n’était pas armé et escaladait la clôture de Gaza. Il avait écopé de trente jours de travaux d’intérêt général avec sursis et avait été rétrogradé au rang de simple soldat. En juin, un autre soldat a signé un accord de plaidoyer – pour avoir tué Nawaf al-‘Attar, 23 ans, alors qu’il s’approchait de la même clôture.

(Le Figaro)

Gaza au bord d’un effondrement

La Bande de Gaza est au bord d’un effondrement réel en raison de l’épidémie de coronavirus et de la poursuite du blocus imposé par Israël

Communiqués de presse du PCHR, 27 août 2020

Affiche : Jewish Voices for Peace


Le Centre palestinien pour les droits de l’homme (PCHR) met en garde contre l’effondrement de la situation humanitaire dans la bande de Gaza en raison du blocus imposé par les autorités israéliennes à la bande de Gaza depuis 14 ans, en même temps que des graves défis résultant de l’épidémie de

Palestine : Incursion de colons israéliens dans la mosquée Al-Aqsa

D.R

Plus d’une centaine de colons israéliens ont envahi, hier, la mosquée Al-Aqsa, sous haute protection des forces d’occupation israéliennes, rapporte l’Agence palestinienne de presse (WAFA).

«112 colons ont envahi, dimanche, les esplanades de la mosquée Al-Aqsa par la porte des Maghrébins et y ont effectué des tours de provocation en petits groupes», a indiqué le département du Waqf

Plus de 25 Palestiniens asphyxiés à cause du gaz lacrymogène lancé à l’intérieur d’un hôpital


Plus de 25 palestiniens, dont des patients et des médecins, ont été asphyxiés dimanche au gaz lacrymogène lancé par les forces israéliennes dans l’hôpital d’Al Khalil, spécifiquement à l’intérieur de deux départements de médecine interne et Covid-19.

Les malades et les personnels médicaux ont été évacués et traités par les ambulanciers du Croissant-

«Les Israéliens ne veulent pas que l’on reste»

Des Palestiniens sont obligés de démolir leur propre maison dans la ville sainte, faute de permis de construire en règle. Mais obtenir ce dernier est un véritable chemin de croix.

Alaa Borqan avait deux choix: se voir facturer par la mairie le coût de la destruction de sa maison ou la détruire lui-même. Il a choisi la seconde option comme de nombreux Palestiniens de Jérusalem... Sur les ruines de sa maison, dans le quartier arabe de Jabal Mukaber, à Jérusalem-Est, territoire occupé et annexé par Israël depuis 1967, le père de quatre enfants reste sous le choc. «C’est dur de démolir sa maison de ses propres mains», lâche-t-il.

Alaa avait mis toutes ses économies dans cet appartement de 135 m2 qui lui a coûté près de 190 000 euros et nécessité quatre ans de travaux. «J’avais fait une demande auprès de la mairie pour obtenir un permis de construire, mais en vain», explique Alaa à l’AFP.


Permis refusé

Mais le permis lui a été refusé. Et la mairie de Jérusalem lui a donné deux options: détruire lui-même sa maison, laisser l’opération à la municipalité qui lui refilera la note.... Alaa a donc loué un bulldozer, qui a rasé sa propre maison devant ses yeux. Les autorités israéliennes démolissent régulièrement ce qu’elles considèrent comme des constructions illégales de maisons érigées par des Palestiniens à Jérusalem-Est et dans des secteurs de Cisjordanie occupée.

A Jérusalem-Est, les Palestiniens affirment qu’il est presque impossible d’obtenir des permis de construire de la part des autorités israéliennes et qu’il en résulte une pénurie de logements. Le tribunal, qui a jugé la structure illégale car construite sans permis, a condamné Alaa à une amende. La famille, elle, s’est relogée dans un appartement qu’elle loue.

«Très humiliant»

Selon la mairie de Jérusalem, 44 maisons ont été démolies depuis le début de l’année à Jérusalem-Est, foyer de 300 000 Palestiniens et 200 000 juifs israéliens. «Les démolitions se font sur ordre d’un tribunal israélien et sont soumises à un examen légal minutieux», assure à l’AFP, Ben Avrahami, conseiller à la mairie aux affaires de Jérusalem-Est.

Selon les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), 81 structures (pouvant contenir plusieurs unités d’habitation chacune) ont été détruites à Jérusalem-Est les six premiers mois de l’année, dont 44 ont été démolies par les propriétaires eux-mêmes.

(L'essentiel/afp)

En Israël, martyriser Gaza permet des gains politiques

Un infirmier porte un enfant palestinien blessé lors d'une manifestation dans la
 bande de Gaza, dans le cadre de la Grande marche de retour, le 14 mai 2018
 - Photo : Mohammed Zaanoun / Activestills.org

Par Ramzy Baroud

Tout récemment encore le Hamas, de la résistance palestinienne, et l’occupant israélien semblaient sur le point de conclure un accord d’échange de prisonniers.

Dans le cadre de cet accord, plusieurs soldats israéliens détenus à Gaza seraient libérés tandis qu’Israël libérerait un nombre restant à fixer de prisonniers palestiniens détenus dans les geôles israéliennes.

Au lieu de l’annonce très attendue d’une sorte d’accord, le 10 août, les bombes israéliennes ont

Réseaux sociaux et ONG se mobilisent pour un caricaturiste jordanien

Emad Hajjaj a été arrêté après avoir publié une caricature dénonçant l’accord entre Israël et les Émirats arabes unis

La caricature d’Emad Hajjaj montre Mohammed ben Zayed tenant dans ses 
mains une colombe aux couleurs israéliennes qui lui a craché au visage (AFP)

Par Nadda Osman

Les autorités jordaniennes ont arrêté le dessinateur Emad Hajjaj après la publication d’une caricature dénonçant l’accord de normalisation entre Israël et les Émirats arabes unis (EAU).

Emad Hajjaj a été renvoyé devant la Cour de sûreté de l’État jeudi. Des appels à sa libération n’ont pas

Israël discute en secret de normalisation des relations avec des pays arabes

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le conseiller
 américain Jared Kushner, à Jérusalem le 30 août 2020. (AFP)


Israël discute en secret avec des dirigeants arabes et musulmans d’une normalisation de leurs relations, a soutenu dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu à la veille du « premier vol commercial direct » entre l’Etat hébreu et les Emirats arabes unis, après leur récent accord.

Depuis l’annonce le 13 août par Washington de la normalisation de leurs relations, Israël et les Emirats, qui entretiennent depuis des années des liens officieux, ont multiplié les échanges téléphoniques entre

Coronavirus : le plus grand hôpital palestinien de Jérusalem risque la fermeture

L’« hôpital des pauvres » à Jérusalem, véritable institution palestinienne au cœur de la capitale occupée, est confronté à la pire crise financière depuis des décennies

Un nouveau-né dans le service des prématurés de l’hôpital 
al-Makassed à Jérusalem-Est (MEE/Aseel Jundi)

Par Aseel Jundi – MONT DES OLIVIERS, Jérusalem-Est occupée

Les couloirs de ce qui était autrefois l’un des hôpitaux palestiniens les plus animés de Jérusalem sont vides et le taux d’occupation des lits a chuté de 50 %.

Avec une crise financière accablante et la pandémie de COVID-19, la menace de fermeture se fait

Abbas se lamente, la jeune garde s’impatiente

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas,
 le 18 août. Photo Mohamad Torokman. AP


Déçue par les échecs et radotages du raïs, une nouvelle génération militante appelle à dissoudre l’Autorité palestinienne.

Réduite à un élément de langage diplomatique vidé de sens, la sacro-sainte «solution à deux Etats» n’apparaît plus comme une évidence. A l’heure d’une déroute palestinienne dont on n’ose dire le nom, nombreux sont ceux à pousser pour des modèles alternatifs. Dont l’Etat binational de la Méditerranée au Jourdain, où Juifs et Palestiniens partageraient le même pays. Utopie presque inévitable pour les uns,

Questions et Réponses sur la clause antiterrorisme de l’UE

Tout ce que vous devez savoir sur la clause antiterrorisme de l’UE et son impact destructeur sur la société civile palestinienne

Campagne nationale palestinienne pour le rejet du financement conditionnel – août 2020


Nous rejetons le financement conditionnel – Nous rejetons la politique de soumission et de chantage

1.Qu’est-ce que la Campagne nationale palestinienne pour le rejet du financement conditionnel ?

La Campagne nationale palestinienne pour le rejet du financement conditionnel est née en réponse aux conditions politiques de plus en plus inacceptables imposées à la société civile palestinienne par la communauté internationale des donateurs, à savoir l’Union européenne (UE) et des organisations non

« C’est aux Libanais de prendre leur destin en main » : les Beyrouthins n’attendent rien de Macron

Deuxième visite au Liban en moins d’un mois pour le président français, qui va presser les décideurs d’entreprendre des réformes vitales. Lucides sur la réalité politique de leur pays, les Beyrouthins partagent un même scepticisme

Emmanuel Macron à Beyrouth, le 6 août 2020, deux jours après la
 double explosion au port qui a fait au moins 188 morts (AFP)

Par Clotilde Bigot – BEYROUTH, Liban

La désillusion et la résignation. Voilà ce qui ressort de la bouche des Beyrouthins lorsqu’on leur parle de la venue d’Emmanuel Macron au Liban, prévue mardi 1er septembre.

Lors de sa première visite, jeudi 6 août, seulement deux jours après la double explosion au port de Beyrouth qui a fait au moins 188 morts, le président français avait fait excellente impression chez

Participez au TwitterStorm : #MacronLibérezAbdallah

Par Samidoun

Lundi 31 août, rejoignez la campagne pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, le combattant communiste arabe libanais pour la Palestine emprisonné dans les prisons françaises depuis plus de 35 ans, en participant à la tempête Twitter : #MacronLibérezAbdallah

La campagne Twitter coïncide avec l’arrivée du président français Macron au Liban ; sa dernière visite a été marquée par ses prétentions néo-coloniales pour un « nouveau pacte politique » au Liban. La

Etats-Unis : poursuites pour outrage au Congrès à l'encontre de Mike Pompeo

Pompeo a ignoré les citations à comparaître, ne laissant pas d'autre choix à la Chambre que de le déclarer coupable d'outrage au Congrès

Mourad Belhaj

AA / Ankara

La commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants américaine a annoncé, vendredi, qu'elle allait initier un projet de résolution portant sur le refus de coopérer du secrétaire d'État Mike Pompeo, qui s'est ainsi rendu coupable d'outrage au Congrès.

L'outrage au Congrès est défini comme l'acte d'obstruction au travail du Congrès américain ou de l'une

L’AFP publie des photos de soldats grecs débarquant à Kastellorizo

L’agence rappelle que l’île se situe à seulement 2km de la Turquie.


L’agence de presse française AFP a fait savoir que des soldats grecs sont allés sur l’île de Kastellorizo le 28 août via un ferry transportant également des touristes.

L’AFP a publié des photos des soldats grecs armés, équipés et vêtus d’uniforme montant sur le ferry

Arabie Saoudite : Des milliers de Subsahariens risquent la mort dans des camps "infernaux" (Journal)

Les migrants, dont plusieurs affichent des cicatrices sur le dos, affirment être battus par des gardiens qui leur lancent des insultes racistes.

Mona Saanouni

AA / Londres

Le journal britannique "The Sunday Telegraph" a rapporté que des milliers de migrants subsahariens sont détenus en Arabie Saoudite, dans des camps similaires aux camps d'esclaves libyens, dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus.

Le journal a publié, dimanche, des photos envoyés par des migrants détenus dans lesdits camps,